vendredi 29 janvier 2016

24h krono photo Baïne et Merveille

comme je suis la dessinatrice d'images en mots voici ma proposition du jour

écrite dans l'atelier d'écriture de l'Hajat de Frankie Pain à la petite Rokette samedi dernier, corrigé deuxième jet  aujourd'hui. le théme était écrire un traité de gourmandise

et comme c'est Angouléme et la BD en ce moment , 
"le monde des livres" ne parlent  enfin beaucoup de la BD....

Donc mots pour belles photos.
et vous pourrez aller voir les autres belles phtos chez patricia 
chemindetables.over-blog.com







La Merveille



Ma mère est une baïne , avec sa séduction et sa malignité.



La baïne est une lagune de mer salée qui se forme à la marée basse sur le littoral sud ouest atlantique. Le soleil réchauffe son eau, c’est un lieu très apprécié des touristes, des familles .... Malgré les gardes côte, les baigneurs oublient l’attention qu'ils doivent porter sur la marée haute. La marée montante ouvre la lagune sur l’étendue de la mer. Le courant alors peut emporter les nageurs  loin et si loin que malgré les gardes côtes vous  pouvez jamais en revenir.



Avec cette femme baïne, cette mère, elle pouvait dans ses puissances destructives vous amenez aux portes de l’enfer. La sculpture de la porte de l’Enfer de Rodin « là ici quand on y rentre, ici, il n’y a plus d’espoir"…..de la baïne mére :  quand on est dans son giron, comme on ne sait jamais quand elle s’arrête, on croit en crever ». Lire « La mère » de Bataille : c’est un conte de fée à côté.  -Si je prends le temps de ce contexte avant de vous parlez de la « Merveille », c’est que parfois cette femme « Baïne » peut avoir des envolées lyriques de générosités sans piège, et en toute innocence.-



Ce jour là, je rentrais sur Bordeaux  après un séjour d’astreintes  et de factions aux Hespérides  dans la banlieue de La Rochelle, où j’observais  dans des angles tangentiels  « le petit roi », le petit frère (confié dans les derniers mots du mourant notre père). Ma raison dans cette maison, celle de mon cœur était morte le 5 février 1968 où la « baïne « m’avait accusée d’être la responsable de la bagarre avec son époux, le père. Alors que tout simplement l’alcool ingurgité par les deux  était le lieu d’improvisations verbales  hautes en degré comme les sorties d’alambique de l’alcool , là en vulgarité menaces , accusations, déterminisme à casser l’autre en dessous du plancher…. A ce moment exact, mon espoir de ne plus être l’objet sacrificiel de Madame avec le retour de l’époux à la retraite militaire, je découvrais que  j’étais sa bête à charge. Et que cette place m’était donné à vie.............(comme art réalité d'aujourd'hui ecrit le bouquet missaire)..........................



Je décidais, de partir de cette maison. J’étais en troisième, déjà,  je la redoublais pour assoir ma place dans une section de terminale technique débouchant sur un baccalauréat et un métier, clé en main… Je le savais depuis longtemps qu’il me faudrait partir, autrement je serais une lavette comme ce père qui  "l'était" devenu sous les invectives permanentes  de sa femme, la mère Baïne. Toujours  comme la main au dessus de la tête du noyé, elle le replongeait à la « baille » dés qu’il reprenait de l’air. 

Ce diner là, 5 février 1968, Il pleuvait comme vaches qui pissent, expression très usitée à la maison. Le vent soufflait  à décorner les bœufs. Partir pour partir, avoir le  temps d’accueil : la pluie, la tempéte,  la résistance du corps  avec les intempéries, ferait oublier le tonneau des danaïdes du chagrin ,.... la mort dans l’âme. Je m' suis   poussée à prendre au pied levé cette décision.

 Allez frapper à la porte du curé de la JOC (jeunesse ouvrière chrétienne) dormir dans l’église . Le lendemain voir clair avec les parents et le curé pour m’envoyer en internat pour finir mon année scolaire au calme loin de leur guerre de cent ans dont je portais cet Echo. Et après je  m’envoyais,   très loin de La Rochelle pour finir le dernier cycle secondaire , avoir le bac avec de très bonnes notes pour choisir  l’après, l’avenir.



Punaise, j’attendais le retour du père  pour changer de rôle dans cette famille, la sœur partie au mariage. Face à cette réalité sans faille, tout s’ imposait comme la flèche de Guillaume Tel dans la pomme sur la tête de son compagnon. J’étais « une rivière sans retour ». Pertinente, la vie l'avait choisi autrement……Au resultat de la majore de la classe au bac à Bordeaux,  j'appris l'arrivée futur du petit frére. Et deux ans plus tard le cancer à la machoire du pére.

........


Alors, le dimanche matin de cette visite au petit frére pour répondre à la demande du père dans sa chambre de son cancer à la mâchoire,  je venais un dimanche sur 2 visiter la maman et son petit, futur Néron…….



Elle se mit à me faire des Merveilles pour mon retour sur Bordeaux.

La  « ballerine » à la main leste, les mains dans la farine, fleurs d’oranger, beurre  émietté, le Becher d’eau, lait bouilli  avec sa crème gardée, des berlingots de sucre, des œufs fouettés avant, moussant en écume de mer. La main patiente pour une fois incorporant le tout. La maman obtint une pâte souple  et dure cependant.



