En allant voir "Les cerfs volants de Kaboul", que j'ai vraiment apprécié, il y avait la présentation de ce film : Sans plus attendre. Le thème me parlait, j'y suis allé.
Deux septuagénaires atteints d'un cancer se retrouvent à l'hôpital. L'un a travaillé toute sa vie pour nourrir sa famille, l'autre a passé sa vie à gagner une fortune sans jamais vraiment en profiter.
Le premier, ayant commencé comme professeur de philosophie, proposait à ses élèves de faire la liste de tout ce qu'ils rêvaient de faire, voir ou tenter avant de mourir. Là dans sa chambre d'hôpital il réalise qu'il a raté ses objectifs. L'autre plus pragmatique le convainc qu'il n'est pas trop tard.
On va voir deux hommes très différents nouer une amitié pour une chose essentielle : VIVRE.
En fait leur liste ressemble à un voyage : sauter en parachute, course de bagnoles, safari en Afrique, etc... jusqu'à ce que des choses plus profondes réémergent : la famille et l'amour.
Qu'est-ce que le bonheur, qu'est-ce qui le nourrit vraiment?
C'est la fin du film qui est la plus intéressante, parce que ça renvoit à l'essentiel.
Je ne vais pas jouer au critique. Ce n'est pas un grand film certes. Mais il ose parler de la mort, des rêves inaccomplis, et du fait d'oser avant qu'il ne soit trop tard, SANS PLUS ATTENDRE!
En cela il est intéressant, car il nous renvoit à cette question : Qu'as-tu fait de ta vie? De tes rêves de jeunesse? Pour moi c'est un coup de botte au cul (un de plus)!
Cela renvoit à cette question du chemin : Qu'est-ce que tu veux? Et la réponse ultime passe par des réponses relatives. Que ce soit : voir des baleines, une aurore boréale, marcher dans le désert, faire le Mont Blanc, passer une nuit dans un palace, faire un tour en mongolfière, travailler dans l'humanitaire... A chacun ses réponses!
A 20 ans on fait la liste, à 30 ans on l'oublie, à 40 on y songe, à 50 ça devient lancinant...
"Vis ce jour comme si c'était le dernier" disent les Bouddhistes, car nous ne savons pas l'heure de notre mort!