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Me Thys: l’accès à la justice

Deux possibilités pour suivre ce cours :
• En présentiel : Au Square Albert 1ER, N° 23 – 1070 Bruxelles

• En virtuel : Cliquez sur le lien pour suivre la vidéoconférence:
https://meet.jit.si/coursdeformationsyndicatdeslocataires

Nouvelles mesures contre les expulsions

NOUVELLES MESURES CONTRE LES EXPULSIONS LOCATIVES.
À BRUXELLES ET EN WALLONIE LES MORATOIRES SONT PROLONGÉS

WALLONIE: JUSQU’AU vendredi 8 JANVIER 2021 (texte réglementaire en cours de finalisation)

BRUXELLES: JUSQU’AU vendredi 15 JANVIER 2021 (en voie de publication)

FLANDRE : pas de mesures (mais la chambre nationale des huissiers de justice recommande à ses membres de ne pas procéder aux expulsions domiciliaires au niveau de tout le pays​)

La prime arrive…

Qui a droit à la prime ?

Pour avoir droit à la prime, vous devez répondre aux critères ci-dessous:

  1. Vous êtes locataire en Région bruxelloise ;
  2. Suite à la pandémie du coronavirus, vous avez subi une perte de revenus ;
  3. Vous n’êtes pas propriétaire en Belgique.

​Si vous répondez à ces critères la région vous enverra un courrier début juillet.​

Vous n’avez pas encore reçu de courrier de la région ?

Veuillez patienter, si vous entrez dans les conditions, la région vous enverra un courrier prochainement.
Si au 1er septembre, vous n’avez pas encore reçu le courrier, vous pourrez introduire votre demande sur MyTax.

Vous pouvez remplir également le formulaire suivant :

Répondez aux questions suivantes, envoyez-les nous par mail: syndicatd[email protected] et nous nous ferons un plaisir de vous répondre dans les meilleurs délais, également par mail.

Nom

Prénom

Adresse de votre résidence principale

Téléphone

Mail

 

1.Habitez-vous dans un logement social ou privé ?

2.Le logement où vous résidez est-il votre résidence principale ?

3.Quand avez-vous perdu votre emploi ?

4. Quel est le montant de vos revenus ?

3 Avez-vous des enfants à charge ? Si oui, combien ?

4 Je ne suis pas pas propriétaire en Belgique

 

Voir les dernières nouvelles relatives à cette prime.

 

Pour toutes questions :

[email protected]

 

​Pour le Syndicat des locataires

José GARCIA

Grève des loyers (Belgique 1978)

L’ appel des 5.000

SYNDICAT DES LOCATAIRES
 
 
Communiqué de presse

Depuis le début de la pandémie du coronavirus qui frappe durement notre pays, de nombreux locataires, inquiets notamment par la perte de leur emploi et donc d’une grande partie de leur revenus, se sont adressés à notre organisation afin de savoir ce qu’ils pouvaient faire face à cette situation, et face au fait qu’ils devaient payer un loyer à la fin du mois.

Nous avons donc interpellé les divers gouvernements compétents en matière de logement pour leur demander ce qu’ils comptaient décider et nous leur avons suggéré une série de propositions (voir ci-dessous).
À ce jour, hormis le moratoire sur les expulsions locatives, force est de constater que les responsables politiques  n’ont strictement pris aucune mesure en faveur des locataires !
C’est dans ce cadre d’inertie politique grave que nous avons lancé un appel aux locataires impactés directement par une perte de revenus liée au coronavirus.
Cet appel consiste à réunir 5.000 locataires impactés prêts à entamer une auto-réduction du loyer de 25 % .
Nous demandons aux locataires qui seraient d’accord d’entamer cette action de nous faire parvenir le plus rapidement possible leur engagement par écrit (via le formulaire ci-dessous).
Nous leur conseillons également de demander par écrit à leurs bailleurs une diminution du loyer.
Le texte de l’engagement peut être téléchargé sur notre site (https://syndicatdeslocataires.wordpress.com/2020/04/10/pour-un-gel-des-loyers-2/).
Dès que le Syndicat des Locataires aura obtenu l’approbation de 5.000 locataires, il lancera alors officiellement le mot d’ordre de grève de réduction de 25 % de leur loyer.
D’ici là, nous continuerons les négociations déjà entamées avec les autorités régionales dans le but d’obtenir enfin les mesures qui devraient s’imposer d’elles-mêmes.

