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mercredi 30 juin 2021

Sommet de l'Habitat autonome

SOMMET DE L'HABITAT AUTONOME

du 30 juin au 7 juillet

organisé par les magasines KAIZEN et La Maison écologique

21 conférences en ligne, inscription gratuite

https://kaizenmagazine.learnybox.com/accueil/




lundi 28 juin 2021

Envouté...

Voutes dans la Jameh mosquée d'Ispahan


J'ai le plus grand respect pour les bâtisseurs des temps jadis, et un faible pour les mosquées.
Tout m'impressionne, la forme globale et les détails, la texture et le rendu. Je ressens la main des ouvriers qui ont mis en oeuvre ces milliers de briques, comme celle de ceux qui les ont fabriquées avec l'argile de la terre. Il y a une sensualité depuis l'extraction jusqu'à la pose, avant que d'être caressé du regard. 
Etre touché, existe t-il plus grand remerciement invisible!

dimanche 27 juin 2021

Le pélerin


Le pélerin d'Agnès Cécile

Péleriner est un voyage en compagnie de soi même essentiellement. 
Marcher pendant des heures  demande aussi un effort inhabituel. 
Progressivement le bourdonnement des pensées se calme. 
Le silence extérieur apaise l'être qui se dévoile. 
A un moment il y a une ouverture, un espace, une détente, une profondeur. 
L'encombrant tombe, la légèreté prend place, l'inattendu est bienvenu. 
Juste être d'accord avec ce qui vient, comme avec ce qui s'en va. 
Dans ce voyage vers l'absence de la personne, la vie joue avec elle même.

lundi 21 juin 2021

solstice d'été


Lever du soleil au solstice d'été à Stonehenge
 

Pas de plan


Dans une école d'art à Londres




vendredi 18 juin 2021

Je n'ai rien

 Au IXe siècle, pendant la dynastie des Tang, vivait un excellent maître zen nommé Zhaozhou (Joshu en japonais). Un jour, un moine nommé Yanyang (Gon’yo en japonais) lui demanda : « Je suis venu sans rien. Que dois-je faire dans ce cas ? »

Zhaozhou répondit : « Jetez ça ». En apparence, ce n’était pas une réponse. Yanyang demanda alors : « J’ai dit que j’étais venu ici sans rien, alors que voulez-vous donc que je jette ? »

Zhaozhou répondit aussitôt : « Hâtez-vous alors de vous en débarrasser ». Il s’agissait d’une réponse encore plus étrange que la précédente. Les discussions zen sont déconcertantes.

Revenons maintenant à l’histoire originale. Yanyang dit : « Je n’ai rien ». En d’autres termes : « J’ai atteint l’absence d’ego, le satori (l’illumination), la conscience vide. Cependant, du point de vue de Zhaozhou, Yanyang avait encore trop à porter. « Si vous avez une chose présente à l’esprit, vous avez une lourde charge sur le dos. » Ainsi Yanyang transportait une lourde charge qu’il appelait : « ne rien avoir ».

Quand on est vraiment en bonne santé, on oublie cette bonne santé. Un buveur peut dire : « Je n’ai plus soif. J’ai assez bu », mais tant qu’il garde le verre en main, il n’a pas encore assez bu. Si c’était vraiment le cas, il poserait ce verre.

C’est pourquoi Zhaozhou dit : « Débarrassez-vous-en. » et exhorta ainsi Yanyang à faire un pas de plus au sommet de la perche de bambou de cent pieds pour atteindre la véritable illumination, mais Yanyang ne fut pas capable de le comprendre. Il répliqua : « J’ai dit que j’étais venu ici sans rien, que voulez-vous donc que je jette ? ». En conclusion, sa fierté de « n’avoir rien » s’est manifestée. Ce qui explique pourquoi Zhaozhou a répondu : « Alors jetez le ».

(trouvé sur le site sotozen)


vendredi 11 juin 2021

dimanche 6 juin 2021

ETRE est sans effort



 Être" est sans effort


Quel effort vous faut-il faire pour que le cœur batte ?
Quel effort vous faut-il faire pour sentir le parfum de la rose ?
Quel effort vous faut-il faire pour entendre ?
Quel effort vous faut-il faire pour ressentir l'amour, la colère, la peur ?


Et si tout, absolument tout arrivait de soi-même ?
Et si alors les pensées arrivaient aussi ainsi, sans effort ?
Et si les choix, l'apparente volonté individuelle s'effectuaient aussi d'eux-mêmes ?
Et si tout, absolument tout arrivait ainsi, sans aucun contrôle ?
Et si il n'y a avait personne aux commandes de l'organisme ?
Et si "je" ou "moi" ne faisait pas référence à l'organisme corps-esprit 
Qu'êtes-vous alors ?

Être ?

Et si "Être" ne fait pas référence à l'organisme, il ne serait donc ni une sensation, ni une perception, ni une pensée, ni une image ?
Pourrait-il être là sans qu'on puisse le percevoir ?
Pourrait-il être Cela même qui demeure lorsque tout ce qui est perçu est déposé ?
Et si vous ne pouvez vous en saisir,
Pourrait-il être votre nature-même ?
Ce que vous êtes réellement ?
Être accueillant, enveloppant toute la manifestation, y compris l'organisme ?
Car en vérité comment pouvez-vous voir ce que vous êtes ?
Quel effort faut-il alors faire pour être?
Combien d'années de recherche faut-il pour être ?
Quel travail sur soi faut-il faire pour être ?
Que faut-il ajouter au négliger pour être ?

Être suffit amplement !
Et demeurer en tant que Cela,
Cesser de porter attention aux pensées liées à l'idée d'un quelqu'un qui doit progresser pour être.
JE SUIS

Alors le reste sera donné par surcroît, comme une caresse de soi à soi sans attente, sans accroche.
Vous saurez, de Connaissance pure et en tant qu'Être, que vous êtes déjà ce que vous avez toujours cherché :  joie, amour, paix et lumière même du monde.
Notre nature lumineuse précède toute expression, toute manifestation.


Marion