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lundi 30 juillet 2012

Pas No



Sans doute une marque de vêtement,
avec de la surenchère.
Il doit y avoir un intégriste de l'habit.
A moins que l'habit fasse le moine!


Là c'est une entrée de château tout près de Saint Emilion.
Il faut sans doute boire un peu pour se confesser...

vendredi 27 juillet 2012

pratique...

La mise en pratique


L'ami zen pratique

mercredi 25 juillet 2012

La minute de silence



Certains meurent brutalement
sans le savoir
sans se préparer
D'autres atteignent l'hôpital
ultime demeure
pour quelques jours
pour quelques heures
avant de lâcher
Nous qui restons encore
qui pleurons parfois
comme si on ne savait pas
comme si on croyait encore
aux lendemains éternels
rendons nous au silence
pour un peu de confiance

mardi 24 juillet 2012

Le Djihad

Le Djihad est considéré par certains comme le sixième pilier de l'Islam.
En arabe gihad signifie : effort, exercer une force, lutter. C'est la guerre sainte.
Une lutte spirituelle au dedans de nous même. Lutter contre ce qui nous attire vers l'extérieur, et nous empêche de rester centré. C'est la lutte entre le disciple et l'homme ordinaire, la lutte avec le diable (en termes chrétiens), le diviseur, c'est un combat de chaque instant qui va jusqu'à la capitulation.
Ce n'est pas combattre un ennemi extérieur, ce qui n'est qu'une marque d'intolérance et donc de nos limites. C'est découvrir peu à peu notre égoîsme, nos peurs, qui nous séparent de l'amour, de la compassion. C'est affronter notre monde de peurs, de doutes, pour le dépasser.
Ce qui passe par l'acceptation de nos moindres failles, petitesses, zones d'ombre.
Comme il est plus facile de prendre l'épée pour pourfendre celui qui nous dérange, ou de prendre la parole pour tuer ou ridiculiser celui qui n'est pas d'accord avec nous même!
Le combat est au dedans, toutes les traditions le mentionnent.
Les guerres de religion ne sont que des guerres d'ego.
S'opposer est antispirituel.

lundi 23 juillet 2012

Le banc d'Arguin

A l'entrée du bassin d'Arcachon, il y a d'une part la dune du Pyla, haute d'une centaine de mètres, que l'on voit à droite sur la photo, et d'autre part le banc d'Arguin, vaste banc de sable évoluant au fil des ans et des tempêtes. C'est en partie une réserve naturelle.
Il suffit de traverser depuis le côté dune pour s'y rendre. Enfin c'est ce que je fais avec mon canoë.
Hier, dimanche et en plein été, il y avait un monde fou. Des centaines de bateaux à moteur transportant leurs propriétaires, familles, amis, se retrouvent dans les quelques mouillages accessibles.
L'endroit où je vais régulièrement est heureusement désert. Plus contraignant pour l'accès, il limite ainsi les visiteurs.
Après avoir mangé, je fais un petit tour d'horizon, et décide de faire le tour du banc par le côté opposé à la dune, le plus sauvage (sur le côté gauche de la photo du haut). Muni de mon sac à dos, je pars à l'aventure entre ciel et mer. Le sable au bord de l'eau est modelé par les vagues et les courants faisant d'innombrables dunes minuscules. Comme c'est marée basse, il y a plusieurs îlots sablonneux accessibles en traversant des bras de mer avec l'eau jusqu'aux genoux. De rares baigneurs s'ébattent dans ces endroits qui seront recouverts d'ici deux heures. C'est le bout du monde. Juste l'eau et le sable. Je vois des bancs de petits poissons qui s'éloignent quand je m'approche. A une extrémité, quelques dizaines de mouettes semblent garder l'étrave du banc d'Arguin. Je fais un léger détour pour ne pas les déranger. Je retraverse à nouveau un bras de mer pour revenir sur l'île principale. Je sens mon corps vivre. J'adore cette sensation de nudité, quand les pieds foulent le sol, quand la peau sent le vent, au plus près de la nature.
Petit à petit je vais retrouver des hordes de bateaux, avec ces humains grégaires, soit dessus, soit à quelques mètres, mais bien ensemble. Certains sont au téléphone, depuis leurs lavabos en plastique, comme s'ils ne pouvaient rompre le fil qui les attache au monde moderne.
J'ai hâte de retrouver le lieu d'où je suis parti, car décidément des endroits  naturellement vierges sont d'autant plus abîmés quand la foule s'y agglutine.
Je retrouve le canoë, bois un thé, et me lance dans le dernier livre de Sylvain Tesson : Dans les forêts de Sibérie. Un autre désert...
Au-dessus de la dune, les parapentes frôlent le ciel.



