さて、日本では、「子どもの権利条約」について報道するとき、主に開発途上国の幼児死亡率を減らす取り組みや児童虐待防止の取り組みなどがもっぱら強調されているというのがここのところの報道をざっと見た印象です。
理解されているのなら、上の読売新聞の記事にもあるように、「日本は児童・家族関連の社会支出が国内総生産(GDP)比約0.8%にすぎず、欧州諸国の2~3%を大きく下回っている」という事態を日本国民と日本政府がいつまでも続けているはずがありません。
外務省人権人道課は「子どもの問題は家族だけではなく、社会全体で対応すべき問題だという意識が浸透してきた」と言っているそうですが、そうでしょうか?上にあげた具体例を見ると、「子どもの権利条約」の理念は日本では理解されていない、政府も報道機関もその理念を広めようとする気が非常に薄いかほとんどない、と感じます。残念なことです。
理解されているのなら、日本では「子どもの権利条約」20年にあたってもっともっと充実した報道がされていていいはずなのですが、私が見た限りではどうも物足りません。グーグルニュースのトップページでは全く出ていません。
一方、グーグルフランスのニュースページでは20日、ちゃんとトップページに「子どもの権利条約」20年にあたっての記事の見出しが表示され、一つ一つクリックしていくと、フランス語圏の多彩な報道機関やニュースサイトやNGOなどの充実した内容の記事をいくつか拾うことができました。本来なら全文訳しておきたいところですが、そして、私としては本来はそうすべきなのですが、今回は記事の題名だけ訳して示しておきます。記事全文は、記録のために「追記を表示」の方に入れました。
資料として記録のための転載 Archives pour notre mémoire
●TF1 News
Droits des enfants : aux armes, citoyens !
Par Franck LEFEBVRE-BILLIEZ, le 20 novembre 2009 à 05h24, mis à jour le le 20 novembre 2009 à 05:53
http://lci.tf1.fr/france/societe/2009-11/droits-des-enfants-aux-armes-citoyens-5549450.html
Alors que l'on célèbre la Convention internationale des droits de l'Enfant, ces droits restent trop souvent bafoués dans le monde, et méconnus en France.
Le droit à la vie, le droit de connaître ses parents, de ne pas être séparé d'eux... Le droit au repos, mais aussi celui de jouer : tels sont quelques-uns des droits fondamentaux définis par la Convention internationale des droits de l'Enfant. Un texte de 54 articles qui, depuis son adoption par les Nations-unies le 20 novembre 1989, a été ratifié par la quasi-totalité des Etats du monde, à l'exception notable de la Somalie... et des Etats-Unis. Alors que les droits de l'enfant sont célébrés, à l'occasion de l'anniversaire de ce texte fondateur, le bilan dans de très nombreux pays du monde reste globalement négatif. En Asie du Sud, avec ses cohortes d'enfants mis au travail à l'âge où d'autres vont à l'école, dans l'Afrique subsaharienne, avec l'image choquante des enfants soldats, trop souvent, l'idée même que les enfants ont des droits relève de la science-fiction. Dans les pays développés eux-mêmes, ces droits sont parfois bafoués.
La France, qui avait ratifié la Convention dès 1990, peut paraître loin de ce tableau encore sombre. Signe de son engagement en la matière, elle s'est dotée par une loi du 6 mars 2000 d'une institution spécifique : celle de Défenseur des enfants, ayant statut d'autorité administrative indépendante, lui garantissant le maximum d'autonomie, et qui a précisément pour rôle de "défendre et de promouvoir les droits de l'enfant tels qu'ils ont été définis par la loi ou par un engagement international comme la Convention internationale des droits de l'enfant". La fonction a été incarnée par Claire Brisset, avant Dominique Versini.
L'enfant, 19e priorité
La France dispose aussi d'une législation fournie et très protectrice des enfants. "Dans notre pays, la situation des enfants est plutôt enviable", reconnaît volontiers Jean-Pierre Rosenczveig, vice-président du tribunal de grande instance de Bobigny, et à ce titre président du tribunal pour enfants (qui préside également l'association DEI-France : Défense des Enfants International - France). "Mais le combat pour les droits de l'homme en général, et pour les droits de l'enfant en particulier, est un combat qui se joue sur la longue durée. La Convention a mis la barre à un niveau très élevé, en faisant de l'enfant une personne, et pas seulement un objet de protection. Il n'est donc pas étonnant que même un pays comme la France ne soit pas tout à fait au niveau de ces ambitions."
Il reste ainsi des points noirs. Les enfants eux aussi sont victimes de la pauvreté, du durcissement du droit des étrangers, du manque de moyens alloués à l'aide au handicap... Et trop souvent encore, des textes législatifs sont adoptés par la France en décalage flagrant avec la Convention. De nombreuses associations s'inquiètent d'ailleurs d'un recul des droits des enfants, quand d'autres thématiques, comme le chômage ou l'environnement, semblent prendre le pas dans l'ordre des préoccupations publiques. Dans un sondage TNS-Sofres réalisé à l'initiative de l'Unicef et de la Fondation pour l'Enfance, des parlementaires ont placé les droits de l'enfant en 19e position... L'existence même de la Convention y apparaît de moins en moins connue des Français ; seul un jeune de 15 à 18 ans sur dix a connaissance de l'existence de ce texte.
