Au cour du développement de son légendaire, Tolkien a inventé plusieurs systèmes d'écriture, qu'il a par la suite abandonnés, ou qui ont évolués pour donner les Tengwar, Cirth et les Runes. Ils ont pour la plupart été décris dans les Parma Eldalamberon.
Écritures pré-fëanoriennes[]
Ce chapitre regroupe les différents alphabets créée par Tolkien, qui ont par leurs évolutions successives donnés naissance au Tengwar de Fëanor.
Valmarique[]
Le valmarique ( Angl. valmaric ) est une écriture développée dans les années 1922–1925, parallèlement aux sarati. Elle est abandonnée dans la deuxième moitié des années 1920, remplacée par des alphabets, comme le qenyatique, le falassin ou le noriaque.
Les différentes écritures de cette période portent le nom de valmarique, écriture qenya, qenyatique ou quenyarinwa. On les appelle valmarique de manière générale. Le nom de qenyatique sera conservé pour d'autres système d'écritures développés après cette période.
On ne connait pas la place qu'elle aurai du avoir dans le légendaire. Vu son nom, on la pense inventé à Valmar. En considérant la conception des langues d'Arda par Tolkien à l'époque elle a pu être créée par les Valar. L'existence d'un mode spécifique au goldogrin, indique que le valmarique et utilisé par les Gnomes et est probablement rapporté par eux en Terre du Milieu.
Conçu et évoluant en parallèle au sarati, on pense que les deux systèmes d'écriture devait coexister dans le légendaire, sans en avoir la preuve. Pour les différentes variantes Tolkien utilise les termes "early, old, archaic, middle, late and revised" (précoce, ancien, archaïque, moyen, tardif et révisé) pour les définir sans qu'il soit bien clair s'il s’agit d'une classification des stades du développement ou si cela correspond à des périodes du légendaire.
Le valmarique semble s’écrire uniquement de gauche à droite. Dans la plupart des variantes, les consonnes sont suivies par une voyelle intrinsèque (abugidas), sauf si un diacritique indique son absence, un point souscrit, ou son remplacement par une autre. Par exemple en qenya la voyelle associé est le a.
Tolkien développe plusieurs formes de cette écriture. Pour le qenya et le goldogrin, mais aussi des formes phonétique pour des textes en vieil anglais et en anglais moderne.
On y observe des signes qui seront conservés dans les Tengwar, et des diacritiques plus ou moins identiques, qui préfigurent ceux de l'écriture de Fëanor. La logique de classement phonétique des signes est également proche de celle des tengwar, même si la forme des signes y est moins bien ordonnée. Un diacritique en forme de trait horizontal recourbé aux deux extrémités permet d'inverser l’ordre de la consonne et de sa voyelle intrinsèque, il disparaitra dans les future écritures.
On dispose de plusieurs spécimens de valmarique. Des tableaux donnant la correspondance entre lettres valmariques et les sons qu'il représentent, de court fragment de texte en anglais ou vieil-anglais, des lexiques de mots en qenya (English-Qenya Dictionary) et quelques mots isolés. Ci-après une brève description des principaux documents en valmarique, la classification "V+ nombre" est celle du Parma Eldalamberon n° 14.[1][2]
Valmarique A[]
Document V1 de quatre pages décrivant 8 modes de valmarique, six modes anciens, un mode moyen et un mode tardif.
Les modes anciens sont :
- A (i) : forme ancienne de qenya selon le dictionnaire
- A (ii) : phonétique non qenya précoce (gnomique) ?
- A (iii) : forme Gondolique, phonétique standard, cf. type archaïque
- A (iv) : pur qenya
- A (v) : qenyatique spécial, "archaïque" révisé
- A( vi) : phonétique archaïque révisé
Le texte V3 de cinq pages, décrit le vieil Eldarin Commun (A(i)), ou du moins son développement en qenya. Il présente l’utilisation des consonnes , suivie par une présentation rejetée des voyelles, et celle la remplaçant. Enfin il présente les signes diacritiques non vocaliques.
Le V4, présente sous forme de tableau, la variante A (iv). L’usage des diacritiques et des signes abréviatifs est également explicité.