samedi 21 juillet 2012

Les 5 Piliers de l'Islam

Mahomet en calligraphie arabe

J'ai dit dans le post précédent que le ramadan était le troisième pilier de l'Islam. Quels sont les autres?

- Le chahada qui témoigne de l'unicité de Dieu (nul autre que Lui ne peut être adoré), et que Mahomet est son prophète.
- Les 5 prières quotidiennes (salat) tourné vers la Ka'ba de La Mecque.
- Le jeune du mois de ramadan.
- La zakat (aumône) qui est un impôt annuel donné aux pauvres, en fonction de ses moyens.
- Le pèlerinage à La Mecque (hajj) au moins une fois dans sa vie, si le croyant le peut physiquement ou financièrement.

En allant chercher le sens de ces 5 piliers, je découvre quelques explications, et des contenus divers qui montrent combien tout est extrêmement codifié. J'y reviendrais.
Sans rentrer dans le détail pour l'instant, le fait de prier 5 fois par jour par exemple, est une contrainte réelle dans la vie quotidienne, ou plutôt une pratique réelle. Le but est bien sur de développer cette notion si importante de rappel de Dieu, ou rappel de soi, et derrière cela un état de vigilance. Il faut aller chercher un peu plus loin dans les détails de l'Islam pour trouver cette notion, sinon on en reste aux apparences.
Le ramadan est aussi une vraie pratique, j'en ai parlé.
Donner l'aumône est une pratique altruiste que l'on trouve dans d'autres religions, de même la notion de pélerinage.
En fait toutes ces pratiques sont communes à d'autres religions. Mais on trouve dans l'Islam une forte codification et un caractère obligatoire puisque la loi coranique se confond avec la gouvernance de beaucoup de pays musulmans. Ce qui en fait un sujet délicat.

Né dans une famille catholique, je n'ai connu que la prière du soir, la messe dominicale, et le fait de ne pas manger de viande le vendredi, ainsi que se priver un peu pendant le carême (mais si peu). Sans vouloir tomber dans la comparaison, le Christianisme offre beaucoup moins de pratique obligatoire que l'Islam.
Une autre chose est de savoir ce que font vraiment les uns et les autres. Qui se dit pratiquant de telle ou telle religion, et qui pratique quoi exactement? Sans parler de la pratique par obligation, et de la pratique par conversion du coeur.
Comme partout, il y a la proposition, et le vécu de chacun.


vendredi 20 juillet 2012

Le Ramadan


C'est aujourd'hui que commence le ramadan pour les Musulmans. Cette pratique dure environ un mois, une lunaison en fait puisque les mois sont lunaires. Il commence lorsque le premier croissant de lune apparaît après la nouvelle lune. Il y a donc un décalage chaque année, puisque l'année lunaire est plus courte que l'année solaire d'une douzaine de jours à peu près.

