Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
lundi 30 novembre 2009
la soupe aux cailloux version cannibale
aprés la soupe aux cailloux hier avec Martine Tollet et bruno de la salle
quelles joies croissées à ce beau rassemblements autour du feu dans le mijotage de la soupe aux cailloux de françoise du Maine et Loire
il y eu la soupe à la Hache de Fabienne et bien d'autres choses palpitantes aux oreilles ceux qui y étaient témoigne dans les commentaires ou sur mon mail
et voici ma participation à la soupe
phrase pour le mois de Décembreil sort du four de mon mail
Il y a en chacun de nous un enfant pur qui a dû sadapter aux exigences de la vie.
« Jai oublié "qui" jétais pour finir par ressembler à ce que la société et les gens autour de moi voulaient que je sois. Pour être, soi disant, comme les autres, jai fini par oublier que jétais un être "unique" avec ses goûts et ses propres idées ».
Ce mois-ci médite sur Qui tu es en lisant la pensée du mois que tu pourras visualiser à ladresse suivante
http://www.massoreflexo.com/penseedumois.html
Un beau mois de décembre frankie pain remplis d'amour
Amicalement Colette
Colette Cusson
Québec,Canada
Pour se désinscrire, cliquez sur le lien suivant:
http://www.cybermailing.com/mailing/u/?a7a39ca9a4999e7861b2a0a799a7e7b2a174626a88a3
l'Ogresse lieu de micro spectacle dimanche de soutien du lieu
VENEZ M'ÉCOUTER À L'OGRESSE, DIMANCHE PROCHAIN, le 6 décembre, à 16h !
JE PARTICIPE À UNE BELLE APRES-MIDI DE COURTES FORMES DE SPECTACLE : CONTES, CLOWN, CHANTS...
LE LIEU EST CHARMANT : LA GRANDE CHEMINÉE, LES VIEILLES PIERRES , DE L'AUTHENTIQUE COMME IL VOUS FAUT !
NB : je passe en 1ère à 16H, si vous souhaitez me voir, soyez-vous à l'heure ! et les autres sont à découvrir aussi (pas mal d'anciens du Samovar pour ceux à qui cela parlent...)
A bientôt,
Bonjour,
L'Ogresse a besoin de votre soutien à toutes et tous pour continuer à exister - beaucoup de travaux notamment d'insonorisation sont à effectuer et cela coûte cher......
Depuis 9 ans l'Ogresse se bat pour vous public afin de vous présenter des spectacles dont la télévision et les médias ne vous parleront pas car il n'y a pas de vedettes...... elle se bat aussi pour nous artistes afin que nous puissions jouer -
Cette journée de soutien est une façon comme une autre de remercier l'Ogresse et son équipe -
Merci de venir nombreux pour les soutenir et applaudir les nombreux artistes bénévoles qui seront présents tout au long de ce dimanche 6 décembre à partir de 16 h et ce jusqu'à 23h -
Vous pourrez également vous restaurez sur place au coin de la cheminée avec un plat du jour à 6 € 50 et un dessert à 2 € 50 -
A PARTIR DE 16H
Virginie Cointepas : Contes
Audrey Barin : Contorsionniste
Urga (Hélène Risterucci) : Clown -
Catherine Couzinou : Chansons françaises -
Guillaume Mitonneau : Clown -
ENTR’ACTE
Clément Eoche-Duval : Texte -
Piotr : Clown -
Les Beaux Parleurs (M.C. Vallez et D. Braun) : Texte -
Melo trio (Claudine Emont et Noël Pelgrin) : Chansons françaises -
Rose Renau : Chansons françaises (avec Carole Couquet au piano)
A PARTIR DE 21 H
Patrice Cazelles + Roberto Robao : Poésie et musique -
Sylvain Guérineau : Solo de saxophone -
Elisa B2M : Chansons françaises -
Roman : Folk anglo-saxon -
Kalabok (Nikita Gouzovsky, Célia Grincourt, Katia Zakrijevskaya) : Chansons franco-biélorusses -
L'Ogresse : 4, rue des prairies - 75020 Paris - 01 46 36 95 15
m° porte de bagnolet - bus 76 arrêt pelleport-bagnolet -
http://www.ogresse.org/
JE PARTICIPE À UNE BELLE APRES-MIDI DE COURTES FORMES DE SPECTACLE : CONTES, CLOWN, CHANTS...
LE LIEU EST CHARMANT : LA GRANDE CHEMINÉE, LES VIEILLES PIERRES , DE L'AUTHENTIQUE COMME IL VOUS FAUT !
NB : je passe en 1ère à 16H, si vous souhaitez me voir, soyez-vous à l'heure ! et les autres sont à découvrir aussi (pas mal d'anciens du Samovar pour ceux à qui cela parlent...)
A bientôt,
Bonjour,
L'Ogresse a besoin de votre soutien à toutes et tous pour continuer à exister - beaucoup de travaux notamment d'insonorisation sont à effectuer et cela coûte cher......
Depuis 9 ans l'Ogresse se bat pour vous public afin de vous présenter des spectacles dont la télévision et les médias ne vous parleront pas car il n'y a pas de vedettes...... elle se bat aussi pour nous artistes afin que nous puissions jouer -
Cette journée de soutien est une façon comme une autre de remercier l'Ogresse et son équipe -
Merci de venir nombreux pour les soutenir et applaudir les nombreux artistes bénévoles qui seront présents tout au long de ce dimanche 6 décembre à partir de 16 h et ce jusqu'à 23h -
Vous pourrez également vous restaurez sur place au coin de la cheminée avec un plat du jour à 6 € 50 et un dessert à 2 € 50 -
A PARTIR DE 16H
Virginie Cointepas : Contes
Audrey Barin : Contorsionniste
Urga (Hélène Risterucci) : Clown -
Catherine Couzinou : Chansons françaises -
Guillaume Mitonneau : Clown -
ENTR’ACTE
Clément Eoche-Duval : Texte -
Piotr : Clown -
Les Beaux Parleurs (M.C. Vallez et D. Braun) : Texte -
Melo trio (Claudine Emont et Noël Pelgrin) : Chansons françaises -
Rose Renau : Chansons françaises (avec Carole Couquet au piano)
A PARTIR DE 21 H
Patrice Cazelles + Roberto Robao : Poésie et musique -
Sylvain Guérineau : Solo de saxophone -
Elisa B2M : Chansons françaises -
Roman : Folk anglo-saxon -
Kalabok (Nikita Gouzovsky, Célia Grincourt, Katia Zakrijevskaya) : Chansons franco-biélorusses -
L'Ogresse : 4, rue des prairies - 75020 Paris - 01 46 36 95 15
m° porte de bagnolet - bus 76 arrêt pelleport-bagnolet -
http://www.ogresse.org/
dernier jour de novembre
la prison conte d'henri Gougaud
image de l'amie Pomme
à la rédaction de trois blog
je trouve le truc et vous les mets en liens
Bonne journée en parapluie
La prison
Cet homme, dit-on, était fou, mais qui, plus ou moins, ne l’est pas ? Il s’était laissé fasciner par une grille de barreaux qui entourait un monument. Sans cesse il lui tournait autour en gémissant qu’on le délivre. D’ordinaire les gens passaient aussi loin de lui que possible. Vint le jour où un étranger s’arrêta, s’approcha de l’homme et lui dit :
- Puis-je vous aider ? Avez-vous perdu quelque chose ?