Des avancées dans les textes, mais...
Du côté de la Défenseure des enfants, on veut souligner des avancées : la loi handicap du 11 février 2005, par exemple, qui affirme que tout enfant présentant un handicap doit être inscrit dans l'école de son quartier. Ou encore celle de mars 2007 réformant la protection de l'enfance. Mais ces avancées dans les textes, relativise-t-on aussitôt, ont du mal à se traduire sur le terrain. Il revient en effet aux conseils généraux de les mettre en oeuvre, ce qu'ils ont souvent du mal à faire par manque de budgets. La scolarisation des enfants handicapés peut se limiter à trois petites heures par semaine. Et en cas de handicaps lourds comme l'autisme, trop de familles encore doivent trouver des établissements pour accueillir leurs enfants à l'étranger, notamment en Belgique. "Et que dire des reculs en matière de justice des mineurs ?, s'indigne Dominique Versini. Elle devient de jour en jour plus répressive et moins éducative".
Ironie de l'actualité, l'existence même de Défenseure des enfants est menacée. Un projet de loi prévoit sa suppression ; en son lieu et place serait créé un Défenseur des droits et des libertés auquel seraient également attribuées les prérogatives du médiateur de la République et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Une manière de diluer la défense des droits des enfants, dénoncent de nombreuses associations. Même analyse pour Dominique Versini, vent debout contre cette réforme annoncée.
"L'un des trois experts des Nations-Unies qui ont rendu leur analyse sur l'état des droits de l'enfant en France, Hatem Kotrane, professeur de droit à Tunis, était cette semaine en France et s'est dit très inquiet, souligne-t-elle. Il a dit que ce serait une première en Europe, et un recul. Il est impératif que le Défenseur des enfants soit une institution visible et identifiable par les enfants. L'Assemblée nationale doit bientôt lancer une mission parlementaire sur toutes les autorités indépendantes. C'est une très bonne idée : moi je demande une évaluation. Je ne veux pas avoir le couperet de cette injustice qui nous tombe sur la tête".
le 20 novembre 2009 à 05:24
(転載ここまで)
●ouest-france.fr
La pauvreté, première menace pour les enfants
vendredi 20 novembre 2009
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-pauvrete-premiere-menace-pour-les-enfants-_3636-1160703_actu.Htm
Le 20 novembre 1989, la Convention internationale des droits de l'enfant était adoptée à l'unanimité à l'Onu. Vingt ans après, le président de l'Unicef France souligne les progrès accomplis et les défis à relever.
Entretien
En vingt ans, quels ont été les plus grands progrès ?
Le plus encourageant, c'est l'amélioration de la survie des enfants de moins de 5 ans. Dans le monde, on est passé de 12,5 millions de morts par an, en 1990, à 8,8 millions en 2008. Ensuite, la progression de la scolarisation. Le retard des filles, en primaire, a été en grande partie comblé. L'accès à l'eau potable s'est aussi amélioré pour plus de 1,6 milliard de personnes. Enfin, les problèmes d'exploitation sexuelle et au travail, ainsi que la violence sont mieux pris en compte.
Et vous pensez que la Convention y est pour beaucoup ?
Notez que la situation de l'enfant a considérablement varié au cours des siècles et selon les pays. Au terme de dix ans de travail, la Convention a permis de fixer un standard avec une approche universelle. En 54 articles, elle affirme les droits fondamentaux de la population la plus vulnérable : « L'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. » Tous les états ¯ États-Unis et Somalie exceptés ¯ l'ayant ratifiée, nous avons une base de dialogue solide avec les gouvernements.
Mais il reste encore beaucoupà faire...
Le plus important, c'est de lutter contre la pauvreté. Un drame aggravé par la crise. Les transferts des travailleurs immigrés sont en baisse. Les budgets alloués à la santé et à l'éducation se resserrent. Les contributions des pays riches diminuent. Selon la Banque mondiale, la crise devrait se traduire par 55 000 à 90 000 décès supplémentaires d'enfants par an.
Et la France ?
Des progrès ont été accomplis, à l'image de l'alignement de l'âge légal de mariage des filles sur celui des garçons, à 18 ans, pour lutter contre les mariages précoces. Mais il reste encore des problèmes, comme l'échec scolaire, qui touche 150 000 jeunes par an, ou le durcissement de la justice des mineurs. La suppression annoncée de la Défenseure des enfants est aussi un grand sujet d'inquiétude. Nous risquons de perdre notre principale alliée.