Le ramadan, dont la racine rmd est liée à de fortes chaleurs, à un sol brûlant et à un manque de nourriture, est donc une période de jeune pendant la journée, durant un mois. Jeune au niveau nourriture, boisson, du fait de fumer, et activité sexuelle. Il est possible de manger la nuit, c'est à dire le matin très tôt, avant la première prière, et après le coucher du soleil, où cela peut prendre des allures de fête pour certains.
Ainsi lors d'une escale en bateau en Tunisie il y a deux ans, on a été réveillé une partie de la nuit par des jeunes qui mangeaient et écoutaient de la musique dans une petite maison à côté du ponton. D'où le nom "ramdam" en français qui signifie : chahut, tapage. Le lendemain on a attendu 10 H du matin avant que ne s'éveillent ces personnes pour servir le gazoil...

Plus sérieusement le ramadan est un exercice spirituel de maîtrise des appétits du corps et du contrôle des pensées. Il s'agit de se purifier. Il est demandé de lire le Coran dans son entier durant cette période, de prier plus, de faire acte de générosité, de tolérance. On se doit aussi de ralentir les affaires.
Dans la réalité c'est quelque chose de très codifié, avec des exceptions dans certains cas, mais aussi des punitions. On sent une forme de rigidité.
Le mot saoum désigne ce jeune du ramadan qui est le troisième pilier de l'Islam.

 C'est une période de jeune et de compassion, de pardon. Il faut aussi s'abstenir de dire des méchancetés, des grossièretés. Le mot siam, en arabe, signifie s'abstenir, se retenir de. Ne pas céder aux impulsions, aux mécanismes inconscients, pourrait-on dire dans un langage plus moderne.
C'est donc, sur le principe, une vraie attitude de pratiquant qui est demandée aux Musulmans. Le but n'étant pas de vivre ça comme une punition, mais comme une grâce, une opportunité d'atteindre l'illumination (ou de s'en approcher). Cela manque sans doute de pédagogie pour un certain nombre, mais c'est la différence entre religion et spiritualité.

jeudi 19 juillet 2012

Le penseur


Photo de Terzani

mercredi 18 juillet 2012

Tiziano Terzani

Tiziano Terzani fut un journaliste, écrivain, et chercheur de vérité. Il a passé la dernière partie de sa vie sur les hauteurs de l'Himalaya à méditer sur le sens de la vie et écrire, avant de revenir mourir en Italie atteint d'un cancer.

Ce soir un film sur Arte : "Le grand voyage de la vie" retrace ce qu'il a à nous dire à propos de la vie, au travers d'une rencontre avec son fils.


“Je vais très bien. Je suis dans une merveilleuse disposition de l’âme. Tout ce que je vois, en attendant ma fin, ferme le cercle. Tu sais, il y avait un célèbre maître zen à qui on demanda un jour : “Quel est le sens de tout cela ?” Et le maître zen prit un pinceau chinois, le plongea dans l’encre et dessina un cercle. J’ai moi aussi ce rêve. C’est beau, non ? Fermer le cercle.”

mardi 17 juillet 2012

Merci Soisic

Tout d'abord il a fallu lui trouver une place (en haut à droite).
Voilà qui est fait
Quelle présence!
Même de nuit il prie...

Merci Soisic pour ton oeuvre.