Pour le Syndicat des Locataires

José GARCIA

Secrétaire général

1 TEXTE DE L’APPEL

APPEL AUX LOCATAIRES POUR UNE RÉDUCTION DES LOYERS DE 25%.

Chères locataires, Chers locataires,

En ces temps de crise sanitaire sans précédent, il ne fait pas toujours bon être locataire. En effet, vous êtes nombreux à nous écrire, à nous téléphoner : locataires ayant perdu une partie conséquente de leurs revenus et ayant des difficultés à honorer un loyer inchangé, étudiants confinés en dehors de leurs kots et devant supporter financièrement leur loyer alors même qu’ils ne jouissent plus du bien et que les différentes écoles et universités du pays sont désormais « en ligne », locataires arrivant à échéance de leur préavis,…

Ces situations peuvent rapidement devenir des sources de stress et d’anxiété importantes et avoir des conséquences dramatiques sur votre vie privée et familiale.

Malgré nos demandes, les différents pouvoirs exécutifs régionaux n’ont, pour l’instant, pris aucune décision concernant ces situations, en dehors du moratoire contre les expulsions.

Sans mesures fortes, les locataires risquent d’être, en plus du reste, un des publics les plus touchés financièrement par cette pandémie. Cette dernière affectant l’ensemble de la population, il serait logique que celle-ci soit impactée de manière similaire et que chaque citoyen, quelle que soit la nature de ses revenus, partage cette charge avec l’ensemble de la société.

C’est pourquoi, nous faisons appel à vous. Notre objectif est de rassembler 5000 locataires prêts à « geler » 25% de leurs loyers respectifs durant la période de crise afin de faire pression sur le monde politique pour qu’il prenne des mesures adéquates.

Ces 5000 locataires doivent être conscients des risques personnels d’une telle action : participer à cette action peut entrainer des conséquences juridiques néfastes dans vos relations contractuelles avec votre bailleur (notamment une action en justice de paix pour arriérés de loyer).

Nous faisons appel à vous pour montrer que les locataires sont unis et soudés, prêts à se mobiliser pour que des mesures fortes soient prises, mesures prenant en considération les situations de pertes de revenus imprévues inhérentes à la crise du « Covid 19 ».

Concrètement, nous vous demandons, si vous êtes prêts à participer à notre action, de vous inscrire auprès de notre organisation via le formulaire ci-joint et de nous l’envoyer à [email protected]. (ou via la poste).

Une fois votre inscription enregistrée, nous vous tiendrons informés des suites. Il est important de ne pas geler directement les 25% du loyer. Nous souhaitons favoriser au maximum le dialogue avec les autorités publiques avant d’avoir recours à cette pratique. Une fois les 5.000 locataires volontaires réunis, nous continuerons les négociations déjà entamées avec les autorités régionales compétentes dans le but d’obtenir enfin les mesures qui s’imposent visant à soulager les locataires les plus fragilisés par cette crise.

Ce n’est qu’en cas d’échec de ces négociations que nous vous inviterions à procéder au gel de 25% du loyer en guise de protestation contre l’absence de décision concernant vos situations difficiles.

Veuilles agréer, Chères locataires, Chers locataires, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

L’équipe du SL

FORMULAIRE DE PARTICIPATION

Je soussigné, (nom et prénom)

locataire résidant (rue,n°,bte,commune)

mail :

N° de téléphone :

je m’engage sur l’honneur à réduire mon loyer de 25 % et ce pendant la durée de la pandémie.

Cet engagement ne sera effectif qu’à partir du moment où je recevrai le mail du Syndicat des

Locataires me confirmant le début de l’action.

Je demande par ailleurs aux responsables politiques de ne pas attendre que nous passions à

l’action pour prendre urgemment toutes les mesures qui s’imposent.

Date de signature

(adresse de correspondance : Square Albert 1er, n° 32 – 1070 Anderlecht)

2 REVENDICATIONS

1. Gel de l’indexation des loyers.

2. Diminution de 25% du loyer des personnes impactées par le coronavirus.

3. Les personnes qui, pour cause du coronavirus, sont dans l’impossibilité de déménager vers leur nouvelle location ont le droit de rester dans le logement qu’elles occupent sans être tenues de verser au nouveau bailleur le loyer lié au nouveau contrat.

4. Possibilité de négocier un loyer moins cher quand le logement loué n’est pas conforme aux règles de salubrité et de confort minimal.