L’autre répondit :
- Regardez. Je suis en prison. C’est injuste. Je ne sais même pas pourquoi.
L’étranger voulut de le convaincre que rien ne le retenait là, qu’il était victime d’un rêve, qu’en vérité il était libre de s’en aller où il voulait. Ce simple discours l’enragea. Il brailla :
- Etes-vous aveugle ? Ne voyez-vous pas ces barreaux ? Sont-ils vrais ou non, dites-moi ? Je ne suis pas fou, tout de même !
- Bien sûr, bien sûr, mon bon monsieur, répondit le compatissant. Ne vous fâchez pas. Bonne chance !
Et il poursuivit son chemin.
(Henri Gougaud, Le livre des chemins)
son dernier livre est dans les bacs !!!!!!
dimanche 29 novembre 2009
Laurent Gaudet et le dernier spectacle D'ariane Mouchkine
pour ceux à la soupe aux cailloux qui fréquentent les gros morceaux à gérard pour l'histoire des Atrides età la jeune fille le sans des Alcibiades
voici l'affriche d'un spectacle sur un texte de laurent gaudet interprété par cet acteur de génis
CARlot Brant
le nouveau spectacle d'Ariane Mouchkine théatre du Soleil à commencer depuis le 11 novembre le temps passe vite ne le rater pas
la chroniqueuse était en vadrouille
pour l'ancêtre de Sussy merci à elle de ce travail.
invitation autour d'une soupe aux cailloux
franchement cela peut-il se refuser !
Vous en aurez je l'espère quelques échos ici,
en attendant je vous souhaite une très belle semaine
mettez des poils d'oie dans vos manteaux ,
la météo annoce l'arrivée de Monsieur Gel
profiter du dernier doux pour planter les arbres
en mettant bien à leur pied de la boue, du fumier
depuis la sainte catherine jusqu'au premier grand froid c'est le moment
Vous l'avez déjà fait
j'ai planté aujourd'hui un likidenbarqui rougit à l'automne
j'ai aimé ce coté pudique de son déhabillage hivernale
Bonne nuit je vais ¨^iner avec le marchand de sables tant de rêve à répartir dans ses sacoches
pan, pan pan , pan pan panapan....
jeudi 26 novembre 2009
Il s’appellait croque madame
Sa devise :
« Le courage pour une goutte n’est il pas de tomber dans le désert. »
racontait nous la suite. .
je les publierai…
Frankie écrivait des romans de gare pour payer ses cours de théâtres.
« Tu te sers de ton vécu » me disait les curieux.
Auxquels je répondais : « plutôt un double centimètre et autre instrument de mesure . je n’avais aucune notion de perpective. »
mercredi 25 novembre 2009
De princesse histoire mignonne
histoire pour sourire :
dans ce palais miniature vivait une princesse
SEs nourrices lui avait raconté beaucoup trop de contes,
A chaque fois qu’elle voyait un crapaud lui donnait un baiser
Dans l’espoir qu’il se transformerait en beau prince charmant.
Un jour, miracle, son souhait se réalisa,
le comble du miracle,il était l'icône des princes au delà des détails qu'elle avait mis dans ses rêves.
Le prince ne sut pas lui sourire ni la remercier de l'avoir retirer son charme .
La princesse, conquise, prit son courage à deux mainx et franchi les régles et les usages et lui tendit ses lèvres dans l’attente d’un baiser d’amour.
Le prince s’écria" avec dégout :
"Beurk ! je n’embrasse pas les princesses qui embrassent les crapauds".
mardi 24 novembre 2009
Deux couples de Dindons au village! De Noël à la ¨Pâques
Sortie de l'alambique
Encore tout chaud,
qu'il sonne sur le web
anciennement le gueuloir de Flauvert
sans prétention.
Des dindons du village !
D’un noël au printemps !
Il était une fois une vieille seule pour Noêl , ses enfants avaient crée famille ,le passer auprès des leur familles d’époux et la vieille avait réussi à si faire au fil des ans, tout le monde le savait au village, alors le maire après en avoir parlé au conseil municipal décida avec l’argent de la colline de lui acheter un dindon
Et de quoi le farcir des guirlandes, des pâtes de fruits,, mandarines , noix ,dattes et figues.
La vieille n’en revenait pas ses larmes avaient abandonné leur orbite et une rosée salée irrigua ses poils de barbe . Elle avait oublié que cela choutouillait.
Elle caressa chaque fruit , les respira, buvant leur langage si différent évoquant de pentes de l’atlas les vergers autour de Constantine, les orangers de la Rome antique ;
Le dindon dans son panier n’arrivait à se reposer il était dans la chambre la veille de sa mort, il ne comprenait pas, pourquoi le maire lui imposait une telle fin. Sympa c’était une bonne action, il voila plus vite au royaune de sa race, mais il avait des œufs en couvée, ils auraient bien aimé voir naître sa descendante, remerçait sa dindonne de ses amours tout en duvet et maladroit inauguré avec vaillance et héroîsme la sortie de dessous l’aile de « maman plume ».
Le dindon :
« Dis moi la mère «
L’ancêtre, à elle-même :
« un dindon qui parle !
A force de vivre seule,
j’entends des voiX.
Pourvu que je ne passe pas pour une folle .
Diable ! On a peur des fous , alors ,
où va-t-on on la parquer ?
En batteries ! Beurk Boudin !
Le dindon :
Non, non c’est moi qui te parle vraiment, bonjour je suis le dindon du hameau Mendibouroua .
Que voudrais-tu que je te donne si tu ne me manges pas pour le réveillon ?
Elle ne chercha pas bien longtemps.
L’ancêtre
« Que mon fils m’invite chez lui. La petite dernière croit encore au père noël.
Elle réfléchit un moment,
Non, tu vas le passer avec moi, nous allons converser,
ce me sera plus utile…il est un tel « brise cœur » qu’il vaut mieux le laisser venir de lui même.
