Fermeture du SL pendant les fêtes

Toute notre équipe vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

Het hele team wenst u prettige feestdagen.

Logements sociaux : calcul des loyers

Logements sociaux : calcul des loyers

OK pour rénover, si ok pour reloger.

Logement à Bruxelles: le Syndicat des Locataires demande le relogement ou une indemnisation en cas de travaux

Le Syndicat des Locataires a demandé jeudi l’adoption d’un cadre réglementaire pour contraindre les groupes immobiliers privés à reloger les locataires, ou à les indemniser, en cas de déménagement forcé pour permettre la réalisation de travaux.

Au cours d’une conférence de presse, il a également maintenu la pression sur Home Invest qui a commencé à expulser les 92 ménages occupant les appartements d’un immeuble du groupe immobilier, avenue Charles Woeste, dans la commune bruxelloise de Jette.

Home Invest est un des principaux acteurs du marché belge de la location de « biens résidentiels abordables« , selon son site web. Une trentaine de familles ont déjà dû quitter l’immeuble jettois en raison de travaux de rénovation. Les autres ont été informées qu’elles devraient quitter l’immeuble dans les tous prochains mois.

Contrairement au secteur du logement social, le secteur privé n’est tenu à aucune obligation de relogement en cas de rénovation de plus de deux unités d’habitation.

L’organisation de défense des locataires demande à Home Invest d’entamer des négociations pour mettre en place un dispositif destiné à aider chaque famille à trouver un logement adapté à ses besoins et à son budget; ainsi que de reloger tous les locataires dans son propre parc immobilier à des loyers raisonnables. 

Le syndicat demande encore au monde politique de promulguer une nouvelle réglementation interdisant les expulsions sans relogement lorsque le locataire n’a commis aucune faute contractuelle et de prévoir une indemnisation pour les locataires qui doivent quitter leur logement en raison de travaux de rénovation.

BELGA/RTBF 10 oct. 2024

Mon logement, c’est ma liberté !

Comment éviter les arnaques locatives ?

Les arnaques locatives étant de plus en plus répandues, il est essentiel de prendre certaines précautions avant de signer un bail ou d’effectuer un quelconque versement. Voici quelques conseils à cet effet.

N’avancez jamais d’argent sans avoir rencontré personnellement le propriétaire.
Visitez systématiquement le logement avant de vous engager.
Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies.
Ne payez jamais en espèces et privilégiez les virements bancaires. La prudence est de mise, voire indispensable, si le compte bancaire est d’origine étrangère.
Demandez à consulter le bail avant de le signer.
Vérifiez la réputation du bailleur en ligne si possible.
Faites-vous accompagner par un tiers de confiance si vous avez le moindre doute.

92 ménages à la rue, émoi, émoi, émoi !!!

Le syndicat des locataires dénonce l’expulsion à venir de 92 ménages d’un immeuble à Jette

“Aucune solution de relogement n’est proposée. Les locataires se voient tout au plus proposer de se tourner vers le CPAS en vue d’obtenir un logement social”, argue son secrétaire général José Garcia.

Nonante-deux ménages d’un immeuble situé avenue Charles Woeste à Jette sont menacés d’expulsion en raison de travaux de rénovation prévus dans leur immeuble par l’agence immobilière Home Invest Belgium, a fait savoir mercredi le syndicat des locataires au cours d’une conférence de presse

“Notre organisation syndicale se bat depuis sa création pour la rénovation du parc immobilier. Ces travaux, nous ne les contestons pas a priori. Cependant, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les conséquences humaines qu’auront ces travaux sur les locataires”, pointe le syndicat. “Les locataires de l’Avenue Charles Woeste, souvent à revenus modestes, vont se retrouver confrontés à une situation particulièrement difficile. Au mieux, ils trouveront des logements plus chers et de moins bonne qualité; au pire, ils risquent de finir dans des centres d’hébergement, voire à la rue!”, regrette-t-il.

Au vu de la situation, le syndicat des locataires réclame à tout le moins qu’Home Invest mette en place un dispositif d’accompagnement personnalisé pour aider chaque famille à trouver, dans les meilleurs délais, un logement de remplacement adapté à ses besoins et à son budget. Il va même plus loin et demande par ailleurs que l’agence reloge tous les locataires qui le désirent dans leur parc immobilier, riche de quelque 2.500 logements, à des loyers payables. “Il est essentiel de rappeler qu’en logement social, les bailleurs ont l’obligation de reloger les locataires pendant les travaux”, souligne le syndicat.

Ce dernier souhaite par ailleurs que les autorités communales “fassent pression” sur Home Invest en appuyant ses revendications. “La commune de Jette et la Région pourraient également parfaitement mettre des conditions sociales à la délivrance des Permis d’Urbanisme et d’Environnement.”

Belga

Le Phare n° 0 (septembre 1983)

Brochure sur les expulsions

Lisez notre brochure : Comment éviter les expulsions en Région Bruxelloise ?

Formation: les expulsions locatives

Inscription obligatoire via une demande par mail : [email protected]

avec la mention: cours de formation du vendredi 07/06/2024

Le lieu où se déroulera cette formation vous sera communiqué par mail dès la clôture des inscriptions.

Pour le SL

José GARCIA

Fête des Locataires

La Défense (1977)

Paris, 800€ dans la poche des locataires

L’encadrement des loyers a fait gagner près de 800 euros par an aux locataires parisiens

Les défenseurs de l’encadrement des loyers avaient à cœur de prouver l’efficacité de cette mesure en vigueur dans la capitale et plusieurs villes de France pour protéger les locataires contre les hausses excessives. Cette réglementation n’est, en effet, pas gravée dans le marbre, puisqu’il s’agit d’une expérimentation, menée jusqu’en novembre 2026, dont l’adoption définitive sera soumise à une étude d’impact. Le dispositif ne fait certes plus figure d’épouvantail : des élus locaux étiquetés à droite, autrefois réticents, souhaitent désormais l’appliquer dans leurs villes. La mesure reste toutefois controversée. Les représentants des propriétaires, s’estimant lésés, y voient une des principales raisons à la pénurie de logements sur le marché locatif. C’est dans ce contexte que la Ville de Paris, pionnière en matière d’encadrement des loyers, a demandé à l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) une étude « pour apporter des éléments de réponse chiffrés à la question des effets de l’encadrement des loyers à Paris ». Il s’agit de la première évaluation basée sur un travail économétrique, prenant en compte le seul impact de l’encadrement et laissant de côté d’autres facteurs, tels que la hausse des taux d’intérêt ou l’effet « passoire thermique ». L’étude a mobilisé les données d’annonces immobilières du groupe SeLoger et de baux de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne. Elle a été réalisée par une équipe de recherche du Cesaer, un laboratoire spécialisé sur les dynamiques des territoires et l’évaluation des politiques publiques, sous le regard de représentants de l’Insee Ile-de-France.

Efficacité renforcée dans le temps

Ce travail, qui a notamment consisté à comparer le cas parisien avec des logements situés dans d’autres villes de France n’appliquant pas l’encadrement, conclut à une certaine efficacité de la mesure : si les loyers parisiens ont continué d’augmenter (+ 2,5 % en moyenne au cours de l’année 2022), l’encadrement a permis de minorer cette hausse de 4,2 % sur la période comprise entre le 1er juillet 2019, date de réintroduction de la mesure dans la capitale, et le 30 juin 2023. Le loyer mensuel moyen observé dans les annonces parues à Paris durant cette période s’établit ainsi à 1 469 euros, alors qu’en l’absence du dispositif d’encadrement il aurait atteint 1 533 euros, « ce qui représente une économie comprise de 64 euros par mois, soit 772 euros par an », souligne l’étude. Celle- ci précise que si les propriétaires bailleurs parisiens avaient tous respecté l’encadrement en vigueur, sans recourir au complément de loyer – autorisé si le bien présente des caractéristiques exceptionnelles –, l’impact de la mesure aurait été deux fois plus important, « avec une baisse des loyers de 8,2 %, par rapport à la situation sans encadrement des loyers ». Cette évaluation montre, en outre, que l’efficacité de l’encadrement se renforce dans le temps : la baisse des loyers induite par cette réglementation n’était que de – 2,5 % entre juillet 2019 et juin 2020 mais a atteint – 5,9 % entre juillet 2022 et juin 2023. L’effet « encadrement » s’avère, par ailleurs, plus fort pour les petits logements, avec une baisse de 10,2 % pour ceux de moins de 18 mètres carrés au cours de la période, contre – 4,2 % en moyenne pour l’ensemble des biens.

Un tour de vis de la Ville ?

« L’effet positif de l’encadrement des loyers est démontré, ce qui justifie la pérennisation de l’expérimentation au-delà de 2026 et même le renforcement du dispositif », estime Barbara Gomes, élue (Parti communiste français) de Paris et conseillère déléguée chargée de l’encadrement des loyers à la mairie. « L’encadrement serait plus efficace si la Ville avait un intérêt à agir et pouvait saisir la justice, alors qu’aujourd’hui la démarche incombe aux locataires », poursuit-elle. Pour éviter les stratégies de contournement, l’élue demande également une définition plus précise du complément de loyer : « J’ai vu des bailleurs demander des compléments de 200 euros par mois parce que l’appartement est équipé d’une machine à laver, ou parce que le métro se trouve à moins de cinq minutes à pied, ce qui est tout de même classique à Paris, dit-elle. Et il faudrait supprimer le délai de prescription, aujourd’hui de trois mois, pour contester le niveau de ce complément de loyer. » Pour justifier ce tour de vis, la Ville note que les loyers ont grimpé de 75 % depuis près de vingt ans et met en avant le non-respect, massif, de l’encadrement des loyers. Selon l’APUR, 38 % des annonces immobilières diffusées entre la mi-2022 et la mi-2023 sur les plates-formes du groupe SeLoger dépassaient le plafond de loyer autorisé.

Véronique Chocron (Le Monde)

24/04/2024

11 expulsions par jour à Bruxelles !

Par Pernelle Godart, assistante-doctorante en géographie humaine et géomatique ; Mathieu Van Criekingen, enseignant-chercheur en géographie et études urbaines, Université libre de Bruxelles.

Pernelle Godart et Mathieu Van Criekingen. – D.R.

Quitter de force son logement ne se résume pas à perdre un toit. C’est également devoir quitter son quartier, un lieu où l’on a ses habitudes, ses proches et l’école des enfants. C’est aussi devoir faire face à l’angoisse de ne pas savoir où l’on vivra, au stress engendré par les démarches judiciaires et administratives et au sentiment de honte ressenti face aux juges, aux travailleurs sociaux ou vis-à-vis de ses proches. Quitter de force son logement, c’est également une course contre la montre pour trouver un nouveau lieu de vie. A Bruxelles, le manque criant de logements sociaux contraint les ménages pauvres à se débrouiller sur le marché privé, où la forte concurrence les expose aux exigences des bailleurs. C’est d’autant plus compliqué pour ceux qui subissent le poids des discriminations, sur base de leurs origines, de leur revenu ou de la taille de leur famille. Ainsi, les familles délogées doivent souvent se résigner au premier logement qui voudra bien les accueillir, même s’il est insalubre ou excessivement coûteux, présageant déjà un risque d’expulsion future. Alors que certaines familles trouvent une alternative plus ou moins pérenne, d’autres basculent dans une longue période d’instabilité résidentielle, voire dans la rue.

En moyenne, 11 expulsions par jour à Bruxelles

On peut être tenté de croire que les expulsions sont exceptionnelles et qu’elles n’ont lieu qu’en dernier recours. Pourtant, elles sont une réalité quotidienne dans nos villes. A Bruxelles, sur une année complète, près de 4.000 ménages locataires reçoivent un ordre d’expulsion émanant d’un Juge de paix, soit une moyenne de 11 expulsions par jour. A défaut d’un comptage institutionnalisé, ce chiffre a été obtenu par un dénombrement exhaustif des dossiers des 19 Justices de Paix bruxelloises pour une année entière par une équipe de recherche associant l’ULB et la VUB. Ce chiffre n’inclut pas les expulsions dites informelles, qui ne passent pas par un Juge de paix, impossibles à dénombrer de manière rigoureuse mais vraisemblablement nombreuses elles aussi.

La question du loyer au centre du problème

Le dénombrement de ces jugements révèle que la grande majorité des expulsions concerne des logements loués sur le marché privé (81 %) et sont prononcées pour motif d’arriérés de loyer (86 %). Ces données traduisent que les expulsions sont avant tout causées par des logiques de marché : les ménages qui ne parviennent pas à payer leur loyer sont évincés pour faire place à des ménages plus solvables. A un niveau plus général, en offrant un moyen légal aux bailleurs pour se séparer des locataires en défaut de paiement, l’expulsion assure la rentabilité du capital immobilier, et contribue à l’augmentation des prix sur le marché du logement. A noter que les cas où l’expulsion est ordonnée pour permettre au propriétaire d’occuper lui-même les lieux sont rares.

Il apparaît ainsi que la cause profonde des expulsions locatives tient moins à des loyers impayés qu’à des loyers impayables pour une grande part de la population. En plus de mettre financièrement à mal de nombreux ménages, les loyers excessifs par rapport aux revenus disponibles compliquent également la transition vers un nouveau logement lorsque le bail actuel est interrompu ou non reconduit à son terme. Certains ménages se retrouvent ainsi expulsés faute d’avoir trouvé où déménager dans les temps.

Une procédure judiciaire à l’avantage des bailleurs

Ces expulsions ne sont pas des affaires privées entre locataires et bailleurs. L’État intervient à la fois en encadrant la procédure, en établissant les conditions légales nécessaires à l’obtention d’un ordre d’expulsion et en assurant l’exécution des décisions judiciaires à travers ses officiers publics et policiers. Ainsi, les procédures d’expulsion font partie intégrante des routines de nos systèmes judiciaire, administratif et policier.

Notre enquête révèle que dans 60 % des cas, les locataires sont absents lors de l’audience en justice qui décide de leur maintien ou non dans le logement. Autrement dit, 6 fois sur 10, l’ordre d’expulsion est émis en se fondant exclusivement sur la version des faits fournie par le bailleur. Or une expulsion pour défaut de paiement de loyer peut masquer des réalités très diverses, comme le fait que le locataire ait retenu une partie du loyer pour inciter le bailleur à effectuer des travaux de rénovation. Cette stratégie fournit alors au bailleur un motif légal pour autoriser une expulsion. De surcroît, si l’expulsion est décidée en raison d’un manquement du locataire, le juge n’est pas tenu de vérifier si le bailleur a rempli ses propres obligations, notamment en ce qui concerne les normes de salubrité. Pourtant, sur le terrain, les expulsions de logements insalubres, à loyer abusif ou subdivisés illégalement, sont malheureusement fréquente.

