1396 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1393 1394 1395 1396 1397 1398 1399 Décennies : 1360 1370 1380 1390 1400 1410 1420 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1393 - 1394 - 1395 - 1396 - 1397 - 1398 - 1399 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1360 - 1370 - 1380 - 1390 - 1400 - 1410 - 1420 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1396 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Les chirurgiens de Paris font d'importantes additions à leurs statuts : ils soumettent par exemple à examen le titre de bachelier, interdisent aux bacheliers de prendre des apprentis, et exigent des apprentis la connaissance du latin[1].
- Création à Valence, en Espagne, d'un hôpital destiné par Pere Bou, son fondateur, à l'accueil des « pauvres pêcheurs malades » (« pobres pescadores enfermos[2] »).
- Fondation d'une maison du Saint-Esprit à Abo, premier établissement de Finlande voué à l'accueil des malades mentaux[3].
- 1396-1397 : création d'un hôpital à Strasbourg, en Alsace, futur hôpital des bourgeois, puis hôpital civil[4],[5].
- Jeanne la Goutière, sage-femme parisienne, assiste la duchesse d'Orléans pour la naissance de Philippe à Asnières-sur-Oise[6].
Publications
[modifier | modifier le code]- Mansour ibn Ilyas, médecin persan, dédie son « Anatomie du corps » (Tashrih al-Badan) à Pir Muhammad ibn Omar Cheikh, sultan de Fars en Perse et petit-fils de Tamerlan[7],[8].
- Guillaume Yvoire, barbier chirurgien de Lyon, traduit la Chirurgia magna (« Grande chirurgie ») de Lanfranc de Milan[9].
- Vers 1396 : Bernat Metge, écrivain humaniste catalan, issu d'une famille de médecins[10] de Barcelone, publie sa Medicina apropiada a tot mal (« Médecine appropriée à toutes les maladies »), poème parodique sur la pharmacopée[11].
Décès
[modifier | modifier le code]- Jacquemette Peguilliote (date de naissance inconnue), sage-femme au service des comtes de Savoie à Chambéry[6].
- Thomas de Voyenne (date de naissance inconnue), maître ès arts et maître en médecine, meurt en Bulgarie où il a suivi le comte de Nevers, Jean sans Peur, à la croisade de Nicopolis[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ambroise Paré et Joseph-François Malgaigne (éd.), Œuvres complètes d'Ambroise Paré, vol. 1, J.-B. Baillière, , 460 p. (lire en ligne), p. CXXX.
- Jacqueline Guiral-Hadziiossif, Valence : Port méditerranéen au XVe siècle (1410-1525), Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne » (no 20), , 552 p. (lire en ligne), p. 97.
- Claude Meyers, Les Lieux de la folie : D'hier à demain dans l'espace européen, Toulouse, Érès, , 192 p. (ISBN 978-2-7492-2135-9, lire en ligne).
- Jean-Frédéric Hermann, Notices historiques, statistiques et littéraires sur la ville de Strasbourg, t. 1, Strasbourg, F. G. Levrault, , 396 p. (lire en ligne), p. 290.
- Frédérique Roussel, « Viaropa à l'Est, du nouveau », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Jacquemette Peguilliote », p. 130, « Jeanne la Goutière », p. 191.
- (en) Ali Akbar Ziaee, « Persian Illustrated Anatomy from Timurid Iran », IOSR Journal of Humanities and Social Science, vol. 19, no 2, , p. 49 (lire en ligne).
- « Anatomie de Mansur », Bibliothèque numérique mondiale (lire en ligne).
- Caroline Januel et Sylvie Mauris-Demourioux, L'Art médical à Lyon : Constitution des savoirs, Grand Lyon, Site Millénaire 3, , 67 p. (lire en ligne), p. 8.
- « Metge » signifie « médecin ».
- (en) Jean Dangler, « Dreaming of Valencia's Social Order in Jaume Roig's Espill », dans Wendy J. Turner (dir.) et Sara M. Butler (dir.), Medicine and the Law in the Middle Ages, Brill, coll. « European History and Culture / Medieval Law and Its Practice » (no 17), , 392 p. (lire en ligne), p. 230.
- Paul Delaunay, « Ernest Wickersheimer, « Les Parties d'Étienne Paste, épicier et bourgeois de Paris, 1386 », Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, vol. 49, », Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, vol. 16, no 60, , p. 145 (lire en ligne).