Elle l’étala avec  ses mains et sa poigne découpa des lanières  par trois elle les tressa comme les nattes d’enfant.  Elle coupa en tronçons réguliers de 12 centimètres, laissa reposer sous un linge . Le temps de préparer la friteuse à l’huile neuve, la  porter  à ébullition. L’huile bouillante, elle les plongea dedans cinq minutes comme les chichis de foire, après  avec l’écumoire, elle les sortait. Elle les déposait sur un torchon afin d’aspirer le trop d’huile de la Merveille.



Refroidies, sucrées, elle les logeait méticuleusement dans une boite  en fer blanc afin de préserver  une bonne conservation du croquant de la Merveille.



J’adorais quand elle nous faisait des miracles en cuisine. Elle était belle, calme, chantante. Son visage reflétait une grande beauté. Je la prenais dans mes bras, je lui disais mon amour, je l’embrassais dans le cou. Nous racontions alors des histoires et nous rions. Le petit frère nous regardait curieusement et il prenait la jupe de la mère , il disait : "bon çà suffit maintenant." Il prenait ma main et me disait :" aller viens, on va jouer". «  un temps pour chacun quand même »…. « Alors tu ne m’aimes pas ? »  « Si tu ne comprends pas , je vais t’expliquer mais attends un peu  petit frère »……..





Quelques jours après mon retour sur Bordeaux, j’ouvrai la boite de Merveilles et en proposai une à mon compagnon du moment. Il se jeta dessus et les avala comme si c’était des langues de chat.



Je réalisai alors comme ces merveilles étaient l’adresse de la Tendresse de ma mère. Je ne rentrai pas dans les explications avec mon amant - ma mère et moi c’était trop long à expliquer, si complexe, à l’époque c’était encore  pour moi : inextricable. Alors, je lui tendais un paquet de chips qu’il termina comme il aurait terminé les Merveilles.
fin 

de Frankie Pain Map's Monde
droit de reproduction  niet, reservé.


Inexticable


Inextricable ? !



Construire une trame comme un tissage  sur lequel après je viendrai poser de la texture littéraire !

Je me fais des nœuds, alors plutôt que d'écrire en boucle, stimulant la logorrhée,  je me pose avec mes outils simples de connaissance et tel un géographe à la Giraudoux j'observe le chemin des livres en lisant mes amours , des livres citer par des écrivains de grande estime....

et parfois je lâche vite le morceau.

Il semblerait que certains styles se fatiguent ne surprennent plus et nous lassent.

Hier je me suis forcée, mais j'ai vu vite la fabrique et du coup le manque de générosité pour nous imposer ce mode sur tout un livre.




Inextricable ? !

C’est là où j'aimerai être la voisine de quelques unes pour me donner du rebond...

Je vous rassure mes ateliers d'écriture ont repris la pèche sans jamais l'avoir perdu...


inextricable ? !

 merci mes très chéres .

1

Mooji

Dans le lâcher prise, le laisser Être, il ya la paix, le silence et la clarté qui découlent de l'abandon complet. Laisser la Vie Être



 

mardi 26 janvier 2016

frileuse comme un cure dent !

Mes trés chers et chères, j'ignorais mes aptitudes à faire rire et merci de vos réactions  car frileuses comme un cure dent , vous a secoué la panse  enfin si vous en avez une.

je suis tagada sans fraise, 

alors ,je laisse la place au florilége des pensées
et vous dis à très bientôt 

votre Frankie Map's Monde

1

Carl Gustav Jung

La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur.



2

Jeff Foster

Au cœur même de la vie réside une totalité qui est totalement au-delà des mots et qui ne peut pas être atteinte par nos propres efforts.

3



Arnaud Desjardins

Le bonheur, on ne le trouve pas, on le fait.  Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons.

4
 

Christiane Singer

La crise sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés.

5
 

samedi 23 janvier 2016

24 Heures photos

 
Foto frankie aquarelle frankie

Le froid cette semaine à paris
J’ai tiré des soies des placards
De la laine fine des tiroirs
Aiguilles avec les enfilées de frileuses .


Coudre dans les vestes d'automne
La soie en doublure, 
la laine fine dans le dos, 
le morceau de Renard des cadeaux de copines 
au cadeau masculin de fourrure,
pour le plastron et le cou- épaule,
et dans les recoins : 
de ces matières nouvelles
 si légères  si chaudes .
voici comment Madame Cinéma 
comme dit Manouche
après mon hommage à Ettore Scola,
c’est rendu à la Maison de la Radio
jour de l’hommage à Henri Dutilleux
pour  un enregistrement succulent....
"le carnet rose"



Ps: je ne veux porter de manteau car trop lourd pour mon poids encore dur à porter sur mes muscles fondus, et je crée mes fringues d'hiver en été et là j'étais vous le savez en Hosto alors c'est la panique du froid, et malgré mon enveloppe bien adipeuse je suis frileuse comme une cure dent.





dans la semaine je vous communiquerai  les prochaines sorties de der enregistrments
le 7 février  à noter.

Beau 24 h ici et sur les autres allez sur le chemindestables.overblog.com




de votre Frankie Map's Monde


quand le fou rire vous prend avec votee public tout tremble mais qu'estce que c'est bon.
le rire rechauffe tout soit , l'atmosphére filée, 
......


Bye bye love love visitors