Le dindon :
Je pars aux courses pour t’emmener « queuque chose » qui me remplacera dans nos assiettes.
La table de fête fut dressée.
Le dindon revient chargé de saucisson aux olives, de boudins blancs aux truffes, de pâté de foie de canard aux morilles, quelques fioles rares firent détails élancés sur la table. Leur couleur prometteuse d’une grande ivresse.Le réveillon passa s’étira dans le temps.
Les rires sortaient de la cheminée au point que les villageois s’inquiètérent que le père noël soit retenu dans le conduit de cheminée.
Ils entraient, n’en sortaient plus les rires inondaient alors tout le village.
Un journaliste en fit même un un article en première page des journaux de la Landes,
L’ancêtre -au milieu- de tous les bras , son gros chignon blancs tress s’apercevait au cœur de moustaches il y en avaient comme des feuilles après avoir manger un artichaut,cachés par plein de moustache . Les sarabandes de rires mettaient le gite dans les gros nénés des villageoises,
oui -des gros nénés- la spécialitée de ce village réputé pour la qualité de ses nourrices.
L’aîné fit remarqué l’article au père le fils de l’ancêtre, quand j’pense qu’on s’est ennuyé comme deux ronds de chapeau déposé par les hommes, dans la sacristie, pendant la messe de minuit
Emmène nous y demain qu’on rigole avec , toi qui la disait triste comme des barreaux de prison. Comme quoi il vaut mieux se faire sa propre idée.
La petite se rappelait que petite elle l’imaginait à sa mamita , l’attendre à la sortie de l’école ;
Mamita :fruit d’or et papi Majorie.
Quand le dindon vit débarquer les petits nains familiaux malgré le mètre 80 du fils ,il la salue dans lui lance son croucoulement :
« au printemps, quand ma marmaille aura grandi je viens t’en installer deux couples pour le village… pour l’heure je vais les bequeter-becoter. »
dimanche 22 novembre 2009
Version 3 La gare à NOËL , nous n'irons pas !
Demain, c’est Bordeaux !
Et je conterai le 14 déc 2009
Faites le savoir si vous êtes intéressés
------------------------------
Consentons la brisure !
C’est là que germera
Ton trop de crève cœur
Que passera un jour
A ton issue (lapsus de la copieuse)
A ton insu, la brise.
(François Cheng)
----------------------------------
Aller à la gare !
Ne plus en vouloir.
« Eh ! Maman, on en a marre !
Jamais personne n’arrive pour nous.
Les bêtes du jardin des Plantes sont déjà enfermées.
La neige est là, regardons la tomber !
Tu devrais prendre tes pinceaux et couleurs
plutôt que l’on aille à à la gare… »
La petite trépigne.
« OUI, oui, oui »
Car pendant que la maman peint,
Elle n’a pas la main leste sur ses fesses !
Et la grande a rendez-vous avec le fils Moineau
Dans l’autre aile du cloître.
Oui, la caserne, où ils habitent, est un ancien cloître.
Nous sommes en 1960, c’est la guerre d’Algérie.
Et depuis 5 ans la mère a inventé le jeu de : « Qui attend qui ? »
à la gare en caressant l’histoire du retour du guerrier, son cher époux.
Les « perms » sont trop courtes.
Le père va à Oran pour se reposer de l’hélico,
de son âne, de ses chiens « les Dicky »
qu’il descend d’hélicoptère « banane » dans le djebel,
Pour épargner les vies de ses soldats.
Ca dégage les cachettes avant l’arrivée des premières lignes.
A la gare de Nantes, la mère distribue des points
sur les reconnaissances du jeu de « Qui attend, à qui gagne ? ».
Ca grossit la tirelire !
Les deux gamines auraient pu faire carrière dans la police comme profileuses, après leurs stages longues durées, tous les dimanches après midi, à dévisager, observer les attitudes des gens à la gare de Nantes…
La gare de Nantes a aussi inspiré « Barbara » sur la mort de son père,
au fond d’un couloir, elle était arrivée trop tard…
« Maman, on va préparer l’arbre de Noël.
On n’a demandé qu’une chose au Père Noël
« La fin de la guerre et le retour de papa vivant ».
On a tellement écrit de poèmes
Pour convaincre le père noël !
« Ca ne coûte pas cher, maman, pas de cadeau !
« D’accord, dit la mère, vous avez gagné,
Je vais peindre un tableau à papa pour décorer sa tente,
Et vous, vous allez décorer le sapin ! »
« Tu sais, maman, c’est comme se mettre à table,
Les invités arrivent . . .
On frappe à la porte
Chacune se regarde,
« On a rêvé trop fort, c’est trop tôt ! »
Les filles se tiennent par la main
«On n’aurait pas dû voler l’argent de maman pour allumer tous les cierges pour Sainte Rita ,
C’est la poisse ! »
Qui y va ?
La mère : « Je viens de commencer mes mélanges de peinture ! »
On « plouffe » pour savoir qui va ouvrir !
Ça refrappe plus fort !
«Ce n’est pas la façon de « toquer » de Madame Douillard»
« Allez, ce n’est pas la peine d’avoir un père qui fait la guerre
et d’être aussi trouillardes !
« J’y vais , dit la petite, et à sa sœur très moqueuse :
Tu as raison, suce ton pouce et tripote l’oreille de maman! »
La porte s’ouvre.
Un habit militaire, un pansement sur la moitié de la tête, un gros baluchon.
« Bonjour Pompon ! »
C’est papa !!!!
version 2 A la gare à NOËL, nous n'irons pas !
Demain, c’est Bordeaux !
Et je conterai le 14 déc 2009
Faites le savoir i vous êtes intéressés
------------------------------
Consentons la brisure !
C’est là que germera
Ton trop de crève cœur
Que passera un jour
A ton issue (lapsus de la copieuse)
A ton insu, la brise.
(François Cheng)
----------------------------------
Aller à la gare !
Ne plus en vouloir.
« Eh ! Maman, on en a marre !
Jamais personne n’arrive pour nous.
Les bêtes du jardin des Plantes sont déjà enfermées.
La neige est là, regardons la tomber !
Tu devrais prendre tes pinceaux et couleurs
plutôt que l’on aille à aller à la gare… »
La petite trépigne.
« OUI, oui, oui »
Car pendant que la maman peint,
Elle n’a pas la main leste sur ses fesses !
Et la grande a rendez-vous avec le fils Moineau
Dans l’autre aile du cloître.
Oui, la caserne, où ils habitent, est un ancien cloître.
Nous sommes en 1960, c’est la guerre d’Algérie.
Et depuis 5 ans la mère a inventé le jeu de : « Qui attend qui ? »
à la gare en caressant l’histoire du retour du guerrier, son cher époux.
