Que fait-on de tous ces blogs?
Oui, les accrocs, les branchés, les internotés...
Les solitaires peut être...
Les créateurs, les lecteurs, les deux casquetteurs...
Ceux qui sélectionnent, ceux qui parcimonent,
Et ceux qui lisent tout...
Et qui reviennent même plusieurs fois par jour!
Ceux qui mettent des commentaires, ceux qui n'en mettent pas...
Ceux qui en voudraient plus, ceux qui n'en peuvent plus...
Vous êtes vous jamais demandé qui regardait ça en vous,
Et ce que ça vous apportait?
Est-ce une nourriture qui sert?
Est-ce une habitude de plus?
Est-ce que je lis avec présence?
Vous êtes vous jamais posé ces questions?
Quelle est mon intention?
Comment je me sens pendant, et après?
Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
Membres
mardi 30 septembre 2008
vendredi 26 septembre 2008
La solitude
"La solitude n'est qu'une attitude mentale.
Un homme peut fort bien se trouver au milieu de la foule et conserver sa sérénité. En ce cas il se trouve effectivement en état de solitude.
Un autre homme en revanche, peut rester seul, au fond d'une forêt tranquille, et être incapable de contrôler son mental. Cet homme ne se trouve pas en état de solitude.
La solitude est donc une fonction mentale. Un homme rivé à ses désirs ne se mettra jamais en état de solitude, où qu'il aille. Par contre, un homme détaché de tous désirs se trouve toujours en état de solitude."
Ramana Maharshi
Un homme peut fort bien se trouver au milieu de la foule et conserver sa sérénité. En ce cas il se trouve effectivement en état de solitude.
Un autre homme en revanche, peut rester seul, au fond d'une forêt tranquille, et être incapable de contrôler son mental. Cet homme ne se trouve pas en état de solitude.
La solitude est donc une fonction mentale. Un homme rivé à ses désirs ne se mettra jamais en état de solitude, où qu'il aille. Par contre, un homme détaché de tous désirs se trouve toujours en état de solitude."
Ramana Maharshi
Informer qui?
"A propos de vocations, de missions, faut-il avouer que je suis sans doute celui qui prie le moins pour cela? N'est-il pas un lieu dans l'âme ou "demander" n'a plus guère de sens? Pourquoi passer son temps à "informer" le Seigneur?"
Père le Saux dans "Les yeux de lumière"
"La prière c'est d'être toujours disponible, toujours disponible, à chaque instant."
Arnaud Desjardins
Père le Saux dans "Les yeux de lumière"
"La prière c'est d'être toujours disponible, toujours disponible, à chaque instant."
Arnaud Desjardins
jeudi 25 septembre 2008
Rêve
Cette nuit j'ai rêvé d'Arnaud et d'un lieu de retraite qui pouvait ressembler à Ranchi.
C'était l'hiver et il y avait de la neige. On était 6 ou 7 à suivre Arnaud vers le lieu de rencontre.
Je regardais ses cheveux blancs et m'étonnais de l'énergie qu'il mettait à s'occuper de nous malgré son âge.
On était les uns derrière les autres, arrêtés, avant de rentrer dans l'endroit en question. Il nous a tous regardé dans les yeux, comme pour nous faire sentir l'importance de ce qui nous attendait.
Il indiqua un ordre pour rentrer qui ne correspondait pas à la queue.
Lorsque ce fut mon tour, je découvris que l'entrée était comme une trappe dans le sol, avec des barreaux en bois, et qu'il fallait se glisser le haut du corps d'abord, c'est à dire les bras et la tête, et se laisser chuter par terre. C'était tellement étroit que je me suis demandé si j'allais passer, et comment ceux qui étaient un peu plus enveloppés allaient réussir.
Je me suis dit qu'Arnaud passait par là tous les jours, alors il n'y avait pas à se poser de questions...
C'était l'hiver et il y avait de la neige. On était 6 ou 7 à suivre Arnaud vers le lieu de rencontre.
Je regardais ses cheveux blancs et m'étonnais de l'énergie qu'il mettait à s'occuper de nous malgré son âge.
On était les uns derrière les autres, arrêtés, avant de rentrer dans l'endroit en question. Il nous a tous regardé dans les yeux, comme pour nous faire sentir l'importance de ce qui nous attendait.
Il indiqua un ordre pour rentrer qui ne correspondait pas à la queue.