Ces observations, encore accentuées par le fait que les locataires ne sont représentés par un avocat que dans un cas sur dix, contre sept fois sur dix pour les bailleurs, soulignent une inégalité procédurale manifeste. Au lieu de l’atténuer, la procédure judiciaire aggrave le déséquilibre de pouvoir inhérent à la relation entre locataire et bailleur, en particulier dans une ville où le marché du logement est tendu comme à Bruxelles. En définitive, la menace d’expulsion agit comme un outil disciplinaire sur l’ensemble des locataires, les dissuadant de faire valoir leurs droits.

Comment prévenir les expulsions

Ces constats mettent en évidence la dimension structurelle des expulsions de logement. Bien plus qu’une question individuelle, où l’on pourrait pointer du doigt des « mauvais locataires » ou des « propriétaires peu scrupuleux », les expulsions représentent une question profondément systémique, donc politique. A Bruxelles, elles reflètent le caractère peu régulé des rendements locatifs sur le marché locatif privé, laissant une grande marge de manœuvre aux bailleurs pour la fixation des montants des loyers, tandis que de nombreux locataires consacrent une part disproportionnée de leurs revenus au paiement du loyer. Les expulsions de logement se trouvent ainsi au cœur des mécanismes de maintien et d’aggravation des inégalités sociales.

Prévenir les expulsions demande d’agir à la racine du problème, c’est-à-dire de repenser l’équilibre entre droit de propriété (lucratif) et droit au logement, tous deux inscrits dans la Constitution belge. Avec la régulation du marché du logement, la législation en matière de bail et d’expulsion, la création de logements publics abordables et la mise à disposition d’assistance sociale, l’État dispose de leviers puissants pour réduire le nombre d’expulsions et, plus généralement, agir contre le mal-logement et la pauvreté.*L’ensemble des méthodologies et des résultats de la recherche sur laquelle se base cette contribution peuvent être retrouvés sur le site Bru-Home. Cette recherche a été financée par Innoviris.

Avec l’aide de Carta Academica

Le droit à l’habitat ne se discute pas !

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Le Phare N°156

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Le Soir la justice se penche sur le « 103 »

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Trois juges hors-la-loi

Trois juges dans l’illégalité.

Une maman et son enfant, expulsés de leur logement en janvier à Bruxelles, malgré la trêve hivernale: est-ce légal?

Publié aujourd’hui à 06h00 par RTL info

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Plusieurs juges de paix remettent en cause le moratoire hivernal qui empêche les expulsions à Bruxelles durant les mois d’hiver. Au moins trois jugements prononcés ces derniers mois autorisent une telle expulsion. Une maman célibataire en a fait les frais il y a une semaine. La Région bruxelloise et le Syndicat des locataires contestent ces décisions.  
 

Le 18 janvier, une femme et son enfant ont été expulsés de leur logement à Uccle, en région bruxelloise. Une expulsion en plein hiver, malgré le moratoire sur les expulsions prévu dans la capitale durant les mois les plus froids de l’année. 

Heureusement, la famille n’a pas dormi dehors. Elle a pu être relogée dans un centre, grâce à l’intervention du CPAS de la commune, nous apprend le syndicat des locataires qui dénonce cette affaire sur RTL info.

Son secrétaire général José Garcia regrette cette décision d’expulsion et son exécution : « On a été prévenu de ce cas, mais trop tard, sinon on aurait contesté en référé ». Selon lui, plusieurs jugements de la justice de paix bruxelloise « ne respectent pas l’ordonnance de juin 2023 instaurant une trêve hivernale ». « On sait qu’il y a une opposition d’une partie des juges qui ne sont pas d’accord avec cette nouvelle réglementation, mais on ne s’attendait pas à ce qu’ils violent eux-mêmes la loi ». Le syndicat des locataires entend bien contester ces décisions en justice.

Nous avons pu prendre connaissance de trois de ces jugements rendus par la justice de paix bruxelloise. 

Le raisonnement invoqué est à chaque fois assez similaire. Le juge cite l’article 159 de la Constitution qui dispose que « Les cours et tribunaux n’appliqueront les arrêtés et règlements généraux, provinciaux et locaux, qu’autant qu’ils seront conformes aux lois ». Ainsi que l’article 11 de la Constitution qui stipule que « la jouissance des droits et libertés reconnus aux Belges doit être assurée sans discrimination ».

En clair, les magistrats estiment que la législation bruxelloise ne respecte pas la Constitution et en particulier les dispositions assurant le droit à être traité de manière non-discriminatoire, qu’ils peuvent donc la contourner et autoriser une expulsion en plein hiver. Voilà pour leurs arguments. Mais qu’en est-il réellement ? Ces juges ont-ils le droit d’autoriser des expulsions en hiver ?

Un propriétaire peut-il encore expulser un locataire en hiver ?

Rappelons d’abord la règle qui est assez récente. Une ordonnance de la Région bruxelloise, entrée en vigueur le 31 août dernier, instaure un moratoire sur les expulsions en hiver. Concrètement, celles-ci sont interdites entre le 1er novembre et le 15 mars.  

Ce texte de loi prévoit quatre exceptions, des situations dans lesquelles l’expulsion pourra avoir lieu, peu importe la période :

  • Si le locataire a trouvé une autre solution de logement ou s’il l’a quitté.
  • Si le logement présente un risque pour la santé ou la sécurité des résidents.
  • Si le comportement du locataire entraîne une situation dangereuse qui rend l’habitation impossible.
  • Si le propriétaire doit occuper personnellement le bien en raison d’un cas de force majeure.

Précisons qu’en Wallonie, une « trêve hivernale » sur les expulsions est également d’application entre le 1er novembre et le 15 mars. Mais elle est uniquement réservée aux locataires de logements sociaux. La législation bruxelloise va donc plus loin dans l’interdiction d’expulsion.

Les juges peuvent-ils refuser d’appliquer l’ordonnance bruxelloise ?

Revenons-en à nos décisions de la justice de paix bruxelloise, aucun des trois jugements que nous avons en notre possession ne s’inscrit dans l’une de ces exceptions. Géry de Walque, le porte-parole des juges de paix de l’arrondissement de Bruxelles commente : « Une partie du raisonnement, c’est de dire qu’il y a une attitude discriminatoire entre la protection accordée au locataire et celle accordée au propriétaire. Ces décisions écartent l’application de la réglementation en considérant que celle-ci est contraire à la Constitution. C’est un beau débat juridique. Est-ce que ça fait partie du pouvoir du juge de sanctionner ou d’écarter l’application d’une législation bruxelloise ? Et si on considère que le juge peut exercer ce contrôle, est-ce que c’est fait de manière adéquate ? », s’interroge-t-il. 

La secrétaire d’État bruxelloise au Logement, Nawal Ben Hamou, a porté cette nouvelle législation. Elle est bien au courant de la jurisprudence de certains juges de paix qui écarte le moratoire hivernal. Son cabinet précise d’ailleurs que plusieurs recours ont été déposés : appel et tierce opposition (il s’agit d’un recours introduit par une personne qui n’a pas été convoquée au procès, et dont les droits ou intérêts sont lésés par le jugement). La Région est partie à la cause dans deux dossiers. « Le contrôle de constitutionnalité des juridictions prévu par l’article 159 de la Constitution ne peut être opérée que sur les arrêtés et règlements et non sur une disposition législative comme une ordonnance », avance le cabinet de la secrétaire d’Etat.

Deux argumentations différentes s’opposent, alors qui a raison ? Pour tenter de trancher cette question, nous avons interrogé un professeur de droit constitutionnel à l’Université Saint-Louis de Bruxelles. Hugues Dumont est catégorique : « Le raisonnement formulé par les juges est tout à fait incorrect ». Il explique : « L’article 159 permet aux cours et tribunaux de refuser d’appliquer des arrêtés ou règlements. Mais ici, il s’agit d’une ordonnance, c’est-à-dire l’équivalent d’une loi pour la Région de Bruxelles-Capitale. Ce qui est effectivement permis à un juge, c’est de refuser l’application d’une ordonnance, mais uniquement pour des cas où il y a contrariété entre l’ordonnance et un article de la Constitution ou de la loi spéciale relative aux institutions bruxelloises, autres que les articles placés sous le contrôle de la seule Cour constitutionnelle. Or, dans ces décisions, ce qui est invoqué, c’est une contrariété entre l’ordonnance qui concerne les expulsions en période hivernale et l’article 11 de la Constitution et cet article est au cœur des articles placés sous le contrôle de la Cour constitutionnelle ».

Un doute légitime

Pour le constitutionnaliste, ces décisions pourront donc facilement être réformées en appel, c’est-à-dire modifiées. Il poursuit : « Les juges peuvent avoir un doute sur la conformité à la Constitution de cette ordonnance. Ce doute est légitime, mais quand ils ont un doute, ils peuvent poser une question préjudicielle à la Cour constitutionnelle, mais ils ne peuvent pas eux-mêmes refuser d’appliquer l’ordonnance pour ce motif ». Une question préjudicielle est une question juridique qui survient durant un procès et auquel le juge ne peut répondre lui-même pour des raisons de compétences exclusives, celui-ci doit donc saisir la Cour compétente et attendre la réponse avant de pouvoir statuer sur le fond de l’affaire. 

Quand une question est ainsi posée par un juge, avant qu’il ne se prononce, cela rallonge évidemment la procédure judiciaire. Il faut théoriquement 6 mois, parfois plus pour que la Cour rende l’arrêt préjudiciel. Et le juge qui reçoit cet avis est tenu de s’y conformer dans son jugement.

Toujours d’après le constitutionnaliste, la question de fond soulevée par les juges qui rejettent le moratoire hivernal, c’est-à-dire la conformité ou non au principe de non-discrimination et au droit de la propriété peut, en revanche, être soumise à discussion : « Il y a une restriction très sévère au droit de propriété qui a été infligée par l’ordonnance bruxelloise puisque les propriétaires ne peuvent pas expulser un locataire en période hivernale, même pour défaut de loyer. Est-ce qu’il y a là une atteinte excessive au droit de propriété ? C’est ce que dit le Conseil d’État, la section de législation du Conseil d’État a rendu un avis sur le projet d’ordonnance (ndlr : avant son adoption définitive par le gouvernement bruxellois) et effectivement, l’avis qui est cité par les juges de paix est assez accablant, il y aurait des raisons de mettre en cause la conformité du Code bruxellois du Logement à la Constitution et à l’article 16 en particulier (ndlr : article qui protège le droit de propriété) ». Mais « ce n’est pas le juge de paix qui est compétent pour effectuer ce contrôle », tranche le constitutionnaliste

Cours de formation : les charges locatives

Le cours aura lieu le 23/01/2024

au Square Albert Ier n° 20 à partir de 11h.

Oratrice

Victoire-Pierre MOAWENZI

Orateur

Narendra Joveneau

Ed. Resp. : José GARCIA

Cours de formation

Le Phare N° 155

Parole, parole, parole….

Le gouvernement doit respecter la parole donnée.

La région s’était engagée il y a plusieurs mois à accorder une réduction aux locataires résidant dans des logements sociaux énergivores (appelés « passoires énergétiques »).

Cette initiative visait à allouer une prime de 300 €, financée à la fois par les sociétés de logement social (120 €) et par la Région bruxelloise (180 €) (1) (2).

Les sociétés de logement social ont rempli leur part du contrat en restituant leur contribution aux locataires.

Cependant, nous avons récemment appris que la Région n’honorera pas son engagement financier.

Nous percevons cette attitude comme particulièrement antisociale et déshonorante dans le chef de nos représentants élus.

Nous exhortons le gouvernement régional bruxellois à mettre en œuvre rapidement cette réduction en faveur des locataires résidant dans des logements énergivores.

Signez la pétition et envoyez au Ministre-Président Rudi Vervoort un mail de protestation à [email protected]

(1) https://syndicatdeslocataires.wordpress.com/2023/01/06/ras-le-bol/
(2) https://bx1.be/categories/news/logement-social-une-prime-energie-pour-les-logements-les-plus-energivores/

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Dans une démocratie, les responsables politiques doivent respecter leurs engagements.

Balises contre l’expulsion.

Introduction à l’Ordonnance du 22 juin 2023 (MB du 21 08 2023) insérant dans le

Code bruxellois du Logement les règles de procédure applicables aux expulsions

judiciaires et modifiant les moyens affectés par et au profit du Fonds budgétaire

de solidarité.

Par Me Véronique van der Plancke.

Cours de formation du 22 09 2023

Le cours se donnera : Quai Fernand Demets 23, 1070 Anderlecht  

le nombre de participants est tel que nous devons changer de salle pour notre cours du vendredi 22/09 de 12h30. Rendez-vous donc à la COOP

Merci pour votre compréhension !

Cordialement,

José GARCIA

Analyse de l’Ordonnance du 22 juin 2023 (MB du 21 08 2023) insérant dans le

Code bruxellois du Logement les règles de procédure applicables aux expulsions

judiciaires et modifiant les moyens affectés par et au profit du Fonds budgétaire

de solidarité.

Pas d’indexation des loyers pour les passoires énergétiques.

Nous, membres du Syndicat des Locataires et/ou locataires de Bruxelles, adressons cette pétition avec une grande préoccupation quant à la non prolongation des mesures limitant l’indexation des loyers pour les logements à bas PEB en Région Bruxelloise. Cette décision aura des conséquences importantes pour les locataires qui sont confrontés à la perspective d’une augmentation de 100% de leurs loyers pour des logements énergétiquement inefficaces de classe E, F et G.

Contrairement à ce que certains avancent en faveur de la suppression de la limitation ou du blocage de l’indexation des loyers en fonction du score lié au PEB, nous considérons que la situation n’est pas revenue à la normale. En effet, l’inflation reste supérieure à celle qui prévalait avant la crise énergétique, de même que le coût des énergies. De plus, nous estimons que la moitié des logements loués, voire davantage dans certaines communes, souffrent de problèmes d’isolation considérables.

Il est injuste que les locataires soient contraints de supporter en pure perte le fardeau des passoires énergétiques louées à un tarif élevé par des bailleurs qui ne prennent pas leurs responsabilités en matière de gestion énergétique. En France, depuis le 25 août 2022, il est interdit d’augmenter les loyers des logements classés F ou G, et dès 2025, les logements mal isolés ne pourront plus être mis en location.