La France a la chance d'être un pays jeune. Cela l'oblige à avoir une vraie vision de l'avenir de nos enfants. C'est notre seule façon de construire un futur réussi.
(転載ここまで)
●Les DNA Archives
La Convention des droits de l'enfant
Article paru dans l'édition du
Vendredi 20 Novembre 2009
http://www.dna.fr/articles/200911/20/la-convention-des-droits-de-enfant,international,000010479.php
La Convention internationale des droits de l'enfant a été adoptée à l'unanimité par l'assemblée générale de l'ONU à New York le 20 novembre 1989. Elle a ensuite été ratifiée par la quasi-totalité des pays du monde, à l'exception notable des États-Unis, la peine de mort et la prison à vie y étant encore applicables à des mineurs dans certains États. Le préambule de cette convention reconnaît que « l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection ... (途中まで)
Cha. Do.
(引用ここまで)
●la-Croix.com
19/11/2009 20:00
Une Convention protectrice pour les enfants, malgré tout
http://www.la-croix.com/-La-Convention-a-impose-des-normes-pour-les-enfants-/article/2402157/4077
Un rapport de l’Unicef revient sur l’impact de la Convention des droits de l’enfant, à l’occasion des 20 ans de son adoption par les Nations Unies
C’est un traité souvent bafoué, insuffisamment appliqué, volontairement oublié, mais qui reste une référence. La Convention des droits de l’enfant s’enracine peu à peu dans les esprits des gouvernements et des institutions. Vingt ans après son adoption, le document est devenu le traité relatif aux droits de l’homme le plus largement ratifié, avec 193 États parties. Seuls la Namibie, faute de disposer d’une autorité reconnue à l’ONU, et les États-Unis, peu portés à parapher des traités internationaux, manquent à l’appel.
L’Unicef, le fonds des Nations Unies pour l’enfance, a dressé un bilan encourageant de l’application de la Convention dans un rapport publié jeudi 19 novembre. « Le traité a exercé une influence profonde sur les législations politiques et les programmes nationaux… Il a été à l’origine de progrès marqués en termes de survie, de développement », insiste les auteurs en préambule. Les 54 articles de loi qui définissent les droits des enfants ont « imposé des normes, un modèle de prise en charge des enfants pour les États et les institutions », résume Jacques Hintzy, président d’Unicef France.
Des pays continuent malgré tout de reléguer la convention en arrière-plan de leur droit interne. « En Iran, la charia passe avant le traité », note le juriste Emmanuel Decaux. Au cours des vingt dernières années, environ 70 États ont cependant modifié leurs législations pour s’adapter au document des Nations Unies. Certains ont suivi les recommandations formulées par le Comité des droits de l’enfant. Cette instance onusienne, chargée de suivre l’application des textes, réceptionne les rapports sur la situation des jeunes, envoyés par les États signataires tous les cinq ans.
"Pas de vrais mécanismes de contentieux"
« Le traité ne prévoit pas de vrais mécanismes de contentieux, tempère Jean-Claude Legrand, responsable de l’Unicef en Europe de l’Est et en Asie centrale. Mais cela reste un levier pour négocier avec les gouvernements, soucieux de préserver leur image. » De nombreux régimes, même les moins démocratiques, accordent ainsi une attention accrue à la maltraitance la plus extrême : l’exploitation sexuelle des mineurs, les enfants-soldats, ou le travail forcé. « Des progrès notables ont été accomplis en matière de protection des enfants », conclut le rapport.
La prise en charge des maladies et de l’éducation a connu des avancées spectaculaires. Le nombre annuel de décès d’enfants de moins de 5 ans est passé de 12,5 millions en 1990 à 9 millions en 2008. Des millions de vie ont été sauvées grâce à la vaccination contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et autres maladies. Plus de 90 % des élèves des pays en développement terminent l’école primaire aujourd’hui. « Mais 24 000 enfants meurent chaque jour de causes qui sont pourtant en grande partie évitables », insiste le rapport.
Les réalités économiques du moment n’inclinent guère à l’optimisme
Au total, environ un milliard d’enfants restent privés d’au moins un de leurs droits élémentaires, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. « Il existe des domaines où il n’y a pas de progrès », déplore Jacques Hintzy. C’est le cas en particulier de la survie de la mère à l’occasion d’une naissance : le nombre de décès stagne aux alentours de 500 000 par an depuis vingt ans. En matière d’éducation, les bons résultats du primaire ne se vérifient pas au secondaire. « L’application de la convention passe dorénavant par des progrès structurels importants à l’intérieur des pays du Sud », estime Jacques Hintzy.
Les réalités économiques du moment n’inclinent guère à l’optimisme. « La crise a entraîné des diminutions de 20 % dans les budgets consacrés à la santé et à l’éducation de nombreux pays », rapporte Jean-Claude Legrand, responsable de l’Unicef en Europe de l’Est et en Asie centrale. La Banque mondiale parle de 50 000 à 90 000 décès infantiles supplémentaires, principalement dus à la malnutrition. « La pauvreté, le sida et les conflits armés, rappelle Jacques Hintzy, menacent les droits des enfants ».