Lorsque ce fut mon tour, je découvris que l'entrée était comme une trappe dans le sol, avec des barreaux en bois, et qu'il fallait se glisser le haut du corps d'abord, c'est à dire les bras et la tête, et se laisser chuter par terre. C'était tellement étroit que je me suis demandé si j'allais passer, et comment ceux qui étaient un peu plus enveloppés allaient réussir.
Je me suis dit qu'Arnaud passait par là tous les jours, alors il n'y avait pas à se poser de questions...
mardi 23 septembre 2008
lundi 22 septembre 2008
Brocéliande
Une dernière info avant de m'adresser directement aux participants.
J'ai eu du mal à trouver un gite car tous étaient pris le samedi soir. J'en ai finalement trouvé un qui peut tous nous loger mais sous forme de dortoirs. Il y a une salle commune, coin cuisine, donc on sera libre pour cuisiner et passer notre soirée tranquille. Prix : 10 euros la nuit.
Il y a aussi quelques chambres d'hôtes : 44 euros pour deux avec petit déjeuner, et 53 euros pour trois. Ceux qui préfèrent de l'intimité, qu'ils me le disent afin que je réserve aussitôt.
Il y a aussi quelques chambres d'hôtes : 44 euros pour deux avec petit déjeuner, et 53 euros pour trois. Ceux qui préfèrent de l'intimité, qu'ils me le disent afin que je réserve aussitôt.
Cela veut dire aussi que si quelques personnes de plus sont intéressées, c'est encore possible.
Equinoxe
Dans notre calendrier l'autome commence aujourd'hui à 15 H 44. Cela veut dire que le soleil, dans notre zône géographique, se lève exactement à l'est et se couche exactement à l'ouest.
C'est donc le jour de l'équinoxe, nuit égale au jour, qui a son équivalent vers le 22 mars.
L'architecture religieuse, sacrée, antique, s'est servi de ces jours particuliers que sont les équinoxes et les solstices pour orienter leurs façades, entrées ou un élément, afin de marquer un moment précis. On en a parlé à Chartres.
Je participais à un congrès il y a une vingtaine d'années à Stasbourg. Au moment du repas, des amis m'ont entrainé à l'intérieur de la cathédrale pour voir le rayon vert.
Au moment de l'équinoxe, ce fameux rayon illumine une statue du Christ et un statuaire très symbolique. Il s'agit de 4 statues représentant un homme endormi, puis un homme qui découvre l'enseignement (la parole du Chist), puis la prière, puis l'éveil. Et le fameux rayon éclaire chaque personnage l'un après l'autre! Vous imaginez?
La cathédrale de Strasbourg a un statuaire très riche et très symbolique. Un lieu à voir.
Si vous habitez dans la région allez regarder ces quatre statues. Il devrait faire soleil aujourd'hui.
dimanche 21 septembre 2008
Kalou Pimpoche
Grâce aux livres et films d'Arnaud Desjardins j'ai pu découvrir d'autres traditions, d'autres maîtres. Habitant le sud ouest j'étais à coté des centres tibétains qui démarraient à l'époque en Dordogne. J'ai eu l'occasion d'y aller plusieurs fois pour des cérémonies particulières.
C'est ainsi que j'ai pu suivre un enseignement de Kalou Rimpoche. Nous étions sans doute quelques centaines de personnes. A la fin nous pouvions passer devant ce très grand maître pour qu'il nous mette la Kata (une écharpe blanche) autour du cou, rite traditionnel tibétain.
Je fis la queue conscient de la chance que j'avais d'approcher ce sage que j'avais découvert grâce à Arnaud. Il avait l'air d'un frêle vieillard que le vent eut peut être fait trembler, mais avec un regard...
Je m'arrête d'écrire quelques instants pour me rémémorer ces moments...
Kalou Rimpoche (1905 - 1989) a passé plus de 12 ans à méditer dans la solitude.
Rencontre au sommet
Ce matin dans l'émission bouddhiste, Eric Vinson raconte son parcours entre Bouddhisme et Christianisme. Comme beaucoup d'entre nous il est passé par l'Orient pour mieux comprendre la religion chrétienne. Etant tombé dedans quand il était petit, comme il dit, il a rencontré de grands maîtres très jeune. Le top de ce qui peut exister, des sommets : Kalou Rimpoche, le Karmapa, Kyentse Rimpoche, Bokar Rimpoche...
