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vendredi 2 mai 2014

Eldorado de l’autre 3 : "Nous , à présent .»



Eldorado de l’autre

3

Nous : « à présent »




Sa mission des accords russe finlandais  et les abris anti  atomiques avaient été conclu avec l’originalité que peut être les rendus avec les russes d’une dette leur lot d’échanges de matériaux les plus improbables.

Il avait décidé de s’offrir un retour en bus jusqu’à Copenhague afin de décompresser dans un paysage de fjords et de forêts denses, généreuses.



La traversée Helsinki Stockholm s’effectua de nuit, après un spectacle dans un théâtre de verdure avec son correspondant Youri. Embarqué. Il souriait aux anges à cette belle récréation qu' il se donnait par  un chemin inhabituel sauf dans les  fins fond de l’Afrique où le taxi brousse, le dos d’animaux, l’hydre-avion agrémenté ses commodités de rapprochements de la palabre ébréchée.

La voie lactée , allongé dans son transat caressait ses songes. Au restaurant, il avait partagé sa table avec une voyageuse à la discussion rigolote dans un parfait anglais. .Mystérieuse aguicheuse. Il avait passé la nuit sur le pont, avec elle,   ses mains dans son carré de tignasse blonde  avec la mémoire de ses yeux : lacs de Finlande d'un  bleu pervenche aux reflets  nuages violets. 


Leurs langues s’étaient tues  abandonnant la voix aux bruissements  de leurs duels intralinguales. Des chapelets de mémoires  généraient par ces baisers faisaient une grande affluence dans sa mémoire de ses femmes conquises, abandonnées très vite : happé par une mission où dans les contrats  il était recommandé d’être sans attache.


leurs duels intralinguales.

Elle l’accompagna dans le magique bus. Une traversée en apnée avec mains baladeuses sans infiltration en dessous de l’élastique "slipoïde". Aux poses pipi il avait remarqué la qualité filtrée de l’air, tonique, pur. La rentabilité aux kilomètres de ce type d’engin ne permettait que l’on s’attarde sur l’aire d’autoroute.



Ballade rapide dans Copenhague.  Etreintes langoureuses qui ne demandaient qu’à se conclure. Son cher canasson criait : « au secours, sauve moi, fais quelque chose je n’en puis plus. »

Elle m’attira dans un taxi, je me disais pourquoi, dans cet état d’éclosion, tout est à espérer. Ils se firent déposés à une porte secrète après 15 kilomètres d’autoroute. Précipité dans un  dédale  de couloirs, d’escaliers où Femme blonde n’avait besoin ni de fil, ni de boussole. Chaque détour pouvait être propice à son élan de feu  qui labourait de ruades son caleçon. Elle le déposa comme n’importe qui, dans la salle d’attente d’un aéroport,  au milieu d’un balai  d’hommes et de femmes de ménage lustrant une propreté déjà faite. Elle lâcha sa main devant la baie  sur les pistes d’envol et  d’atterrissages.
 le canasson du caleçon

 2 heures du matin en aout si proche du soleil de minuit la vue sur la piste mouillée argentée la copulation des rayons rasant  le tarmac dans une jaune timide pale, un juste point citronné, une vision de générique d’un film d’anticipation. Elle but avec moi ce paysage nos baisers disparurent tant la puissance  de la vue étaient fatale à tout autre chose, seule son odeur tannait mes humus de mâle. Premier pas dans l’au-delà, franchir le pas de l’autre monde. Bourses en syncope. Les yeux fascinés du  soleil de minuit quelques instants. Quand je me retournais la banquette blanche écrue était vide.



La vision cosmique aura été son  offrande à leur rencontre. L’extase n’est ce pas une image  spectrale ou spectaculaire créée de leur nous ?Nous «  à présent ».

Auteure  F F P L M
(Frankie)

Droit de reproduction réservé.




A vendredi prochain une autre aventure de l’Eldorado de l’autre.

Baisers et  belle journée

Merci de vos mots de muguets chauds à mon  cœur et parfume mon âme




bye bye  dames et hommes
 frankie mappemonde