1363 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1360 1361 1362 1363 1364 1365 1366 Décennies : 1330 1340 1350 1360 1370 1380 1390 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1360 - 1361 - 1362 - 1363 - 1364 - 1365 - 1366 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1363 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Marguerite de France, comtesse de Bourgogne, fait démolir l'hôpital d'Arbois en Franche-Comté parce que les établissements de ce genre, « installés dans les faubourgs et à proximité des murailles, favorisent l'insécurité [et] peuvent devenir facilement un repaire d'écorcheurs et un point d'appui pour l'ennemi[1] ».
- 1362-1363 : fondation à Paris, sur la place de Grève, aujourd'hui place de l'Hôtel-de-Ville, de l'hôpital du Saint-Esprit, voué à l'accueil des orphelins de parents morts à l'Hôtel-Dieu[2],[3].
- 1362-1363 : à l'initiative du comte Louis de Male et en expiation du meurtre de l'échevin Henri Halyn, les frères Goswin et Simon Rym font construire à Gand, dans le comté de Flandre, un hospice qui sera consacré par la suite à sainte Catherine[4].
Publication
[modifier | modifier le code]- Le chirurgien français Guy de Chauliac publie sa Chirurgia Magna, traité de « grande chirurgie » plus connu sous le titre de Guidon donné d'après le prénom de l'auteur, et qui sera traduit en français par Jean Canappe en 1542[5].
Personnalité
[modifier | modifier le code]- 1363-1365 : fl. Étienne Boucat, barbier, « probablement à Saint-Trivier en Franche-Comté[6] ».
Décès
[modifier | modifier le code]- Janvier : Pierre Chauchat (né à une date inconnue), docteur et trois fois doyen de la faculté de médecine de Paris, médecin du roi Jean le Bon, auteur en d'une Expositio libri de Crisis Galeni[7].
- Jean de Coucy (né à une date inconnue), maître régent et deux fois doyen de la faculté de médecine de Paris, resté médecin de Jean II le Bon jusqu'à sa mort[7].
- Avant 1363 : Jacques de Aptio (né à une date inconnue), barbier du pape Innocent VI[8].
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Nicolas Brocard, Soins, secours et exclusion : Établissements hospitaliers et assistance dans le diocèse de Besançon : XIVe et XVe siècles, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l'université de Franche-Comté / Cahiers d'études comtoises » (no 670 / 61), (lire en ligne), p. 147 et 153.
- ↑ « Saint-Esprit-en-Grève (1363-1792) », sur les blogs de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (lire en ligne).
- ↑ « Hôpital du Saint-Esprit. Paris » (BNF 12491519).
- ↑ Auguste Van Lokeren, « Historique de l'hôpital de la Biloke et de l'abbaye de la Vierge Marie, à Gand », Messager des sciences historiques de Belgique, vol. 8, , p. 191 (lire en ligne).
- ↑ Le Guidon en français, nouvellement revu et au vrai corrigé par maître Jean Canappe (texte intégral).
- ↑ Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Étienne Boucat », p. 69.
- André Finot, « Les Médecins des premiers Valois », Histoire des sciences médicales, vol. 11, , « Pierre Chauchat », p. 168 et « Jean de Coucy », p. 167 (lire en ligne).
- ↑ Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Jacques de Aptio », p. 321.