Et de dire cette phrase : "On ne peut comparer que des sommets!"
Bien sur il ne s'agit pas de comparer ces grands maîtres de la spiritualité avec les curés de nos villages... Il citait saint François d'Assise pour le comparer à ces maîtres.
C'est vrai, infiniment vrai. Nous avons la chance de fréquenter un maître, ou de rencontrer des maîtres, d'être en contact avec des enseignements clairs, de hauts niveaux.
Cela ne peut être rencontré à tous les coins de rue.
Et le principal est d'en faire quelque chose...
samedi 20 septembre 2008
vendredi 19 septembre 2008
Confirmation Brocéliande
Les choses se précisent. On serait une douzaine d'adultes, ce qui est normal pour sièger autour de la table ronde. Mais il se pourrait que quelques lutins supplémentaires nous rejoignent.
Je vais joindre directement les uns et les autres à savoir : Acouphène en famille, Fish fish and wife, Yvonne et son mari, Mabes, Philippe, Martine, Elisabeth, Marie et moi.
Soirée contes le samedi soir. Il n'y a plus qu'à prier pour le beau temps. Je conte ... sur vous!
L'intelligence de la vie
Plusieurs fois j'ai entendu Daniel Morin citer cette histoire que l'on a tous vécu : retrouver un mot, une phrase, une anecdote que l'on a momentanément perdu. Alors on cherche mais ça ne vient pas. Ceux qui se croient très forts vont s'y accrocher, sans plus de résultats. Et puis à un moment donné, ce que l'on avait oublié, réapparait dans la mémoire et nous disons : "Ca y est, je me souviens!" En fait nous, en tant que "je" qui pensons, n'y sommes pour rien. C'est pure prétention, comme dit souvent Daniel! C'est l'intelligence de la vie.
Qu'est-ce qui fait que nous cherchons quelque chose, puis n'y pensons plus, et que tout d'un coup, une heure après ou le lendemain, la réponse arrive? Nous avons lancé une intention de recherche, un message, mais ce qui se passe après n'est plus de notre maîtrise, sous notre contrôle. Des connections se font à notre insu (quel joli mot) dans notre cerveau. Ca travaille pour nous en quelque sorte. Et ensuite on s'approprie le résultat, au lieu de remercier.
Le mystère de l'intelligence de la vie. C'est vraiment extraordinaire, émerveillant.
C'est partout et c'est en nous. C'est la création à l'oeuvre. C'est le verbe de la Bible.
C'est dans le même sens que l'on peut dire : "L'homme propose et Dieu dispose".
L'homme fait sa part, et la vie la sienne. En ce sens le résultat ne nous appartient pas. Comment s'approprier quelque chose alors que nous ne sommes pas séparés du tout qui a élaboré et produit l'ensemble?
On peut imaginer chaque chose qui existe dans le monde comme de la mécanique géniale, un mélange de physique, de chimie, d'électrique, avec des connexions infinies et invisibles où tout est relié. Des scientifiques sont allés très loin dans la recherche de comment l'information passait (j'y reviendrais un jour). Des ondes, de l'énergie...
Lorsque l'humain prend conscience d'être relié à cette intelligence de la vie, pour s'y abandonner, il va lancer aussi cette intention, et fournir un certain travail. Mais le résultat ne dépend pas de lui. Le travail, les efforts que ça demande vont connecter la vie qui à son tour va envoyer de l'information. Plus la conscience s'abandonne à la vie qui la dépasse, plus la vie va prendre la place. Et d'où vient l'intention du départ?
C'est le grand mystère du "je ne sais pas" comme dit Daniel.
Qu'est-ce qui fait que nous cherchons quelque chose, puis n'y pensons plus, et que tout d'un coup, une heure après ou le lendemain, la réponse arrive? Nous avons lancé une intention de recherche, un message, mais ce qui se passe après n'est plus de notre maîtrise, sous notre contrôle. Des connections se font à notre insu (quel joli mot) dans notre cerveau. Ca travaille pour nous en quelque sorte. Et ensuite on s'approprie le résultat, au lieu de remercier.
Le mystère de l'intelligence de la vie. C'est vraiment extraordinaire, émerveillant.
C'est partout et c'est en nous. C'est la création à l'oeuvre. C'est le verbe de la Bible.
C'est dans le même sens que l'on peut dire : "L'homme propose et Dieu dispose".
