Archives de Tag: José Garcia

92 ménages à la rue, émoi, émoi, émoi !!!

Le syndicat des locataires dénonce l’expulsion à venir de 92 ménages d’un immeuble à Jette

“Aucune solution de relogement n’est proposée. Les locataires se voient tout au plus proposer de se tourner vers le CPAS en vue d’obtenir un logement social”, argue son secrétaire général José Garcia.

Nonante-deux ménages d’un immeuble situé avenue Charles Woeste à Jette sont menacés d’expulsion en raison de travaux de rénovation prévus dans leur immeuble par l’agence immobilière Home Invest Belgium, a fait savoir mercredi le syndicat des locataires au cours d’une conférence de presse

“Notre organisation syndicale se bat depuis sa création pour la rénovation du parc immobilier. Ces travaux, nous ne les contestons pas a priori. Cependant, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les conséquences humaines qu’auront ces travaux sur les locataires”, pointe le syndicat. “Les locataires de l’Avenue Charles Woeste, souvent à revenus modestes, vont se retrouver confrontés à une situation particulièrement difficile. Au mieux, ils trouveront des logements plus chers et de moins bonne qualité; au pire, ils risquent de finir dans des centres d’hébergement, voire à la rue!”, regrette-t-il.

Au vu de la situation, le syndicat des locataires réclame à tout le moins qu’Home Invest mette en place un dispositif d’accompagnement personnalisé pour aider chaque famille à trouver, dans les meilleurs délais, un logement de remplacement adapté à ses besoins et à son budget. Il va même plus loin et demande par ailleurs que l’agence reloge tous les locataires qui le désirent dans leur parc immobilier, riche de quelque 2.500 logements, à des loyers payables. “Il est essentiel de rappeler qu’en logement social, les bailleurs ont l’obligation de reloger les locataires pendant les travaux”, souligne le syndicat.

Ce dernier souhaite par ailleurs que les autorités communales “fassent pression” sur Home Invest en appuyant ses revendications. “La commune de Jette et la Région pourraient également parfaitement mettre des conditions sociales à la délivrance des Permis d’Urbanisme et d’Environnement.”

Belga

Brique d’Or 2018

BX1 JG

BRIQUE D’OR 2018

SLRB

Depuis une vingtaine d’années déjà, le Syndicat des Locataires met en avant les
bonnes expériences et les bonnes pratiques des sociétés immobilières de service
public.
En effet, si ce secteur est fortement critiqué, il n’en reste pas moins que de bonnes
choses sont également réalisées. Tout n’est donc pas noir dans le logement social.

Notre organisation qui, depuis plus de 45 ans déjà tente d’améliorer les conditions de
vie et de logement des locataires en général et des locataires de logements sociaux
en particulier, a donc décidé une fois par an au moins de mettre en valeur les bonnes
pratiques du secteur.
De multiples Brique d’Or ont été attribuées pour les efforts dans le logement social,
les économies d’énergie via notamment la mise en place des systèmes de
cogénération, la construction d’immeubles passifs, etc, etc…

Cette année, c’est la SLRB qui reçoit ce prix car nous estimons que la mise en place
d’un système de concertation permanent entre les usagers d’une part et la société de tutelle
des SISP d’autre part est une des solutions et une des conditions de l’amélioration
du bien-être des locataires du logement social.
On dit que le Belge a une brique dans le ventre, mais je pense qu’on peut dire
également que les Belges ont la concertation dans le cerveau.

Si nous avons également souhaité remettre cette distinction à la SLRB, c’est parce
que nous sommes malheureusement convaincus qu’il y a aujourd’hui dans notre
région de très grandes difficultés pour construire de nouveaux logements sociaux.
Nous espérons que ce prix encouragera la SLRB dans ses efforts pour réaliser ses
objectifs et la renforcera dans ses rapports tant vis-à- vis du pouvoir régional que des
pouvoirs communaux.
Une SLRB forte et plus indépendante vis-à- vis des pouvoirs politiques est une des
garanties importantes de notre souhait à tous : une augmentation substantielle de
l’offre de logements sociaux en Région bruxelloise.
Je tiens à remercier la SLRB pour avoir accepté en dehors de toute cadre légal
contraignant l’instauration de ce comité de concertation social.