De plus, le Parlement Européen a récemment annoncé que les bâtiments résidentiels devraient atteindre au moins la classe E en termes de performance énergétique d’ici 2030, et la classe D d’ici 2033.

Ne pas prolonger les mesures visant à limiter ou à suspendre l’indexation des loyers en fonction du score du PEB des logements loués incite les bailleurs à maintenir un statu quo préjudiciable à la fois pour notre planète et pour le bien-être des locataires.

N’est-il pas contradictoire, absurdement paradoxal, de prendre des mesures favorables aux locataires et à l’environnement une année pour ensuite les détricoter l’année suivante ?

C’est pourquoi nous vous demandons, avec insistance, de proroger sans délai cette mesure importante. Nous exhortons le gouvernement, ainsi que les parlementaires bruxellois, à ne pas suivre les exemples de la Flandre et de la Wallonie, mais à maintenir en Région Bruxelloise

les mesures qui incluent l’indexation des loyers en fonction des scores du PEB.

En résumé, le Syndicat des Locataires demande la pérennisation des mesures limitant l’indexation des loyers en fonction du score du PEB, ainsi que l’adoption d’autres mesures incitant les bailleurs à réaliser d’importants travaux d’isolation dans les logements qu’ils proposent à la location.

Nous espérons sincèrement que nos responsables politiques écouteront notre demande et prendront les mesures appropriées afin de garantir un environnement de vie plus sain pour les locataires tout en préservant notre planète.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Dans 10 jours le gouvernement bruxellois doit se prononcer pour la poursuite ou non des mesures limitant l’indexation des loyers pour les logements à bas PEB en Région Bruxelloise.
Par cette pétition, nous les aidons à prendre la bonne décision.

GEEN INDEXERING VAN HUURPRIJZEN VOOR ENERGIEVERSLINDENDE WONINGEN.

Wij, leden van de Huurdersvereniging en/of huurders uit Brussel, organiseren deze petitie.  Wij zijn fel bezorgd over het niet verlengen van de maatregelen die de indexering van de huurprijzen voor woningen met een lage EPC-waarde in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest beperken.

Deze beslissing zal grote gevolgen hebben voor huurders die geconfronteerd worden met de dreiging van een 100% stijging van hun huurprijs voor energieverslindende woningen van de klasse E, F en G.

In tegenstelling tot wat sommigen beweren ten gunste van het afschaffen van de beperking of blokkering van de huurprijsindexering op basis van de EPC-score, zijn wij van mening dat de situatie nog lang niet normaal is.  De inflatie blijft hoger dan voor de energiecrisis, evenals de energiekosten.  Bovendien schatten wij dat de helft van de verhuurde woningen, en zelfs meer in bepaalde gemeenten, kampen met aanzienlijke isolatieproblemen.

Het is onrechtvaardig dat huurders gedwongen worden om de last van energieverslindende woningen te dragen die tegen een hoog tarief verhuurd worden door verhuurders die hun verantwoordelijkheid op het gebied van energiebeheer niet nemen.  In Frankrijk is het sinds 25 augustus 2022 verboden om de huurprijzen van woningen met een F- of G-klasse te verhogen en vanaf 2025 kunnen slecht geïsoleerde woningen niet meer worden verhuurd.  Bovendien heeft het Europees Parlement onlangs aangekondigd dat residentiële gebouwen tegen 2030 minimaal een E-klasse moeten bereiken op het gebied van energieprestaties, en een D-klasse tegen 2033.Het niet verlengen van de maatregelen om de indexering van huurprijzen op basis van de EPC-score van verhuurde woningen te beperken of op te schorten, zet verhuurders er toe aan om de toestand van hun woningen te laten wat hij is.  En dat is nadelig voor zowel onze planeet als voor het welzijn van de huurders.  
Is het niet absurd tegenstrijdig om maatregelen te nemen die gunstig zijn voor de huurders en het milieu in het ene jaar, om ze vervolgens het jaar daarop te niet te doen ?
Daarom vragen wij dringend om deze belangrijke maatregel onmiddellijk te verlengen.  Wij dringen er bij de regering en de Brussels parlementsleden op aan om het voorbeeld van Vlaanderen en Wallonië niet te volgen maar om de maatregelen die de indexering van de huurprijzen op basis van EPC-scores bevatten, in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest te handhaven.
Samengevat, de Huurdersvereniging vraagt om de voortzetting van de maatregelen die de indexering van huurprijzen beperken op basis van de EPC-score, evenals de invoering van andere maatregelen om de verhuurders aan te moedigen om belangrijke isolatiewerkzaamheden uit te voeren aan huurwoningen.  
Wij hopen oprecht dat onze politieke leiders naar ons verzoek zullen luisteren en passende maatregelen zullen nemen om een meer gezonde woonomgeving voor de huurders te waarborgen, maatregelen die tegelijk meehelpen om onze planeet te behouden.
Waarom moet er nu actie worden ondernomen ?
Binnen 10 dagen moet de Brusselse regering beslissen of de maatregelen die de indexering van huurprijzen voor woningen met een lage EPC-waarde beperken, al dan niet moeten worden voortgezet in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest.Met deze petitie helpen we hen de juiste beslissing te nemen.
ONDERTEKEN DE PETITIE  

LISTE DES 300 1ers SIGNATAIRES

Nom Code postal

José GARCIA 1070
Romain Farrugia 1050

Nom Code postal

Doha ZOUAD 1000
Victoire Moawenzi 1170
Mamadou BALDE 1120
Aicha Balde 1020
Rajae Ed- 1150 Darkaoui
Véronique 1070 Esakwa
Julie Wittebort 1050
Barry Barry 1000
Abidouli Bah 1030
Lea Vromman 1190
Zeyneb Yamani 1070
Marina GOMEZ 1090 GALLEGO
Kamil 1000 Mazurkiewicz
Florence Hellin 1000
Frédéric Van Nes 1180
Cindy Van 1180 craesbeeck
MARIA 1040 GASTERATOU
Ibrahim Ben 1020 Abdelkarim
Daniele Bruni 1150
Nathalie DE 1020 DECKER
Selen Paquot 1020
Yohan Kerambrun 1030
Fatima Oulad 1180 lahcen
Rym Chraibi 1140
Mathilde Sidis 1180
Kareen Hanssens 1000
Mohamed Gharbi 1020 Ghayati

Nom Code postal

Tarik Agouram 1160
Boutaina El 1020 khattab
Pascale Signet 1090
Elyias Marso 1081
Khadri 1190 Mohammed
Nadia Viejo 1190 Zapico
GILBERT MOREAU 1180
Elisabetta 1170 ANDRIANI
Thierry Mousty 1030
Michael Gagarin 1140
Pierre JORIS 4000
Jérôme Tellier 1020
Marie Allagnat 1030
André Duruisseau 1070
Sakina Souiki 1020
Hassan Ayaadi 1080
Ben merieme 1080 Mohamed
Jose manuel 1080 Valbuena losada
Harry Menzies 1200
El Hassan Tahri 1080
Felicien Dufoor 1030
Hanan Elhanebli 1070
maxime zait 1190
Daniel GIL 1170 BURGUETE
Garance R. 1060
Alicia Schmit 1000
Vladimir Caller 1040
Job Dignity 1000

Nom Code postal

jean Peeters 1030
Rupi GABOR 1030
Yacouba moussa 1070 Faran
Simon Audrey 6940
El hassan Boutiri 1080 BRUXELLES
Abdeslam El 1080 hammouchi
Lara Kacarevic 1000
Véronique van 1060 der Plancke
Louis Reykaert 1070
Sabine martinez 1030
Anne Delvaux 1495
Gregory Barbè 1030
Caroline Leclef 1000
Andrée Robe 4000
Mohamed Salbi 1020
Rachida Bendach 1070
Dominique 6940 Bengler
Immaculata Meo 7100
Luis Goncalves 1080
Mustapha Akouz 1070
La moufak Taleo 1080
Raffaele Tatti 1070
Morgane Rapetti 1070
Said Chelouah 1020
Juliette Arnould 1060
Dominique 7500 Moreau
Ahmed Haddouch 1210
Jose Fernandez 1070
Igor Liévin 1180
Catherine Jossa 1070

Nom Code postal

Aicha Assoufi 1080
Khalile Fdillate 1080
Grace Kayibanda 1070
Zahra Boutiri 1080
Mady Lizen 6940
mohamed El 1000 Hammouchi
Rahma Lahsini 1089
Khadija Chaou 1080
Mohamed Rahhou 1080
Mimoun El 1082 madani
Mohamed 1080 Andaloussi
Alain Loriaux 1348
Al Lamaakchaoui 1070 Ayoub
Vanbellinghen 6951 Valérie
Youssef Ghziel 1020
Ouzraoui Tamimi 1070
Mohammed 1070 Messaoudi
BEATRICE 1050 LANGENHAECK
Michèle Jobe 4052
Marie-Louise 1080 Schoreels
Mia R Marchal 1200
Nicole Rubens 1000
Pascal Fontaine 4500
Emile Dierick 1080
Joëlle Hardy 1070
fatima zohra ibne 1120 atia
Suzanne 7800 Vandervaeren

Nom Code postal

Patricia Vanden 1300 Bussche
Taouza 1080 Chaachoua
Maryem El 1080 Hadouti
Meryem Akdir 1050
clementine 1030 leonard
El mehdi Kaddar 1050
Anna Gierasimiuk 1150
nadia seront 1140
Thierry Lahaye 1090
José ANGELI 1190
Houria El mjouzi 1080
Mondher 1070 Ghamissou
Hinde T 1000
Nabil Baza 1082
Mustapha 1000 Amanchar
jean lans 7050
Alice Germain 1070
Madeleine Genot 1030
Lea De guiran 1060
Sylvia BARVAUX 1030
Sandrine 1200 Stormacq
Michel Libert 1200
michel WITTEK 5350
Andrzej Krzyszton 1060
Martin Kern 1050
Filip Gaugain 1000
Anne-Sophie 1050 Dupont

Nom Code postal

Irfan 1180 DEMIRKOPRU
Mona M 1060
Aleksy Weaver 1180
Fouzia Dahiri 1210
Aurore Lacrosse 1190
tina verstraeten 5560
Muriel Vander 1060 Ghinst
Ali El Bay 1070
Laura Gutierrez 1190
Hugo Périlleux 1030
sophie godenne 1060
Pernelle Godart 1170
Said El fanis 1070
Mathieu Biotteau 1190
Vincent Brassinne 1030
Rachid Cherif 1020
Mohamed 1000 Benzaouia
Elias Trimini 1070 langri
Olivia Demeuse 1180
Monique 1080 Vanbeveren
Alice Gaspar 1030
aline fares 1060
Mehdi Messaoudi 1080
Ayoub Mahli 1083
Soria Mouthar 1050
Philippe Van 1040 Brusselen
Florian Gillard 1080
Nola Kerstenne 1070
Gana Christelle 1600

Nom Code postal

Bob De Keuster 1070
Aurélie Plasman 1040
Latifa Ahmiri 1070
Mohamed Azoum 1170
Lucette Bondroit 1050
Reda Jihane 1070
Andreas 1190 Stathopoulos
Thomas 1160 Vanwynsberghe
Comité de la 1000 Samaritaine Bier
Maroussia
Luce Goutelle 1050
Véronique PIOT 1000
Arnaud Lismond- 1190 Mertes
nadine charels 1180
Paul Jammar 4500
aymeric de Tapol 1030
Mukenketayi 1000 Jamesy mukuna
Abdelrhani 1020 Kanboubi
Estelle Beugin 1470
Leslie Kilenda 1140
Mumtaaz Viaene 1030
Valérie Mouton 1180
Dominique Dauby 4000
Marouane Zahafi 1020
Marie France 1030 Deprez
Antoine Paucar 1170
Alex Trotta 1050
Denis D 1060
Mélanie Brière 1070

Nom Code postal

Violaine Léonard 1170
peeters joelle 1070
alice blaire 1000
a. foucart 1210
Juliette Mourad 1000
Toribio Barbara 1030
Geradze Maia 1190
Mathieu Lannoy 1030
Ahmed Berraj 1130 ouriaghli
Nadia Jueid 1130
Hafida Bouchal 1130
Lahouari Beloufa 1070
Nina Bou 1060
Souria Bouchal 1081
Nad T 1070
Samira Al Ouazen 1020
Samir Souar 1210
Camile Rigoulet 1040
Anna Zhutaj 1070
Nessrin 1030 Bullermaun
Yasmine El 1120 ouariachi
Leslie Boudebza 1060
Houyam 1120 Erroubyou
Hans Fonteyn 1840
Valerie Mbungani 1083
Diana Udrea 1081
Hanane Mahyou 1020
Ilham Ch 1040
Ahmed Ahnin El 1080 Bakioui

Nom Code postal

marianne 1180 fennema
Sihem Cy 1070
Ivana Glavinic 1190
Adele Kam 1000
Jamila Boulih 1070
Chantal Michel 1090
Mohamed Oujaa 1080
Sofia Bual 1030
Lucie Nadine 1200 Mekongo Ekani
Marbouh 1080 Mohamed
Cindy Sylvia 1190 Stevens
JF Pontégnie 7500
Véronique Olivier 1430
Souliman Yaakoub 1080
Mehdi Lagsir 1080
Nathalie Wolf 1190
Mirta Baselovic 1030
Ismail Saoudi 1070
Lindsay Lepers 1020
Fethi Reguieg 1020 yssaad
Anne-marie Thijs 1200
Robberecht 1190 Mateo
Ihsan Bilir 1070
Douae Teibi 1070
Laila ghozzi 1040
Daniela B 7090
Patichou Oshedu 1080
Grégory De 1080 Muylder

Nom Code postal

Fred Soille 1490
Natalie De Camps 1670
Lucille Colin de 1030 Verdiere
Franck Moreau 1200
Lucie Donnet 1070
Laurent d’Ursel 1060
Florent Arsac 1190
Laetitia B 1180
Ema Rojas 1150
Coralie B 1040
Jihad Snobre 1600
Alice Duvivier 1060
Mopsa Marciano 1000
Luc Sanciaume 1060
Anaïs Legrand 1060
Viên Hô 1070
Mélody Nenzi 1030
Touria Zerhouni 1020
Asmae 1930 Belequeber
Zakia Elmrini 3071
Selma Raphard 1083
Jean Pierre 1081 Deboulle
Jean-Nicolas 1190 Kalitventzeff
matthias forster 1060
Martin lamand 1060
Esther Massinon 1030
Mohamed El 1180 kadaoui
Flavie Leclair 1079
Papy Siku 1080

Nom Code postal

Bruno Van 1080 Grunderbeeck
Zoé Hagen 1000
Mohamed 1070 Mahyou
Ariel Brouwer- 1082 Scheffer
Souhaib Kajjaj 1140
Clara Bougon 1190
Louise Auquier 1190
Emeric Delaitte 4000
Laurane Pardoen 1190
Isabelle Van De 1160 Woestyne
Kristiyan Dimitrov 1070
livi molinari 1090
Alexandra Woelfle 1140
Jacqueline 1170 Rousseau
Benoit Coumont 1020
Jeanine 1020 BOURGEOIS
Lisa Coppi 1190
Maeva Devillé 1050
Marylène 4101 Froidcoeur
Romain Lissoir 1080
Gaëtane Zeegers 1000
Morgane Jaillet 1000
Martine François 7540
Jackie Taine 1090
Pierre Solaire 1050
Catherine 1970 Boulenger
Benoît Dassy 1050

Nom Code postal

francine 1330 Delaunoy
Texas Vandervliet 1200
Claire Van 1210 Kerrebroeck
Helene Van 5000 kerrebroeck
Roseline 1190 Achtergael
claire beaufay 1030
Geoffrey Merlot 1030
Anouk Deville 28694
Marie Nalpas 1070
Alessandra 1180 Merendino
aymeric van den 1000 Hove
Brecht Devloo 1000
Jacqueline 4000 -France Delaitte

Cours de formation du 22/09/23

Analyse de l’Ordonnance du 22 juin 2023 (MB du 21 08 2023) insérant dans le

Code bruxellois du Logement les règles de procédure applicables aux expulsions

judiciaires et modifiant les moyens affectés par et au profit du Fonds budgétaire

de solidarité.