L'homme fait sa part, et la vie la sienne. En ce sens le résultat ne nous appartient pas. Comment s'approprier quelque chose alors que nous ne sommes pas séparés du tout qui a élaboré et produit l'ensemble?
On peut imaginer chaque chose qui existe dans le monde comme de la mécanique géniale, un mélange de physique, de chimie, d'électrique, avec des connexions infinies et invisibles où tout est relié. Des scientifiques sont allés très loin dans la recherche de comment l'information passait (j'y reviendrais un jour). Des ondes, de l'énergie...
Lorsque l'humain prend conscience d'être relié à cette intelligence de la vie, pour s'y abandonner, il va lancer aussi cette intention, et fournir un certain travail. Mais le résultat ne dépend pas de lui. Le travail, les efforts que ça demande vont connecter la vie qui à son tour va envoyer de l'information. Plus la conscience s'abandonne à la vie qui la dépasse, plus la vie va prendre la place. Et d'où vient l'intention du départ?
C'est le grand mystère du "je ne sais pas" comme dit Daniel.
jeudi 18 septembre 2008
Quel prétentieux!
Quand je suis arrivé à Ardennes, et que j'ai commencé les entretiens avec Alain, la première question fut : "Quels sont les empêchements dans ta mise en pratique?" Sans doute posait-il cette question à chaque personne, et peut être cela venait-il d'Arnaud.
Toujours est-il que avec une complète inconscience, ou même de la suffisance qui s'ignorait, j'ai répondu : "Rien ne m'empêche!". Si ce ne sont pas les mots exacts, c'est l'esprit.
Alain a du rire intèrieurement.
J'avais beau avoir lu tous les livres d'Arnaud, avoir eu quelques expèriences de conscience "hors normes", en fait je n'avais pas compris grand chose, mettais très peu en pratique, et me connaissais bien peu. Quand une émotion arrivait, j'étais perdu pendant des heures, refaisais surface au bout de je ne sais combien de temps, étais mal, culpabilisais, et attendais que le calme revienne pour croire que je mettais en pratique.
Ne voyant pas que je ne mettais pas en pratique, je pouvais imaginer que rien ne m'en empêchait. Alors que tout me déstabilisait : les femmes, les compliments, les reproches...
Et comme j'imaginais qu'il fallait garder son calme, je court cicuitais les émotions qui auraient pu me mettre en contact avec ma vérité. Je prenais les choses à la légère. Le mental est très fort dans les choix de protections, de carapace.
Combien de temps pour découvrir ses fonctionnements, ses multiples empêchements?
Aujourd'hui je dis que c'est une chance d'arriver à vraiment comprendre la démarche, de voir, et de se sortir de cette misère d'aveuglement.
Tout a été nécessaire, les coups durs comme les bienfaits. Il n'y a rien à retirer.
Se laisser transpercer, devenir vulnérable, braver l'inconnu, oser s'offrir sur l'autel d'Abraham, il n'y a pas d'autres choix...
Et recommencer toujours et toujours, parce quelque chose nous pousse de l'intérieur.
Les efforts appelle l'aide, l'aide suscite les efforts...
C'est vraiment une histoire entre le moi qui va mourir et le soi qui se révèle.
Toujours est-il que avec une complète inconscience, ou même de la suffisance qui s'ignorait, j'ai répondu : "Rien ne m'empêche!". Si ce ne sont pas les mots exacts, c'est l'esprit.
Alain a du rire intèrieurement.
J'avais beau avoir lu tous les livres d'Arnaud, avoir eu quelques expèriences de conscience "hors normes", en fait je n'avais pas compris grand chose, mettais très peu en pratique, et me connaissais bien peu. Quand une émotion arrivait, j'étais perdu pendant des heures, refaisais surface au bout de je ne sais combien de temps, étais mal, culpabilisais, et attendais que le calme revienne pour croire que je mettais en pratique.
Ne voyant pas que je ne mettais pas en pratique, je pouvais imaginer que rien ne m'en empêchait. Alors que tout me déstabilisait : les femmes, les compliments, les reproches...
Et comme j'imaginais qu'il fallait garder son calme, je court cicuitais les émotions qui auraient pu me mettre en contact avec ma vérité. Je prenais les choses à la légère. Le mental est très fort dans les choix de protections, de carapace.
Combien de temps pour découvrir ses fonctionnements, ses multiples empêchements?