5. Exonération du payement du loyer pour les étudiants qui ne peuvent pas occuper leurs kots.

6. Mise à disposition pour les sans-abri des infrastructures hôtelières vides.
Cette mesure doit être assumée par les communes, comme c’est déjà le cas à Etterbeek et à Forest.
Pour le syndicat des locataires

7. Des mesures spécifiques doivent être également prises pour les locataires de logements sociaux (*).
8. Nous demandons aux locataires de soutenir les différentes démarches que nous effectuons auprès des responsables politiques en envoyant directement à ceux-ci, leurs doléances.
(*) Le locataire dont la perte de revenu résulte de la pandémie du coronavirus a droit, sur simple demande, à une diminution de loyer avec effet immédiat.
Dans tous les cas, la diminution du loyer est de minimum 100 € par mois.Cette diminution ne peut en aucun cas servir à l’apurement d’une quelconque et éventuelle dette qu’il pourrait avoir contracté avec sa Sisp.

Pendant la durée de la pandémie, le locataire ayant une dette vis-à-vis de sa Sisp peut obtenir des facilités de remboursement de cette dernière.

 

SOS locataires (avec ou sans logement)

Syndicat des Locataires

Communiqué de presse

Tous les locataires qui ont perdu leur emploi suite à la pandémie du coronavirus éprouvent d’énormes difficultés à payer leur loyer.
Confrontés à des bailleurs sourds  face à leurs demandes ( sauf quelques rares exceptions), notre organisation demande aux divers gouvernements (fédéral et régionaux) de mettre en place rapidement un plan de sauvegarde visant à protéger les intérêts de cette frange importante de la population frappée doublement par cette terrible pandémie.
Dans ce cadre voici les mesures que nous préconisons pour résoudre une partie cette problématique :

1. Gel de l’indexation des loyers.

2. Diminution de 25% du loyer des personnes impactées par le coronavirus.

3. Les personnes qui, pour cause du coronavirus, sont dans l’impossibilité de déménager vers leur nouvelle location ont le droit de rester dans le logement qu’elles occupent sans être tenues de verser au nouveau bailleur le loyer lié au nouveau contrat.

4. Possibilité de négocier un loyer moins cher quand le logement loué n’est pas conforme aux règles de salubrité et de confort minimal.

5. Exonération du payement du loyer pour les étudiants qui ne peuvent pas occuper leurs kots.

6. Mise à disposition pour les sans-abri des infrastructures hôtelières vides.
Cette mesure doit être assumée par les communes, comme c’est déjà le cas à Etterbeek et à Forest.
Pour le syndicat des locataires

7. Des mesures spécifiques doivent être également prises pour les locataires de logements sociaux.
8. Nous demandons aux locataires de soutenir les différentes démarches que nous effectuons auprès des responsables politiques en envoyant directement à ceux-ci, leurs doléances.  
Cordialement,
José Garcia
Secrétaire général

Horaires + permanences téléphoniques

Madame, Monsieur,

Chers locataires,

Face à l’urgence de la situation et à la multiplication des demandes, notre association adapte ses horaires à partir de ce lundi 18 mai.

En raison du coronavirus, nous fonctionnerons par rendez-vous uniquement.

Pour prendre un rendez-vous, veuillez téléphoner au 02 522 98 69

Nos cellules (Anderlecht et Schaerbeek) sont ouvertes du lundi au vendredi de 10h à 16h.

Durant les entretiens, merci de venir avec votre masque et de respecter la distanciation sociale.

Cordialement,

José Garcia

Horaires à partir du 18/05/20

Permanences téléphoniques juridiques

   Du lundi au vendredi de 14H à 17H

02 522 98 69

 

SEMAINES DU 30/03/20 AU 15/05/20

Permanences juridiques par téléphone

02 522 98 69

Du lundi au vendredi : de 10h à 12H et de 14h à 17h

 

02 242 42 06

Lundi: de 10h à 12H et et de 14h à 16h30

Jeudi:  de 10h à 12H et de 14h à 17h

 

L’occupation du 103 Bd de Waterloo

IMG

L’occupation du 103 Bd de Waterloo (Bruxelles) entre le 28 septembre et le 17 novembre 2006

 

Le Phare N° 139

Le Phare n°139

Expulsée sans titre ni droit !

Philippe Carlot. RTBF

Expulsés de leur logement bruxellois, une étudiante italienne et son bébé n’ont droit à aucune aide.