Orateurs

INSCRIPTION

(le lieu du cours vous sera communiqué après votre inscription

hautement souhaitée)

Indexation : 1x oui, 1x non

l’Ordonnance anti-expulsions est publiée

22 JUIN 2023 (MB 21/08/2023) — Ordonnance insérant dans le Code bruxellois du Logement les règles de procédure applicables aux expulsions judiciaires et modifiant les moyens affectés par et au profit du Fonds budgétaire de solidarité

Signez la pétition « audit incendie »

Bruxelles: Une pétition pour mieux évaluer les risques d’incendie dans les tours de logements

© rtbf

Par Barbara Boulet

C’est l’incendie survenu dans un immeuble à appartements de Ganshoren, à la fin du mois de juin, qui a incité le syndicat des locataires à taper sur le clou d’une de ses vieilles revendications. Il a lancé, en ligne, une pétition adressée à la secrétaire d’État bruxelloise au logement, la socialiste Nawal Ben Hamou, dans laquelle il réclame « un audit circonstancié de sécurité incendie dans les grands blocs d’appartements ce tant pour ce qui est du secteur privé que des logements sociaux ceci à l’échelle de la Région« . Un audit qui serait à la fois obligatoire, systématique et répété régulièrement. 

« Ce que vous devez savoir, c’est que la sécurité est fonction de l’année de construction des logements. Dès lors, plus un logement est ancien, moins il est sûr. Même s’il est aux normes« , explique le secrétaire général du syndicat des locataires José Garcia. « On pourrait penser que puisqu’il y a des nouvelles normes, elles s’appliquent à l’ensemble du logement. Que nenni. Ce n’est pas le cas. Les anciennes normes pour autant qu’elles aient été respectées restent valables pour ces immeubles-là. Pour nous c’est inacceptable« .

On pourrait penser que les nouvelles normes s’appliquent à l’ensemble du logement. Que nenni.

                                                   José Garcia, secrétaire général du syndicat des locataires

Les immeubles les plus problématiques, aujourd’hui, sont incontestablement ceux qui ont été construits avant l’Arrêté Royal du 4 avril 1972 (qui fixe les conditions générales relatives à la protection contre l’incendie dans les bâtiments élevés). Dans ces immeubles-là, il ne faut pas trop espérer trouver deux chemins distincts d’évacuation, ni d’ailleurs de système d’évacuation de fumées. C’est d’ailleurs en 1972 qu’arrive l’obligation de portes coupe-feu. Pour les normes plus techniques relatives aux matériaux utilisés et des systèmes de détection de fumée, il faudra même attendre l’Arrêté Royal du 7 juillet 1994 (et les modifications suivantes).

Une réalité toutefois à nuancer puisqu’en cas de rénovation soumise à permis, l’immeuble doit – comme lors d’une nouvelle construction- faire l’objet d’une visite du Siamu. Les pompiers sont chargés de formuler un avis. Mais là encore, il ne s’agit que d’un avis. 

C’est précisément pour cerner chaque situation individuellement que le syndicat des locataires souhaite pour chaque grand immeuble de logements un examen des risques d’incendie, une évaluation de l’efficacité des systèmes de protection, et des propositions de pistes d’amélioration.

La région lance une étude 

Au Siamu, on trouve la suggestion plutôt bonne, même si la priorité reste l’instauration d’une vraie base légale: une règlementation minimale en matière de prévention incendie. C’est d’ailleurs dans cet objectif qu’il a plaidé pour que soit réalisée une étude sur les bâtiments hauts d’avant 1972 à l’échelle régionale.

Une demande visiblement entendue, puisque le cabinet de Nawal Ben Hamou annonce, en concertation avec celui de la secrétaire d’état Ans Persoons, le lancement en 2024 d’une vaste étude pour évaluer la sécurité « des immeubles résidentiels élevés (hauteur de plus de 25m), construits avant 1972, afin d’avoir une photo de la situation existante et de disposer des recommandations d’amélioration« . L’étude sera réalisée par un prestataire extérieur via un marché public (l’administration est en train d’en rédiger le cahier de charges). L’étude devrait durer 12 mois.

Pour un audit incendie dans nos immeubles

Madame la Ministre Nawal Ben Hamou,

Le 28 juin dernier un spectaculaire incendie s’est propagé avec une extrême rapidité gagnant l’ensemble d’un immeuble à appartement à Ganshoren. Le bloc a été entièrement évacué, une centaine d’occupants a dû être relogée et une cinquantaine de logements déclarés inhabitables.

Cet incendie nous remémore celui survenu en décembre 2009 au pied de la plus haute tour de la cité Ardente la Tour Atlas construite en 1978 et comportant 28 étages, incendie fort heureusement circonscrit à quelques étage.

Il nous renvoie aussi au dramatique incendie survenu à Londres en juin 2017 à la Tour de logements sociaux, la Tour « Grinfell » lequel avait enregistré le dramatique bilan de 71 victimes.

De nombreuses tours d’appartements ont été construites en Belgique au début des années 70 ; elles échappent à la règlementation actuelle en matière de prévention incendie ; règlementation qui a pris naissance au lendemain de l’incendie de l’Innovation (absence de compartimentage, présence d’une seule sortie de secours …).

Nous sommes, à ce jour, en droit de nous interroger sur la politique actuelle de prévention en la matière et des moyens alloués au service incendie, moyens que nous jugeons fort limités preuve en est la hauteur standard des échelles des services de secours se situant aux alentours de 30 m (équivalent de 8 étages).

Les pompiers bruxellois doivent pour des hauteurs plus élevées, lutter contre les incendies de l’intérieurs des blocs voire solliciter l’appui de leur collègues anversois disposant d’une échelle de 50m.

Ce n’est que depuis peu, à savoir mai dernier que le premier camion doter d’une haute échelle (64m), pourtant commandée avant la pandémie a été livré au Service d‘incendie bruxellois.

Par ailleurs, pour les immeubles de grande hauteur (+/- 100m) subsiste la problématique de la pression manifestement insuffisantes des conduites d’eau.

Ceci est révélateur de l’existence d’une véritable problématique constitutive de dangers réels mettant en évidence une série de dysfonctionnements qu’il convient d’identifier et d’y remédier au plus vite.

Aussi, et compte tenu de ce qui précède le Syndicat des locataires ainsi que l’ensemble de nos affiliés entendent vous communiquer leur plus vive préoccupation en la matière.

Nos affiliés nous ayant expressément mandaté, nous vous sollicitons Madame la Ministre, et ce officiellement au moyen de la présente pétition en vue d’initier un audit circonstancié de sécurité incendie dans les grands blocs d’appartements ce tant pour ce qui est du secteur privé que des logements sociaux ceci à l’échelle de la Région.

Il vous est loisible de saisir à cet effet toute instance que vous jugeriez utile et au premier plan le service des pompiers, bureaux d’expertise, organisme privé ou public quelconque (SLRB) …

Nous estimons qu’il n’existe pas de différences significative au niveau risque dans ces blocs entre le segment privé et le segment social si ce n’est la particularité de ce dernier composé en grande partie de personnes particulièrement fragilisées telles que personnes âgées, personnes handicapées et personne peu au fait des mécanismes de sécurité et de prévention.

Pour ce qui est du secteur privé, nous constatons hélas que beaucoup de choses dépendent du syndic et de la copropriété plus ou moins enclin à engager des dépenses en matière de sécurité ; certaines copropriétés privilégiant les travaux d’esthétique de l’immeuble, des travaux d’économie d’énergie en lieu et place de travaux de sécurité et de prévention.

L’objectif assigné à cet audit sera entre autres :

  • D’identifier les risques qui peuvent causer ou contribuer à des situations d’incendie compte tenu des nouveaux développements technologiques (batteries trottinettes, vélos électriques, véhicules électriques…) et des matériaux de construction, rénovation (matériaux d’isolation inflammables)
  • Évaluer l’efficacité des systèmes actuels de protection contre l’incendie
  • Déterminer si le système actuel présente des déficiences
  • Proposer des solutions pour éliminer et/ou réduire les risques
  • Confirmer que les habitants maitrisent les procédures d’urgence et sont formés pour faire fonctionner les équipements tels que les extincteurs
  • Améliorer le niveau de sécurité général de sécurité incendie dans les logements de ces blocs

Le Syndicat des locataires est disposé à s’impliquer dans ce travail de sécurisation en particulier pour ce qui est du segment du logement social par la formation et la sensibilisation des locataires à la prévention incendie.

Recevez, Madame la Ministre, l’expression de notre parfaite considération.

Pour le S.L.

José GARCIA

Secrétaire général

Cours de formation du 17 08 2023

Expulsions, les nouvelles règles

Nouvelles règles en matière d’expulsion.

L’Ordonnance a été votée le vendredi 16 juin 2023 (voir notre article) au parlement bruxellois mais n’a pas encore été promulguée.

Les nouvelles dispositions concernant la trêve hivernale et les délais d’expulsion doivent être intégrées dans le code bruxellois du logement sous une nouvelle section 10, du chapitre 2, du Titre XI.

Celles-ci, n’apparaissent donc pas encore dans le code.

La date d’entrée en vigueur du 01/09/2023 (prévue par l’ordonnance) peut donc encore évoluer.

Nous vous tiendrons au courant.

1 PROJET D’ORDONNANCE : Exposé des motifs

2 PROJET D’ORDONNANCE

3 AMENDEMENT

La Défense : journal du SL ( août 1977 )

Nos horaires d’été 2023

Cours de formation: rapports Sisp-Cocolo

Cours de formation

du Syndicat des Locataires

Jeudi 17 Août 2023

de 11h à 13h

Square Albert 1er, N° 20

Quels rapports entre le COCOLO et la SISP

Victoire-Pierre MOAWENZI

Ed. Resp.: José GARCIA

Cours de formation pour les Cocolo

Cours de formation

Mardi 18 Juillet 2023

de 11h à 13h

Square Albert 1er, N° 20

1070 Anderlecht

La procédure de recours auprès de la SLRB

et la mission de contrôle des délégués sociaux

Victoire-Pierre MOAWENZI

Le Phare n° 154

Enfin un moratoire hivernal

SYNDICAT DES LOCATAIRES

HISTORIQUE :

ENFIN UN MORATOIRE HIVERNAL

SUR LES EXPULSIONS DOMICILIAIRES

EN RÉGION de BRUXELLES CAPITALE !


Le Syndicat des Locataires se réjouit du projet d’Ordonnance porté par Madame
Nawal Ben Hamou, Ministre du Logement de la Région de Bruxelles Capitale, adopté par la Commission du Logement et voté ce vendredi 16 juin 2023 par le Parlement Régional.

Ce texte vise à empêcher les expulsions domiciliaires durant les mois d’hiver en instaurant un moratoire du 1er novembre au 15 mars, à l’instar de celui déjà existant en Wallonie.

Il s’agit bien d’un moratoire applicable tant dans les logements sociaux et publics que privés.
Revendication majeure du Syndicat des Locataires depuis de nombreuses années, il était plus que temps pour Bruxelles d’adopter cette mesure à l’heure où il est de plus en plus difficile pour les locataires à faibles revenus de trouver un logement décent et abordable.

Le projet de la Ministre est accompagné d’une réforme des règles de procédure
d’expulsion, afin de donner plus de temps aux locataires menacés d’être mis à la rue pour trouver une solution de relogement (via notamment les CPAS et le mouvement associatif).

Il offre également des garanties au bailleur en cas d’impayés de loyers pendant la durée du moratoire, raison probablement pour laquelle le projet a été largement soutenu en commission et obtiendra une large majorité au Parlement.

Avec ce vote, le Droit à l’Habitat en Région de Bruxelles Capitale progresse même s’il reste encore beaucoup à faire.

Le Syndicat des Locataires continuera d’exiger une législation visant à encadrer les loyers (qui sont depuis trop longtemps impayables pour une majorité de Bruxellois)

et à lutter contre toutes les discriminations, notamment économiques et sociales, par la mise en place d’un mécanisme obligeant un bailleur à louer son bien à un locataire qui se sera vu refuser plusieurs fois un logement.

Pour le Syndicat des Locataires

José GARCIA

Secrétaire général

VOIR LE TEXTE DE L’ORDONNANCE

Cours de formation du 28 juin 2023

Fête du Sq Albert et des locataires

Horaires d’été 2023

ACTUEL

ANCIEN

Le Phare n° 153

ONU pour. COMENSIA contre.

Malgré une injonction de l’ONU, la société immobilière de service Public Comensia maintient l’expulsion d’une famille de locataires !

Madame L*. est locataire sociale depuis 1998 au sein de la société de logements sociaux appelée Comensia.

Depuis quelques années, en raison de divers problèmes liés à sa santé et à sa situation sociale, Madame a accusé, ponctuellement, divers retards de loyer.

Ces arriérés ont donné lieu à plusieurs condamnations en justice. Ses dettes ont finalement toujours été honorées.