Olivier TALLÈS
(転載ここまで)
●france-info.com
Les 20 ans des droits de l’enfant (par des enfants)
FRANCE INFO - 06:13
http://www.france-info.com/monde-institutions-internationales-2009-11-19-les-20-ans-des-droits-de-l-enfant-par-des-enfants-370947-14-20.html
C’est aujourd’hui l’anniversaire de cette Convention, majeure... vu son âge. Majeure aussi pour avoir été ratifiée par 191 pays, c’est-à-dire tous... sauf la Somalie et les Etats-Unis ! L’occasion ou jamais de rappeler ce qui est écrit dedans.
© Cécile Quéguiner
Pour les grands, voici le texte intégral de la Convention des internationales des droits, à télécharger en PDF ici, sur le site de l’Unicef, en 54 articles, affirmant les droits fondamentaux de ceux qu’on définit comme des enfants, à savoir les moins de 18 ans.
Droit d’avoir un nom, une famille, une nationalité, d’être protégé contre toute forme de violence ou de mauvais traitements, d’être soigné, choyé, d’aller à l’école, droit de s’exprimer librement... et droit de jouer !
Pour les enfants (et les flemmards), la Convention est résumée, condensée, compilée, ci-après, en 10 points, dix droits, à écouter en famille.
Les 10 droits de l’enfant, dans les voix de Bianca (10 ans), Lorette (8 ans), Nestor (6 ans) et Jade (5 ans) (1'30")
Des droits respectés ?
Loin de là. Mais l’Unicef rappelle des chiffres encourageants : 13 millions d’enfants mourraient par an dans les années 90, 8,4 millions aujourd’hui, notamment en raison des campagnes de vaccination. De plus, 95 millions d’enfants ne vont toujours pas à l’école aujourd’hui. Mais ils étaient 115 millions il y a vingt ans !
(転載ここまで)
●LePost.fr
Le Débat du jour : Les droits de l’enfant sont-ils vraiment une priorité?
le 20/11/2009 à 03:02
http://www.lepost.fr/article/2009/11/20/1800263_le-debat-du-jour-les-droits-de-l-enfant-sont-ils-vraiment-une-priorite.html
La Convention internationale des droits de l’enfant fête aujourd'hui son 20ème anniversaire.
Paradoxalement, elle est très méconnue du grand public.
En effet, selon un sondage TNS-Sofres, moins d’un tiers des adultes en ont entendu parler, et moins d’un enfant sur dix.
Et chez les parlementaires ?
Et bien, même si 99% des sondés connaissent la CIDE, 55% d’entre eux avouent que c'est juste de nom...
Les droits de l'enfant ne sont qu'à la onzième place des sujets prioritaires.
Et les Français ?
Ils estiment que la pauvreté et la précarité affectant les enfants dans le pays sont en augmentation en France.
Voici les situations que les sondés estiment graves pour les enfants:
- L’impossibilité de partir en vacances,
- Le racket à l’école,
- Et la privation de cantine par manque de moyens.
La moitié des personnes interrogées pensent que les adultes n’écoutent pas suffisamment les enfants et ne prennent pas en compte leur avis.
Alors et vous chers Posteurs, connaissiez-vous la CIDE ?
Trouvez-vous normal que les enfants soient en onzième position sur la liste des priorités en France?
En fait-on trop ou pas assez pour eux ?
Les droits n'ont-ils pas assez de droits ?
Ou au contraire, estimez-vous qu'ils en ont trop dans notre société?
Pensez-vous être à l'écoute des vôtres ?
Prenez-vous en compte leurs opinions?
A l'heure actuelle, quelles sont les situations que vous qualifieriez de graves que les enfants peuvent rencontrer?
La parole est à vous...
(転載ここまで)
●LeMonde.fr
Les droits d'un milliard d'enfants restent bafoués
LE MONDE | 19.11.09 | 15h26 • Mis à jour le 19.11.09 | 15h26
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/19/les-droits-d-un-milliard-d-enfants-restent-bafoues_1269288_3244.html
Adoptée le 20 novembre 1989, ratifiée à ce jour par tous les pays du monde à l'exception des Etats-Unis et de la Somalie, la Convention internationale des droits de l'enfant, en 54 articles, affirme que "tout être humain de moins de 18 ans" doit être considéré comme une personne à part entière, dont l'"intérêt supérieur" prime sur celui des adultes. Vingt ans plus tard, la situation des enfants reste préoccupante, voire catastrophique en de multiples points du globe. Mais on peut affirmer, sans risque d'erreur, qu'elle serait pire si cette Convention n'existait pas.
