1121 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1118 1119 1120 1121 1122 1123 1124 Décennies : 1090 1100 1110 1120 1130 1140 1150 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1118 - 1119 - 1120 - 1121 - 1122 - 1123 - 1124 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 - 1140 - 1150 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1121 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Construction d'un hôpital sur l'île San Clemente à Venise[1].
- L'hospice de Bagas, sur la Via Tolosana, est rattaché à l'hôpital Sainte-Christine du Somport, établissement que, dans son Guide du pèlerin, Aimery Picaud décrira comme « l'une des trois colonnes nécessaires entre toutes instituées par Dieu en ce monde pour soutenir ses pauvres[2] ».
- Première mention, dans la région de Bologne en Italie, du castrum à proximité duquel jaillissent les eaux qui justifieront, à partir du XIIIe siècle, le développement de la station thermale des « Bagni della Porretta[3] ».
- Avant 1121 : fondation d'une maison-Dieu à Mormant dans le diocèse de Langres, pour accueillir « les personnes démunies et les pèlerins allant sur les chemins[4] ».
- 1121- : fondation de léproseries à Riom en Auvergne[5].
- 1121- : construction de l'hôpital Saint-Paul (St. Paul's Hospital) à Norwich, capitale du comté du Norfolk en Angleterre[6].
Divers
[modifier | modifier le code]- 1121- : rédaction du Bestiaire de Philippe de Thaon qui contient la première occurrence connue du mot « médecine », employé sous la forme « medicine » et au sens de « médicament, remède[7] ».
Publications
[modifier | modifier le code]- 1121- : Avenzoar (1091 ?-) rédige un traité « de vulgarisation médicale », le Kitab al-iqtisad fi islah al-anfus wa al-ajsad (« Livre sur la réforme des âmes et des corps »), qui aborde des questions d'hygiène et de pathologie et, en thérapeutique, celle de la dimension psychologique du traitement[8].
- 1121- : Avenzoar (1091 ?-) compose son « ouvrage capital », le Teyssir, dont « le titre complet signifie : « Livre de la simplification concernant la thérapeutique et la diététique[8] » ».
Références
[modifier | modifier le code]- Ferdinando Artaria, Nouveau guide du voyageur en Italie, Milan, chez Ferdinando Artaria et fils, , 565 p. (lire en ligne), p. 199.
- Cité dans Élie Lambert, « Ordres et confréries dans l'histoire du pèlerinage de Compostelle », Annales du Midi : Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 55, nos 217-218, , p. 389 (lire en ligne).
- Didier Boisseuil et Marilyn Nicoud, « L'Invention d'une source : Les Bagni della Porretta, les Médecins et les Autorités publiques », dans Séjourner au bain : Le Thermalisme entre médecine et société (XVe-XVIe siècle), Lyon, Presses universitaires de Lyon, (ISBN 978-2-7297-1107-8, lire en ligne), p. 63-98 [§ 4, n. 5 en ligne].
- Jean-Bernard de Vaivre, « La Commanderie de Morment (Haute-Marne) », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, no 2003, , p. 145 (lire en ligne).
- Johan Picot, « « La Purge » : Une expertise juridico-médicale de la lèpre en Auvergne au Moyen Âge », Revue historique, vol. 662, no 2, , p. 292, [n. 7) (lire en ligne).
- (en) William Dugdale, « Hospital of St. Paul, otherwise called Norman's Spitel, in Norwich », dans Monasticon Anglicanum : A History of the Abbies and Other Monasteries [etc.], vol. 6, 2e partie, Londres, James Bohn, (lire en ligne), p. 698.
- « Médecine, subst. fém. », dans Bernard Quemada (dir.), Trésor de la langue française informatisé (lire en ligne).
- Jean Théodoridès, « La Parasitologie et la Zoologie dans l'œuvre d'Avenzoar », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 8, no 2, , p. 138-142 (lire en ligne).