Aujourd'hui je dis que c'est une chance d'arriver à vraiment comprendre la démarche, de voir, et de se sortir de cette misère d'aveuglement.
Tout a été nécessaire, les coups durs comme les bienfaits. Il n'y a rien à retirer.
Se laisser transpercer, devenir vulnérable, braver l'inconnu, oser s'offrir sur l'autel d'Abraham, il n'y a pas d'autres choix...
Et recommencer toujours et toujours, parce quelque chose nous pousse de l'intérieur.
Les efforts appelle l'aide, l'aide suscite les efforts...
C'est vraiment une histoire entre le moi qui va mourir et le soi qui se révèle.
mercredi 17 septembre 2008
Abandonner l'espoir...
L'absence d'espoir
"S'abstenir de mettre le grappin sur quelque chose s'appelle l'absence d'espoir. Si l'espoir et la peur sont comme les deux faces d'une pièce de monnaie, il en est de même de l'absence d'espoir et de la confiance. Si nous sommes disposés à abandonner l'espoir d'éradiquer l'insécurité et la douleur, alors nous aurons le courage de nous détendre dans une situation sans assise."
(Pema Chodron).
Parmi ses livres il y a : "Quand tout s'effondre" (Conseils d'une amie pour des temps difficiles) à La Table Ronde.
(Pema Chodron).
Parmi ses livres il y a : "Quand tout s'effondre" (Conseils d'une amie pour des temps difficiles) à La Table Ronde.
mardi 16 septembre 2008
BROCELIANDE
Brocéliande n'est pas devenu un parc d'attraction, mais quelqu'un s'est amusé à peindre un mur de sa maison avec les habitants légendaires de la forêt...
On retient la date des 25 - 26 octobre prochain.
Frais de participation : 30 euros/personne, 50 pour un couple, gratuit pour les enfants.
Je m'occupe de trouver un gite et vous tiens au courant. On gère les repas entre nous.
Arrivée prévue le vendredi 24 en soirée (soit 2 nuits). Fin dimanche 26 vers 15 H.
On se rendra dans différents lieux en voiture, et on aura deux promenades en forêt dont une sur une demi journée (mais tranquille).
Pour l'instant on est une dizaine, n'attendez pas trop pour les réservations du gite, merci.
lundi 15 septembre 2008
Brocéliande
Minéral, eau et végétal sont intimement liés.
J'ai envie de dire que je n'ai eu que de la chance par ailleurs. Des coincidences qui se passent à la minute près, des faveurs du ciel, des renseignements cherchés qui me tombent au moment opportun, des instants de solitude magique, des lumières favorables...
Je me suis comblé en préparant ce voyage à Brocéliande.
Je n'ai pas vu Merlin, mais c'est une forêt habitée.
vendredi 12 septembre 2008
BROCELIANDE
Je pense aller ce week end à Brocéliande voir s'il y a toujours des fées, des devins, des enchanteurs, des arbres magiques, des chemins initiatiques et autres fontaines de jouvence...
Sauf que la météo est peu réjouissante!
Le dernier post proposait deux dates : les 25 - 26 octobre et 1 - 2 novembre.
En fait ce serait bien d'y arriver le vendredi soir pour démarrer le samedi matin.
Hormis la visite des lieux classiques (Val sans retour, Fontaine de Barenton, Tréhenreteuc, le cerf d'or, des arbres particuliers, des sites mégalithiques, ...), je proposerais des exercices de sensibilité dans la nature et des jeux - exercices en groupe. Avec une soirée spéciale.
C'est bien sur ouvert à tous qui lisez ce blog et aux amis.
Comme je l'avais dit il y aura une participation qui dépendra du nombre de personnes (minimum 30 euros).
Qui serait vraiment intéressé? Merci de vos réponses.
jeudi 11 septembre 2008
L'importance des efforts à fournir
Avant de faire office de guide, vous avez été un chercheur. Reconnaissez-vous le pélerin que vous fûtes en ceux qui aujourd'hui viennent à vous?