Progrès le plus marquant : la diminution du nombre annuel de décès d'enfants de moins de 5 ans. Ainsi que le détaille le rapport publié lors de cet anniversaire par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), ce nombre est passé de 12,5 millions en 1990 à moins de 9 millions en 2008 - soit 65 décès pour 1 000 naissances contre 90 en 1990, compte tenu de l'augmentation de la population.
Entre 2000 et 2007, les décès d'enfants provoqués par la rougeole ont reculé de 74 % dans le monde (89 % en Afrique), et des millions de vies ont été sauvées grâce à la vaccination contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l'hépatite et d'autres maladies. La dénutrition a reculé dans les régions en développement, où plus de 1,6 milliard de personnes, depuis 1990, ont obtenu l'accès à une source améliorée d'eau potable. Partout dans le monde, les efforts en matière d'éducation se sont intensifiés. On estime que 84 % des enfants en âge d'aller à l'école primaire sont actuellement scolarisés, et que près de 90 % d'entre eux achèveront ce premier cycle. Un score qui baisse toutefois dans le secondaire, que seuls 42 % des enfants du groupe d'âge concerné fréquentent dans le monde en développement (Chine non comprise)
De vrais succès, donc, mais aussi combien de lacunes... "En moyenne, chaque jour, plus de 24 000 enfants de moins de 5 ans meurent de causes qui sont pourtant en grande partie évitables", souligne le rapport de l'Unicef. "Plus de 140 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrent d'insuffisance pondérale pour leur âge, et environ 100 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire ne sont pas scolarisés" (contre 115 millions en 2002).
Zones sombres en France
D'autres chiffres traduisent l'ampleur des efforts qu'il reste à mener : 1,2 million d'enfants sont chaque année victimes de la traite, 150 millions vivent dans la rue, 500 millions à 1,5 milliard subissent des violences familiales ou étatiques.
Au total, un milliard d'enfants restent privés d'au moins un de leurs droits élémentaires. Les plus mal lotis vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud : les seules régions dans lesquelles le taux de mortalité des moins de 5 ans reste supérieur à 50 pour 1 000 (76 pour l'Asie du Sud, 144 pour l'Afrique subsaharienne), où le mariage des enfants affiche des taux record (respectivement 46 % et 39 %), où deux enfants sur trois ne sont pas enregistrés à la naissance. Et où la récession économique actuelle, aggravée par une hausse historique des prix alimentaires, fait craindre plus que partout ailleurs une aggravation de la misère et de la dénutrition.
Qu'on ne s'y trompe pas cependant : si les régions les plus pauvres sont celles où les droits de l'enfant ont le plus de mal à s'imposer, les pays industrialisés ont aussi des progrès à faire. La France, auditionnée au printemps par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, présente à cet égard des zones sombres grandissantes (durcissement de la justice des mineurs, pauvreté chez les enfants, situation critique des mineurs étrangers isolés).
Selon un sondage TNS-Sofres réalisé par la Fondation pour l'enfance et l'Unicef-France auprès des députés et des sénateurs, rendu public jeudi 19 novembre, les droits de l'enfant arrivent en onzième position parmi les sujets à traiter en priorité, derrière le chômage et l'emploi, l'éducation, les inégalités sociales, l'environnement, la santé et la famille.
Catherine Vincent
Article paru dans l'édition du 20.11.09
(転載ここまで)
●Actualités au quotidien France-Soir
Enfant - La convention internationale des droits de l’enfant fête ses 20 ans
Romain Katchadourian, le jeudi 19 novembre 2009 à 04:00
http://www.francesoir.fr/societe/2009/11/19/droit-enfant.html
Il y a vingt ans, les Nations unies adoptaient la Convention internationale des droits de l’enfant. Un texte qui n’est toujours pas appliqué dans de nombreux pays, pourtant signataires.
Le 20 novembre 1989, l’Assemblée générale des Nations unies votait à New York la Convention internationale des droits de l’enfant. Un texte qui fête aujourd’hui ses 20 ans. « A l’épreuve des faits, c’est un texte qui tient vraiment la route assure Jacques Hintzy, le président de l’Unicef France Il a véritablement cristallisé des normes en ce qui concerne le regard que portent les adultes sur les enfants. » Mais le responsable reconnaît l’ampleur des défis qui restent à relever car le texte reste pourtant ignoré dans de nombreux pays, citant pêle-mêle le sida, l’exploitation sexuelle, le travail forcé ou l’abandon. Jacques Hintzy pointant notamment du doigt l’Afrique subsaharienne, « zone à problèmes », où vivent 13 des 15 millions d’orphelins du sida recensés dans le monde.
