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dimanche 12 décembre 2021

La vérité triomphera


J'ai suivi quelques heures ces témoignages de médecins qui allaient tous dans le même sens. Cela commençait avec le Professeur Perronne qui faisait le point sur la situation, la réalité des chiffres, le mensonge organisé, ce qui marche vraiment, etc... Les témoignages qui ont suivi étaient bouleversants. Des gens qui parlaient avec leur coeur, heureusement il y en a encore.
Je voulais mettre le replay qui était écoutable hier soir, mais la censure a opéré, une fois de plus!
On a tous les jours la preuve d'un état liberticide. La vérité dérange, c'est un fait.
Je propose en attendant un interview encore disponible de ce professeur intègre.


dimanche 1 août 2021

dimanche 10 mars 2019

jeudi 16 février 2017

Un héros se cache t-il en chacun de nous?

http://pluzz.francetv.fr/videos/mille_et_une_vies_saison1_,153268683.html
http://www.tv-replay.fr/magazines/france2-pluzz/nc/nc/1.html?openFilters=1

Je vous conseille de visionner la première heure de cette émission de Frédérick Lopez : 
Mille et une vies
où comment deux personnes vont être amenées à sauver plusieurs vies
 par un concours de circonstances étonnant...
Très émouvant, car seule l'attitude impersonnelle du coeur,
et la vie qui fait le reste...

dimanche 5 juin 2016

Solitude


J'avais envie de revoir le regard, jamais oublié, de cet homme que j'avais déjà proposé il y a quelques années. Un reportage magnifique qui permet de ressentir cette dimension du seul avec le seul.

mardi 12 mai 2015

Alexandre Jollien


Alexandre Jollien sur Radio Classique cet après midi ou ce soir dans Passion Classique.
http://www.radioclassique.fr/player/progaction/initPlayer/podcast/2015-05-12-18-02-34.html

jeudi 15 janvier 2015

dimanche 1 juin 2014

jeudi 24 avril 2014

jeudi 16 janvier 2014

Christian Bobin et la solitude

N’est-ce pas pour combler le temps ?



Il y a peut-être un peu de ça. C’est pour me rejoindre. C’est pour aller vers le moment où ce que vous appeliez une grâce va arriver. J’attends ça tous les jours. Et tous les jours ça arrive. Mais parfois ça arrive au bord, à l’extrême fin de la journée. Quand je peux penser que c’est perdu. Quand je peux penser que c’est une journée pâteuse, lourde, qui n’est pas née. Une journée où moi je ne suis pas né, où je n’étais pas là, du tout. Mais la plupart du temps – car il restera quand même des journées comme ça, comme des cailloux – il y a quelque chose qui est de l’ordre du miracle qui arrive. Il suffit de l’attendre. Il suffit de laisser passer la soudaine pesanteur du temps, et de soi-même dans le temps, cette pesanteur qu’on est à soi-même tout d’un coup. […] 

Et cet état peut justement m’être donné par tout ce qui est. Tout ce qui est là, tout, même ce que je peux connaître dans ce petit appartement. Mais seulement à certaines heures, à certains moments. Il faut juste que je prenne patience, que je traverse des zones mortes. Et pendant ces traversées je lis des articles de trois ou quatre pages très détaillés sur, par exemple, l’économie, l’étape du Tour cycliste, etc.



La solitude n’est-elle pas aussi un refuge ? Un refuge où persisterait encore une certaine forme de peur…


Je ne sais pas si la solitude est un refuge… Mais je suis frappé d’une parole qui peut souvent s’entendre sur la solitude comme qualifiée éthiquement d’égoïsme ou de protection, de refuge ! Il est vrai que je passe un temps considérable de ma vie dans une forme de protection, de préservation. Préservation de soi… ou peut-être de plus que soi… Et je serais effectivement malhonnête si je parlais de solitude en faisant l’impasse sur ce besoin animal de se retirer, d’éviter la rencontre. De préserver quelque chose. Oui, il y a une assez grande partie de ma vie comme cela… D’ailleurs si elle n’était pas contrebalancée par autre chose, on irait tout doucement vers une ligne de fuite autiste. Il y a une partie qui est – même en apparence de façon passive, silencieuse, non agissante – tournée vers la coupure. Ce qui ne m’empêche pas de vous avoir dit que, dans la solitude, je ne m’éprouve pas du tout comme séparé ; ce qui est vrai. Les deux choses sont vraies, et parfois simultanément vraies. Simplement, je suis relié autrement. Je suis relié autrement que par les liens consacrés, les liens de plein jour, les liens officiels. Je suis relié d’une façon qui serait difficile à exprimer. Une façon d’où viennent sans doute les livres, l’écriture. Oui… là, il y a sans doute un état paradoxal de la solitude telle que je peux l’éprouver. Cela dit, avec le temps, je ressens de moins en moins – et peut-être plus du tout – de culpabilité de ce versant de protection.
Dans les sociétés antiques, la solitude était indissociablement liée à la sagesse, alors qu’aujourd’hui le solitaire est regardé comme un marginal. Pourquoi une telle différence ?