"La grande différence tient à ceci : lorsque j'ai abordé Swamiji, j'avais derrière moi douze ans de pratique consciencieuse dans les groupes Gurdjieff, avais en tout passé plus d'un an de ma vie auprès de Ma Ananda Mayi, avais consacré quatre ou cinq mille heures à la méditation, approché nombre de Maîtres, abondamment lu à propos du vedanta et de la spiritualité en général. Cela ne m'avait certes pas transformé; mais ces efforts sincères n'en constituaient pas moins une relative préparation. Ceux qui sont venus au Bost n'avaient pour la plupart d'autres préparation que la lecture des trois tomes des Chemins de la Sagesse. Par conséquent, ils nourrissaient encore plus d'illusions que moi autrefois et ne mesuraient pas toujours clairement l'importance des efforts à fournir....Il convient de bien distinguer la demande de celui qui souffre et appelle au secours de celle de l'apprenti-disciple décidé à suivre une ascèse pour laquelle il lui faut être guidé."
(Arnaud Desjardins répondant à Gilles farcet dans Confidences impersonnelles)
J'ai fait le calcul pour la méditation, ça fait en gros une moyenne d'une heure par jour pendant 12 ans...
"La grande différence tient à ceci : lorsque j'ai abordé Swamiji, j'avais derrière moi douze ans de pratique consciencieuse dans les groupes Gurdjieff, avais en tout passé plus d'un an de ma vie auprès de Ma Ananda Mayi, avais consacré quatre ou cinq mille heures à la méditation, approché nombre de Maîtres, abondamment lu à propos du vedanta et de la spiritualité en général. Cela ne m'avait certes pas transformé; mais ces efforts sincères n'en constituaient pas moins une relative préparation. Ceux qui sont venus au Bost n'avaient pour la plupart d'autres préparation que la lecture des trois tomes des Chemins de la Sagesse. Par conséquent, ils nourrissaient encore plus d'illusions que moi autrefois et ne mesuraient pas toujours clairement l'importance des efforts à fournir....Il convient de bien distinguer la demande de celui qui souffre et appelle au secours de celle de l'apprenti-disciple décidé à suivre une ascèse pour laquelle il lui faut être guidé."
(Arnaud Desjardins répondant à Gilles farcet dans Confidences impersonnelles)
J'ai fait le calcul pour la méditation, ça fait en gros une moyenne d'une heure par jour pendant 12 ans...
Abonné sans fil...
C'était il y a une trentaine d'années. J'aidais des amis qui vivaient à la campagne, cultivaient bio et élevaient des chèvres pour faire du fromage. J'apprenais suffisamment pour pouvoir les remplacer quelque temps afin qu'ils prennent des vacances.
Un jour des amis vinrent les voir. A la campagne, éloigné des distractions de la ville, une visite prend vite une dimension festive. On mange, on parle, on prend son temps, remettant à plus tard le travail de la journée.
Et puis ils repartent. Quelque temps plus tard, nous nous apercevons qu'ils ont laissé un sac.
A cette époque il n'y avait pas de téléphone portable. Nous nous installons tous les trois en cercle autour du sac et nous concentrons sur ces amis pour qu'ils pensent à faire demi tour.
Moins d'une demi heure après, on voit leur voiture débouler dans la cour de la ferme. Ils sortent et nous disent : "On a oublié un sac!" On leur donne...
J'ai eu maintes fois l'occasion de vérifier que la télépathie est une réalité.
Des courriers inattendus alors que je pensais à la personne quelques temps auparavant.
Encore aujourd'hui je pensais à téléphoner à Marie, et c'est elle qui m'appelle dans les secondes qui suivent. Je peux dire que je l'ai vécu des dizaines de fois avec elle...
Un jour des amis vinrent les voir. A la campagne, éloigné des distractions de la ville, une visite prend vite une dimension festive. On mange, on parle, on prend son temps, remettant à plus tard le travail de la journée.
Et puis ils repartent. Quelque temps plus tard, nous nous apercevons qu'ils ont laissé un sac.
A cette époque il n'y avait pas de téléphone portable. Nous nous installons tous les trois en cercle autour du sac et nous concentrons sur ces amis pour qu'ils pensent à faire demi tour.
Moins d'une demi heure après, on voit leur voiture débouler dans la cour de la ferme. Ils sortent et nous disent : "On a oublié un sac!" On leur donne...
J'ai eu maintes fois l'occasion de vérifier que la télépathie est une réalité.
Des courriers inattendus alors que je pensais à la personne quelques temps auparavant.