« Avec la crise économique qui touche d’abord les pays pauvres, les changements climatiques, les conflits armés, on est toujours dans un monde douloureux pour beaucoup d’enfants, qui restent les premières victimes », réagit de son côté Dominique Versini, défenseure des enfants en France, qui parle au niveau mondial d’une « progression à petits pas ». Un avis que partage Pierre Pascal, le président de SOS village d’enfants. Selon lui, « la convention n’est malheureusement qu’une convention de principe et beaucoup trop d’Etats ne la mettent pas en œuvre ». Pire, certains ne l’auraient adopté « que pour se donner bonne conscience », ajoute-t-il « ulcéré » par « les scandales qui continuent jour après jour ». Et Pierre Pascal de conclure : « Cela me conduit à avoir un jugement pessimiste sur l’humanité, car je sais qu’il y aura toujours des enfants malheureux dans le monde. »
Ratifié par 191 pays
Triste constat deux décennies plus tard pour un texte qui avait pourtant été adopté à l’unanimité puis ratifiée par la suite par 191 pays, de l’Afghanistan au Zimbabwe. L’enfant s’y voit ainsi reconnaître « le droit inhérent à la vie », « celui d’avoir un nom, une nationalité, de connaître ses parents et d’être élevés par eux ». La convention stipule aussi que l’enfant est « capable de discernement a le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité » Il doit également « être protégé contre toutes formes de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle ». D’autres articles précisent son droit à l’éducation, à la santé, à la protection contre toute exploitation économique ou sexuelle, et garantissent des droits spécifiques aux mineurs ayant affaire à la justice, dont l’interdiction de la peine de mort.
Les Etats-Unis ne l’appliquent toujours pas.
A ce jour seulement deux pays ne l’ont pas ratifiée : la Somalie, dont le gouvernement n’est pas reconnu par l’ONU, et les Etats-Unis. Jusqu’à la fin des années 1980, plusieurs Etats américains appliquaient la peine de mort aux mineurs. Une décision jugée illégale depuis 2005 par la Cour suprême mais cela n’empêche pas le système judiciaire de commuer des peines de mort en des peines de prison à vie. Cette politique quelque peu contradictoire – car c’est à New York au siège des Nations unies qu’a été votée la Convention – pourrait être revue par la nouvelle administration de Barack Obama. Certains observateurs voyant en effet « des signes annonciateurs qui peuvent être encourageants » du côté de Washington.
(転載ここまで)
●Développement durable le journal
DROITS DE L’ENFANT : DIVERGENCES DE VUES ENTRE LES FRANÇAIS ET LE PARLEMENT
http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5567
Les jeunes sont plus optimistes que les adultes sur la situation des droits de l’enfant en France, un enjeu qui n’est pas considéré comme prioritaire par les parlementaires alors qu’ils se considèrent eux-mêmes comme les mieux placés pour en garantir le respect. C’est ce qui ressort d’un sondage TNS-Sofres commandé par l’Unicef et de la Fondation pour l’enfance pour les vingt ans de la Convention internationale sur les droits de l’enfants (CIDE).
À l’occasion du vingtième anniversaire de la Convention internationale sur les droits de l’enfant (CIDE), un sondage réalisé par TNS-Sofres à la demande de l’Unicef et de la Fondation pour l’enfance dresse un bilan de la perception de la situation des droits des enfants dans l’hexagone. Selon l’étude, une majorité de français (50 %) considère que le respect des droits de l’enfant dans le monde est resté stable au cours de la dernière décennie. Seuls 11 % des interrogés estiment que la situation a empiré, tandis que 37 % d’entre eux y voient une amélioration. Mauvais point pour les nations unies, la CIDE, texte international de référence en matière de droits de l’enfant reste largement méconnu. En effet, 68 % des français affirment n’avoir jamais entendu parler de la convention.
Les jeunes plus optimistes que les adultes
Le sondage révèle par ailleurs que les 15-18 ans, les plus concernés par le sujet, sont également les plus optimistes quant à la situation des droits de l’enfant en France. Ainsi, l’impossibilité de partir en vacances est dénoncée par 77 % des adultes comme une situation répandue, une opinion partagée par seulement 69 % des 15-18 ans. La tendance est la même sur la question du manque d’argent pour manger à la cantine (répandu pour 57 % des adultes et 44 % des jeunes), ou sur celle des violences sexuelles et de la maltraitance (répandue pour près de 50 % des adultes et 45 % des jeunes). Résultat : les jeunes sont globalement plus satisfaits du respect des droits de l’enfant que leurs aînés. En effet, là où l’accès à la santé des enfants est satisfaisant pour 81 % des plus de 18 ans, elle l’est pour 94 % des 15-18 ans. Idem pour l’accès à l’éducation (66 % / 82 %), le niveau de vie (60 % / 75 %), et même pour les perspectives, pour lesquels 36 % des jeunes se déclarent satisfaits contre seulement 16 % des adultes.
