1191 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1188 1189 1190 1191 1192 1193 1194 Décennies : 1160 1170 1180 1190 1200 1210 1220 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1188 - 1189 - 1190 - 1191 - 1192 - 1193 - 1194 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 - 1210 - 1220 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1191 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Sava Nemanjic pourvoit le monastère de Hilandar, qu'il fonde sur le Mont Athos, d'un hôpital auquel Uros IV, roi de Serbie, fera construire une annexe en 1340[1].
- Fondation probable, à Saint-Léonard-de-Noblat dans le comté de la Marche, d'un hôtel-Dieu dont l'existence sera attestée en [2].
- Un hôpital anglais, actif dans le camp des croisés pendant le siège d'Acre, est installé intra-muros après la chute de la ville, premier établissement de l'ordre hospitalier de Saint-Thomas de Cantorbéry (Hospitaliers of St. Thomas of Canterbury at Acre) qui, en , sera officiellement refondé comme ordre militaire par Pierre des Roches, évêque de Winchester[3].
- Un hôpital est attesté à Pézenas, en Languedoc, établissement réuni en à la maladrerie et aux deux maisons de charité pour former un « hôpital des pauvres », reconstruit en sous le nom d'hôpital Saint-Jacques, et qui restera en activité jusqu'au XXe siècle[4].
Événement
[modifier | modifier le code]- D'après l'Historia Anglorum de Matthieu Paris, Jean de Saint-Albans, « pendant l'été, en Terre sainte, guérit Philippe-Auguste de la peste[5] ».
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Bertrand, médecin à Montpellier[6].
- Fl. Jean et Jean, tous deux médecins et moines, l'un de l'abbaye de Reigny en Bourgogne, et l'autre de celle de Bonnecombe au diocèse de Rodez[6].
Décès
[modifier | modifier le code]- Avril : Muwaffaq al-Din ibn al-Muṭran (né à une date inconnue), médecin de Saladin[7].
- Abbon (né à une date inconnue), prêtre, chanoine, docteur en médecine à Auxerre, en Bourgogne, dans le testament duquel figurent « non seulement des livres de médecine, mais aussi des ustensiles de pharmacie[6] ».
Références
[modifier | modifier le code]- Lazar Stanojevic, « Contribution à l'étude de la médecine médiévale serbe », Histoire des sciences médicales, vol. 4, nos 3-4, , p. 162 (lire en ligne).
- « Ancien hôpital », Saint-Léonard-de-Noblat (Notice no PA00100468, ministère français de la Culture).
- (it + en) Anonyme, Fabio Romanini (trad.) et Beatrice Saletti (éd.) (préf. Franco Cardini), I Pelrinages communes, i Pardouns de Acre e la crisi del regno crociato : Storia e testi / The Pelrinages Communes, the Pardouns de Acre and the Crisis in the Crusader Kingdom : History and Texts, Padoue, Libreriauniversitaria.it edizioni, coll. « Storie e linguaggi » (no 1), , 186 p. (ISBN 978-88-6292-311-8, lire en ligne), p. 155, n. 35.
- « Hôpital Saint-Jacques de Pézenas », Archives départementales de l'Hérault, Montpellier, 2009 [lire en ligne (page consultée le 8 mai 2020)].
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Saint-Albans », p. 676.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Bertrand », p. 81, « Jean » et « Jean », p. 344, « Abbon », p. 1.
- (en) Emilie Savage-Smith (dir.), Simon Swain (dir.) et Geert Jan van Gelder (dir.), A Literary History of Medicine, Leyde, Brill, (lire en ligne), « Muwaffaq al-Dīn ibn al-Muṭrān ».