Il se trouve que l’état de solitude est lié à cette chose effrayante de l’ennui. Bien sûr, moi j’ai du mal à entendre cela parce que, personnellement, là où je souffre le plus, c’est quand, par exemple, on me demande d’aller à Paris… !

Pourquoi la solitude est-elle vue dans cette misère-là ? Pourquoi suscite-t-elle une pensée de misère et un réflexe de fuite… ? Cela m’est d’autant plus difficile d’en parler que je la vis autrement, même si elle ne m’est pas toujours facile à vivre. 


De plus, le grand mystère pour moi dans la vie… c’est les couples ! Apparemment, c’est une chose que la majorité des gens vivent… ça ne doit donc pas être si compliqué… Mais pour moi, je me dis : « Oh ! là là… comment peut-on faire pour vivre à deux ! ? » Il s’agit peut-être d’un point de vue de célibataire, mais parfois je me suis demandé si la grande solitude – au sens d’une solitude souffrante, subie, passive – ne se trouve pas là, dans les couples, au milieu du couple. […] Je me demande si la solitude n’est pas parfois en plein milieu du monde. C’est pire.

Pensez-vous que, dans notre solitude, Dieu soit assis près de nous ? Qu’il y ait une présence, invisible mais se manifestant par différents petits épisodes, qui fait que cette solitude-là d’un seul coup peut prendre un sens ?

Je pense qu’on n’est jamais abandonné. Jamais, jamais, jamais… Jamais. Cependant, ce n’est pas quelque chose que je perçois. Ce que je perçois n’est que de l’humain. Tout le temps. Même si « ça » passe par de l’humain, c’est quand même de l’humain. Comme une parole qui me vient et qui est terrestre ; comme une occasion qui m’est donnée ou une surprise qui m’arrive et qui est aussi totalement incarnée, dont quelqu’un de réel est le porteur. Je n’ai pas ce sens-là, le sens de l’invisible dans le « presque-touché » de l’invisible. Cela dit – et c’est une croyance qui est chez moi indéracinable –, je crois que l’on n’est jamais, jamais, jamais abandonné. Jamais.


mercredi 15 janvier 2014

Christian Bobin et la solitude

Christian Bobin : Ma solitude est plus une grâce qu’une malédiction
L’aptitude à être seul est-elle l’expression d’une inadaptation au monde ou d’une réalisation de soi ? Pour Christian Bobin, auteur du Très-Bas, la question ne se pose pas : Il est un solitaire heureux qui ignore l’ennui et connaît la plénitude.



De Christian Bobin, on sait surtout qu’il fuit les mondanités et préfère explorer le silence. Il y consacre sa vie et son œuvre. Ses thèmes de prédilection : le vide, la nature, l’enfance, les « petites choses » comme il le dit lui-même. La solitude, il la connaît mieux que personne. Il la quête. Davantage encore depuis la perte brutale de son amie, en plein été 1995. Un deuil qu’il raconte dans La plus que vive (Gallimard, 1996). Récemment interviewé par Marie de Solemne dans La grâce de la solitude” (Dervy, coll. « A vive voix », 1998) , le poète s’interroge sur l’origine et les conséquences de ce sentiment qui, avec l’état amoureux, est sans doute le plus partagé au monde. Extraits.


Marie de Solemne : "Parleriez-vous plus volontiers de la solitude comme d’une grâce, ou comme d’une malédiction ?"


Christian Bobin : D’abord, j’en parlerais plutôt dans sa matérialité. Avant même d’être un état mental ou affectif, la solitude est une matière. Par exemple, c’est exactement la matière que j’ai sous les yeux en ce moment. Il est 22 heures, c’est l’obscurité. Le ciel n’est pas encore tout à fait noir, il y a du silence – c’est très matériel aussi le silence –, un petit appartement dans lequel je vis depuis une quinzaine d’années, des cigarettes – que je ne peux pas m’empêcher de fumer –, des livres – que je ne peux pas m’empêcher d’ouvrir. Au fond, de manière curieuse, c’est très vite peuplé la solitude. La solitude c’est d’abord ça : un état matériel. C’est que personne ne vienne. Que personne ne vienne là où vous êtes. Et peut-être même pas soi.


