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よそものネット

在外邦人と賛同者の 脱原発ネットワーク

よそもの味噌スクール 

 2/16、よそものの皆で味噌を仕込みました。

 味噌の材料はシンプル、オーガニックの塩、自家製米麹、そして大豆???
フランスは大豆の質が良い物が見つけにくいので、ある豆で代用しています。

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 今日は麹の量が豆より2倍多い、倍麹味噌の仕込みです。出来上がる物は従来の味噌より、ふんわり優しくなって、色んな料理に合わせやすくなります。

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 皆でわいわいやる味噌作り、楽しいですよ。

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 琺瑯の入れ物に空気を抜きながら詰めました。

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 今回は10kg近い味噌を仕込みました。
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   パリやパリ郊外で味噌作りに興味のある方、よそものでは味噌作りスクールの出張を始めます。5人くらい集めて頂けるとお宅へ伺います。一度ご相談下さい。
yosomononet@gmail.com

category: アクション

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2つのイベントのお知らせ 

①大沼淳一さんの講演会 パリ2区役所で2/29 18時半

PRÉ-PROGRAMME :

9 ANS PLUS TARD, POURQUOI LA SITUATION AU JAPON N’EST PAS STABILISÉE ?

Samedi 29 février

À la Mairie du 2e, au 8 Rue de la Banque, 75002 Paris

18h30-20h30

Dans la salle des expositions (à l’étage)

Métro Bourse - ligne 3

[ENTRÉE LIBRE]

Les JO de Tokyo et la réalité de la contamination radioactive 9 ans après l’accident de Fukushima

Scientifique japonais, Junichi Ohnuma est co-responsable du laboratoire citoyen de mesure de la radioactivité « C-Labo » à Nagoya et coordinateur de la publication de la carte de la contamination du Japon. Il a piloté la rédaction d’un ouvrage citoyen qui dresse le bilan de la contamination du territoire japonais 9 ans après l’accident de Fukushima et la fusion de 3 réacteurs nucléaires. Il présentera l’état de ses recherches, différentes cartes de la contamination de la préfecture de Fukushima et du territoire japonais et livrera son analyse sur la tenue des Jeux Olympiques de Tokyo à l’été 2020.

原文は⇒Réseau Sortir du nucléaire

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②3.11福島の追悼と東京オリンピック反対集会 3/11 17:30〜レピュブリック広場

Mercredi 11 mars 2020

Le 11/03/2020 à partir de 17:30

Lieu : Place de la République - PARIS (75010)

MERCREDI 11 MARS À PARTIR DE 17H30 PLACE DE LA RÉPUBLIQUE, VENEZ COMMÉMORER L’ACCIDENT DE FUKUSHIMA DU 11 MARS 2011, ET PLUS

RENDEZ-VOUS SUR LA PLACE, SUR LES MARCHES, DEVANT LE MAGASIN HABITAT (CÔTÉ RUE FAUBOURG DU TEMPLE)

Cette journée sera le 9ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima, l’occasion d’en temps de receuillement solennel pour les victimes de la radioactivité au Japon, mais aussi un temps d’action, pour ré-affirmer que les conséquences radiologiques de l’accident sont toujours présentes, et que la situation sanitaire sur place n’est pas stabilisée.

Le rassemblement sera aussi l’occasion de dénoncer la tenue des JO radioactifs de Tokyo cet été au Japon, conçus comme un moyen de solder la catastrophe de Fukushima et de réhabiliter des territoires pourtant encore contaminés et dangereux pour des décennies.

> 18h00 - 18h30 - Spectacle de tambours japonais.

> 18h30 - 18h40 - Lecture du texte de Ruiko Muto, représentante des Femmes de Fukushima et Co-Présidente des plaignants dans le procès pénal contre TEPCO (l’exploitant de la centrale nucléaire Fukushima-Daiichi).

> 18h40-18h50 - Lecture de l’appel de Lausanne du 26 février 2020, lancé par Le Collectif contre les JO radioactifs de Tokyo.