Les « perms » sont trop courtes.
Le père va à Oran pour se reposer de l’hélico,
de son âne, de ses chiens « les Dicky »
qu’il descend d’hélicoptère « banane » dans le djebel,
Pour épargner les vies de ses soldats.
Ca dégage les cachettes avant l’arrivée des premières lignes.
A la gare de Nantes, la mère distribue des points
sur les reconnaissances du jeu de « Qui attend, à qui gagne ? ».
Ca grossit la tirelire !
Les deux gamines auraient pu faire carrière dans la police comme profileuses, après leurs stages longues durées, tous les dimanches après midi, à dévisager, observer les attitudes des gens à la gare de Nantes…
La gare de Nantes a aussi inspiré « Babara » sur la mort de son père,
au fond d’un couloir, elle était arrivée trop tard…
« Maman, on va préparer l’arbre de Noël.
On n’a demandé qu’une chose au Père Noël
« La fin de la guerre et le retour de papa vivant ».
On a tellement écrit de poèmes
Pour convaincre le père noël !
« Cà ne coûte pas cher, maman, pas de cadeau !
« D’accord, dit la mère, vous avez gagné,
Je vais peindre un tableau pour la tente de papa,
Et vous, vous allez décorer le sapin ! »
« Tu sais, maman, c’est comme se mettre à table,
Les invités arrivent . . .
On frappe à la porte
Chacune se regarde,
« On a rêvé trop fort, c’est trop tôt ! »
Les filles se tiennent par la main
«On n’aurait pas dû voler l’argent de maman pour allumer tous les cierges Sainte Rita pour ,
C’est la poisse ! »
Qui y va ?
La mère : « Je viens de commencer mes mélanges de peinture ! »
On « plouffe » pour savoir qui ouvrir !
Ça refrappe plus fort !
«Ce n’est pas la façon de « toquer » de Madame Douillard»
« Allez, ce n’est pas la peine d’avoir un père qui fait la guerre
et d’être aussi trouillardes!
« J’y vais dit la petite et à sa sœur très moqueuse
Tu as raison, suce ton pouce et tripote l’oreille de maman!»
La porte s’ouvre.
Un habit militaire, un pansement sur la moitié de la tête, un gros baluchon.
« Bonjour Pompon ! »
C’est papa !!!!
Invention de TOussaint :la fête de tous les seins
Aujourd'hui c'est la Toussaint .Je déteste ce jour , moi qui sait que rien ne meurt et que tout se transforme , je déteste les cimetières en cette période .Comme s'il fallait un jour particulier pour honorer nos morts !!. S'il y a bien un endroit ou je sais que ma mère n'est pas ,c'est le cimetière ou l'on a déposé ses vieux oripeaux et chaque jour je pense a elle , pas besoin d'un jour particulier. Je déteste ce jour institué par l'église catholique en 835 pour fêter ses saints martyrs, non pas que ceux ci ne soient pas honorables , mais parce que le but était de tuer un rite celte bien plus ancien qui était un hymne à la vie, Samhain qui déformé aux Etats Unis donna Halloween . Ce dernier jour de l'année celte était tué en allumant une lumière pour attendre le renouveau, la renaissance de l'année . En souvenir de cette époque ou la femme, berceau de la renaissance , était sacrée ( avant que l'Eglise ne la diabolise ) ,je propose de rebaptiser la Toussaint en Tousseins , en hymne à un symbole féminin, symbole de sexualité , de vie et de renaissance . Alors les chrysanthèmes qui par millions sont sacrifiées en cette période , retrouveraient elles aussi leur vraie raison d'être car cette fleur n'a rien a voir avec la mort mais avec la vie . Le chrysanthème, emblème national au Japon représente la joie, l'amitié, la paix, l'optimisme, l'abondance ou encore la santé. Les chrysanthèmes rouges symbolisent l'amour, les jaunes, de nouvelles opportunités, et les blanches, la sincérité. Le thé à la chrysanthème préserve la jeunesse et la beauté, tout l'inverse de la mort
merci Pierre le grand masseur
aprés pour la signature demandée
Monsieur Pierre m'écrit :
"je ne mesure qu'1 m 73 lol
a peine plus grand que sarkhozy"
samedi 21 novembre 2009
Le presque rien pour un grand bonheur à Noël N°3
Un petit conte de Noël
pour enfants de 10 à 110 ans
(qui y ont cru mais à qui on la fait plus)…
mais à ne pas conter à des Gascons
( que ça rixe de vesquer ) dans sa version intégrale.
Nous sommes le 24 Décembre, il neige. Il est aux environs de 19 heures et vous rentrez chez vous, un peu harassé comme tout un pékin en la circonstance, par une petite rue sombre et déserte.
Sous un hall d’immeuble, un vieux clodo tout barbu tout crade et qui parait grelotter de froid. Il vous tarde pourtant de rentrer mais enfin, c’est la veille de Noël, on ne peut décemment pas laisser crever de froid un vieux clodo – même barbu – et, selon les préceptes de notre bon Président, vous allez vers lui et lui proposez de visiter la chambre qui l’attend dans un de ces accueillants centres d’hébergement disponibles dans tout quartier qui se respecte ( et, s’il refuse de s’y installer, vous aurez au moins fait votre devoir de citoyen…). Et c’est là qu’il vous répond : « Non hé oh hé!!! c’est que moi j’ai du boulot … j’attends mon taxi là ! ». Bien entendu vous n’en croyez pas un mot, alors vous insistez. Il refuse encore : « non mais, lâche moi les godillots, je te dis que… ah bé té, le voilà qu’arrive ! ».
Un son de clochettes, un attelage de rennes tire un chariot qui s’arrête pile face à l’entrée du hall de l’immeuble ! Vous restez un instant cloué, juste le temps que votre hémisphère gauche reprenne le contrôle et vous incite à rechercher la caméra cachée.
Entre temps, le clodo s’est levé et se dirige péniblement vers le chariot. Y prend une paire de bottes, défait ses vieux godillots et l’enfile : déjà, le vieux corps se redresse. Il jette sa vieille pelisse mitée, s’enveloppe d’un grand manteau rouge et avant que de finir de le boutonner, prend soin de relever sa barbe qui, tout à coup, apparait d’un blanc plus blanc que blanc. Se coiffe d’un bonnet rouge, orné d’un pompon blanc qu’il renvoie d’un mouvement coquet vers l’arrière, et se dirige avec assurance et détermination vers le siège du conducteur. Vous adresse un clin d’œil assorti d’un sourire complice, avant que de fouetter d’un geste coquin la croupe du renne de tête.