V5, reprend le qenyatique (A(v)). Les signes sont répartis en cinq colonnes et des précisions sur certains signes sont apportées. Le texte V8 et une retranscription partielle du poème Beowulf et une partie du notre père dans ce mode.
V7, présente le caractère de la forme ancienne (A(vi) et le texte V6 est une liste de nom de partie du corps écrite dans ce mode.[1]
Valmarique B[]
Le document V2 de deux pages, décrit 5 modes de valmarique.[1]
- B (i) : forme moyenne révisée étant pratiquement la forme qenyatique
- B (ii)I : forme moyenne révisée plus développée et plus phonétique
- B (iii) : phonétique révisée tardive (incomplète)
- B (iv) : révision tardive appliquée au qenya
- B (v) : lié au qenya
Autres valmarique[]
Les textes V10, V11, V12 et V13 présentent d'autres variantes du valmarique sans précision de la langue retranscrite.[1]
English-qenya dictionary[]
Dictionnaire anglais-qenya, écrit par Tolkien dans les années 1920, dans un bloc-notes. Il a été réordonnées alphabétiquement par Arden Smith. Ce dictionnaire comprend plus de trois cent racines elfiques ou mots en qenya, dont pour un tiers est donnée la retranscription en valmariques. A la fin du dictionnaire est donnée un tableau des signes utilisés. Le mode A(i) est intitulée "forme ancienne de qenya selon le dictionnaire", mais le mode décrit ici est plus proche du A(iv) et du A(v)[2]
Autres fragments de textes[]
De cours extraits de valmarique se retrouvent ailleurs.
Page 88 du Parma Eldalamberon n°15 on trouve une page comprenant une phrase en sarati et une autre en valmarique (RVb1).[2]
Une retranscription de "lunar landscape" est présentée en page 89 du Parma Eldalamberon n°14.[1]
Le mot tilt est écrit en valmarique dans la marge du texte Lam na NGoluith, the Early Noldorin Grammar, retranscrit page 124 du Parma Eldalamberon n°13.[3]
L'image suivante montre des mots écrits en Valmarique : The book of / scripts (Le livre des écritures). En dessous Qenyatic / Qenyarinwa (V9).[1]
Qenyatique[]
Tolkien va abandonner le valmarique vers le milieu des année 1920. Le qenyatique ( Angl. qenyatic ) qui était le nom d'un mode de valmarique, deviens le nom d'une écriture à part entière. Spécifique au qenya on ne sait pas quel peuple l'a utilisé. Une version abandonnée est nommée qenya simplex. Au vu de son nom, cette écriture est dédié au qenya, mais aucune indication sur les peuples les utilisant n'est donnée. Le qenyatique sera à son tour supplantés par les tengwar à partir des années 1930.
Le tehtar d'une voyelle est placée sur le signe de la consonne la précédant. Le système de "queue " et d'"arc" des symboles se développe et se rapproche de celui des tengwar.
Le document PF1 en page 14 du Parma Eldalamberon n°16, présente une version du qenyatique avec un extrait du poème Narqelion écrit dans cette écriture.
Le document PF2 en page 18 du Parma Eldalamberon n°16, représente Trois extraits du Narqelion en qenyatique constituant des variations ou des extrait de la phrase « lintuilindórea lasselanta piliningwe súyer náre qanta ve sangar voro úmeai oïkta rámavoite ».
Le document PF3 en page 14 du Parma Eldalamberon n°16, présente une deuxième version du qenyatique.
