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1421 en santé et médecine

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1421 en santé et médecine.

Événements

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  • 1er mai (env.) : ouverture de la Longhouse and Almshouse (en), bâtiment financé par le lord-maire de Londres, Richard Whittington, pour abriter des toilettes publiques de cent soixante-huit sièges au rez-de-chaussée et une maison d'aumône pour cinq ou six pauvres à l'étage[1].
  • Giacomo Migliorati, évêque de Fermo, accorde aux échevins de Preci, en Ombrie, la charte de fondation d'un hôpital placé sous l'invocation de saint André[2].
  • Fondation par Didier Villars de l'hôpital Notre-Dame de Pailhery à Romans, en Dauphiné[3].
  • Fondation à Edirne en Turquie de la première léproserie ottomane, sous le règne du sultan Mourad II[4].
  • À Lille, en Flandre, l'hôpital de la Trinité, que Jehan du Solier, son fondateur, destinait en 1291 à l'hébergement de cinq pauvres honteux ainsi qu'à de pauvres passants et qui a reçu jusqu'à vingt-cinq malades, voit sa capacité réduite à seize lits, réservés maintenant « aux femmes gisant d'enfants et aux pauvres malades femmes[5] ».
  • Avec l'ensemble de l'université de Turin, la faculté de médecine est transférée à Chieri[6].
  • Des médecins de Londres, dans la pétition qu'ils présentent au Parlement pour que soit réglementée leur pratique, demandent qu'elle soit interdite aux femmes[7],[8].

Références

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  1. (en) Franck Rexroth (trad. de l'allemand par Pamela E. Selwyn), Deviance and Power in Late Medival London [« Das Milieu der Nacht : Obrigkeit und Randgruppen im Spätmittelalterlichen London »], Cambridge/New York, Cambridge University Press, , 411 p. (ISBN 978-0-521-84730-8, lire en ligne), p. 262.
  2. « Preci : Chiesa di Sant-Andrea », sur le site du parc national des monts Sibyllins, s. d. [lire en ligne (page consultée le 9 février 2018)].
  3. Ludovic Viallet, Bourgeois, prêtres et cordeliers à Romans (v.1280-v.1530) : Une société en équilibre, Saint-Étienne, Centre européen de recherches sur les congrégations - Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « Travaux et recherches » (no 15), , 610 p. (ISBN 2-86272-245-6, lire en ligne), p. 414.
  4. Emine Atabek, « Zambaco Pacha », Histoire des sciences médicales, vol. 3, no 2,‎ , p. 85 (lire en ligne).
  5. « Lille - Hôpital de la Trinité », Pôle Ressources du patrimoine hospitalier médical du Nord, 11 octobre 2017 [lire en ligne (page consultée le 12 février 2018)].
  6. a et b Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Turin », p. 36, « Fernand de Cordoue », p. 148.
  7. (en) Justin Colson et Robert Ralley, « Medical Practice, Urban Politics and Patronage : The London Commonalty of Physicians and Surgeons of the 1420s », The English Historical Review, vol. 130, no 546,‎ , p. 1102 (lire en ligne).
  8. (en) Fiona Harris Stoertz, « Suffering and Survival in Medieval English Childbirth : A Book of Essays », dans Cathy Jorgensen Itnyre, Medieval Family Roles, New York et Londres, Garland Publishing, Inc., coll. « Medieval Casebooks » (no 15), (ISBN 0-8153-3663-2, lire en ligne), p. 120.
  9. Dictionnaire de la conversation et de la lecture, t. 36, Paris, Belin-Mandar, , 492 p. (lire en ligne), p. 346.
  10. « Granollachs, Bernardo de (1421-....)  » (BNF 12066306).
  11. (ca) Carme Batlle i Gallart (ca), « Els Granollacs, una familia de metges de Barcelona (segle XV) », dans Tercer Congrés d'Història de la Medicina Catalana, vol. 4, Lérida, (lire en ligne), p. 63.
  12. De distinctivis signis quibus urina hominis a cujuscunque animantis urina et a quocunque non animantis liquore separari potest (« Des signes qui permettent de distinguer l'urine humaine de toutes les urines animales et de tous les liquides d'origine non animale »).
  13. Voir (es) Fernand de Cordoue et José Ignacio Pascual Pérez (éd.), La suma de la flor de cirugia de Fernando de Córdoba, Noia (Galice), Toxosoutos, coll. « Biblioteca filológica » (no 12), , 250 p. (ISBN 978-84-95622-76-1).