Encore une fois bravo et beaucoup de succès dans tout ce que vous
entreprendrez !

José GARCIA

CONVENTION COLLECTIVE DE L’HABITAT

Convention relative à la définition d’une politique commune favorisant la gestion optimale de l’information entre la Société du Logement de Région de Bruxelles-Capitale et le Syndicat des Locataires

Considérant qu’une partie de l’information que détient la SLRB et celle en partie détenue par le Syndicat des Locataires est essentielle tant pour les locataires que pour les SISP ;

Considérant que le Syndicat des Locataire de Logements Sociaux (ci-après dénommé SLLS) et la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (ci-après dénommée SLRB) entendent définir une politique commune d’une gestion optimale de cette information ;

Considérant que le SLLS, créé en 1974, est une organisation pluraliste de locataires, reconnue comme groupement d’éducation permanente par le Communauté française et comme « groupe expert » auprès de divers pouvoirs publics, dont notamment le Ministère du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale ;

Considérant que la SLRB est régie notamment par l’Ordonnance du 17 juillet 2003 portant le Code Bruxellois du Logement ;

Considérant que les paries contractantes privilégient la prévention des litiges, grâce à l’entremise de personnes compétentes, à la résolution devant des Cours et Tribunaux réputée longue, lourde et coûteuse ;

Que les parties contractantes préconisentla promotion de la communication entre les intéressés, à savoir la création de lieux de rencontre et d’écoute mutuelle, ainsi que la prise en considération des intérêts propres aux l’interlocuteurs;

Considérant que la création d’un lieu permanent de dialogue, de discussion et de concertation entre la SLRB et le SLLS est de nature à favoriser la bonne marche du secteur du logement social et une meilleure compréhension des décisions prises par l’autorité de tutelle;

LES PARTIES CONTRACTANTES ONT Décidé CE QUI SUIT :

Article 1 : la SLRB crée en son sein un comité permanent de concertation entre la SLRB et le SLLS. Cette instance est nommée « Comité de Concertation Sociale ».

Article 2 : le Comité se réunit au moins une fois tous les trimestres.

Article 3 : de commun accord, le Comité peut être élargi, à titre permanent ou provisoire, à d’autres acteurs sociaux actifs dans le secteur.

Article 4 : le SLLS et la SLRB feront connaître à tous leurs partenaires le contenu de la présente convention.

Article 5 : la présente convention est conclue pour une durée indéterminée et entrera en vigueur le jour où elle aura recueilli la signature des parties contractantes.

Chaque partie pourra y mettre fin moyennant notification par envoi recommandé d’un préavis motivé de 6 mois.

Fait à Anderlecht, le

Pour la SLRB

Brigitte DE PAUW

Présidente

Fabrice CUMPS

Vice-Président – Administrateur délégué

Yves LEMMENS

Directeur général

Dorien ROBBEN

Directrice générale adjointe

Pour le SYNDICAT DES LOCATAIRES

José GARCIA

Secrétaire général

Pierre CLÉMENT

Président 

                                                                                                                        

Bloquer les baux, pas les loyers

LE SOIR mercredi 18 10 1989

CRISE DU LOGEMENT

Le Phare N° 155

Cours de formation du 22 09 2023

Le cours se donnera : Quai Fernand Demets 23, 1070 Anderlecht  

le nombre de participants est tel que nous devons changer de salle pour notre cours du vendredi 22/09 de 12h30. Rendez-vous donc à la COOP

Merci pour votre compréhension !

Cordialement,

José GARCIA

Analyse de l’Ordonnance du 22 juin 2023 (MB du 21 08 2023) insérant dans le

Code bruxellois du Logement les règles de procédure applicables aux expulsions

judiciaires et modifiant les moyens affectés par et au profit du Fonds budgétaire

de solidarité.