Le document PF4 en page 22 du Parma Eldalamberon n°16, présente deux versions incomplètes, le qenya simplex et le English Simplex. La page a été barrée de deux trait par Tolkien.[4]
Falassin[]
Le Falassin fait partie des écritures de la fin des année 1920 qui remplacent le Valmarique. Il s'agit d'un système phonémique plus généraliste, et Tolkien l'utilise pour écrire de l’anglais. Des modes pour le latin et le qenya existent aussi. On ignore quels peuples l’utilisaient mais le terme Falas semble renvoyer aux Falathrim des Falas ou aux Teleri des côtes du Valinor. On doit noter que les termes de Falas ou Falssë pour les côtes du Beleriand, apparaissent lors de la rédaction de l'Ambarkanta qui est postérieure à la création de ces écritures.[5][4]
Le tehtar d'une voyelle est généralement placée sur le signe de la consonne la suivant pour le mode anglais et sur celle la précédant dans les mode qenya et latin. Le système de "queue " et d'"arc" des symboles se développe et se rapproche de celui des tengwar.[4] Le falassin sera à son tour supplanté par les tengwar à partir des années 1930.
Le document PF5 en page 24 du Parma Eldalamberon n°16, présente un mode de Falassin. Sur la page suivante on trouve une courte liste des diacritiques, des voyelles et divers essais d’écriture en falassin.
Le document PF6 en page 27 du Parma Eldalamberon n°16, présente un mode de Falassin, appelé "Falassin 2". La table des signes liste leur valeur pour les consonnes en anglais et en qenya. Sur la page suivante un tableau incomplet reprend les consonnes pour l'anglais.
Le document PF7 en page 30 du Parma Eldalamberon n°16, présente un troisième mode de Falassin. Le tableau liste la valeur des consonnes pour ce mode et la seconde page contient des essais d'écriture avec une phrase du poème Narqelion : " náre qanta ve sangar voro úmeai ".
Le document PF8 en page 33 du Parma Eldalamberon n°16, présente un quatrième mode de Falassin. Le tableau liste la valeur des consonnes pour ce mode.
Le document PF9 en page 34 du Parma Eldalamberon n°16, présente un cinquième mode de Falassin. Le tableau liste la valeur des consonnes et voyelles pour ce mode. Il est suivit par quatre ligne écrivant avec quelques erreurs : George the Fifth was then on the throne of England. England expects that every man will do his duty (George V était alors sur le trône d'Angleterre. L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir).
Le document PF10 en page 36 du Parma Eldalamberon n°16, présente une extrait du poème Narqelion ainsi qu'un tableau de signe sans correspondance.
Le document PF11 en page 39 du Parma Eldalamberon n°16, présente des phrases en latin dans une calligraphique médiéval, ainsi que divers mots en qenya, rédigés en caractères falassin. Deux phrases en falassin figurent aussi sur ce document : la première est en anglais, l’autre cite avec quelques erreurs les premiers vers latins de l’Énéide.[4]
Phrase 1 : " incomprehensible pett[i]fogging sure suppressed by fishmongers in our city "
Phrase 2 : " Arma virumque cano trōjae quī prīmīs ab ōrīs ītaliam fātō profugus lavīnaque vēnit saevam jūnōnis "
Noriaque, banyarique et sinyatique[]
Le Noriaque, banyarique et sinyatique sont trois formes d'écritures regroupées dans un même document, laissant à penser qu'elles devait devoir coexister dans le légendaire, on parle dans certains texte du groupe noriaque pour ces trois alphabets.
Il s'agit de systèmes phonémiques applicable à l'anglais mais comportant des sons non présent dans cette langue. Le noriaque semble plus tourné vers le qenya. Tous les écrits dans ces alphabet sont de la retranscription d'anglais. Ils sont proche des futur tengwar, particulièrement le noriaque et le sinyatique.
Noriaque[]
Le Noriaque ( Angl. noriac ) semble être plus destiné à transcrire le qenya. Son nom évoque le qenya nóre "pays natal, nation, famille, pays". C'est peut-être un référence à I Nori Landar "les Grandes Terres" de I Vene Kemen. Cet alphabet pourrait être dans ce cas celui utilisé en Terre du Milieu.[6][4]
Le document PF12 en page 40 du Parma Eldalamberon n°16, présente un tableau très complet de l'alphabet noriaque avec voyelles et consonnes et des exemples de différentes combinaison particulière de caractères.