Comensia a intenté une énième procédure fin 2022 devant la justice de paix d’Anderlecht. Elle obtient un jugement en septembre 2022 octroyant des termes et des délais à Madame L.

Toutefois l’accumulation des dettes de Madame ne lui a pas permis de respecter son plan de paiement.

L’affaire a dès lors été portée en appel. Le juge d’appel a toutefois validé l’expulsion de Madame en mars 2023.

Comensia a dès lors programmé une expulsion effective au 31 mai 2023 sans qu’aucune solution de relogement ne soit envisagée pour Madame.

Dans ces conditions, cette expulsion est contraire aux obligations tant nationales qu’internationales pourtant ratifiées par la Belgique en matière de logement .

D’autant plus que la locataire Mme L. avançait 3 éléments concrets démontrant que la situation était résolue : premièrement, le CPAS était d’accord de prendre en charge les arriérés de loyer (Une démarche qui a, pour le moins qu’on puisse écrire, suscité, le mécontentement de Comensia auprès du CPAS** ); ensuite, Madame était passée en règlement collectif de dettes et, enfin, sa fille avait officiellement demandé d’être désignée administratrice des ressources de sa mère.

Au vu de ces éléments, Madame L. n’a eu d’autres choix que d’introduire concomitant, début mai 2023, une plainte auprès de l’ONU avec demandes de mesures provisoires et une procédure en référé devant le tribunal de première instance. Cette procédure est dirigée contre Comensia et incidemment la Région de Bruxelles-Capitale et le CPAS d’Anderlecht.

Le 25 mai 2023, l’ONU, après une première appréciation des éléments dont il disposait, a estimé qu’une expulsion immédiate serait contraire aux Conventions nationales et internationales en matière de logement.

Sur cette base, l’ONU a alors  émis une injonction provisoire aux autorités belges de ne pas expulser la requérante sans solution de relogement, le temps qu’elle examine le fond de l’affaire.

Le Cabinet de la Secrétaire d’État au Logement, Madame Nawal Ben Hamou, est également favorable à la suspension d’exécution du jugement d’expulsion jusqu’à ce que l’ONU se prononce définitivement sur  le fond de l’affaire. 

À la suite de la décision de l’ONU, Comensia a dès lors postposé l’expulsion de 4 mois !. Nonobstant cette rétractation, cette dernière maintient que l’action en justice de Madame L. constitue une procédure téméraire et vexatoire et réclame des dommages et intérêts !!!

L’affaire sera plaidée ce vendredi 9.06.2023 devant le tribunal de première instance de Bruxelles  à 9h00 salle 7 (Montesquieu, rue des Quatre Bras, 14 à 1000 Bruxelles).

Nous invitons l’ensemble du monde associatif et tous les citoyens favorables au Droit à l’Habitat à montrer leur soutien à cette locataire, massivement et pacifiquement, en nous rejoignant ce vendredi à 9h, rue des Quatre Bras, 14 à 1000 Bruxelles

 * nom d’emprunt

** Qu’une société de logements sociaux mette tout en œuvre pour que les locataires payent leur loyer est à nos yeux totalement concevable et parfaitement normal.

    Que cette même SISP critique copieusement et ouvertement le CPAS d’Anderlecht  parce que ce dernier accepte d’éponger la totalité de la dette de sa locataire en voie d’expulsion, frise l’ignominie,

    est contraire à son objet social et contrevient également d’une manière éclatante à la neutralité que doit, en toutes circonstances, adopter ce service public indispensable.

   Cet acte profondément injustifiable et rarissime dans le secteur du logement social révèle au grand jour le message inavouable que la SISP adresse à tous ses locataires : payez ou vous volez dehors !

+ D’info : Me Melvin Ouedraogo : 0474/26.86.99

                     Front Anti-Expulsions : 0496/287 154

                     José Garcia – Syndicat des Locataires : 02/522 98 69

Appel urgent à manifester.

Chères amies,Chers amis,

Malgré qu’une solution équitable ait été trouvée, la Sisp Comensia MAINTIENT CONTRE VENTS ET MARRÉES L’EXPULSION d’une locataire et de son fils du logement social qu’ils occupent depuis 25 ans !

En plus d’être radicalement contraire à sa mission de service public, une expulsion pour l’exemple est, avant tout, un acte BARBARE , traumatisant et inhumain !

En s’obstinant à vouloir expulser pour l’exemple deux personnes  vulnérables, Comensia viole  allégrement les principes de base qui devraient pourtant  dicter l’ensemble de ses actes !!!

Et ce, à fortiori, quand ces locataires se débrouillent en mettant tout en œuvre pour trouver une solution juste et totalement légale, ne lésant en rien les intérêts de la société de logement sociaux, à savoir :

la prise en charge des arriérés de loyers a été assurée par le CPAS d’Anderlecht et un règlement collectif de dettes pour éviter de nouveaux impayés a été mis en place.

Le Syndicat des Locataires,  le Front Anti-expulsions et 16 autres organisations appellent à manifester contre une expulsion injuste prévue pour ce 31 mai SI ON NE BOUGE PAS!!

L’action collective a lieu ce jeudi 25 mai 2023 à 9h45 devant les bureaux de Comensia, au 40 rue de Koninck, à 1080 Molenbeek, afin de demander à Comensia de renoncer à sa décision d’expulsion qui va totalement à l’encontre de son objet social et des valeurs qu’elle prône par ailleurs.

Pour le SL                             

José Garcia    

Secrétaire général

Lettre ouverte aux administrateurs de Comensia

Lettre ouverte à Comensia, société de logement social

Signée par 18 organisations de défense du droit au logement, des droits sociaux et du droit à la ville, cette lettre exige l’abandon de l’expulsion d’une des locataires de Comensia, au nom de la mission de service public du logement social et des objectifs publics en matière de lutte contre le mal-logement et le sans-abrisme.

Aux administrateurs et administratrices de Comensia, société de logement social

Mme M* vit avec son fils dans un logement social de votre SISP depuis 25 ans. Sa situation socio-économique compliquée la mène à avoir ponctuellement des arriérés de loyer. A chaque fois que cela arrive, après une assignation en justice, Mme M se débrouille pour trouver une solution et payer les arriérés. Mais en septembre 2022, suite à une nouvelle procédure en justice initiée par Comensia, un nouveau jugement d’expulsion est tombé. Malgré la prise en charge des arriérés par le CPAS et la mise en place d’un règlement collectif de dettes pour éviter de nouveaux impayés, et malgré les procédures en justice encore en cours, vous maintenez la décision d’expulsion le 31 mai quoi qu’il arrive. Comensia est l’une des 16 Sociétés Immobilières de Service Public (SISP) de la région bruxelloise. Comme toutes les autres SISP, elle est sous la tutelle et le contrôle de la Société du Logement de la Région Bruxelles-Capitale, elle-même sous contrôle du gouvernement bruxellois. Comensia est donc au service et sous le contrôle de la collectivité. Si le jugement à l’encontre de Mme M est mis à exécution, Comensia aura obtenu qu’une personne en situation déjà très précaire se retrouve à la rue – parce que vous le savez très bien, Mme M n’aura pas accès à un logement, ni sur le marché privé, ni dans le logement social. De votre côté pourtant, vous avez bel et bien reçu tous vos loyers. Cette décision et la posture inflexible de Comensia est incompréhensible et indéfendable. 

Mme M se dit que de deux choses l’une: soit Comensia la considère comme une menteuse et une profiteuse, refusant de reconnaitre la situation précaire dans laquelle elle se trouve, soit votre SISP préfère se débarraser des locataires les plus vulnérables.

Faut-il le rappeler, le logement social est un service public destiné à réaliser le droit à un logement décent pour les personnes à revenus modestes qui ont difficilement accès au logement (décent et de qualité) sur un marché privé cher et qui discrimine. En tant que SISP, Comensia se définit comme un « acteur engagé dans l’amélioration du cadre de vie en Région Bruxelloise » qui « contribue au bien-être de ses locataires ». Comensia se targue de mettre au centre de ses valeurs la coopération, la confiance, le respect, l’épanouissement, l’écoute.  Expulser des personnes vulnérables qui n’ont pas d’autre endroit où aller va totalement à l’encontre de l’objet même du logement social et des valeurs que vous prônez.  Pourtant, ce n’est pas la première fois que Comensia procède à une expulsion sans prendre en compte la disproportion entre les dommages subis par la SISP, et les dommages causés sur les personnes expulsées.  

Le logement social est un service public destiné à réaliser le droit à un logement décent pour les personnes à revenus modestes qui ont difficilement accès au logement (décent et de qualité) sur un marché privé cher et qui discrimine.

Les expulsions de logement sont des expériences inhumaines et traumatisantes. Elles procurent un niveau de stress énorme, dégradent les conditions de vie des familles qui sont obligées d’accepter des solutions de relogement de moindre qualité, un hébergement temporaire à gauche ou à droite, ou carrément un aller simple vers la rue. Elles impactent la santé physique et mentale, génèrent tensions familiales, perte de biens matériels, perte d’emploi, perte d’adresse et de droits, honte et isolement. L’histoire de madame M n’est pas la seule. On ne peut pas laisser des SISP envoyer leurs locataires vers des situations de précarité absolue: tous les services sociaux et autres collectifs de soutien aux mal logé.e.s le savent, on les retrouve ensuite plus abimé.e.s, plus vulnérables, dans des structures d’hébergement saturées ou dans la rue. Le coût sociétal de ces expulsions est colossal, et cela ajoute de l’exclusion et de la violence à notre société. 

Lorsqu’un bailleur privé expulse, la justice l’exempte de toute responsabilité quant aux conséquences sur la personne expulsée. Un bailleur social se doit, lui, d’envisager toutes les autres mesures moins dommageables, et au pire, s’assurer qu’une solution de relogement existe bel et bien et ce avant la date de l’expulsion!  

Une expulsion d’un logement social est contraire à la mission de service public du logement social, et elle est contraire aux objectifs que se fixent les pouvoirs publics en matière de logement et de lutte contre le sans-abrisme, que ce soit à l’échelle locale, nationale ou internationale.  Expulser les personnes vulnérables pour faire de la place n’est pas une solution. Il faut plus de logements sociaux, un meilleur accompagnement des locataires en difficultés et un arrêt total des expulsions. Nous exigeons donc que vous abandonniez immédiatement la procédure d’expulsion à l’encontre de Mme M.  

*Nom d’emprunt 

Liste de signataires :  

  • Front Anti-expulsions
  • Syndicat des locataires 
  • Action Logement Bruxelles
  • Front Commun SDF
  • Fondation Léon Lesoil
  • Union des locataires marollienne
  • Union de Locataires d’Anderlecht Cureghem
  • Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat 
  • Equipes Populaires Bruxelles
  • De Buurtwinkel 
  • L’Ilôt asbl
  • Comité de la Samaritaine as 
  • L’Atelier des Droits Sociaux
  • L’Aide & Assistance aux Victimes de Violence Asbl
  • MOC Bruxelles
  • Observatoire des inégalités 
  • Inter-Environnement Bruxelles 
  • Fédération des services sociaux 

Présentation et horaires du SL

Formation : la dynamique de groupe

Compteurs communicants: trop bavards pour être honnêtes.

Collectif
STOP compteurs communicants
 

Remarques préliminaires importantes :

  • L’organisation du Collectif STOP compteurs communicants et les recours en justice en rapport avec les compteurs et la 5G sont assurés par le Collectif stop5G.be. Pour plus d’information à propos des recours en justice et comment nous aider à les mener à bien, voir le site du Collectif stop5G.be.
  • Toutes les informations utiles pour refuser un compteur communicant dont nous disposons sont disponibles ci-dessous. Merci de lire attentivement les rubriques ci-dessous avant d’éventuellement nous contacter (le Collectif étant le fait de bénévoles…).
  • Cependant, n’hésitez pas à nous envoyer par courriel toute information et tout retour d’expérience qui permettraient de compléter les informations ci-dessous quant à votre expérience du refus d’un compteur communicant, en particulier pour les Régions de Wallonie et de Bruxelles.

Sommaire

Que faire si le gestionnaire du réseau vous propose un compteur communicant ?

En Région bruxelloise(électricité et gaz)

Textes de loi

À la suite de notre premier recours en annulation (contre l’ordonnance du 23 juillet 2018, voir la rubrique « Historique » ci-dessous), la Région de Bruxelles avait établi une nouvelle ordonnance le 17 mars 2022 dont voici un extrait :

« …nul ne peut refuser l’installation ou le maintien d’un compteur intelligent ni en demander la suppression…
… le Gouvernement détermine la procédure et les mesures particulières à prendre par le gestionnaire du réseau de distribution lorsque le client final, ou un membre de son ménage, qui est ou serait amené à être exposé aux champs électromagnétiques émis par un compteur intelligent dans les conditions définies par le Gouvernement, déclare que cette exposition présente un risque pour sa santé dûment objectivé 
».

Cette ordonnance pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses :

  • Quelles sont ces « procédure et mesures particulières » ? Le placement d’un compteur électromécanique ? Le placement d’un compteur communicant qui serait complètement et en permanence désactivé en termes d’émission de radiations électromagnétiques ? Ceci n’est en fait pas réellement possible car tout compteur électronique génère des bruits électriques (« courants sales ») qui se propagent dans les câbles électriques de l’habitation et du réseau ; ces courants sales produisent à leur tour des radiations électromagnétiques pouvant créer des problèmes de santé[1].
  • Qu’entendre par « risque dûment objectivé  » ? Un certificat médical ?

C’est pourquoi le Collectif stop5G.be avait introduit un recours en annulation de cette ordonnance en septembre 2022 (plus d’information dans la FAQ ci-dessous). Le 19 octobre 2023, la Cour constitutionnelle a rejeté notre recours. Toutefois, la Cour rappelle que l’ordonnance oblige le Gouvernement à adopter un « régime particulier sans délai » pour assurer la protection de la santé des personnes électrosensibles, ce qu’il faut comprendre comme un moratoire de fait du déploiement des compteurs communicants, tant que le « régime particulier » en question n’aura pas été défini et adopté (plus d’information dans notre communiqué du 3 avril 2024).

Que faire si le GRD (Sibelga) vous propose un compteur communicant ?

Écrire à Sibelga pour refuser le compteur communicant en déclarant qu’il représente un risque pour votre santé et/ou en vous déclarant électrohypersensible, en vous référant aux ordonnances ainsi qu’aux arrêts de la Cour constitutionnelle. En cas de réponse négative de Sibelga ou du sous-traitant en charge, ne pas se laisser impressionner et tenir bon ; éventuellement, produire un certificat médical.