Le rôle des associations plébiscité
À la question de qui sont les acteurs les mieux placés pour garantir le respect des droits de l’enfant, les réponses sont là encore très contrastées. Le monde associatif arrive en tête, avec 51 % d’opinions favorables chez les adultes, et 65 % chez les 15-18 ans, suivi des travailleurs sociaux, plébiscités par 30 % des plus de 18 ans, mais par seulement 8 % des jeunes. Le comité des droits de l’enfant des nations unies arrive en troisième position (24 % / 30 %). Le sondage révèle par ailleurs une véritable défiance, en particulier de la part des jeunes, envers les institutions politiques et judiciaires. Le rôle des magistrats, reconnu par 21 % des adultes, ne l’est que par 9 % des 15-18 ans. Le gouvernement, le Parlement européen et le Parlement français sont quant à eux relégués aux trois dernières places du podium avec respectivement. Le défenseur des enfants mis en place en 2000 n’arrive qu’en cinquième position des acteurs les mieux placés alors même que 78 % des interrogés considèrent le dispositif comme utile.
Les parlementaires en contradiction avec les français
La même question, posée à 135 députés et sénateurs français, donne un classement moins tranché et très différent de l’opinion des français. Le Parlement français passe de la dernière à la première position des acteurs les mieux placés pour garantir le respect des droits de l’enfant, avec 31 % d’opinions favorables, suivi de près par le défenseur des enfants (27 %). Le Parlement européen, les magistrats et le monde associatif arrivent ex-aequo en troisième position et le comité des droits de l’enfant de l’ONU et les travailleurs sociaux finissent derniers. Un classement pour le moins paradoxal puisque n’arrive qu’en onzième position dans les priorités des parlementaires, derrière le chômage et l’emploi, l’enseignement, le pouvoir d’achat, les inégalités sociales, l’environnement, la santé, le logement, les déficits publics, la famille et les retraites. Et pour cause : 78 % d’entre eux considèrent que les droits de l’enfant sont bien respectés en France.
20 novembre 2009, Johannes Braun
(転載ここまで)
●cambodgesoir.info
Les enfants, premières victimes de la pauvreté
Écrit par P.M. Vendredi, 20 Novembre 2009 10:17
http://www.cambodgesoir.info/index.php?option=com_content&view=article&id=36290:les-enfants-premieres-victimes-de-la-pauvrete&catid=19:societe&Itemid=38
À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, à l'initiative de l'Unicef, l'association Enfants d'Asie appelle au soutien des enfants cambodgiens.
Au Cambodge, 55% des moins de cinq ans souffrent de malnutrition. © Charlotte Ducrot
Ce vendredi 20 novembre, lors de la Journée internationale des droits de l'enfant de l'Unicef l'association, couplée au 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), l'association Enfants d'Asie tire la sonnette d'alarme sur la situation des bambins en Asie du Sud-Est, et notamment au Cambodge.
Au Royaume, "les enfants, qui représentent 42% de la population, sont les premières victimes de la pauvreté", précise Enfants d'Asie dans un communiqué. "Près de 55% des moins de cinq ans souffrent de malnutrition, et 30% des Sans domicile fixe (SDF) sont des enfants, avec une augmentation constante à Phnom Penh", ajoute l'association.