Encore aujourd'hui je pensais à téléphoner à Marie, et c'est elle qui m'appelle dans les secondes qui suivent. Je peux dire que je l'ai vécu des dizaines de fois avec elle...
mercredi 10 septembre 2008
mardi 9 septembre 2008
Jean Bouchart d'Orval
"La vérité est que l'homme moderne s'ennuie de plus en plus; plus il s'ennuie, plus il cherche à échapper à l'ennui et plus il court après les dernières techniques d'ajournement disponibles sur le marché. Mais il n'y trouve que du vent et une lassitude croissante. Son problème ne fait que s'amplifier avec l'ampleur de ses moyens. L'attention de l'homme s'enfonce davantage dans une pensée marécageuse fondée sur l'avoir et le devenir. Toujours plus de désirs, plus de choses, plus d'argent, plus de cartes en plastiques de toutes sortes, plus d'investissements, plus de gratifications bon marché, plus de téléphones, plus de rendez-vous, plus vite. Mais aussi, toujours moins : moins de satisfaction, moins de substance, moins de tranquillité, moins de véritables contacts avec les autres, moins de temps.
Mais la bonne nouvelle est que cette évolution centrifuge ne peut, tôt ou tard, que ramener l'essentiel à l'ordre du jour. Car au centre de sa vie complexe, l'homme souffre et rêve du simple." (La rumeur de Dieu de Jean Bouchart d'Orval)
Jean, qui est québecquois, vient deux fois par an en France. Il sera là à partir du 18 septembre (Lille, Paris, Tours, Bordeaux, Toulouse, etc...).
Vous trouverez toutes les informations sur son site : www.omalpha.com
Mais la bonne nouvelle est que cette évolution centrifuge ne peut, tôt ou tard, que ramener l'essentiel à l'ordre du jour. Car au centre de sa vie complexe, l'homme souffre et rêve du simple." (La rumeur de Dieu de Jean Bouchart d'Orval)
Jean, qui est québecquois, vient deux fois par an en France. Il sera là à partir du 18 septembre (Lille, Paris, Tours, Bordeaux, Toulouse, etc...).
Vous trouverez toutes les informations sur son site : www.omalpha.com
Mariage en Inde
Olivier Germain Thomas est journaliste à France Culture et écrivain, voyageur aussi.
Un extrait de son livre "Le Bénarès - Kyoto"...
"Bien sûr, c'est moi qui vais bientôt trouver un mari pour ma fille ainée. J'écouterais l'avis de ma femme... Ma fille?... Allons, soyez sensé, cher Monsieur. Ma fille a dix huit ans. Elle ignore tout de la vie. Comment pourrait-elle savoir qui lui convient, qui peut être un bon père pour ses enfants, qui est capable de continuer notre lignée?... Vous voudriez qu'elle choisisse selon son désir? Le désir s'évanouit, il n'est qu'un nuage qui passe. Vous n'allez pas me donner en exemple votre décadence. Les divorces, les enfants déchirés, les vieux abandonnés... Vous avez laissé le sexe prendre le pouvoir sur votre conduite, beau résultat! Votre conception de la liberté individuelle est habitée par le Mal...J'ai l'expèrience de la vie. Je connais bien ma fille, son caractère, ses humeurs, ses goûts. Je sais quel mari peut la rendre heureuse, dans quelle autre famille elle pourra s'épanouir... Oui, nous consulterons aussi un astrologue... La caste? Evidemment elle sera d'un jâti de brahmanes! On ne va pas mêler ce que Dieu a séparé... Oui, oui, don't worry about it! elle pourra refuser si le garçon ne lui plait vraiment pas. Une fois, pas deux! Encore du thé?"
Un extrait de son livre "Le Bénarès - Kyoto"...
"Bien sûr, c'est moi qui vais bientôt trouver un mari pour ma fille ainée. J'écouterais l'avis de ma femme... Ma fille?... Allons, soyez sensé, cher Monsieur. Ma fille a dix huit ans. Elle ignore tout de la vie. Comment pourrait-elle savoir qui lui convient, qui peut être un bon père pour ses enfants, qui est capable de continuer notre lignée?... Vous voudriez qu'elle choisisse selon son désir? Le désir s'évanouit, il n'est qu'un nuage qui passe. Vous n'allez pas me donner en exemple votre décadence. Les divorces, les enfants déchirés, les vieux abandonnés... Vous avez laissé le sexe prendre le pouvoir sur votre conduite, beau résultat! Votre conception de la liberté individuelle est habitée par le Mal...J'ai l'expèrience de la vie. Je connais bien ma fille, son caractère, ses humeurs, ses goûts. Je sais quel mari peut la rendre heureuse, dans quelle autre famille elle pourra s'épanouir... Oui, nous consulterons aussi un astrologue... La caste? Evidemment elle sera d'un jâti de brahmanes! On ne va pas mêler ce que Dieu a séparé... Oui, oui, don't worry about it! elle pourra refuser si le garçon ne lui plait vraiment pas. Une fois, pas deux! Encore du thé?"
lundi 8 septembre 2008
Ramadan
Cela fait une semaine que le Ramadan est commencé pour les Musulmans.