jeudi 12 juillet 2012

Dire

D'une façon ou d'une autre l'être humain exprime ce qu'il vit. Cela peut être à travers une attitude, une façon de parler, ou de se taire, et bien sur par les traces visibles que l'on crée.
Pour la plupart d'entre nous, s'exprimer c'est avant tout parler. Parler de soi, des autres, de ce qui ne va pas, de choses sans aucune importance...
Il faut du temps pour apprendre à parler de soi, de ce que l'on vit dans la profondeur. Il faut le voir tout d'abord, être en contact avec. Il faut peut être un modèle pour commencer, pour oser. Il ne s'agit pas de se mettre en avant, c'est si facile et tout le monde sait faire, c'est même un piège, mais regarder tout ce que l'on vit au moment où cela se passe.
Dire à l'autre, communiquer, devient une sorte de dénuement expiatoire. Comme si notre vécu, pendant longtemps, met une pression difficile à retenir. En fait parce que l'on vit beaucoup de choses que l'on n'accepte pas vraiment, c'est à dire pas du tout en fait. L'autre peut devenir une poubelle dans laquelle on déverse notre trop plein d'émotions suscitées par un vécu non intégré.
Le risque de la communication peut être de submerger l'autre. C'est un apprentissage d'être avec soi même, pour doser petit à petit ce que l'on vit par rapport à ce que l'on échange. Chacun selon son tempérament.
Toujours est-il qu'il est essentiel de dire, d'exprimer. Cette communication est plus profonde quand on est vraiment à l'écoute de soi même, et donc à l'écoute de l'autre aussi.
Communiquer vraiment, c'est communier. C'est mettre en commun, en "comme un", c'est donc faire union.
C'est de l'amour à n'en pas douter.
C'est offrir sa fragilité, ses doutes, sans avoir peur d'un regard jugeant, comme c'est écouter l'autre de la même manière. Il n'y a pas de prise de pouvoir, de domination, ni d'abaissement.
C'est apprivoiser, apprendre à voisiner.

C'est être vrai.
Ce n'est pas si simple.

mercredi 11 juillet 2012

Préparatifs


S'il y a une chose que je sais à peu près bien faire, c'est préparer un voyage.
Me voici en train de récupérer un maximum d'informations sur le GR 20, d'évaluer les difficultés, de noter ce que les uns et les autres emmènent, le temps qu'ils ont mis, et donc ce qu'il faut emporter.
J'ai fait une liste minimum et je pèse tout. Je regarde comment gagner quelques dizaines de grammes à droite et à gauche qui se transforment en plusieurs centaines de grammes au bout du compte.
La chose la plus importante était d'avoir un duvet suffisamment chaud (pour la montagne), et le plus léger possible. J'en ai acheté un à la taille minimum pour gagner du poids.
J'ai une tente ultra légère que j'ai fait avec une amie(qui cousait) il y a pas mal d'années. Elle fait environ 600 grammes. Elle n'est pas étanche en cas de grosse pluie, mais je ne veux pas me charger.
Je découvre les ustensiles ultra légers chez Décathlon, et j'adore tout essayer : mini lampe, mini serviette, mini couteau...
Il faut essayer d'être dans une autonomie raisonnable : tenue légère et tenue du soir, juste un rechange en sous vêtement. Pareil pour la bouffe, la nourriture de base que je connais et qui me convient, à base de muesli, fruits secs, semoule et soupe toute prête.
Le cas échéant je ferais peut être un ou deux repas en gite, je verrais, ou au restaurant à mi parcours.
Je sens que c'est une sorte de test. Vivre avec très peu, tout en faisant pas mal d'efforts.
Mais il faut que je tienne aussi. Je viens de lire que les 200 km (environ) font aussi 20 000 m de dénivelé, ça fait pas mal quand on y pense.
Je commence à m'entraîner en faisant du roller et un peu de course à pied (même si je courre à peu près tous les jours un petit peu). Les mollets réagissent à la distance, ce n'est pas gagné.
Je disais à une amie que parmi ce qui me tentait depuis longtemps, il y avait la traversée des Pyrénées, et l'ascension du Mont blanc, hormis cette traversée de la Corse par les montagnes.
Ca me donne une pèche!

lundi 9 juillet 2012

Les 24 secondes du Mans


Avez-vous remarqué qu'en français, au moins phonétiquement, le son "ment" revient souvent? Relisez déjà la première phrase!


L'un des bons mots le plus connu est que le mental ment...

Oui le mot ment, il faut s'en méfier mèche à ment (et pas mèches au vent).

L'automobiliste qui vire ment.

La Rome antique attire les amoureux mais l'âme ment. 

L'inévitable ment, le social ment, le politique ment, le correct ment, l'inopiné ment, le favorable ment, même celui qui donne le change ment, celui qui dit qu'il parle vrai ment, ou qu'il a des emmerdes ment, ou une attitude maladive ment...