Le chariot se met à glisser au doux son du crissement de la neige et des clochettes réunis - une poussière d’étoiles l’entoure de sa lumière - et, arrivé au bout de la rue, commence à décoller du sol, fait une courbe pour remonter la rue et s’élever vers le ciel enneigé.
Le conte peut s’arrêter là : tout dépend de l’auditoire et de l’effet que vous voulez produire… car voici la suite et fin optionnelle :
Et là, vous vous dîtes que si c’est un scoop offert par la municipalité, c’est quand même trop « gascon » (au sens de : « gaspillage de l’argent du contribuable ») que vous soyez tout seul à en profiter. Mais avant que de saisir votre portable pour alerter les copains-copines du quartier, vous revient la saveur étrange de la truffe au chocolat que votre complice-en-coquinerie-en-tout-genre vous a offert au café d’après déjeuner.
merci Pollen Ailé
Vous vous retournez : le clodo est à la place-même où vous l’aviez trouvé… mais il a cessé de grelotter.
Pollen ailé. 23 Déc. 2008.
La Coccinelle Blanche
le presque rien et le grand Bonheur pour Noêl
d'ANNETTE de Tourcoing
N°2
La coccinelle blanche
La coccinelle avait perdue ses couleurs .
Trop curieuse, elle s’était aventurée dans la salle de bain fraîchement peinte
et ses petites pattes se sont collées sur la blancheur des murs .
La voilà maintenant sur le dos, se débattant pour retrouver sa position normale.
Je la nomme : « La coccinelle blanche »
Blanche comme la neige .
Personne ne la reconnaît,
Elle vole dans le jardin et se pose sur les feuilles des arbres.
A chaque fois, elle fait « tâche » , une petite tâche blanche et disparaît aussitôt.
Jamais plus la coccinelle ne retrouvera sa couleur rouge et ses petits points noirs.
Elle s’est relookée sans le savoir, par accident.
Ses amies coccinelles ne la reconnaissent pas.
Pourtant, elle n’avait pas changer ses habitudes.
Lorsqu’elle prenait son repas de pucerons, ses cousines la regardaient de travers.
Alors, elle décida de vivre sa vie en robe blanche,
Et ,petit à petit, elle se rendit compte que le monde autour d’elle changeait de couleurs .
C’est alors que le neige se mit à tomber.
La coccinelle blanche comme la neige s’envola avec les flocons un soir de Noël.
A la gare à Noël , nous n'irons pas .
J'ai demandé
à la maison de repos et de convalescence où je vais conterà Bordeaux, de demander aux dames et Monsieur, d'écrire un évocation :
"un presque rien et un trés grand bonheur"
N°1
Demain, c’est bordeaux !
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Consentons la brisure
C’est là que germera
Ton trop de créve cœur
Que passera un jour
A ton issue (lapsus de la copieuse)
A ton insu le brise
François Cheng
C’est allé à la gare
Et ne plus vouloir.
« Eh, maman on en a mare,
il y a jamais personne qui arrive pour nous,
Les bêtes du jardin sont enfermées,
La neige est là,
Regardons la tomber
Si tu prenais tes pinceaux et tes couleurs. . . »
La petite trépigne sur elle.
« OUI, oui, oui »
Car
quand la maman peint,
elle n’a pas sa main leste sur ses fesses !
Et la grande à rendez-vous avec le petit moineau dans l’autre aile du cloître.
Oui, la caserne qui abrite ses trois personnes est un cloître.
Nous sommes en 1961.
C’est la guerre d’Algérie.
Et depuis 5ans la mère a inventé
Le jeu de : « qui attend qui ? »
à la gare en caressant l’histoire du retour du guerrier, de son cher époux.
Les permes sont trop courtes ,
le père va à Oran se reposer ;
de l’hélico
de son âne
de son armée de chiens les Dicky
qu’il descend en banane dans le djebel
Pour épargner les vies de ses soldats.
Ca dégage les cachettes avant l’arrivée des premières lignes.
A la gare de Nantes
la mère distribue des points sur les reconnaissances du jeu : « de qui attend à qui gagne.
Ca grossit la tirelire !
Les deux gamines pourraient faire carrière dans la police comme profileuses, après ses stages longues durées- tous les dimanches après midi –observer,dévisager, les attitudes à la gare de Nantes
La gare de Nantes a inspiré aussi la « Babara » sur la mort de son père au fond d’un couloir, elle était arrivée trop tard..
« Maman on va préparer l’arbre de Noël
et on a demandé qu’une chose au père noël
et. . . cette fois –ci on a tellement écrit de poèmes
pour convaincre le père noël
et maman çà coûte pas cher, pas de cadeau !
« La fin de la guerre et le retour de papa vivant »
Dis donc çà a été dur de pas faire de bêtises pendant tout un trimestre
D’accord dis la mère vous avez gagné,
je peins un tableau la tente de papa
et vous vous décorer le sapin.
« Tu sais , maman, c’est comme de se mettre à table ,
,les invités arrivent . .
On frappe à la porte
Chacune se regarde
« On a rêvé trop fort, c’est trop tôt, »
Les filles se tiennent par la main
« On aurait pas du volé l’argent de maman pour allumer les cierges
C’est la pouasse »
Qui y va ?
La mère : je viens de commencer les mélanges de peinture.
On plouffe !
On refrappe plus fort !
« Çà ,c’est pas le faire de Monsieur Douillard, »
Allez, j’ai dit la plus petite : « c’est pas la peine d’avoir un père qui fait la guerre et d’être aussi peu courageuse,
c’est çà, suce ton pouce et prends l’oreille à maman »
La porte s’ouvre.
Un habit militaire, un pansement sur la moitié de la tête, un gros baluchon.
« Bonjour Pompon. »
C’est papa !
Un coup de ficelle
« Un coup de fil »
Un appel téléphonique
Petite expérience amusante :
•Prenez deux pots de yaourt en plastique
•Percez le fond de chaque pot d'un petit trou ;
•Prenez une pelote de ficelle et coupez-en un morceau de la longueur de votre couloir ;
•Faites passer chaque extrémité de la ficelle à l'intérieur de chaque pot par le petit trou préalablement percé .
•Faites un gros noeud à chaque bout de la ficelle à l'intérieur de chaque pot, de manière à ce qu'elle ne puisse plus ressortir par le trou ;
•Trouvez un acolyte (un frère, une mère, un passant dans la rue, le facteur...)
•Tenez chacun un pot de yaourt, l'un près de la bouche, l'autre près de l'oreille (ou inversement) et éloignez-vous l'un de l'autre en tendant bien la ficelle ;
•Celui qui a le pot près de la bouche parle dedans et, oh miracle, l'autre entend distinctement ;
•Inversez la position des yaourts, et l'autre peut répondre.