Pratiquement cela veut dire pas de nourriture, de boissons, de cigarettes, de rapports sexuels entre le lever du jour et le coucher du soleil.
Mais en fait c'est toute une attitude intérieure pour apprendre à maîtriser ses penchants humains. Il est aussi demandé, de ne pas dire du mal de quelqu'un, de jurer, de respirer du parfum, de ne pas se mettre en colère, de regarder quoique ce soit d'illégal...
C'est donc un temps qui permet de faire le point dans sa relation à Dieu, avec soi même.
C'est à mettre en parallèle avec la période du carême, et en fait avec la période du désert où Jésus jeuna 40 jours (voir post sur ce sujet). Il y a eu d'ailleurs d'autres prophètes qui ont jeuné 40 jours dans la Bible.
Ce matin il y avait des ouvriers musulmans sur un chantier. Je leur ai demandé s'ils faisaient le Ramadan, ils m'ont dit : oui. J'ai alors dit que ce n'était pas une période facile pour eux, ils m'ont dit : non.
Quand au mot ramdam, vous savez : faire du boucan, cela vient de Ramadan. Il parait qu'il y en a qui se rattrape la nuit, mais je ne pense pas que c'est dans le Coran!
Pratiquement cela veut dire pas de nourriture, de boissons, de cigarettes, de rapports sexuels entre le lever du jour et le coucher du soleil.
Mais en fait c'est toute une attitude intérieure pour apprendre à maîtriser ses penchants humains. Il est aussi demandé, de ne pas dire du mal de quelqu'un, de jurer, de respirer du parfum, de ne pas se mettre en colère, de regarder quoique ce soit d'illégal...
C'est donc un temps qui permet de faire le point dans sa relation à Dieu, avec soi même.
Cela veut dire que les pratiquants doivent se lever plus tôt pour manger, puis tenir toute la journée jusqu'au soir, et ce pendant 30 jours. Pas facile je trouve.
C'est à mettre en parallèle avec la période du carême, et en fait avec la période du désert où Jésus jeuna 40 jours (voir post sur ce sujet). Il y a eu d'ailleurs d'autres prophètes qui ont jeuné 40 jours dans la Bible.
Ce matin il y avait des ouvriers musulmans sur un chantier. Je leur ai demandé s'ils faisaient le Ramadan, ils m'ont dit : oui. J'ai alors dit que ce n'était pas une période facile pour eux, ils m'ont dit : non.
Quand au mot ramdam, vous savez : faire du boucan, cela vient de Ramadan. Il parait qu'il y en a qui se rattrape la nuit, mais je ne pense pas que c'est dans le Coran!
samedi 6 septembre 2008
Le jardin Majorelle
Ce jardin et la maison s'abimaient après le décés de Majorelle. Ils furent rachetés par Pierre Berger et Yves saint Laurent, qui y créérent un musée, et les firent remettre en état.
On sent l'exigence esthétique de leurs propriétaires liée à une rigueur d'entretien, ce qui est une vraie nourriture pour le promeneur qui prend son temps.
Cela correspond bien au Maroc qui est un lieu de contrastes, où la chaleur, la poussière et le laisser aller, côtoient la magnificence de son architecture, ses cours et ses jardins cachés, et le murmure de l'eau.
vendredi 5 septembre 2008
Le jardin Majorelle
Majorelle était un artiste né en 1886 qui découvrit d'abord l'Egypte, puis le Maroc et tomba amoureux de ce pays. Il s'installa à Marrakech en 1924, où il fit construire sa maison atelier, au milieu d'un jardin pour lequel il fit venir des plantes du monde entier (cactus, palmiers, bambous, plantes aquatiques). Les plantes, les effets d'eau, l'ombre, et l'entretien parfait, en font un lieu superbe, véritable havre de paix, offert à la visite.
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