Historique

  • Le 10 septembre 2018, le Collectif avait introduit un 1er recours pour l’annulation de plusieurs dispositions de l’ordonnance de la Région de Bruxelles-Capitale du 23 juillet 2018 qui organise le déploiement des compteurs communicants.
  • Le 17 décembre 2020, la Cour constitutionnelle nous avait donné raison sur la question du droit à un environnement sain :
  • Le communiqué de presse de la Cour (« La Cour annule les dispositions de l’ordonnance attaquée qui ne permettent pas de refuser l’installation d’un compteur intelligent ou d’en demander la suppression en ce qu’elles ne prévoient pas un régime adéquat pour les personnes électrosensibles. La Cour rejette le recours pour le surplus »).
  • L’arrêt de la Cour du 17 décembre 2020.
  • Notre communiqué de presse du 21 janvier 2021 à propos de l’arrêt du 17 décembre 2020.
  • Le 17 mars 2022, nouvelle ordonnance (voir ci-dessus).
  • En septembre 2022, introduction d’un recours en annulation de l’ordonnance du 17 mars 2022.
  • Notre communiqué de presse du 3 avril 2024 à propos de notre 2e recours (septembre 2022) et de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 19 octobre 2023.

Questions fréquentes (FAQ)

  1. En septembre 2022, le Collectif avait introduit un recours contre l’ordonnance bruxelloise pour demander le droit pour toute personne de disposer d’un compteur qui n’émet aucune radiation de radiofréquence et aucune radiation de basse fréquence (courants sales). Comme ces recours seront conduits en même temps que d’autres concernant le déploiement de la 5G par le Collectif stop5G.be, nous vous renvoyons à la rubrique Recours en justice du site du Collectif stop5G.be pour plus d’information et comment soutenir.
  2. Il ressort d’un courrier reçu de Sibelga, que si vous disposez d’un compteur communicant et que vous avez demandé l’« opt-out » c’est-à-dire le refus des opérations à distance sur le compteur (transmission des données de consommation, coupure et changement de la limite de puissance), le compteur communicant continue d’émettre des rayonnements de radiofréquence (micro-ondes) pour des raisons de maintenance du compteur dans le réseau de l’opérateur de téléphonie (comme pour tout GSM, même quand il ne communique pas) : peut-être 6 émissions de quelques millisecondes par minute[2]. Ce courrier précise aussi que les compteurs de Sibelga utilisent les réseaux 2G et 4G des opérateurs de téléphonie.
  3. En principe, toute l’information et tous les documents dont nous disposons qui vous seraient utiles sont disponibles via ce site. Merci de bien le lire avant d’éventuellement nous contacter (les membres actifs du Collectif sont tous bénévoles et ne disposent pas d’un secrétariat !).
Notes

[1] Sur les courants sales, voir par exemple cette étude récente Dirty power from new electricity meters: Key to a health problem? Einar Flydal, MSc, MTS and Else Nordhagen, PhD (mars 2022).
[2] Six émissions de cinq millisecondes par minute, c’est une information reçue d’un fabricant de compteurs communicants pour l’eau (voir ci-dessous, la rubrique Compteurs communicants pour l’eau à Libin et Waimes). Toutefois le fonctionnement de ces compteurs varie d’un fabricant à l’autre.

En Région de Wallonie (électricité et gaz)

Électricité

À la suite de notre recours en annulation du décret de 2018 sur les compteurs communicants pour l’électricité devant la Cour constitutionnelle (voir la rubrique « Historique » ci-dessous), le Gouvernement wallon annonçait dans sa déclaration de politique régionale du 9 septembre 2019 que le « le décret sur les compteurs communicants sera réexaminé afin de laisser le libre choix individuel », ce qui a finalement été traduit dans le « décret électricité » adopté en mai 2022 et l’arrêté d’exécution du 1er décembre 2022.

Il ressort de ce décret que tout client peut soit refuser le placement d’un compteur communicant, soit l’activation de la fonction communicante du compteur (la désactivation de la fonction communicante d’un compteur communicant signifie qu’il ne transmettra aucune information de consommation au GRD ni ne recevra aucune commande à distance du GRD et n’émettra aucun rayonnement de radiofréquence).

L’arrêté d’exécution précise que le gestionnaire de réseau de distribution doit informer ses clients du placement d’un compteur communicant au plus tard un mois avant le placement effectif de celui-ci et de la possibilité qu’ils ont de refuser le placement d’un compteur communicant.

Gaz

Le 24 avril 2024, le parlement wallon a voté un décret qui réglemente l’installation des compteurs communicants de gaz (entre autres). La logique a été respectée, ces compteurs peuvent être refusés de la même façon que les compteurs d’électricité. Extrait du décret (article 47) :

« 3. Tout client final peut refuser le placement d’un compteur communicant ou l’activation de la fonction communicante. En fonction de ses disponibilités techniques, le gestionnaire de réseau de distribution place soit un compteur communicant dont la fonction communicante est désactivée, soit un compteur non doté de la capacité de transmettre et de recevoir des données ».

Le décret et les documents relatifs à la séance du PW du 24 avril : www.parlement-wallonie.be/…

Que faire si le GRD (ORES, RESA…) vous propose un compteur communicant pour l’électricité

(à partir du 1er janvier 2024)

Le décret annonce que
« A partir du 1er janvier 2024, par dérogation à l’alinéa 1er, l’utilisateur de réseau visé à l’article 35, §1er, alinéa 3, peut uniquement refuser l’activation de la fonction communicante ».
Attention que « l’utilisateur de réseau visé à l’article 35, §1er, alinéa 3 » est celui qui « acquiert une nouvelle installation de production d’électricité d’une puissance égale ou inférieure à dix KVA ».
Ce qui par ailleurs est précisé comme ceci dans l’arrêté d’exécution du 1er décembre 2022 :
« Par dérogation au 4°, il est précisé que l’utilisateur du réseau acquérant une installation de production d’électricité d’une puissance égale ou inférieure à dix KVA à partir du 1er janvier 2024 peut uniquement refuser l’activation de la fonction communicante ».

Concrètement :

  1. Tout client qui ne dispose pas d’une installation de production d’électricité ou qui dispose d’une installation de production d’électricité installée avant le 1er janvier 2024 pourra toujours refuser un compteur communicant. Après avoir refusé le compteur communicant et si le remplacement du compteur est une nécessité (par exemple en cas de dysfonctionnement du compteur), le GRD, s’il ne dispose plus de compteurs électromécaniques, peut proposer le placement d’un compteur communicant : dans ce cas, il ne restera que la possibilité de demander l’installation du compteur avec la fonction de communication désactivée.
  2. À partir du 1er janvier 2024, tout client qui installe un nouveau système de production d’électricité devra demander le remplacement de son compteur électromécanique par un compteur communicant ; s’il le désire, il pourra demander la désactivation de la fonction communicante du compteur.
  3. Ne vous laissez pas impressionner par d’éventuelles menaces de coupure, de frais supplémentaires, etc. (cela arrive et nous a été rapporté plusieurs fois). Relisez attentivement les points 1 et 2 ci-dessous, vous avez le droit pour vous.
Questions fréquentes (FAQ) et remarques (compteurs pour l’électricité)
  1. Début 2024, le GRD ORES a signifié à ses clients que la désactivation de la fonction communicante sera facturée 125 € HTVA si la demande est faite plus de 15 jours calendrier « après la pose ou le remplacement du compteur communicant ». Il précise aussi que :
    – Le client peut vérifier la désactivation sur l’écran de contrôle du compteur (un « X » apparaissant à la place des barres montrant la force du signal).
    – Le client a l’obligation de relever l’index et de le transmettre au GRD (lors du relevé annuel, du changement de fournisseur, etc.).
    Remarque : la légalité d’une telle clause (125 € pour la désactivation hors délai) est contestable (cette facturation de 125 € n’étant en rien justifiée d’autant qu’elle ne correspond à aucun coût réel, la désactivation à distance ne prenant que quelques secondes).
  2. Panneaux photovoltaïques
    De nombreux prosumers voient leur onduleur se mettre régulièrement en sécurité, car le réseau de distribution n’est plus en mesure d’absorber la production de leurs panneaux photovoltaïques. Le GRD prétexte le remplacement du compteur électromécanique par un compteur communicant pour résoudre le problème. En fait, le décrochage régulier des onduleurs relève d’un réseau de distribution inadapté et est sans rapport avec les compteurs ou le type de compteur. Consulter le site www.beprosumer.be pour plus d’informations en rapport avec les panneaux photovoltaïques.
  3. Si le GRD vous demande de remplir un formulaire faisant état de votre refus d’un compteur communicant, faites-le bien sûr.
  4. Suite à l’envoi de la lettre type, vous allez peut-être recevoir une lettre du GRD vous disant que le remplacement du compteur est imposé par le service fédéral de métrologie (voir cette lettre de RESA pour exemple). C’est possible mais votre droit de refuser un compteur communicant reste entier (ce qui correspond bien au 2e paragraphe en gras dans la lettre type de refus).
  5. Vous avez le droit de demander la désactivation de la fonction de communication du compteur communicant si celui-ci est déjà installé.
  6. En principe, toute l’information et tous les documents dont nous disposons qui vous seraient utiles sont disponibles via ce site. Merci de bien le lire avant d’éventuellement nous contacter (les membres actifs du Collectif sont tous bénévoles et ne disposent pas d’un secrétariat !).

En Région de Flandre

1. Compteur d’électricité

L’arrêté accompagnant le décret flamand sur le déploiement des compteurs communicants prévoit le droit à un compteur câblé, à partir de 2023.

Entretemps la Cour constitutionnelle a confirmé le droit du client de demander un compteur communicant câblé (un droit qui n’est pas limité aux personnes EHS) et précisé que le gestionnaire ne peut pas couper l’électricité d’un client qui refuse un compteur communicant à radiofréquences (RF). Le communiqué de la Cour du 14 janvier 2021 :

  • En néerlandais.
  • En français.
  • Note : à ce jour (août 2022) un deuxième recours en Flandre par rapport aux compteurs est pendant, notamment concernant l’interprétation de certains termes dans le premier arrêt. Dans l’arrêt du 14/01/2021, il est stipulé qu’à la demande du client le gestionnaire du réseau « peut » installer un compteur câblé. Le recours demande le remplacement de « peut » par « doit ».

En pratique, le GRD se contente de connecter le compteur par câble à une antenne placée à l’extérieur de l’habitation ! Le tout pour un coût qui peut se chiffrer à plusieurs centaines d’euros, voir plus de 1000 € pour placer l’antenne loin du logement, quand c’est possible (dans un jardin par exemple) et lorsque les travaux de préparation (trous, tranchée, etc.) sont réalisés par le GRD (Fluvius).

Information complémentaire à ce sujet en date de janvier 2023 :

Pour plus d’information, voir les associations suivantes :
Voor meer informatie zie de volgende verenigingen:

2. Compteur d’eau

Un recours a été déposé en la matière fin 2022.
Pour plus d’infos et des conseils, voir cette page du site de VEHS (Vereniging ElektroHyperSensitiviteit Vlaanderen).

Compteurs communicants pour l’eau, en RW et RB

Cette rubrique est modifiée régulièrement selon les informations dont nous disposons ou qui nous parviennent. Merci d’avance de nous envoyer toute information et retour d’expérience qui permettraient de la compléter.

Pour les compteurs communicants d’eau en Région de Wallonie (RW) et en Région de Bruxelles (RB), il n’existe pas de cadre réglementaire qui évoque la possibilité d’installer des compteurs communicants. Par conséquent, toute installation d’un tel compteur nécessite l’autorisation du client du gestionnaire du réseau.

Lettre type au gestionnaire du réseau (CILE, etc.)

Lettre de refus d’un compteur adressée au gestionnaire du réseau (publiée en octobre 2022, dernière modification en novembre janvier 2024).

Retours d’expérience

  1. En août 2023, la CILE envoie un formulaire de refus à qui refuse le compteur communicant (« refuse le placement par la Compagnie Intercommunale Liégeoise des Eaux, d’un compteur communicant ou d’une tête de lecture sur mon compteur actuel pour la raison suivante : – Electrosensibilité. – Autre(s) raison(s) »).
  2. En mars 2023, la CILE a démonté le module communicant d’un compteur d’eau d’un client, celui-ci s’étant plaint de ne pas avoir été bien informé (il a dû par la suite signer un formulaire de la CILE par lequel il s’est déclaré « électrosensible »).

L’avis d’un juriste

Toute installation de ces compteurs qui aurait lieu en Région bruxelloise et en Région wallonne ne pourrait se faire que sur base volontaire. En d’autres termes, à défaut de réglementation-cadre, les consommateurs doivent être clairement informés et marquer leur accord pour l’installation d’un compteur communicant.

Par contre, si ces compteurs sont installés sans les précautions d’usage en matière d’information et l’accord des consommateurs, ceux-ci seraient parfaitement fondés à interroger par courrier le distributeur pour connaître le fondement réglementaire qui lui aurait permis d’installer ces compteurs communicants.

À défaut de réponse satisfaisante, les consommateurs seraient en droit d’exiger l’enlèvement du compteur communicant et son remplacement par un compteur classique.

La réponse d’un attaché-juriste du Service public de Wallonie à propos du placement d’un compteur d’eau communicant par la CILE à Liège (été 2022)

« Je vous confirme que le compteur communicant pour le contrôle de la distribution d’eau n’est pas imposé par la législation wallonne. Le code de l’eau précise ceci :

“art. R.270 bis-2. Le distributeur détermine le type et le calibre du compteur en fonction des besoins du propriétaire ou de l’usager et des prescriptions techniques. Le demandeur transmet les informations les plus précises possibles sur ses besoins en eau présents et futurs. Pour les compteurs dont le diamètre nominal est supérieur ou égal à vingt-cinq millimètres, le distributeur peut appliquer une location de compteur. Le dimensionnement tient également compte des caractéristiques du réseau de distribution existant et du tracé du raccordement”.

Les compteurs d’eau qui sont mis sur le marché belge sont soumis à une autorisation fédérale. Par ailleurs, un arrêté royal du 25 mars 2016 soumet les compteurs d’eau froide à une vérification périodique et à un contrôle technique par le Service de métrologie.

Par conséquent, la pose de ce compteur communicant doit être réalisée avec l’accord du propriétaire ou de l’usager ».

Compteurs communicants pour l’eau à Libin et Waimes

Le Collectif STOP-CC a été informé que des compteurs communicants pour l’eau avaient été installés dans les communes suivantes : Libin, Waimes.