Vous venez de réinventer le téléphone (ou plutôt le yaourtophone ), la parole étant ici transmise par les vibrations de la ficelle produites par celles du pot dans lequel on parle puis reproduites à l'autre extrémité par l'autre pot.
Ce faisant, vous venez également de passer "un coup de ficelle" ou plus simplement, un "coup de fil" à ce quelqu'un que vous aviez "au bout du fil".
Et si jamais vous voyez un plaisantin arriver avec une paire de ciseaux, vous pouvez toujours lui dire "s'il vous, plaît, ne coupez pas !"
Sans réellement revenir à des moyens aussi primaires incapables de vous permettre de joindre le 22 à Asnières, il faut tout de même se souvenir que avant qu'apparaissent nos téléphones portables fonctionnant via des ondes pas forcément sympathiques pour nos neurones, la téléphonie passait uniquement par des fils de cuivre, et sur des distances autrement supérieures que celle que notre misérable ficelle permet.
C'est ce fil électrique, le lien entre deux interlocuteurs, qui est à l'origine de notre coup de fil.
Quant au mot 'coup', ce n'est bien évidemment pas au sens de "action qui frappe quelque chose ou quelqu'un" qu'il faut le prendre (même si on peut frapper quelqu'un et l'estourbir d'un coup de téléphone), mais au sens d'une "action avec un instrument", comme dans "un coup de volant" ou "un coup de pinceau".
La date d'apparition de cette expression n'est pas connue, mais, compte tenu de celle de l'invention du téléphone, on supposera, sans grand risque de se tromper, qu'elle est postérieure à la fin du XIXe siècle.
vendredi 20 novembre 2009
un gendarme monte au ciel
« Un ange passe ! »
en Russie on dit : "Un gendarme monte au ciel"
S'utilise lorsqu'il y a un silence prolongé dans une assemblée.
Si traditionnellement le silence est d'or, il est plutôt parfois de plomb lorsqu'un silence est trop long s'établit soudain , dans un groupe de personnes plus ou moins volubiles quelques secondes auparavant.
Dans ces cas-là, et à condition qu'on ne soit pas au sein d'une assemblée un peu trop guindée, certains ne se privent pas de dire : "un ange passe !"[1], histoire de détendre un peu l'atmosphère.
Pour quelle raison ?
Eh bien malheureusement, il semble qu'il n'existe aucune certitude sur l'origine de cette expression.
Rey et Chantreau, dans leur dictionnaire des expressions et locutions, évoquent la piste d'un certain Vilmos Bardosi, linguiste contemporain, qui indique que « il s'agirait de la version chrétienne d'une locution latine qui mettait en jeu le dieu Mercure, garant de la discrétion propice au commerce ».
Si un ange a des ailes, Mercure (ou Hermès chez les Grecs) est aussi traditionnellement représenté avec un casque et des sandales ailés. Il était, entre autres, le dieu du commerce et le messager des dieux.
Mais, en l'absence d'informations supplémentaires et à supposer que cette origine soit vérifiée, on ne peut qu'imaginer que le silence devenait nécessaire pour que le Mercure puisse transmettre le message des dieux.
[1] Je n'évoquerai pas ici les sévices que certains proposent alors immédiatement de faire subir à l'ange.
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Bol de lumière : quand étons prés à conter
La question
Je me presente je suis « ST. .. » du groupe "tous contes fée" de L. .
Nous sommes des conteuses benevoles . Ma question est : quand vous étes vous
sentis prêts à participer à des festivals et des rencontres de conteurs?
Une réponse que j'ai trouvé juste et je vous la confie
(Extraite d'un forum de conteurs)Drôle de question, St !
Tu as rencontré une histoire, elle t'a plu...
Elle a été pétrie entre tes oreilles, le temps qu'il faut...
Elle a été cuite, avec passion et patience...
Maintenant, elle est là, à te chatouiller le bout de la langue, prête à être enfin racontée à la St. . Sauce...
Et voilà : offre l'histoire, tout simplement, à d'autres oreilles gourmandes !
Entends les se régaler à leur tour.
Oh, bien sûr, y'aura des endroits trop cuits, d'autres pas assez ; le quignon te grattera la gorge ou la mie t'étouffera un peu...
Tu repétriras et tu recuiras, en améliorant ainsi ta recette.
Tout ceci me semble être un partage qui vient naturellement, comme le plaisir d'ouvrir une bonne bouteille de vin et de la déguster ensemble, sans réfléchir trop ! (euh, ce qui ne veut pas dire non plus qu'il faut raconter n'importe quoi n'importe comment..).
... bon, j'ai le pain, le vin...
Ai-je encore un vieux morceau de Maroilles sous la cloche à fromage ???
Je vais voir...
Bonne dégustation nocturne, et bon vent sur ta vie !
Chr. Ch.
la vague et sa baleine
Pour les femmes intelligentes !
Il y a quelques jours, sur la vitrine d'un gymnase, une affiche avec une jeune fille spectaculaire disait : "CET ÉTÉ VEUX-TU ÊTRE SIRÈNE OU BALEINE ?".Il paraîtrait qu'une femme d'âge moyen, dont les caractéristiques physiques ne sont pas connues, a répondu à la question publicitaire en ces termes :Chers Messieurs :Les baleines sont toujours entourées d'amis (dauphins, lions marins, humains curieux). Elles ont une vie sexuelle très active, elles ont des baleineaux très câlins qu'elles allaitent tendrement. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et s'empiffrent de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers, en découvrant des lieux aussi admirables que la Patagonie, la mer de Barens ou les récifs de Corail de Polynésie. Les baleines chantent très bien et enregistrent même des cd's. Elles sont impressionnantes et n'ont d'autres prédateurs que l'homme. Elles sont aimées, défendues et admirées par presque tout le monde.Les sirènes n'existent pas ! ET si elles existaient elles feraient la file dans les consultations des psychanalystes argentins parce qu'elles auraient un grave problème de personnalité « femme ou poisson ? ». Elles n'ont pas de vie sexuelle parce qu'elles tuent les hommes qui s'approchent d'elles, Ils feraient comment d'ailleurs ?! Donc elles n'ont pas non plus d'enfants. Elles sont jolies, c'est vrai, mais isolées et tristes. En outre qui voudrait s'approcher d'une fille qui sent le poisson ? Moi c'est clair, je veux être une baleine !PS : À cette époque où les médias nous mettent dans la tête l'idée que seulement celles qui sont minces sont belles, je préfère profiter d'une glace avec mes enfants, d'un bon dîner avec un homme qui me fait vibrer, d'un café avec des gâteaux avec mes amis. Avec le temps nous gagnons du poids parce qu'en accumulant tant d'information dans la tête, quand il n'y a plus d'autre emplacement, il se redistribue dans le reste du corps, donc nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées.. A partir d'aujourd'hui quand je verrai mes fesses dans un miroir je penserai, mon Dieu, que je suis intelligente...
jeudi 19 novembre 2009
mercredi 18 novembre 2009
Pour le carré de dames
Photo d'agatha Christie
Bordeaux la bonne
De la butte la plus haute d’Angoulême
surgit enveloppante douce et chaude
la lumière jaune citronné rosé du sud ouest.
