Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
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dimanche 31 octobre 2021
La non demande en mariage
dimanche 24 octobre 2021
L'ego n'existe pas en réalité
Que l'ego n'existe pas en réalité est non seulement difficile à concevoir mais à accepter,
car cela revient à nier notre propre existence,
tant nous sommes identifiés à notre corps et à nos perceptions.
L'inexistence de l'ego résulte d'une part de l'impossibilité d'être séparé,
d'autre part du changement.
Swami Prajnanpad
(Un maître contemporain de Daniel Roumanoff)
vendredi 15 octobre 2021
En tant que je suis
Je laisse ma nature humaine se dérouler en accord avec sa destinée,
quelle qu'elle soit,
je reste en tant que je suis.
Nisagardata Maharaj
samedi 9 octobre 2021
Echec et succès
mardi 5 octobre 2021
Déjà là
On imagine souvent, et pendant longtemps, ce fut mon cas, que l'aboutissement (ce qui est au bout) d'un cheminement spirituel est forcément ailleurs que là où on est, et loin. Le risque étant que ce bout du bout recule au fur et à mesure qu'on avance, si tenté soit qu'on avance.
Pourtant les enseignements disent que le Soi est déjà là, comme nous sommes déjà nus sous nos vêtements, qu'il faut retirer le voile de l'ignorance (du mental), que le silence a toujours été là, qu'il n'y a rien à ajouter, rien à créer... Il s'agit plutôt de revenir (à soi-même), que d'aller vers (un quelque part inatteignable, et surtout inexistant). Il ne peut pas y avoir de là-bas, d'après, de si, de plus de ceci ou de cela, encore moins d'idées sur, de croyances et autres réconforts de toute sorte. Il n'y a pas à être quelque chose, quelqu'un, ou vouloir ressembler à ... Avant d'être quoique ce soit, il y a être. Juste être, être rien, être vide. Faut-il attendre toute une vie pour être?
Il est surtout urgent de s'arrêter. Se désencombrer, arrêter de porter le sac de notre histoire, notre passé, tout ce qu'on ne cesse d'entretenir et qui est mort, tout ce qu'on espère, qu'on imagine, mais qui n'a aucune réalité. Soit on en rajoute un peu tous les jours, soit on fait l'inverse, soit on se laisse entraîner, soit on décide que cela ne peut plus durer.
Il y a plus à perdre qu'à vouloir gagner toujours plus, qu'à gagner en osant perdre. Les plus grands moments sont souvent dans le dénuement, dans la simplicité. La paix ne peut être dans l'accumulation, cela se saurait. Fréquenter le retrait, et avec un peu d'entraînement le silence se laisse approcher, il peut même être vibrant...