(転載ここまで)
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「一代主義」のジジイ・オヤジ支配の堕慰ニッポソ底酷からなんの進歩もないニッポソ酷……老年にはもうすぐの私ですが、悔やんでも悔やみきれません(津木野宇佐儀「手取りを増やす」件、山添拓の話の方が、玉木雄一郎の話よりもはるかに本質的で網羅的で納得できます。No title国民民主の支持率が立憲を抜いて二位ということに愕然としますね。
「報道業者は仕事しろ」だし、呑気に推す方も大概です。
何度か日刊ゲンダイを非難していますが「宗教右アンドリュー・バルトフェルド元大阪地検検事正の北川健太郎氏が無罪の主張を始めたことへの強い疑問と抗議 #NoMeansNo #YesMeansYesNo title堀江が検事正に抗議する署名活動に難癖をつけています。
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「1メートルのプールでも飛び込みの練習はできる」
「なんでもかんでも危険だからと全面禁止津木野宇佐儀政治を知らないスポーツ選手や有名人の自民党からの選挙出馬が悲しい「人気投票」を超えられるか政治に全く無関心な有名人を担ぎ上げるという行為は、地道に政治活動を続けてきた人々を裏切る行為でもあると思います。
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でも、こういうのが「出世」していくんですよね…(呆)
司法が、性犯罪津木野宇佐儀強制ではなく任意のはずのマイナ保険証の「本格運用」初日の様子を報じる東京新聞の物足りなさと問題点 #マスメディアへの不満 @tokyonewsroom @tokyoseijibu @danketsu_rentai @tokyo_shimbunマイナ保険証登録の解除申請が増加 2024年12月20日のNHK NEWSWEBによると、直近でマイナ保険証登録の解除申請が13000件あまりあったそうです。マイナ保険証を登録してしまったけど、たいへんだ、やめなくてTakeshi戦没者に感謝してはならない。恣意的な軍神指定英霊の最たるものは軍神と言えるでしょう。軍神に指定されると,その生家には「軍神」の表札が掲げられるようになったとのことです。1942年にある出版社によって出された本Takeshi自民党の裏金問題を暴いた日本共産党の委員がいない政倫審は自民党の政治腐敗を加速させるだけでは? #自民党は利権と汚職と税金泥棒憤怒!通院しながら要介護でデイケアを利用している母をショートステイさせようとしたところ
介護保険と医療保険の違いの「線引き」であれこれややこしい事態になりました。
(病津木野宇佐儀大阪維新万博会場のメタンガス爆発は、来場者が自分の命を賭けるロシアンルーレットというギャンブルか? (2) #維新メタンガス万博「バスガス爆発」では済まない「バンパクガスバクハツ」
しゃれになりません
余談ですが…
理路ないリニア利なく流出
(↑意味不明)津木野宇佐儀性加害者である維新・大阪府岸和田市長の「身を切る」改革を。 #永野耕平岸和田市長の辞職を求めます #SaveSACHICOAux pancartes, citoyens!岸和田市民の方々や有意の議員の方々に敬意を表します。
でも、まだどうなるか、油断はできませんね。
立花とか来たりして…(呆)
都知事選の時の「ひとり街宣」が、種を蒔津木野宇佐儀「自民党の方々に私たち女性が倦まずして何が男女平等でしょうか」 #自民党は女性の敵フィリピンにおける女性の地位 フィリピンの女性は社会的に地位のある人が他の国に比べて多いと言われています。コラソン・アキノは第11代大統領(1986.2ー1992.6)を務めました。2009年8月1日に76歳でTakeshi大阪維新万博会場のメタンガス爆発は、来場者が自分の命を賭けるロシアンルーレットというギャンブルか? (2) #維新メタンガス万博No title『大阪維新万博会場のメタンガス爆発は、来場者が自分の命を賭けるロシアンルーレットというギャンブルか?』に対する意見
http://muranoserena.blog91.fc2.com/blog-entrewkefc大阪維新万博会場のメタンガス爆発は、来場者が自分の命を賭けるロシアンルーレットというギャンブルか? (2) #維新メタンガス万博BREGRET と 利権天国・ニッポソの自壊「維新」も、というか維新こそ日本の自壊・終わりの始まりで、
そしてアベ、その末の石丸、斎藤、立花etc.の騒動
先日、NHK・BS世界のドキュメンタリー「BREGRET - Why BR津木野宇佐儀政治を知らないスポーツ選手や有名人の自民党からの選挙出馬が悲しいNo title>津木野宇佐儀さん
秋元康については「安倍のこともおいおい」ですね。控えめに言って「李下に冠を正さず」、厳しく言えば「そんなんなら消えて宜しい」です。
私も彼のアンドリュー・バルトフェルド自民党の裏金問題を暴いた日本共産党の委員がいない政倫審は自民党の政治腐敗を加速させるだけでは? #自民党は利権と汚職と税金泥棒許すまじ共産排除を正当化する奴等は「揚げ足取りをするから」などとほざきます。それなら「おめえらは、死んでも他人にあれこれ指図するな」などと反論する権利がこちらにありますアンドリュー・バルトフェルド玉木を衒いて石を売る国民民主党は、学生を学びに集中させない誤った政策を推進しています。(国民民主党への強い疑問 (4)) #玉木雄一郎に騙されるな #国民民主党に騙されるな #玉木代表の議員辞職を要求する重要なのは、いまアルバイトしている学生のもので、本当に将来を見るならば、子ども手当を廃止してでも、この少子化時代、年少扶養控除の復活した方がいい?特定扶養控除の工作員z講談社と弘兼憲史が沖縄米軍への抗議運動に「辺野古日当デマ」。 #島耕作の辺野古・日当デマに抗議します #講談社不買 @morningmanga @KODANSHA_JP戦時中の講談社1938年の秋には出版大手の大日本雄弁会講談社が『南京城総攻撃』というタイトルの子供向けの本を出版した。そのなかでは,「報国百人斬競争」の物語がきわめてドラマチックTakeshi玉木を衒いて石を売る国民民主党は、学生を学びに集中させない誤った政策を推進しています。(国民民主党への強い疑問 (4)) #玉木雄一郎に騙されるな #国民民主党に騙されるな #玉木代表の議員辞職を要求するわざわざ自然を壊さなくとも、都心にゴルフ場もAEONもこそ作れるはずトピズレすみません…
「ゴルフ税」は必須かと
田舎に育ち、バブル期のゴルフ場開発ラッシュで、地下水が汚染された、とか野生動物(特にサルが)人里に出没するようになった津木野宇佐儀「原爆で亡くなった死者に対する償いは、日本政府は全くしていないという事実をお知りいただきたい」 (被団協、田中熙巳(てるみ)代表委員、2024年ノーベル平和賞授賞式で)No title>Takeshiさん
>国家賠償
憲法制定小委員会で議論された結果、現憲法に「国家賠償請求権」が明記されました。
先人たちの思いを「押しつけ憲法」論のいいようにさせては津木野宇佐儀