Rien que tout de suite, le momentané ment, le spontané ment, l'ingénu ment, celui qui se dégonfle ment, la courageuse ment, celui qui se dit un être vertical ment, qui aime l'autre ment, qui se croit drôle ment, comme celui qui est gai ment...

Le chien qui aboie ment, celui qui éternue ment, ton enfant te ment, celui qui se rapproche ment, comme celui qui s'éloigne ment, celui qui se pare ment, la vieille folle ment, celui qui est sûr ment, le gros dur ment, et celui qui pense ment aussi. 

Vous pouvez le constater : même l'été ment. Ils ne peuvent se dénuder, car le mot nu ment...

Cela fait énormé ment de monde, c'est un femme ment.

Je veux bien m'arrêter, mais le final ment...

Je mens vais, à moins d'être vais et ment!

dimanche 8 juillet 2012

samedi 7 juillet 2012

quand la nature regarde

Lever de lune cette nuit
formant un visage
avec ses copains les nuages

vendredi 6 juillet 2012

Les vacances approchent



Parmi mes désirs il y a la traversée de la Corse par le fameux GR20. Ce GR est considéré comme le plus difficile en Europe. Il comporte 14 étapes d'environ 6 H, sur 2 tronçons : la partie nord, la plus difficile, et la partie sud. Certains arrivent à le faire en 10 jours, d'autres arrêtent au bout de 3 jours...
Certains conseillent de partir par le sud pour y aller progressivement. Cela fait environ 180 km au total. Mais en montagne on compte en heures de marche et en dénivelé. Certaines étapes font 1 000 m de dénivelé dans les deux sens.
Il faut surtout voyager léger, prendre le minimum indispensable. Je vais commencer à étudier ça de près.
Autre idée : longer la côte ouest en canoë. Un peu plus compliqué à mettre ne oeuvre. A voir...

jeudi 5 juillet 2012

Avec

Au début, mais cela peut durer longtemps,
Je ne vois pas que ça pense tout seul
Il n'y a qu'inconscience et réaction
Il n'y a personne en vérité.
Puis je découvre que ça pense
En dehors de toute maîtrise.
Si je le vois, alors :
Qui pense et qui voit?
Et qui suis-je au bout du compte?
En voyant de mieux en mieux
Je mets petit à petit une certaine distance
Entre ce qui se passe et ce qui va venir de moi,
Au niveau des pensées, au niveau des actes.
Je vais être moins dans la réaction,
Et plus dans une action consciente
Moins dans la dépendance,
Et plus dans un choix libre.
De moins en moins d'attirance et de rejet
De plus en plus de recul et de vrais choix
De moins en moins de pression et de stress
De plus en plus de paisible
De moins en moins de vouloir
De plus en plus d'acceptation.
L'aventure passe progressivement de l'extérieur à l'intérieur.
Je vois que la satisfaction extérieure est passagère
Tandis que le paisible s'installe en profondeur
Accessible de plus en plus.
Qui va l'emporter?
Je lâche toute idée de gagner quoique ce soit
Ou d'arriver quelque part
Je reste le plus possible avec le VOIR
Quoiqu'il arrive, je reste avec celui qui voit.
Parfois il n'y a plus celui qui voit,
Mais cela qui voit
Alors il n'y a personne
Mais pas absence
Il n'y a que présence
Mais impersonnelle.
La conscience est là, comme elle est partout,
La vie s'exprime à travers la multiplicité
Dans laquelle j'ai un rôle, comme tant d'autres.
De moins en moins concerné
En apparence avec le monde
En profondeur avec ...
Avec.

mercredi 4 juillet 2012

lâcher prise

Le lâcher-prise vient lorsque vous ne demandez plus :
"Pourquoi cela m'arrive t-il?"