Selon le fabricant, ce compteur émet plus de 10 000 fois par jour pour une durée totale maximale de 50 secondes (environ une impulsion toutes les 10 secondes en moyenne). L’intensité maximale du champ électromagnétique serait de 0,46 V/m, ce qui correspond à une densité de puissance de 561 μW/m2(1), soit environ 500 fois le maximum recommandé par les institutions(2) et experts indépendants (1 μW/m2, pour les populations sensibles comme les enfants – ou moins encore, idéalement).

(1) μW/m2 : microwatt par mètre carré. V/m : volt par mètre.
(2) Par exemple l’Académie européenne de médecine environnementale (EUROPAEM) et l’Institut für Baubiologie.

Calorimètres communicants (répartiteurs de frais de chauffage)

Ci-dessous, une introduction aux calorimètres communicants ainsi qu’une analyse et des suggestions pour les possibilités de leur refus selon la réglementation de chaque Région de Belgique. Difficile d’aller plus loin sans que la question soit posée à un tribunal.

Sommaire

Introduction

Ces calorimètres (répartiteurs de frais de chauffage) sont placés sur chaque radiateur de chauffage central dans les immeubles à appartements. Les calorimètres actuels sont électroniques et la plupart des modèles fonctionnent selon le mode des compteurs communicants électriques à RF (radiofréquence) c’est-à-dire qu’ils émettent et envoient des informations de nombreuses fois par jour (compteurs « actifs ») ; en général ces informations sont collectées par une ou plusieurs « passerelles » qui assurent la transmission des données avec la société en charge des relevés, toujours par des RRF (radiation de radiofréquence – la 4G en général en 2024).

Ceci n’a rien d’inévitable : les compteurs et calorimètres peuvent être non électroniques, électroniques non communicants ou encore électroniques « passifs », c’est-à-dire être relevés à distance par un technicien positionné à proximité de l’immeuble, sans devoir entrer dans les appartements (de la sorte les compteurs n’émettent que lors de la venue du technicien, une fois par an et encore lors d’un déménagement). Plusieurs de nos sympathisants ont réussi à imposer ce point de vue après avoir informé les autres habitants de leur immeuble sur les risques pour la santé, en particulier pour les enfants qui sont nettement plus à risque que les adultes.

La répartition des frais de chauffage par des calorimètres est forcément approximative, car ce système de mesure ne repose sur aucune base scientifique rigoureuse. Pour une mesure précise, il faut utliser un autre type de compteur d’énergie thermique, le compteur de chaleur placé sur les tuyaux d’eau de chauffage d’entrée et de sortie de l’appartement, mais ce n’est évidemment possible que si chaque appartement possède son propre circuit d’eau de chauffage (« boucle de chauffage » ou « circuit de chauffage en distribution horizontale »).

Informations complémentaires :

Calorimètres en Région de Wallonie

Base légale

La matière est régie par l’arrêté du Gouvernement wallon portant exécution du décret du 15 octobre 2020 relatif à l’organisation du marché de l’énergie thermique et aux réseaux d’énergie thermique :

Régime juridique

Il ressort de l’arrêté deux situations selon la date de mise en service des calorimètres et une exception :

1) Calorimètres installés avant le 1er janvier 2023

« Les répartiteurs de frais de chauffage ne disposant pas de la capacité d’être lus à distance, installés avant le 1er janvier 2023, sont convertis ou remplacés par un dispositif disposant de la capacité d’être lu à distance au plus tard le 1er janvier 2027 » (Art. 7, §2, de l’arrêté).

2) Calorimètres installés après le 1er janvier 2023

« Les compteurs d’énergie thermique et les répartiteurs de frais de chauffage installés à partir de cette date ont, dès leur installation, la capacité technique d’être lus à distance » (Art. 7, §1er de l’arrêté).

3) Exception

Toutefois, l’arrêté spécifie que « lorsqu’un utilisateur ou toute autre personne vivant sous le même toit se déclare souffrant d’un problème d’intolérance lié aux ondes électromagnétiques, il peut demander que la fonction communicante par ondes soit désactivée » (art. 7, §2, al. 2 de l’arrêté).

Conclusion

Tout utilisateur est libre de refuser l’installation de calorimètres communicants jusqu’au 1er janvier 2027.

De plus, à tout moment, « lorsqu’un utilisateur ou toute autre personne vivant sous le même toit se déclare souffrant d’un problème d’intolérance lié aux ondes électromagnétiques, il peut demander que la fonction communicante par ondes soit désactivée ».

Questions

Le syndic de la copropriété est-il en droit de demander un supplément pour le relevé des calorimètres dont la fonction communicante serait désactivée ?

Il est recommandé de suivre les étapes ci-dessous en raison de la gestion collective de ce type de résidence.

  1. Informer le syndic de copropriété de son souhait de désactiver la fonction communicante du calorimètre. Le syndic pourra ainsi vérifier que la demande est conforme aux règles de la copropriété.
  2. Consulter le règlement de copropriété pour voir s’il y a des clauses spécifiques concernant les équipements de mesure de l’énergie et leur gestion.
    Cela permettra notamment de savoir s’il est prévu que le coût de la désactivation de la fonction communicante peut être imputé au(x) copropriétaire(s) qui la demande(nt).
  3. Selon le règlement de copropriété, il pourrait être nécessaire de soumettre la demande lors de l’assemblée générale des copropriétaires. Cela permet d’expliquer la demande et de répondre aux questions des autres copropriétaires.
  4. Obtenir l’accord par un vote favorable des copropriétaires. Le syndic pourra vous aider à organiser cette étape.
  5. Enfin, il conviendra de suivre la procédure du fournisseur en le contactant afin d’organiser la désactivation de la fonction communicante.

Il est essentiel de bien communiquer avec le syndic et les autres copropriétaires pour s’assurer que la demande soit bien comprise et acceptée – bien qu’une personne électrosensible est en DROIT de demander cette désactivation.

Il semble donc qu’en suivant cette procédure, les frais devraient pouvoir être partagés entre l’ensemble des copropriétaires qui auront dès lors marqué leur accord à cette désactivation.

Si le syndic demande un supplément pour le relevé, quel serait le recours possible ?

Il est possible que le syndic de copropriété décide tout de même de demander des frais supplémentaires pour traiter la demande de désactivation de la fonction communicante. Par exemple :

  • Frais administratifs: le syndic pourrait facturer des frais pour le traitement administratif de la demande, notamment pour l’organisation de l’assemblée générale si nécessaire, la communication avec le fournisseur d’énergie et la gestion de la procédure.
  • Frais techniques: si des interventions techniques sont requises dans les parties communes de l’immeuble pour désactiver la fonction communicante, des frais pourraient être imputés pour ces travaux.
  • Partage des coûts: les coûts liés à la désactivation pourraient être partagés entre les copropriétaires si la demande est collective ou si les travaux affectent l’ensemble de la copropriété.
  • Des frais supplémentaires qui seraient prévus par le règlement de copropriété et qui peuvent être appliqués dans ce type de situation.

Conseil : discuter avec le syndic pour clarifier les coûts potentiels et obtenir une estimation des frais avant de procéder à la désactivation, afin de prendre une décision éclairée. Tout dépend des circonstances spécifiques de la copropriété et des travaux nécessaires pour désactiver la fonction communicante du calorimètre.

Si malgré tout, un recours était nécessaire, car la décision prise par l’assemblée générale vous cause un préjudice (frais supplémentaires ou refus de désactiver la fonction communicante du calorimètre) : 

  • L’article 3.92, §3 du Code civil permet à tout copropriétaire de demander au juge de paix d’annuler ou de réformer une décision irrégulière, frauduleuse ou abusive prise par l’assemblée générale lorsque celle-ci lui cause un préjudice personnel. 
  • Toutefois, cette action doit être intentée dans un bref délai de quatre mois à compter de la date à laquelle l’assemblée générale a eu lieu. Une action introduite hors délai serait déclarée irrecevable par le Juge de paix, ce qui rendrait dès lors la décision prise par l’Assemblée générale définitive, sans possibilité de la contester. 

Exemple concret trouvé

Pour des raisons de santé, vous souhaitez installer un système de climatisation dans votre appartement. Toutefois, cette installation est composée d’une unité extérieure quasiment invisible à placer sur votre balcon, terrasse ou sur la façade commune de l’immeuble. 

Pour ce faire, conformément à l’acte de base de la copropriété, vous devez obtenir l’accord de l’assemblée des copropriétaires sur vos travaux étant donné que cette unité extérieure sera fixée dans les communs. 

Vous avez donc demandé au syndic d’ajouter un point à l’ordre du jour afin de faire voter l’acceptation de ces travaux par l’assemblée générale des copropriétaires. 

Toutefois, lors de l’assemblée, une minorité de copropriétaires vote en défaveur de ces travaux pourtant nécessaires à votre état de santé et empêche ainsi l’assemblée générale de prendre une décision à la majorité requise par la loi. 

Vous estimez que cette décision est abusive, car elle lèse de manière disproportionnée vos intérêts (dictés par votre état de santé) alors que les avantages qu’en retire la copropriété sont moindres (l’unité extérieure ne créant qu’un préjudice esthétique tout à fait relatif).

Sur base de l’article 3.92, §3 du Code civil, vous pouvez demander au juge d’annuler cette décision, pour autant que vous introduisiez votre action dans un délai de quatre mois à compter de la date de l’Assemblée générale ayant refusé la réalisation des travaux.

Si quelqu’un se déclare souffrant d’un problème d’intolérance lié aux ondes électromagnétiques, les personnes habitant le même immeuble dans d’autres appartements sont-elles considérées comme vivant sous le même toit ?

Aucune définition n’est donnée par le Gouvernement wallon dans son arrêté du 7 juillet 2022. On ne retrouve pas non plus d’interprétation jurisprudentielle à ce jour.

Néanmoins, la définition du terme « bâtiment » de l’arrêté nous donne une indication. Selon le Gouvernement de la Région wallonne, un bâtiment est « toute construction dotée d’un toit et de parois dans laquelle de l’énergie est utilisée pour réguler le climat intérieur » (Art. 2, 20° Arrêté du Gouvernement wallon du 7 juillet 2022).

Par conséquent, en suivant le sens littéral de cette définition, des personnes vivant dans un même bâtiment partagent effectivement un même toit.

Question pour la Wallonie et les autres régions : d’ici 2027, un propriétaire d’un appartement peut-il mettre son veto à l’installation de calorimètres communicants ?

S’il l’occupe lui-même et est électrosensible : oui en Wallonie, mais pas à Bruxelles ni en Flandres.

S’il est propriétaire et loue son appartement : aucune exception n’est prévue dans ce cas-là. Toutefois, l’article 8 de l’arrêté du Gouvernement wallon du 7 juillet 2022 précise que : 

« La lecture à distance utilise de préférence un système de transmission de l’information sans onde ou un type de réseau de télécommunication existant au sein du bâtiment ou site de consommation ou dans le domaine public environnant le bâtiment.

L’opérateur de réseau ou le gestionnaire du bâtiment publie les modalités pratiques du branchement et avertit le futur propriétaire avant l’installation du compteur afin que l’occupant du bâtiment ou le propriétaire puisse prendre ses dispositions s’il souhaite bénéficier d’un branchement sans onde ».

Calorimètres en Région de Bruxelles

Base légale

La question est traitée par l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 21 juin 2018 relatif aux exigences PEB (performance énergétique des bâtiments) applicables aux systèmes de chauffage et aux systèmes de climatisation pour le bâtiment lors de leur installation et pendant leur exploitation.

Cet arrêté fut notamment modifié par l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 30 septembre 2021 portant modification de divers arrêtés d’exécution de l’ordonnance du 2 mai 2013 portant le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’Énergie, en ce qui concerne les systèmes de chauffage et de climatisation et en vue de la transposition partielle de la Directive européenne 2018/2002.

Dans cette directive européenne, on lit :

Exigences en matière de lecture à distance

  1. Aux fins des articles 9 bis et 9 ter, les compteurs et les répartiteurs de frais de chauffage installés après le 25 octobre 2020 sont des dispositifs lisibles à distance. Les conditions de faisabilité technique et d’efficacité au regard des coûts qui sont fixées à l’article 9 ter, paragraphe 1, continuent de s’appliquer.
  2. Les compteurs et les répartiteurs de frais de chauffage non lisibles à distance, mais qui ont déjà été installés doivent devenir lisibles à distance ou être remplacés par un dispositif lisible à distance au plus tard le 1er janvier 2027, sauf lorsque l’État membre concerné démontre que cela ne peut se faire dans un bon rapport coût-efficacité.

Régime juridique

Les compteurs et répartiteurs des frais de chauffage collectif, qui sont placés ou remplacés après le 1er janvier 2022, « sont équipés d’un dispositif, permettant le relevé automatique localement et à distance de la quantité mesurée, tel qu’une sortie analogique ou digitale » (Art. 6 de l’arrêté).

« Au plus tard pour le 1er janvier 2027, tous les répartiteurs des frais de chauffage collectifs existants devront être équipés d’un dispositif permettant le relevé automatique localement et à distance de la quantité mesurée ou, remplacés par des répartiteurs qui permettent ce relevé » (Art. 6 de l’arrêté).

Selon le document Règlementation chauffage-climatisation PEB de Bruxelles Environnement qui est l’institution publique compétente en matière de politique environnementale, énergétique, etc., « Pour les répartiteurs, il s’agit généralement d’un émetteur d’ondes radio, mais les éventuels autres moyens pour réaliser du télérelevé sont acceptés ». Par un autre moyen, il faut entendre notamment une connexion filaire via un connecteur Ethernet (réseau), un connecteur série RS485, etc. (voir page 16 de ce document).

Conclusion

Contrairement au gouvernement wallon, le gouvernement bruxellois n’a pas prévu d’exception pour les personnes souffrant d’un problème d’intolérance lié aux ondes électromagnétiques.

Il reste néanmoins que l’installation de calorimètres communicants n’est pas obligatoire jusqu’au 1er janvier 2027, que certaines exceptions à leur installation sont mises en place et qu’il n’est pas exclu que la législation évolue favorablement pour les personnes électrohypersensibles. 

Complément d’analyse

Il semble qu’en ce qui concerne la Région bruxelloise, la transposition de cet article soit le résultat de l’article 6 de l’Arrêté du gouvernement de la Région Bruxelles-capitale du 30 septembre 2021 portant modification de divers arrêtés d’exécution de l’ordonnance du 2 mai 2013 portant le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’Énergie, en ce qui concerne les systèmes de chauffage et de climatisation et en vue de la transposition partielle de la Directive 2018/2002.