Mais pour répondre à votre question, la solitude est plus une grâce qu’une malédiction. Bien que beaucoup la vivent autrement. […] Il y a deux solitudes. […] Une mauvaise solitude. Une solitude noire, pesante. Une solitude d’abandon, où vous vous découvrez abandonné… peut-être depuis toujours. Cette solitude-là n’est pas celle dont je parle dans mes livres. Ce n’est pas celle que j’habite, et ce n’est pas dans celle-là que j’aime aller, même s’il m’est arrivé comme tout un chacun de la connaître. C’est l’autre solitude que j’aime. C’est l’autre solitude que je fréquente, et c’est de cette autre dont je parle presque en amoureux.

Existe-t-il vraiment deux formes de solitude, ou la solitude change-t-elle de visage en fonction du regard que l’on porte sur elle ?



Je crois que pour vivre – parce qu’on peut passer cette vie sans vivre, et c’est un état sans doute pire que la mort – […] il faut avoir été regardé au moins une fois, avoir été aimé au moins une fois, avoir été porté au moins une fois. Et après, quand cette chose-là a été donnée, vous pouvez être seul. La solitude n’est plus jamais mauvaise. Même si on ne vous porte plus, même si on ne vous aime plus, même si on ne vous regarde plus, ce qui a été donné, vraiment donné, une fois, l’a été pour toujours. A ce moment-là, vous pouvez aller vers la solitude comme une hirondelle peut aller vers le plein ciel.
Solitude et isolement sont deux termes non seulement confondus dans l’esprit de beaucoup, mais pour lesquels même les dictionnaires n’offrent pratiquement aucune différence de sens. Quelle nuance vous inspirent ces deux mots ?



Dans la solitude dont on parle ici, en ce moment, il n’y a plus d’isolement. Je crois ne pas être un barbare, mais j’ai une sauvagerie : je peux, et j’aime, rester des heures et des jours entiers en ne voyant personne. Or, je ressens la plupart de ces heures et de ces jours-là comme des heures et des jours de plénitude où je m’éprouve comme relié à, exactement, tout.

L’amour et la solitude ne sont pas si éloignés…



Si peu éloignés que l’un des plus beaux titres de poésie est celui d’Eluard : “l’Amour la solitude”. Ils ne sont même pas séparés par une virgule… C’est très juste car l’amour la solitude sont comme les deux yeux d’un même visage. Ce n’est pas séparé, et ce n’est pas séparable.
Mais moi je vous dis cela aujourd’hui, à 45 ans… Il m’a fallu beaucoup d’années, beaucoup de temps, pour que j’arrive à entendre un peu de ces choses-là. […] Curieusement, ce sont quelques personnes, quelques rencontres, qui m’ont donné la solitude. C’est un don, qui m’a été fait. […]


Pour vous, la solitude est-elle synonyme de paix ?


Oui… Oui, mais elle n’est pas toujours facile. Elle a ses langueurs. Elle a ses terrains vagues. Pour en parler très concrètement, et même de manière un peu drolatique – où c’est moi qui tiens le rôle du personnage comique –, un exemple : je n’ai pas la télévision, et je ne veux pas en avoir, j’ai même l’impression que c’est un luxe. Vivre dans la solitude est un luxe, vivre dans le silence est un luxe. Je ne souhaite donc pas avoir d’images ici, pour avoir la paix, mais c’est tout sauf une ignorance du monde car je lis beaucoup de journaux, j’écoute beaucoup les radios.
Interview qui date un peu (il a aujourd'hui 62 ans). A suivre...

jeudi 7 février 2013

Guy Corneau


Vous allez voir sur ce site et vous pourrez écouter Guy Corneau
 nous parler de ce qu'il a vécu en frôlant la mort.

mardi 6 septembre 2011

Mathieu Ricard


Matthieu Ricard, interprète français du... par rtl-fr

Mathieu Ricard sera ce soir à 18 H dans l'excellente émission de Franck Bellamy sur Radio Classique.

mardi 29 septembre 2009

samedi 5 septembre 2009

cabane au fond des bois


Ce matin, j'ai entendu une interview de Michel Onfray à propos de son dernier livre qui doit sortir jeudi prochain : Le recours aux forêts. La tentation de Démocrite.