Le document PF15 en page 48 du Parma Eldalamberon n°16, présente un exemple d'écrit en noriaque. Selon Arden R. Smith, il s’agit d’une variante sur les paroles d’une chanson publiée par Oliver Goldsmith dans Mother’s Goose’ Melody: or Sonnets for the Cradle.[4]
Banyarique[]
Le Banyarique ( Angl. Banyaric ) pourrait être, selon son nom, l'alphabet des Vanyar, le b initial indiquant une forme archaïque du dialecte dérivé de leur nom en Quendien Primitif. Il est à noter cependant que la forme commençant par b se retrouve plus en Noldorin ou Telerin.
Le document PF13 en page 43 du Parma Eldalamberon n°16, présente un tableau très complet de l'alphabet banyarique pour l'anglais, avec voyelles et consonnes et des diacritiques vocaliques.
Le document PF15 en page 48 du Parma Eldalamberon n°16, présente un exemple d'écrit en banyarique. Selon Arden R. Smith, il s’agit d’une variante sur les paroles d’une chanson publiée par Oliver Goldsmith dans Mother’s Goose’ Melody: or Sonnets for the Cradle.
Le document PF16 en page 50 du Parma Eldalamberon n°16, présente un tableau d'une variante de l'alphabet banyarique.[4]
Sinyatique[]
Le Sinyatique ( Angl. Sinyatic ) n'est pas clairement relié à un peuple d'elfe. Si on se réfère à la racine sinya (nouveau) ce nom pourrait indique que cet alphabet remplace un ancien comme les tengwar ont remplacés les sarati.
Le document PF14 en page 45 du Parma Eldalamberon n°16, présente un tableau complet de l'alphabet sinyatique pour l'anglais, avec voyelles et consonnes ainsi que quelques exemples de mots.[4]
Le document PF15 en page 48 du Parma Eldalamberon n°16, présente un exemple d'écrit en sinyatique. Selon Arden R. Smith, il s’agit d’une variante sur les paroles d’une chanson publiée par Oliver Goldsmith dans Mother’s Goose’ Melody: or Sonnets for the Cradle.[4]
Angloquenya[]
Vers la fin des années 1920, Tolkien adapte certain de ses alphabets à l'anglais. Cette série appelée Angloq(u)enya ou Andyoqenya, n'a vraisemblablement pas été conçut pour être l'écriture d'un peuple elfique.[7]
Le document PF17 en page 117 du Parma Eldalamberon n°18, présente un tableau complet d'un l'alphabet appelé : Qenyatique (Adapté à l'anglais) phonétique, avec des poèmes. Le texte de sept pages contient une description détaillée de l'alphabet, deux texte rédigés dans cette écriture. Un poème de sept vers sur Tinfang Warble, précédé de la phrase " This full explanation of Qenyatic is not to be left in the diary book. " et un court texte sur Eärendil suivi du mot qenyatic et de la signature de Tolkien.
Le document PF18 en page 127 du Parma Eldalamberon n°18, intitulé Angloquenya (Andyoqenya), présente un tableau complet de cet alphabet. Le texte contient une description détaillée de l'alphabet, et un extrait du Notre Père de quelques lignes pour exemple.
Le document PF19 en page 124 du Parma Eldalamberon n°18, est intitulé Exemples d'Andyoqenya. Ce document contient plusieur extraits de textes. Le premier paragraphe est un extrait de journal, le second décrit un magicien nommé Artaxerxes de l'époque du roi Arthur. A la suite sont incrit divers mots, le nom complet de Tolkien et se finit par la phrase " This correspondence must now cease".
Le document PF20 en page 124 du Parma Eldalamberon n°18, est intitulé Exemples d’Angloquenya. Il contient un court texte concernant un certain John Ronald, des recommandations pour écrire l’angloquenyarin et un extrait du poème Break, break, break d’Alfred Tennyson.
Le document PF21 en page 134 du Parma Eldalamberon n°18, présente un tableau complet d'un l'alphabet appelé : Angloqenya révisé.
Le document PF22 en page 137 du Parma Eldalamberon n°18, est intitulé Angloqenya révisé. Exemples. Il contient une transcription du Notre Père, le nom complet de Tolkien, deux phrases vantant l’alphabet angloquenya et divers morceaux de phrases écrits verticalement.