Le sud ouest. Il est là le bougre !
Les coteaux des graves, tant de tresses de femmes africaines, leurs bijoux : des piquets marron, des torsades de feuilles vert foncé et du bleu sulfate saupoudré
- « la bouillie bordelaise »- . Sur le front du coteau, chaque début de tresses le rosier rouge, l’amour rouge du poète à la dame, l’amour de Bacchus.
Sur le long de la voie de chemins de fer ces hauts bâtiments, le mur aux sentinelles absentes, le hennissement des chevaux s’échappe des pierres ocre, l’odeur chaude du crotin. Les crinières sont en ordre, les nœuds encore là de leur dernier passage des armes, les truffions à la fenêtre offre un sourire à la passante, et le cimetière de Libourne longe la Dordogne il nous inonde d’histoires , le suicide de Jean Moulin à l’heure du mascaret. . .
Les pêcheurs ont ancrés leur barque à la dérive du courant , ils relèvent l’alose, la prisonnière des filets. Mon cœur pleure, j’y arrive, je franchis le pont de Saint André de Cubzac, la cicatrice dans le platane, le 7éme après le pont. Elle s’y écrabouilla à 6 heures du matin en revenant de Nantes. La blessure de l’arbre comme le cul d’un paon chargeant ses plumes , elle est hérissée de jeunes pousses qui protégent au dessus le marbre à nom gravé : « pourquoi faut-il si jeune connaître le fiel d’être trompée ? » Quel épitaphe !
La marée est base. La Gironde nous offre ses dessous : le galbe des boues lustrées où se mirent les nuages, le ciel. Ses bords gonflés appellent en nous « la Gourgandine », nous hèlent à nous lover. . .
Les cheminées « tabageuses », leur panaches, de port Brault Saint Louis : la base nucléaire. Combien de pas perdus, de banderoles délavées, de voix égosillées. « Non ! Non ! Non aux nucléaires ! » Les charges des CRS, les rafles de police, ces transports en fourgon, ces peurs « colmatisées » : on s’embrassait sur la bouche en don de pleines langues, tricotant nos émois de nos chevelures emmaillées, emmêlées comme des siamoises nous ne voulions être séparées et. . . l’engouement de ses combats où bien nombreux ils oubliaient la cause et ils hurlaient comme des loups à l’hymne militaire. Des fous , des enragés…
Immense, ailé, perché si haut pour accrocher la lune et son troupeau d’étoiles le grand pont d’Aquitaine. A ses pieds une jungle d’herbes hautes, des naseaux de bronze. Le bronze , le vert , l’or, le marbré de l’écoulement du temps , des eaux. La puissance du torse de ces chevaux des Girondins, leurs Mariannes les jonchent, seins pommés sous le drapé, elles portent à fière allure les drapeaux de la révolution. De ci, de là , un coup de scie : rations des antiquaires qui s’octroient régulièrement la saignée de la « gamelle » du culot ou les brocanteurs violeurs de mémoires -travail à l’emporte pièce-. Oui ! Ces chevaux l’avaient « échappée belle » cachés là du regard de l’occupant pendant la dernière guerre, ils avaient eux chaud ! Fondu en obus ils avaient failli devenir !
Allons à la gargotte, çà sent le poisson frit . Des piballes, à l’ail au persil poilées. La note sera salée. La pibale est maintenant le caviar de la Garonne. Les petites pibales comme des milliers de cannes d’aveugles à Lourdes larguées dans un coin la chapelle après le passage de la source miraculeuse. De l’alose grillée sur sarments au ventre enceint d’oseille sous les treilles à peine formées les grappes vertes pleines de promesses.
Blocs de béton : l’abri de 10 sous marins - bouche béante de sorcière gavée – c’est la région - de trompettes de la mort et de souffreux - le bidao -. Bassins à flot où un voilier devant semble une coque de noix. Pagaille d’un faux port, des carcasses de bateaux en résine des utopistes du tour du monde, l’éclat des chalumeaux du chantier naval, des bolés d’odeur de vase fétide mêlée aux huiles de vidanges. Les « bacalans » sont peu regardant du mouvement en vogue. Un relent des sécheries de poissons comme une grande reniflette à un goulot de nïoks mam.
Les grues, les paquebots aux coques pigmentées de rouille la ligne de flottaison haute, les grosses ancres noires, leur chaîne la trace de l’habitude d’égoutter, ses eaux de mer. Les cargaisons -ces maisons de taule- oranges, bleus suivant le moment à bord et ou les quais. Les grosse bille de bois couleur acajou. Et je les voyais toujours dans la lagune d’Abidjan ou y arrivant tirées par les éléphants. Et la haute poésie des passerelles tantôt longeant la carlingue tantôt un pont entre le quai et l’embarcation.
Le quai de la Martinique : les hôtels du 18éme , volets casés, borgnes, insalubres , velours frappés, les cuisses se livrent gainées un perroquet bègue harangue le client : « fait péter la monnaie cuirassé », Les chais des Chartons , les portes entr’ouvertes envoient le « remucle » des fûts de chêne avinés odeur des bouchons de liéges du Portugal. Là, l’odeur des cires des antiquaires, ici les tuiles couleurs briques brodées de mousses denses d’un vert volé au printemps.
118 rue Notre Dame. L’hôtel particulier escalier . l’odeur d’humidité si cher à mes narines , la rampe fine en fer forgé, les zones usées de l’escalier, le puit du jour la cour intérieure . Charlotte a défait sa beauté d’un lifting d’alcool lourd. Peau grise, bouffie, mains agitées « Allez on péte le champagne » Quinte de toux de Caracas , corps en charpie , « on fait passer le pétard » Marie Brodequin, en tailleur Channel, maîtresse du paquebot après « l’Entr’ acte ».
« Tiens voici ta clé, tout y est , ton parachute violet est aujourd’hui parme tu as des bois exotiques des quais et quelques cueillettes des bois cirés avec des pines de pins bien sèches et des aiguilles pour ta flambée. On a fait ouvrir une fenêtre dans ta bibliothèque , tu verras les toits jusqu’au quai et le port de la Lune.