Il fait référence à Démocrite, qui vécut en Grèce à l'époque de Socrate, et qui après avoir énormément voyagé (jusqu'en Inde) et constaté toute la vilenie des hommes, se serait retiré dans une cabane au fond de son jardin.

Ainsi ce titre signifie pour Michel Onfray un mouvement de repli sur son âme dans un monde détestable. C'est à dire retrouver le sens de la terre, se réconcilier avec l'essentiel : le mouvement des astres, la coincidence avec les éléments, le rythme des saisons qui apprennent à bien mourir, l'inscription de son destin dans la nécessité de la nature...

Se retirer dans une cabane peut être une réalité physique, tangible, mais aussi virtuelle : c'est se retirer dans son for intérieur, c'est à dire se rapprocher de soi même, être en contact avec cette partie de nous même qui a fait la part des choses et qui ne demande plus rien finallement.

Il faisait référence à Marc Aurèle.

Dans son parcours de militant, c'est une façon de dire que l'on a que très peu de pouvoir sur le monde extérieur, qu'au bout du compte ayant épuisé les dynamiques de la vie, reste l'observation impersonnelle de la vie.

En bref il faut avoir vécu pour se retirer!

vendredi 17 juillet 2009

A propos des villes


Il semble bien, comme il le dit, que ce soit la vitesse, la précipitation, donc le manque de réflexion, qui soit la cause de pas mal de problèmes finalement.
Je sens qu'il y a un sujet en or là derrière!

dimanche 2 novembre 2008

Mathieu Ricard


Hier soir, par hasard bien sur, je découvre que Mathieu Ricard est l'invité d'une émission (Thé ou café) ce matin à 7 H. Je me dis donc que je vais la regarder...
C'est toujours amusant d'observer la rencontre entre un être qui consacre sa vie à une démarche spirituelle, et un ou une journaliste.
En fait je ne sais pas s'il y a rencontre vraiment, en tout cas de la part du journaliste. Il est clair que ce dernier a préparé son émission et a donc son lot de questions toutes faites, préétablies.
Il devient alors impossible de se laisser aller à la découverte d'une autre vision du monde, et de pousser plus loin le sens des mots que va prononcer l'autre à savoir Mathieu Ricard ce matin. Franchement c'est rare de sentir l'écoute chez ces gens qui passent leur temps à interviouver!
Et puis tout va être reformaté au montage. Ce n'est pas que je dise cela pour critiquer, mais je l'ai vraiment observé.
A un moment, la journaliste dit à Mathieu : "Bon vous avez une minute, vous faites ce que vous voulez avec les auditeurs, je m'en vais..." On le sent un peu étonné de ces jeux qu'affectionnent les journalistes, et il ne fait rien, il reste en silence. A côté on voit une horloge qui égrène les secondes, sauf que la minute en question est raccourcie en 15 secondes environ.
Et la journaliste revient en disant : "C'est rare que l'on fasse une minute de silence à la télévision!" Oui non seulement c'est rare, mais c'est mentir, car ils n'ont même pas osé la mettre en entier.
Cela dit "notre" moine s'en tire très bien, et ses réponses paraissent même déconcertantes de simplicité.
Au petit jeu des questions, j'ai envie de dire pas très fines, enfin style journaliste quoi,
l'une des dernières était : "Et quand vous arriverez là haut, qu'est-ce que vous souhaiteriez?" et Mathieu Ricard de répondre étonné : "Là haut, c'est où ça?" Enfin allez écouter si ça vous tente, ça sera en ligne sur le site de France 2, émission Thé ou café, à moins que "notre" spécialiste en émission récupérée ne la mette sur son blog. Je ne sais pas faire!

jeudi 13 mars 2008

IDEAL ?

Quelques mots cet automne lors d' un interview par un journaliste. En fait c'est avant le tournage d'un petit reportage pour la télé, avec le client, dans sa maison...

"Est-ce qu'il y a une maison idéale?" me demande t-il.
Je répondis , surpris moi même par ma réponse :
"Y a t-il une femme idéale? Y a t-il un homme idéal?"
Le journaliste se rendit compte de sa question. Je vis les yeux de mon client briller!

L'idéal c'est quand le "je" disparait. L'idéal c'est du pur imaginaire, c'est le comble du mental, le maître des idées, qui nous fait croire qu'il y a une idée au dessus de tout.
Il y a des maisons dans lesquelles on se sent bien, pas plus.
Dans cette non demande d'autre chose, l'idéal est atteint.
Evidemment je n'ai pas développé cela au journaliste!