1257 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1254 1255 1256 1257 1258 1259 1260 Décennies : 1220 1230 1240 1250 1260 1270 1280 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1254 - 1255 - 1256 - 1257 - 1258 - 1259 - 1260 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1257 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Par un acte tenu pour fondateur de l'hôtel-Dieu de Toulouse, le prieur de Notre-Dame de la Daurade[1] confie à la confrérie Saint-Jacques le bâtiment de l'hôpital Novel, construit entre et [2].
- Fondation à Pise en Toscane, par le pape Alexandre IV, d'un Ospedale della Misericordia (« hôpital de la Miséricorde ») qui est aux origines de l'actuel hôpital Santa Chiara (it)[3].
- Fondation de l'hôtel-Dieu de Saint-Gilles, dans le Bas-Languedoc, dédié aux « malades défavorisés et [aux] aliénés » et confié aux Hospitaliers qui conserveront cette charge jusqu’au XVIIIe siècle[4].
- Fondation à Blaye en Guyenne, par Geoffroy V Rudel, seigneur du lieu, d'un hôpital qui est aux origines de l'actuel centre hospitalier de la Haute Gironde[5].
- Refondation par Louis IX de l'hôtel-Dieu Saint-Nicolas de Compiègne[6].
- Pierre d'Aigueblanche, évêque de Hereford, « devenu lourd […], et atteint au nez d'un polype galeux ou frappé d'une espèce de lèpre », se fait soigner à Montpellier[7].
Publication
[modifier | modifier le code]- Constantinus Pisanus, médecin, alchimiste et théologien qui aurait étudié à Bologne et Padoue, rédige son Liber secretorum alchimiae (« Livre des secrets de l'alchimie[8] »).
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Ponce de Alzona, médecin et chapelain de Pietro Capocci, cardinal-diacre de Saint-Georges du Vélabre, chanoine de Narbonne[9].
- Fl. G de Viridario, médecin, témoin d'un acte passé à Alès[10].
- Avant 1257 : fl. Richard, barbier, et Seincardus, médecin, l'un et l'autre à Courville, dans le diocèse de Reims[9].
- Vers 1257- : fl. Geoffroi de Plorgaznou, médecin à Plourivo, en Bretagne[10].
- 1257- : fl. Guillaume de Collogrières, médecin ; en 1257, assiste Guillaume Ribot, évêque de Vence, dans sa dernière maladie à l'abbaye Saint-Victor de Marseille[10].
Décès
[modifier | modifier le code]- 1257 ou : Nicholas Farnham (en) (né à une date inconnue), médecin et homme d'Église anglais[9],[11].
Références
[modifier | modifier le code]- « Prieuré Notre-Dame la Daurade. Toulouse. 1077-1624 » BNF 14509620.
- « L'Hôtel-Dieu Saint-Jacques : Dix siècles d'évolution architecturale », sur le site du CHU de Toulouse (lire en ligne).
- (it) « Spedali Riuniti di Santa Chiara », Itinerari scientifici in Toscana, Museo Galileo : Istituti e Museo di Storia della Scienza, mercredi 18 octobre 2017 [lire en ligne (page consultée le 27 septembre 2019)].
- Élisabeth Blanc, Sophie Aspord-Mercier et al., Saint-Gilles (Gard), secteur de sauvegarde : Rapport de présentation, direction régionale des Affaires culturelles de Languedoc-Roussillon, , 289 p. (lire en ligne), « L'Hôpital des pauvres ou l'Hôtel-Dieu », p. 84.
- « Histoire [du centre hospitalier] », Présentation, sur le site du centre hospitalier de Haute Gironde, s. d. [lire en ligne (page consultée le 27 septembre 2019)].
- Dr Ozanne, « L'Hôpital Saint-Nicolas-du-Pont », Bulletin de la Société historique de Compiègne, vol. 20, , chap. 2 : « Saint Louis et l'Installation des trinitaires », p. 131 (lire en ligne).
- François Mugnier, Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d'Aigueblanche, évêque d'Hereford, Chambéry, impr. Ménard, , 324 p. (lire en ligne), p. 138-139.
- Constantinus Pisanus et Barbara Obrist (trad. et éd.), The Book of the Secrets of Alchemy, Leyde, E. J. Brill, (lire en ligne), p. 2-9.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Ponce de Alzona », p. 668, « Richard », p. 694, « Seincardus », p. 734, « Nicolas de Farnham », p. 570.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « G. de Viridario », p. 160, « Geoffroi de Plorgaznou », p. 180, « Guillaume de Collogrières », p. 234.
- Encyclopédie méthodique, t. VI : Médecine, Paris, Panckoucke, (lire en ligne), « Ferneham, ou de Fernham (Nicolas) », par Charles Andry, p. 323.