Le document PF23 en page 139 du Parma Eldalamberon n°18, est intitulé Autres spécimens d'Angloquenya révisé. Il contient un texte de douze lignes ou il est fait mention d’Artanor (Doriath), la phrase " Written by John Ronald Reuel Tolkien " et diverses phrases sans liens. En bas à gauche figure une note sur l’utilisation des caractères servant à transcrire en angloquenya.[7]
Qenyatique 1929[]
Le document PF24 en page 144 du Parma Eldalamberon n°18, est intitulé Qenyatique. Usage anglais (1929). Cette version du qenyatique a été crée par Tolkien en 1929 spécifiquement pour écrire l'anglais et représente le stade intermédiaire entre Angloquenya et les première versions des tengwar de 1931. La table de l'alphabet est précédé d’une liste des caractères, agencée suivant l’ordre de l’alphabet latin, pour la transcription en orthographe littérale. Il est suivit d'un tableau complet de se système d'écriture avec les consonnes, les voyelles et les diphtongues. On retourve une liste de diverses abréviations, des signes de ponctuation et les chiffres de 0 à 9. Cet alphabet est très proche des tengwar.[7]
Écritures runiques[]
Passionné des cultures scandinave et germanique et de leur influence sur le monde anglo-saxons, Tolkien avait une grande connaissance des écritures runiques. Il les adapte pour son légendaire et les introduits dans Le Hobbit et le Le Seigneur des Anneaux. Nous allons détailler ici ses premiers essais d'alphabets runiques, qui sont repris dans le Parma Eldalamberon n°15 et qui précédent les cirth et runes des ouvrages publiés.
Runes anglaises[]
Se basant sur les runes anglaises du fuþorc, Tolkien en crée des variantes pour l'adapter à l’anglais moderne. Commençant dès 1918 ces écritures devaient incorporer les Contes perdus.
Le document ER 1 en page 94 du Parma Eldalamberon n°15, est intitulé Enʒlaʒesíþ. C'est un document de huit pages datant de novembre 1918 soustitré " Notes of words of Interest / place names / hints of legends / etc. / etc". C'est une liste de noms dont certain sont marqués d'une rune pour indiquer leur rapport avec les Contes Perdus. Quatre runes anglo-saxonnes apparaissent également ccompagné de citations d’un poème runique associée.
Le document ER 2 en page 102 du Parma Eldalamberon n°15, comprend trois variantes de runes anglaise rédigée entre 1918 et 1920. Le premier mode est intitulé New English Runes, Il est pour une transcription phonétique de l'anglais. Sous le titre est inscrit, " toutes peuvent être retournée mais pas inversées (verticalement) ". Dans la marge de droite, le nom complet de Tolkien écrit avec ce mode.
Le deuxième mode s'appelle tradit[ional] spelling, Il est conçu pour une transcription orthographique. La page comprend le nom de sa femme et de ses deux fils ecrit en runes pour exemple.
Le troisième mode s'’appelle OE Runes / normalised. Il est conçu pour une transcription normalisée de l'anglais. Tolkien ajouta des précisions sur l’utilisation de la rune pour and (et) et sur certaines distinctions phonétiques ou étymologiques de ce mode d’écriture.
Le document ER 7 en page 114 du Parma Eldalamberon n°15, contient une variante d'écriture alphabétique en runes soit anglaise soit germanique, appelée Runic, ainsi que des textes rédigée avec ces runes. Ce document date d'après 1924. Le texte en runes anglaises est un extrait de Beowulf en vieil anglais. Les runes sont adaptées pour obtenir une version cursive. La page suivante contient des mots ou des runes ainsi que de court fragments de textes en vieil anglais tirés de Beowulf et du poème Wanderer du livre d’Exeter.
Le document ER 8 en page 120 du Parma Eldalamberon n°15, comprend une variante rédigé après 1924 intitulé Table of Runes with Modern English Names. Chaque rune se voit attribué un nom en anglais moderne contenant le son qu'il représente.[2]
Runes germaniques[]
Tolkien envisage d’intégrer les runes germaniques dans son Légendaire.
