Eldorado de l’autre
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Nous : « à
présent »
Sa mission des
accords russe finlandais et les abris
anti atomiques avaient été conclu avec
l’originalité que peut être les rendus avec les russes d’une dette leur lot d’échanges
de matériaux les plus improbables.
Il avait
décidé de s’offrir un retour en bus jusqu’à Copenhague afin de décompresser dans
un paysage de fjords et de forêts denses, généreuses.
La traversée Helsinki
Stockholm s’effectua de nuit, après un spectacle dans un théâtre de verdure
avec son correspondant Youri. Embarqué. Il souriait aux anges à cette belle
récréation qu' il se donnait par un chemin
inhabituel sauf dans les fins fond de
l’Afrique où le taxi brousse, le dos d’animaux, l’hydre-avion agrémenté ses
commodités de rapprochements de la palabre ébréchée.
La voie lactée
, allongé dans son transat caressait ses songes. Au restaurant, il avait
partagé sa table avec une voyageuse à la discussion rigolote dans un parfait
anglais. .Mystérieuse aguicheuse. Il avait passé la nuit sur le pont, avec
elle, ses mains dans son carré de tignasse blonde avec la mémoire de ses yeux : lacs de Finlande d'un
bleu pervenche aux reflets nuages violets.
Leurs langues s’étaient tues abandonnant
la voix aux bruissements de leurs duels intralinguales.
Des chapelets de mémoires généraient par
ces baisers faisaient une grande affluence dans sa mémoire de ses femmes
conquises, abandonnées très vite : happé par une mission où dans les
contrats il était recommandé d’être sans
attache.
leurs duels intralinguales.
Elle
l’accompagna dans le magique bus. Une traversée en apnée avec mains baladeuses
sans infiltration en dessous de l’élastique "slipoïde". Aux poses
pipi il avait remarqué la qualité filtrée de l’air, tonique, pur. La
rentabilité aux kilomètres de ce type d’engin ne permettait que l’on s’attarde
sur l’aire d’autoroute.
Ballade rapide
dans Copenhague. Etreintes langoureuses
qui ne demandaient qu’à se conclure. Son cher canasson criait : « au
secours, sauve moi, fais quelque chose je n’en puis plus. »
Elle m’attira
dans un taxi, je me disais pourquoi, dans cet état d’éclosion, tout est à
espérer. Ils se firent déposés à une porte secrète après 15 kilomètres d’autoroute.
Précipité dans un dédale de couloirs, d’escaliers où Femme blonde
n’avait besoin ni de fil, ni de boussole. Chaque détour pouvait être propice à
son élan de feu qui labourait de ruades
son caleçon. Elle le déposa comme n’importe qui, dans la salle d’attente d’un aéroport, au milieu d’un balai d’hommes et de femmes de ménage lustrant une
propreté déjà faite. Elle lâcha sa main devant la baie sur les pistes d’envol et d’atterrissages.
le canasson du caleçon
2 heures du matin en aout si proche du soleil
de minuit la vue sur la piste mouillée argentée la copulation des rayons
rasant le tarmac dans une jaune timide
pale, un juste point citronné, une vision de générique d’un film
d’anticipation. Elle but avec moi ce paysage nos baisers disparurent tant la
puissance de la vue étaient fatale à
tout autre chose, seule son odeur tannait mes humus de mâle. Premier pas dans
l’au-delà, franchir le pas de l’autre monde. Bourses en syncope. Les yeux
fascinés du soleil de minuit quelques
instants. Quand je me retournais la banquette blanche écrue était vide.
La vision
cosmique aura été son offrande à leur rencontre.
L’extase n’est ce pas une image spectrale
ou spectaculaire créée de leur nous ?Nous « à présent ».
Auteure F F P L M
(Frankie)
Droit de reproduction
réservé.
A vendredi prochain
une autre aventure de l’Eldorado de l’autre.
Baisers et belle journée
Merci de vos mots de
muguets chauds à mon cœur et parfume mon
âme
frankie mappemonde