Ouiame est étudiante à l’ULB. Elle a 21 ans et est de nationalité italienne. Elle logeait dans un kot étudiant, qu’elle a dû quitter à la naissance de sa fille, il y a cinq mois. En juin, elle trouve un appartement rue du Vautour, dans le quartier de la Porte d’Anderlecht, sur le territoire de la Ville de Bruxelles. Ouiame l’ignore au moment de signer le bail : elle vient de sous-louer un logement social à un locataire en délicatesse avec le Logement bruxellois depuis mai 2017 et en instance d’expulsion.

Escroquée et expulsée

La jeune femme est de bonne foi, tout le monde s’accorde à le dire. Elle ne savait pas que l’appartement qu’elle loue est un logement social, auquel elle n’a pas droit. Elle ignorait également qu’un limiteur de puissance avait été posé sur le compteur électrique, tout comme elle ignorait qu’une procédure en justice était pendante en vue d’expulser le locataire principal qui ne payait plus de loyer depuis plusieurs mois.

Dans l’histoire, la jeune étudiante est doublement victime : elle a perdu à la fois son logement et la garantie locative de 1050 euros payée au locataire principal. Elle a déposé plainte au pénal contre lui pour escroquerie mais en attendant la conclusion de l’enquête et un éventuel procès, l’argent est perdu. Ce mercredi 3 juillet, un huissier s’est présenté à son domicile avec la police pour faire exécuter le jugement d’expulsion.

Expulsée avec son bébé de 5 mois

Aucune aide sociale à attendre

Sans son avocate et la mobilisation du Délégué Général aux Droits de l’Enfant ainsi que du secrétaire général du Syndicat des Locataires de Logements sociaux, le Logement bruxellois aurait expulsé une jeune mère et son bébé de 5 mois sans s’inquiéter de leur sort. En tant qu’étudiante ressortissante d’un état de l’Union européenne, Ouiame et son enfant n’ont droit à aucune aide sociale : ni CPAS, ni logement de transit. Sans revenus propres, les AIS (agences immobilières sociales) ne lui sont pas accessibles. « Au bureau des étrangers de la Ville de Bruxelles, quand on fait la demande pour un titre de séjour, on doit signer un document en tant qu’étudiante européenne pour obtenir la carte E. En signant ce document, j’atteste que je ne vais jamais demander de l’aide sociale à l’Etat belge », explique Ouiame. « Au cas où je demanderais de l’aide, on me retirerait ma carte de séjour. Je suis de nationalité italienne, je suis en Belgique et en réalité, je suis comme une immigrée ». 

Un dialogue de sourds

Face à la situation de détresse de la jeune mère et de son bébé, initialement, le Logement bruxellois ne veut rien entendre. « Cette dame est une victime collatérale et nous sommes profondément désolés de devoir en arriver à une expulsion mais nous ne ferons pas marche arrière », explique Lionel Godrie, Directeur général du Logement bruxellois. Sur le plan légal, la société de logements sociaux est dans son droit. Elle veut récupérer un appartement pour lequel elle ne perçoit plus aucun loyer depuis de nombreux mois. La jeune femme et son bébé occupent le logement de manière irrégulière même si leur bonne foi n’est pas contestée. Pour autant, Franciska Bangisa, l’avocate d’Ouiame, ne comprend pas l’attitude du Logement bruxellois.

« J’ai été étonnée en fait de tant de fermeture parce que j’avais sollicité un moratoire, même court, pour permettre à ma cliente de se retourner. Et je dois bien dire que c’était un refus catégorique. (…) Ce n’était pas le droit des contrats qui était en jeu mais vraiment la dignité humaine et le droit à un logement décent de ma cliente et je n’ai pas eu le sentiment, en tout cas pas l’impression, que ça été vraiment entendu. »

Relogée in extremis

Les pressions de l’avocate, du Délégué Général aux Droits de l’Enfant, Bernard Devos, du Secrétaire général du Syndicat des Locataires de Logements sociaux, José Garcia, ont finalement abouti. Le tout récent échevin du Logement de la Ville de Bruxelles, Khalid Zian (PS), est par ailleurs président du CA du Logement bruxellois et en charge de la Régie foncière.  En urgence, ses services ont pu proposer deux options à la jeune mère. Soit un logement générationnel auprès de l’asbl « Un Toit pour deux âges », soit un appartement de la Régie, pour lequel il reste à rassembler la garantie locative équivalente à deux mois de loyer. Reste la « morale » de cette histoire : sans avocat ni relais politiques, une jeune femme et son bébé de 5 mois se seraient retrouvés à la rue sans que les services sociaux et les responsables politiques ne lèvent le petit doigt, juste parce qu’elle est une étudiante européenne.

​3 JUIN 2019​
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