> 18h50 - 19h00 - Point sur la situation sur place, sur la base des travaux de Junichi Ohnuma, Scientifique japonais co-responsable du laboratoire citoyen de mesure de la radioactivité « C-Labo » à Nagoya et coordinateur de la publication de la carte de la contamination du Japon. Il a piloté la rédaction d’un ouvrage citoyen qui dresse le bilan de la contamination du territoire japonais 9 ans après l’accident de Fukushima et la fusion de 3 réacteurs nucléaires. Il présentera l’état de ses recherches, différentes cartes de la contamination de la préfecture de Fukushima et du territoire japonais

> 19h00 - 19h45 - Prises de parole des ONG environnementales et partis politiques

> 19h45 -20h30 - Animations, happening, stands et table-info

Les radionucléides relâchées lors de la fusion des 3 réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ont une durée de vie de plusieurs décennies et de larges zones de la préfecture de Fukushima et ses alentours restent encore contaminées par la radioactivité.

Autour de la centrale de Fukushima Daiichi, des millions de tonnes de déchets radioactifs sont encore entreposés, tandis que de nouveaux rejets radioactifs pourraient encore se produire ces prochaines années, du fait des opérations de refroidissement et de récupération des coriums radioactifs, puis du relargage des milliards de litres d’eau contaminée dans l’atmosphère ou dans l’océan Pacifique. De plus, de nouveaux risques de rejets sont prévisibles, au moment du démantèlement des trois réacteurs accidentés, ou lorsque les assemblages de combustibles usés entreposés dans les piscines de désactivation seront retirés.

En 2011, la piscine de refroidissement du réacteur n°4 avait été endommagée et une surchauffe avait déjà eu lieu, occasionnant des rejets radioactifs gazeux dans l’atmosphère. Retirés depuis, les combustibles irradiés avaient été transférés dans les piscines attenantes. Si elles étaient brutalement privées de moyens de refroidissement, les milliers de tonnes d’uranium immergées dans les trois autres bassins provoqueraient une nouvelle fois d’importants rejets radioactifs.

Car il ne faut pas négliger non plus le risque de sur-accident autour de la centrale nucléaire japonaise. En octobre 2019, la zone a par exemple été frappée par un typhon d’une puissance inédite, faisant planer la menace d’une nouvelle dispersion incontrôlable de radioéléments : les fortes précipitations ont lessivé les sols et les vents violents ont soulevés la poussière, transportant la radioactivité au gré des courants marins, de l’érosion et des rafales de vent. Pire, d’énormes sacs de terre faiblement contaminée ont été emportés par une rivière en crue . Sans oublier que la façade maritime Est du Japon reste fortement soumise à des risques sismiques et des tsunamis.

Autre motif d’inquiétude : le réacteur n°3 de la centrale nucléaire. Il contenait un cœur constitué de MOX . Plus radioactif et plus chaud que les combustibles d’oxyde d’uranium purs (UOX), le MOX contient du plutonium. Actuellement, ce combustible a fondu et percé le radier , sous la cuve du réacteur, sans que l’exploitant TEPCO ne soit encore parvenu à identifier où il se situe précisément ni à quelle profondeur il s’est déjà enfoncé dans le sol.

De la même manière, si les autorités ont mis en place des dispositifs plus ou moins efficaces pour piéger les infiltrations d’eau radioactive, décaper les sols et laver les bâtiments, les travaux de décontamination des vastes forêts polluées au césium 137 patinent, faute d’accès suffisant pour les engins de chantier. Pourtant, ces zones boisées représentent 75% des surfaces touchées par les retombées radioactives de l’accident nucléaire. Si un feu venait à se déclencher - comme cela s’est produit dans la « forêt rousse » autour de Tchernobyl en 2016 - une nouvelle dispersion de particules radioactives se produirait mécaniquement. Il subsiste donc encore d’importants risques radiologiques.

Enfin, il n’est pas exclu que les habitants dont les autorités nippones organisent progressivement le retour en zone radioactive consomment pendant de longues périodes des denrées alimentaires contaminées. Dans les préfectures rurales de Fukushima et ses alentours, l’agriculture vivrière, l’élevage et la pêche sont des sources d’alimentation quotidiennes. Du lait, de la viande, des champignons, du thé, des algues, des crustacés ou des poissons sont régulièrement mesurés avec des taux de radioactivité supérieurs aux limites admissibles, et ce même dans les eaux territoriales ou dans des zones relativement éloignées de la centrale nucléaire accidentée. Dans les territoires faiblement contaminés d’Ukraine et de Biélorussie, c’est ce type de contamination par l’ingestion de nourriture contaminée qui est pointée du doigt comme une problématique sanitaire de long terme.

原文は⇒Réseau Sortir du nucléaire


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