Eckhart Tolle

lundi 2 juillet 2012

Les cercles restauratifs



C’est au milieu des années 1990 que des communautés locales dans les bidonvilles et favelas de Rio de Janeiro commencèrent à développer des manières de répondre aux crimes, conflits et ruptures d’accords. Ces approches conduisirent à améliorer les liens communautaires, la sécurité et le bien-être. En quittant les dynamiques de la punition et de la peur, ces approches cherchent à guérir le mal qui a été fait et à apporter un bien-être mutuel à ceux qui sont impliqués dans ce cheminement, ainsi qu’à leur communauté.
Le processus qui a émergé de ces premières approches est maintenant appliqué dans les communautés, les écoles, les familles, les tribunaux, les prisons, les commissariats de police, les universités, les services sociaux, les églises, les gouvernements locaux et le monde des affaires de plusieurs états brésiliens et dans 14 autres pays. . Connue sous le nom de ‘Cercles Restauratifs’, cette approche systémique guide d’une part les communautés sur les choix à poser concernant leur manière de répondre aux conflits futurs, en prévenant ou en diminuant les torts de façon proactive. Elle donne d’autre part aux participants une expérience, ancrée dans la ‘vraie vie’, du pouvoir pratique de la non violence pour faire germer des graines de compréhension et de paix dans des contextes où cela peut être un défi.
Les Cercles Restauratifs offrent aux individus, familles, groupes et communautés le moyen d’établir des liens, de trouver du sens et de retrouver du pouvoir en profondeur, en se reliant de manière empathique par-delà les différences et en parvenant à des accords qui renforcent la sécurité et le bien-être, à la fois sur le plan personnel et au cœur de la société. Ils visent à mettre sur pied les conditions permettant une justice sociale, de la cohésion de groupe, des relations résilientes et de la guérison personnelle, et se fondent sur une reconnaissance du caractère vital des interrelations entre ces objectifs.
Les Cercles Restauratifs s’appuient sur les fondements et le développement de la Justice restaurative et sont guidés par les principes et la pratique de la Communication NonViolente. Ils favorisent un dialogue qui prend sa source dans une clarté à cœur ouvert et un partage tangible du pouvoir – nous invitant à reconsidérer notre vision et notre réponse au fait de vivre avec d’autres, tout en relevant le défi de consolider consciemment le bien-être de la collectivité. Les résultats ouvrent à des possibilités révolutionnaires pour promouvoir une culture de paix.
Dominic Barter a commencé à développer des pratiques et systèmes restauratifs au milieu des années 1990, inspiré par la complexité sociale de Rio de Janeiro, sa ville d’adoption, et par son apprentissage de la Communication NonViolente avec Marshall Rosenberg. Depuis 2004, il est directeur du programme de formation et consultant pour des projets pilote en Justice Restaurative auprès du Département de la Justice brésilien, en collaboration avec l’Organisation pour l’Education scientifique et culturelle des Nations-Unies, ainsi que le Secrétariat spécial pour les Droits de l’homme et les secrétariats d’Etat pour l’éducation au Brésil. En 2008, Dominic a été invité comme conférencier principal lors de la Conférence internationale sur les pratiques restauratives. Il coordonne le projet de Justice restaurative du Centre international de la Communication NonViolente.


http://www.nvc-europe.org/SPIP/Cercles-Restauratifs

Sur ce site il y a une vidéo avec sous titrage en français de Dominic Barter.

dimanche 1 juillet 2012

ode à la femme

Elle semblait trôner, mollement étendue sur une surface dure.
Je m'approche, attiré par ses formes.
Sa main faisait un signe
Etait-elle tombée de cet immeuble qu'elle regardait?
Ses formes si rondes, qu'elle ne cachait pas,
contrastait avec l'ordonnance géométrique des bâtiments.
Un architecte tenta bien une courbe céleste
autour de son lit de marbre.
Dans ce même univers dur et sec,
une autre femme offrait ses formes à son tour.
Tout espoir n'est pas perdu...