Semaine de l’énergie Anderlecht

Cours de formation du 22/09/23

Analyse de l’Ordonnance du 22 juin 2023 (MB du 21 08 2023) insérant dans le

Code bruxellois du Logement les règles de procédure applicables aux expulsions

judiciaires et modifiant les moyens affectés par et au profit du Fonds budgétaire

de solidarité.

Orateurs

INSCRIPTION

(le lieu du cours vous sera communiqué après votre inscription

hautement souhaitée)

Indexation : 1x oui, 1x non

Signez la pétition « audit incendie »

Bruxelles: Une pétition pour mieux évaluer les risques d’incendie dans les tours de logements

© rtbf

Par Barbara Boulet

C’est l’incendie survenu dans un immeuble à appartements de Ganshoren, à la fin du mois de juin, qui a incité le syndicat des locataires à taper sur le clou d’une de ses vieilles revendications. Il a lancé, en ligne, une pétition adressée à la secrétaire d’État bruxelloise au logement, la socialiste Nawal Ben Hamou, dans laquelle il réclame « un audit circonstancié de sécurité incendie dans les grands blocs d’appartements ce tant pour ce qui est du secteur privé que des logements sociaux ceci à l’échelle de la Région« . Un audit qui serait à la fois obligatoire, systématique et répété régulièrement. 

« Ce que vous devez savoir, c’est que la sécurité est fonction de l’année de construction des logements. Dès lors, plus un logement est ancien, moins il est sûr. Même s’il est aux normes« , explique le secrétaire général du syndicat des locataires José Garcia. « On pourrait penser que puisqu’il y a des nouvelles normes, elles s’appliquent à l’ensemble du logement. Que nenni. Ce n’est pas le cas. Les anciennes normes pour autant qu’elles aient été respectées restent valables pour ces immeubles-là. Pour nous c’est inacceptable« .

On pourrait penser que les nouvelles normes s’appliquent à l’ensemble du logement. Que nenni.

                                                   José Garcia, secrétaire général du syndicat des locataires

Les immeubles les plus problématiques, aujourd’hui, sont incontestablement ceux qui ont été construits avant l’Arrêté Royal du 4 avril 1972 (qui fixe les conditions générales relatives à la protection contre l’incendie dans les bâtiments élevés). Dans ces immeubles-là, il ne faut pas trop espérer trouver deux chemins distincts d’évacuation, ni d’ailleurs de système d’évacuation de fumées. C’est d’ailleurs en 1972 qu’arrive l’obligation de portes coupe-feu. Pour les normes plus techniques relatives aux matériaux utilisés et des systèmes de détection de fumée, il faudra même attendre l’Arrêté Royal du 7 juillet 1994 (et les modifications suivantes).

Une réalité toutefois à nuancer puisqu’en cas de rénovation soumise à permis, l’immeuble doit – comme lors d’une nouvelle construction- faire l’objet d’une visite du Siamu. Les pompiers sont chargés de formuler un avis. Mais là encore, il ne s’agit que d’un avis. 

C’est précisément pour cerner chaque situation individuellement que le syndicat des locataires souhaite pour chaque grand immeuble de logements un examen des risques d’incendie, une évaluation de l’efficacité des systèmes de protection, et des propositions de pistes d’amélioration.

La région lance une étude 

Au Siamu, on trouve la suggestion plutôt bonne, même si la priorité reste l’instauration d’une vraie base légale: une règlementation minimale en matière de prévention incendie. C’est d’ailleurs dans cet objectif qu’il a plaidé pour que soit réalisée une étude sur les bâtiments hauts d’avant 1972 à l’échelle régionale.

Une demande visiblement entendue, puisque le cabinet de Nawal Ben Hamou annonce, en concertation avec celui de la secrétaire d’état Ans Persoons, le lancement en 2024 d’une vaste étude pour évaluer la sécurité « des immeubles résidentiels élevés (hauteur de plus de 25m), construits avant 1972, afin d’avoir une photo de la situation existante et de disposer des recommandations d’amélioration« . L’étude sera réalisée par un prestataire extérieur via un marché public (l’administration est en train d’en rédiger le cahier de charges). L’étude devrait durer 12 mois.

Le Phare n° 154

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