Non je ne suis pas encore parti, je dois gérer et prendre sur moi les retards des autres (je ne suis pas fonctionnaire!).
Cet après midi en préparant le bateau j'ai fait tomber une pièce d'un winch dans l'eau, histoire de me mettre en avance. Rien de tel pour voir où en est la pratique, la dose d'acceptation, le changement que ça crée, la gestion du problème, commander une pièce par téléphone, bon je passe les détails...
Et puis la météo qui change : orages, pluie, rafraichissement général...
On ne part pas en mer à la légère surtout quand on est seul.
Du coup je revois mon fils après bientôt deux mois d'absence à l'étranger. On parle, il me montre ses photos, un vrai échange d'impressions. C'est bon.
De toute façon la vraie liberté c'est de ne pas dépendre des évènements extérieurs.
Qu'est-ce que je sens là, à l'intérieur ? Suis-je diminué?
Il y a encore En Calcat qui résonne en moi.
Je viens de lire le très beau livre d'André Rochette dont je reconnais beaucoup de paroles.
Vivre c'est faire face à l'imprévu.
Rester près de moi quoiqu'il arrive, c'est ce que je cherche par dessus tout.
Ne pas perdre le contact avec la profondeur.
La vie nous pousse dans un sens, nous freine dans un autre.
Si je ne comprends pas tout de suite, je ne regrette rien après.
Tout est nécessaire. C'est notre obligation à grandir qui l'exige.
Je serais en vacances quand mon coeur le sera...
En attendant une vue du port de Sauzon à Belle Ile. Autre escale agréable...