Le choix a donc été fait de remplacer la date du 25 octobre 2020 au 1er janvier 2022, par un arrêté modificatif* du gouvernement bruxellois.

Pourquoi cet arrêté modificatif ?

1) Afin de transposer les dernières modifications des directives européennes :

  • EED Efficacité énergétique 2012/27/UE –> 2018/2002/UE
  • PEB Performance Énergétique des Bâtiments 2010/31/UE –> 2018/844/UE

2) Pour tenir compte des retours d’expérience depuis le 1er janvier 2019.

Entrée en vigueur de l’arrêté modificatif : 1er janvier 2022.

__
* L’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 30 septembre 2021 portant modification de divers arrêtés d’exécution de l’ordonnance du 2 mai 2013 portant le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’Énergie, en ce qui concerne les systèmes de chauffage et de climatisation et en vue de la transposition partielle de la Directive européenne 2018/2002 : environnement.brussels/sites/default/files/user_files/pres_20220308_arrete_modificatif_chauffage_peb_fr.pdf

Questions

Un propriétaire (ou un locataire) d’un logement dans un immeuble collectif pourrait-il exiger une connexion filaire aux compteurs et aux calorimètres ?

Techniquement, les compteurs de chaleur peuvent être connectés avec un câble Ethernet (Site Belimo). Il s’agit néanmoins de compteurs conformes à la Directive 2014/32/UE et non pas à la Directive 2018/2002/UE qui ne seraient donc en théorie plus conformes depuis le 1er janvier 2022 (cf. arrêt modificatif du 30 septembre 2021).

Toutefois, le document PDF généré par Bruxelles Environnement et tenant compte de l’arrêt modificatif de 2021, indique :

Ajouté en 2022 : les compteurs et répartiteurs de frais (calorimètres) par unité PEB placés après le 1er janvier 2022 doivent être équipés d’une sortie analogique ou digitale. Au plus tard au 1er janvier 2027, tous les répartiteurs doivent être équipés de ce dispositif.

Pour un compteur, cela signifie que le compteur doit être équipé´ d’un module qui permet de générer des impulsions ou une sortie de type 4-20 mA, 0-10V, RS485, ModBus, Ethernet, TCP/IP, Bluetooth, WIFI, etc.

Pour les répartiteurs, il s’agit généralement d’un émetteur d’ondes radio, mais les éventuels autres moyens pour réaliser du télérelevé sont acceptés.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une base légale, et qu’aucune mention d’une connexion Ethernet ne soit faite dans l’arrêté en question, ni dans l’arrêté du 21 juin 2018, l’on pourrait s’appuyer sur cette interprétation de leur part pour exiger une connexion filaire, tant que cela reste techniquement faisable.

Remarque

« relevé automatique localement » est une formulation ambiguë, ne veut pas nécessairement dire à distance… Effectivement, cela viendrait appuyer les arguments développés au point 2, repris dans le document PDF émis par Bruxelles Environnement.

Quelles exceptions sont prévues pour les calorimètres ?

Concernant les exceptions, il s’agit d’exceptions prévues pour les compteurs de chaleur à l’article 9, 2° de l’Arrêté modificatif du 30 septembre 2021, mais pas pour les calorimètres.

Pas de recours possible ?

Possiblement, intenter un recours en annulation devant la Cour constitutionnelle pour demander à ce que soit prévu dans les arrêtés bruxellois et flamand la même exception qu’en Wallonie, et en s’appuyant sur le fait que cela a été prévu pour les compteurs électriques et de gaz.

En effet, concernant ces derniers, la Cour, dans son Arrêt 162/2020, avait annulé les dispositions de l’ordonnance bruxelloise qui ne prévoyaient pas un régime adéquat pour les personnes électrosensibles et ne leur permettaient dès lors pas de refuser l’installation d’un compteur intelligent ou d’en demander la suppression. La Cour a reconnu que ne pas prévoir de telles dispositions pour les personnes électrosensibles entrainait un recul significatif dans la protection du droit à un environnement sain.

– Voir le communiqué de presse :www.const-court.be/public/f/2020/2020-162f-info.pdf

Par contre, en ce qui concerne les personnes qui ne sont pas électrosensibles, mais qui seraient opposées à l’installation d’un compteur intelligent d’électricité et de gaz, la Cour a rejeté le recours (CC, Arrêt n° 134/2023 du 19 octobre 2023) estimant que le législateur bruxellois avait tenu compte de l’arrêt n°162/2000 en prévoyant un régime adéquat pour les personnes électrosensibles, préservant ainsi le droit à un environnement sain pour ces dernières.

– Voir le communiqué de presse : www.const-court.be/public/f/2023/2023-134f-info.pdf

La question du coût du refus (avant 2027) se pose comme pour la Région wallonne

Voir cette question dans la rubrique Région Wallonne ci-dessus.

Calorimètres en Région de Flandre retour au sommaire

Base légale

Concernant la Région flamande, la matière est régie par l’arrêté du Gouvernement flamand du 9 octobre 2020 modifiant l’arrêté sur l’énergie du 19 novembre 2010, relatif à la transposition de la directive 2018/844/UE et à diverses dispositions en matière d’efficacité énergétique.

Régime juridique

Chaque nouveau répartiteur de frais de chauffage, installé après le 25 octobre 2020, est équipé d’un dispositif permettant la lecture sur place comme à distance des quantités mesurées.

Chaque répartiteur de frais de chauffage existant doit, au plus tard le 1er janvier 2027, être rendu lisible à distance ou être remplacé par un compteur de consommation lisible à distance (Art. 11 de l’arrêté).

Pour les compteurs qui auraient été installés avant le 25 octobre 2020, s’il est établi qu’un compteur de consommation ou répartiteur de frais de chauffage ne satisfait plus aux spécifications techniques, il est remplacé par un compteur de consommation ou répartiteur de frais de chauffage lisible à distance et conforme aux spécifications techniques (Art. 11 de l’arrêté).

Il est ajouté que le ministre peut fixer des règles supplémentaires en ce qui concerne les exigences minimales auxquelles un compteur de consommation ou répartiteur de frais de chauffage lisible à distance doit satisfaire (Art. 11 de l’arrêté).

Conclusion

Contrairement au gouvernement wallon, le Gouvernement flamand n’a pas prévu d’exception pour les personnes souffrant d’un problème d’intolérance lié aux ondes électromagnétiques.

Tout comme en Région bruxelloise, l’utilisateur reste toutefois libre de refuser l’installation de calorimètres communicants jusqu’au 1er janvier 2027 et il n’est pas exclu que la législation évolue favorablement pour les personnes électrohypersensibles.

Questions

Pas de recours possible ?

Comme pour la Région de Bruxelles-Capitale, voir ci-dessus.

La question du coût du refus (avant 2027) se pose comme pour la Région wallonne

Voir cette question dans la rubrique Région wallonne ci-dessus.

Les problèmes soulevés par le déploiement des compteurs communicants

Le compteur communicant est un compteur électronique d’électricité, de gaz ou d’eau. Il est contrôlé à distance (par exemple, pour couper un compteur électrique) et transmet des données de consommation individuelles à un centre de données et de gestion.

Les compteurs communicants présentent de nombreux défauts et risques divers, en termes de protection de la vie privée, de santé publique, de coût ainsi que d’impacts sociétaux et écologiques alors qu’on peine à y trouver le moindre avantage sociétal.

Leur déploiement se traduit par un surcoût important pour le citoyen et les entreprises (compteur plus cher, à faible durée de vie, coût de l’infrastructure et de sa maintenance, surconsommation électrique) et n’est aucunement nécessaire à la transition énergétique comme le prétend le lobby des industriels du compteur communicant (ESMIG – European Smart Metering Industry Group devenu récemment European Smart Energy Solution Providers…).

Le compteur communicant place le citoyen usager sous le contrôle et la surveillance du gestionnaire de réseau en dehors de tout contrôle démocratique et juridique.

Le déploiement des compteurs communicants augmente notre exposition aux ondes électromagnétiques mais les conséquences en termes de santé publique sont ignorées par les législations du déploiement. Les éventuelles dérogations pour les personnes EHS (électrohypersensibles) ne peuvent convaincre.

Les législations votées en juillet 2018 constituent aussi une atteinte au droit d’accès à l’énergie et il n’y a pas eu de véritable débat démocratique sur le bien-fondé de ces compteurs.

Globalement, le déploiement des compteurs communicants a pour conséquence une augmentation de la consommation d’électricité, car il n’y a pas d’économie au niveau du consommateur comme le montre l’expérience d’autres pays précurseurs en la matière ; par contre, il y a une consommation électrique supplémentaire par les compteurs, les centres de données et toute l’infrastructure nécessaire.

À ceci, il faut encore ajouter l’énergie consommée tout au long du cycle de vie des compteurs communicants et des autres équipements, énergie très supérieure à celle du cycle des compteurs électromécaniques (les compteurs communicants ont une durée de vie bien plus courte et, comme tout équipement électronique, ils nécessitent un grand nombre de métaux demandant beaucoup d’énergie pour être extraits et raffinés ; comparativement à leurs pendants électromécaniques, leur recyclage est limité et bien plus énergivore).

Il est paradoxal de voir un système promu comme indispensable à la transition énergétique consommer plus d’énergie et de matière que le système qu’il est censé remplacer et, de ce fait, aller à l’encontre des objectifs de limitation du réchauffement climatique.

Pour plus d’information sur ces compteurs et leurs impacts, voir la rubrique Informations complémentaires ci-dessous.

Impacts sur la santé
Blindage d’un compteur (isolation)retour au sommaire

Les risques sanitaires des champs électromagnétiques artificiels

À lire sur electrosmog.be.

Des appels d’experts à propos des compteurs, en 2012 et en 2020

Cinquante-quatre experts scientifiques et professionnels de la santé des effets des champs électromagnétiques (CEM) sur la santé recommandent de ne pas utiliser les compteurs communicants au moyen de CEM.

Effets des compteurs intelligents sur la santé

En anglais, sur le site de Jeromy Johnson. Cette page contient pas mal d’informations et de références, y compris des informations à propos du blindage (isolation) des compteurs communicants.

Informations complémentaires

Agenda

Voir l’agenda du Collectif stop5G.be

À voir retour au sommaire

Voir cette page pour des vidéos et documentaires en français et en anglais : electrosmog.be/#videos

Soutien – Recours en justice

Vous pouvez continuer à nous soutenir via le collectif stop5G.be que nous avons mis en place en novembre 2019. Ce nouveau collectif vise l’arrêt du déploiement de la 5G et la mise en place de normes rigoureuses de limite de rayonnement qui protégeraient réellement le vivant. Il assure aussi le suivi pour les compteurs communicants (voir la rubrique suivante, Recours en 2022).

Recours en 2022

En octobre 2022, le Collectif stop5G.be a introduit devant la Cour constitutionnelle un recours en annulation de l’ordonnance bruxelloise du 17 mars 2022 relative aux compteurs communicants avec pour objectif l’annulation des dispositions qui permettent aux autorités régionales d’imposer l’installation d’un compteur électrique qui émet des radiations de radiofréquence ou des radiations de basse fréquence.

Fin de la collecte des dons pour les recours entrepris en 2018

Afin de faire face aux frais de justice et d’avocat, le collectif a fait appel aux dons des citoyens et associations. La collecte a été clôturée en novembre 2019, le montant des dons ayant atteint 15 023 € ce qui est considéré comme suffisant. Merci à tous les donateurs !

Pourquoi avions-nous introduit des recours ?

Le 10 septembre 2018, nous avions décidé d’entreprendre des recours en annulation des législations sur le déploiement des compteurs communicants* dans les Régions de Wallonie et de Bruxelles, devant la Cour constitutionnelle.

Comme vous l’avez lu ci-dessus, à la suite de ces recours, le décret wallon de 2018 a été modifié pour donner le droit de refuser un compteur électrique communicant. D’autre part, la Cour reconnaît le droit des personnes électrosensibles à disposer d’un « régime adéquat » : « La Cour annule les dispositions de l’ordonnance attaquée qui ne permettent pas de refuser l’installation d’un compteur intelligent ou d’en demander la suppression en ce qu’elles ne prévoient pas un régime adéquat pour les personnes électrosensibles ».

* Compteurs électriques en Wallonie, électriques et de gaz à Bruxelles.

Contexte juridique

Le décret wallon et l’ordonnance bruxelloise sur le déploiement des compteurs communicants ont été votés les 18 et 20 juillet 2018, respectivement. Ces législations établissaient que, tôt ou tard, personne ne pourra échapper à ces compteurs sauf à se déconnecter du réseau électrique (et du gaz à Bruxelles). De fait, on lit ceci dans le décret wallon : « Nul ne peut s’opposer au placement d’un compteur intelligent ni en demander la suppression sous peine de ne pouvoir exercer son droit d’accès au réseau ». L’ordonnance bruxelloise comporte une phrase similaire.

Le délai pour déposer un recours est de 6 mois après la publication de la législation au Moniteur. Le décret wallon a été publié le 6 septembre 2018 et l’ordonnance bruxelloise le 20 septembre 2018.

Le recours en annulation du décret wallon a été déposé le 4 mars 2019, celui de l’ordonnance bruxelloise le 19 mars 2019.

  • Lire le communiqué de presse du Collectif en date du 20 mars 2019 à l’occasion du dépôt des recours.
  • L’audience pour le recours wallon a eu lieu le 22 septembre 2020 et celle pour le recours bruxellois le 12 novembre 2020, les arrêts ont été rendus respectivement le 12 novembre et le 17 décembre 2020.
    Lire le communiqué du Collectif à propos de ces arrêts (18 janvier 2021).
    – Les communiqués de presse de la Cour à propos des arrêts : RW et RB.
    – Les arrêts de la Cour : RW et RB.

Contact

info @ stopcompteurs.be

Semaine de l’Énergie à Anderlecht

 Du lundi 2 au vendredi 6 septembre 2024, le Syndicat des Locataires s’associent avec le CPAS d’Anderlecht et ses partenaires pour organiser la « semaine de l’Énergie »

Durant ces 5 jours, des stands seront installés dans la commune afin d’informer et sensibiliser les citoyens afin de faire des économies d’énergie qui augmente de plus en plus et qui n’est pas inépuisable.

Donc spécialement ce mardi 3 septembre 2024, en collaboration avec le CPAS, nous vous attendons nombreux sur notre stand Place de la Vaillance d’Anderlecht de 10h00 à 15h00 dans le but de répondre à toutes vos questions concernant vos factures et les petits gestes quotidiens qui vont vous faire des économies jusqu’à 10% de vos factures.

J. Garcia et N.Joveneau

Horaires d’été 2024

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