Le document ER 7 en page 114 du Parma Eldalamberon n°15, contient une variante d'écriture alphabétique en runes soit anglaise soit germanique, appelée Runic, ainsi que des textes rédigée avec ces runes. Chaque rune germanique est donnée en majuscule et minuscule. La page suivante contient des mots ou des runes ainsi que de court fragments de textes en vieil anglais tirés de Beowulf et du poème Wanderer du livre d’Exeter. Ce document date d'après 1924.[2]
Lettres de Junius[]
Les lettres de Junius désignent trois variantes d’un ancien alphabet utilisé par plusieurs peuples germaniques. Elles sont compilées par Tolkien à partir du Gothicum Glossarium de Francis Junius de 1665.
Le document ER 3 en page 106 du Parma Eldalamberon n°15, comprend trois variantes de runes rédigé entre 1918 et 1920, intitulé Table of "Waldemars Runen" and Gothic and Old English Letters. Elles sont conçues pour une transcription orthographique. La première série, les runes de Waldemar, sont inspirées des runes danoise du XIIIe siècle, chaque rune a un nom attitré. La deuxième série correspond à l’alphabet méso-gotique employé dans des manuscrits du Ve siècle. La dernière série est une forme anglo-saxonne de l’alphabet latin. La forme majuscule et minuscule de chaque lettre est représentée.[2]
Lettres gnomiques[]
Les lettres gnomiques sont sur un document rédigé entre 1920 et 1925. Il s'agit de deux séries d'alphabet à mi chemin entre les runes les sarati et les tengwar. le premier est appelé Gnomic Letters. Tolkien a cherché à leur donner un aspect plus cursif que les autres runes. Le nom semble impliquer son usage pour la langue des Gnomes. Les correspondances sont données pour les consonnes et les voyelles et chaque alphabet est suivit de mots en noldorin rédigé avec ces runes. Ce sont deux des plus anciens alphabets reliés directement à une langue elfique dans l'oeuvre de Tolkien.[2]
Runes gondoliniques[]
Les runes gondoliniques, créées dans les années 1920-1925, sont présentées sous formes de deux tableaux. Une forme runique traditionnel, ER 5 et une forme cursive ER 6. Elles ont été publiées dans le Parma Eldalamberon n°15 pages 111 et 112. La série comprend les voyelles, les semi-voyelles et ls consonnes. Chaque mode est accompagné d'exemple de mot en noldorin. Ces alphabets sont les premiers alphabets elfiques réellement runique du légendaire de Tolkien. Appelé Gondolinic Runes et Gondolinic Runes (Script Variety), elle devait être utilisées à Gondolin.[2]
Écriture humaines[]
Skirditaila[]
La skirditaila (série runique), apparaît dans un court texte, The 'Alphabet of Dairon', écrit peu avant le début de la rédaction du Seigneur des Anneaux. Les cirth y ont été inventés par les Daniens. En contact avec les hommes à l’est des Montagnes Bleues, ce premier alphabet a été adopté et adapté par les ancêtres des Edain, qui crée ainsi la skirditaila, bien avant leur arrivée au Beleriand. Les runes des Nains sont dérivés de la skirditaila et des runes elfiques. Il est probable que Tolkien souhaitait aussi créer un lien imaginaire entre cet alphabet runique et les anciennes runes germaniques.
Le premier élément de ce nom est peut-être relié au préfixe germanique sker-, retrouvé en vieux norrois dans skera (couper, graver) qui deviendra shear (partager) en anglais.[8]
Affiliation[]
Notes & Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Parma Eldalamberon n° 14
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 Parma Eldalamberon n° 15
- ↑ Parma Eldalamberon n° 13
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 et 4,8 Parma Eldalamberon n° 16
- ↑ La Formation de la Terre du Milieu, Chaptre V : "Ambarkanta"
- ↑ Le Livre des contes perdus, Chapitre III : "La Venue des Valar et la Construction de Valinor - Commentaire II"
- ↑ 7,0 7,1 et 7,2 Parma Eldalamberon n° 18
- ↑ The Treason of Isengard : "Appendix on Runes"