Marie Brodequin
La liste est longue des nostalgiques ? Qu’est-ce qu’on fait ?
-A bon !
« Le cellier de Chatrons autour de la cheminée » comme dans Holderling à Bordeaux, je ferai une petite conférence, Jacquel jouera le requiem de Mozart. Tous d’un seul coup comme dans le petit tailleur des contes de Grimm
Si la légende a marqué la ville , la vie d’exil la légende a quitté la dame .
Je leur jouerai « les Fracasseries de Rose de Pauillac ». Chacun s’y retrouvera et dans quinze jours j’ai intérêt d’avoir quitté la ville comme dit Boileau « les gens aiment rire d’eux-mêmes mais surtout ne les croiser pas 15 jours après. »
Bordeaux la bonne
De la butte la plus haute d’Angoulême
surgit enveloppante douce et chaude
la lumière jaune citronné rosé du sud ouest.
Le sud ouest. Il est là le bougre !
Les coteaux des graves, tant de tresses de femmes africaines, leurs bijoux : des piquets marron, des torsades de feuilles vert foncé et du bleu sulfate saupoudré
- « la bouillie bordelaise »- . Sur le front du coteau, chaque début de tresses le rosier rouge, l’amour rouge du poète à la dame, l’amour de Bacchus.
Sur le long de la voie de chemins de fer ces hauts bâtiments, le mur aux sentinelles absentes, le hennissement des chevaux s’échappe des pierres ocre, l’odeur chaude du crotin. Les crinières sont en ordre, les nœuds encore là de leur dernier passage des armes, les truffions à la fenêtre offre un sourire à la passante, et le cimetière de Libourne longe la Dordogne il nous inonde d’histoires , le suicide de Jean Moulin à l’heure du mascaret. . .
Les pêcheurs ont ancrés leur barque à la dérive du courant , ils relèvent l’alose, la prisonnière des filets. Mon cœur pleure, j’y arrive, je franchis le pont de Saint André de Cubzac, la cicatrice dans le platane, le 7éme après le pont. Elle s’y écrabouilla à 6 heures du matin en revenant de Nantes. La blessure de l’arbre comme le cul d’un paon chargeant ses plumes , elle est hérissée de jeunes pousses qui protégent au dessus le marbre à nom gravé : « pourquoi faut-il si jeune connaître le fiel d’être trompée ? » Quel épitaphe !
La marée est base. La Gironde nous offre ses dessous : le galbe des boues lustrées où se mirent les nuages, le ciel. Ses bords gonflés appellent en nous « la Gourgandine », nous hèlent à nous lover. . .
Les cheminées « tabageuses », leur panaches, de port Brault Saint Louis : la base nucléaire. Combien de pas perdus, de banderoles délavées, de voix égosillées. « Non ! Non ! Non aux nucléaires ! » Les charges des CRS, les rafles de police, ces transports en fourgon, ces peurs « colmatisées » : on s’embrassait sur la bouche en don de pleines langues, tricotant nos émois de nos chevelures emmaillées, emmêlées comme des siamoises nous ne voulions être séparées et. . . l’engouement de ses combats où bien nombreux ils oubliaient la cause et ils hurlaient comme des loups à l’hymne militaire. Des fous , des enragés…
Immense, ailé, perché si haut pour accrocher la lune et son troupeau d’étoiles le grand pont d’Aquitaine. A ses pieds une jungle d’herbes hautes, des naseaux de bronze. Le bronze , le vert , l’or, le marbré de l’écoulement du temps , des eaux. La puissance du torse de ces chevaux des Girondins, leurs Mariannes les jonchent, seins pommés sous le drapé, elles portent à fière allure les drapeaux de la révolution. De ci, de là , un coup de scie : rations des antiquaires qui s’octroient régulièrement la saignée de la « gamelle » du culot ou les brocanteurs violeurs de mémoires -travail à l’emporte pièce-. Oui ! Ces chevaux l’avaient « échappée belle » cachés là du regard de l’occupant pendant la dernière guerre, ils avaient eux chaud ! Fondu en obus ils avaient failli devenir !
Allons à la gargotte, çà sent le poisson frit . Des piballes, à l’ail au persil poilées. La note sera salée. La pibale est maintenant le caviar de la Garonne. Les petites pibales comme des milliers de cannes d’aveugles à Lourdes larguées dans un coin la chapelle après le passage de la source miraculeuse. De l’alose grillée sur sarments au ventre enceint d’oseille sous les treilles à peine formées les grappes vertes pleines de promesses.
Blocs de béton : l’abri de 10 sous marins - bouche béante de sorcière gavée – c’est la région - de trompettes de la mort et de souffreux - le bidao -. Bassins à flot où un voilier devant semble une coque de noix. Pagaille d’un faux port, des carcasses de bateaux en résine des utopistes du tour du monde, l’éclat des chalumeaux du chantier naval, des bolés d’odeur de vase fétide mêlée aux huiles de vidanges. Les « bacalans » sont peu regardant du mouvement en vogue. Un relent des sécheries de poissons comme une grande reniflette à un goulot de nïoks mam.
Les grues, les paquebots aux coques pigmentées de rouille la ligne de flottaison haute, les grosses ancres noires, leur chaîne la trace de l’habitude d’égoutter, ses eaux de mer. Les cargaisons -ces maisons de taule- oranges, bleus suivant le moment à bord et ou les quais. Les grosse bille de bois couleur acajou. Et je les voyais toujours dans la lagune d’Abidjan ou y arrivant tirées par les éléphants. Et la haute poésie des passerelles tantôt longeant la carlingue tantôt un pont entre le quai et l’embarcation.
Le quai de la Martinique : les hôtels du 18éme , volets casés, borgnes, insalubres , velours frappés, les cuisses se livrent gainées un perroquet bègue harangue le client : « fait péter la monnaie cuirassé », Les chais des Chartons , les portes entr’ouvertes envoient le « remucle » des fûts de chêne avinés odeur des bouchons de liéges du Portugal. Là, l’odeur des cires des antiquaires, ici les tuiles couleurs briques brodées de mousses denses d’un vert volé au printemps.
118 rue Notre Dame. L’hôtel particulier escalier . l’odeur d’humidité si cher à mes narines , la rampe fine en fer forgé, les zones usées de l’escalier, le puit du jour la cour intérieure . Charlotte a défait sa beauté d’un lifting d’alcool lourd. Peau grise, bouffie, mains agitées « Allez on péte le champagne » Quinte de toux de Caracas , corps en charpie , « on fait passer le pétard » Marie Brodequin, en tailleur Channel, maîtresse du paquebot après « l’Entr’ acte ».
« Tiens voici ta clé, tout y est , ton parachute violet est aujourd’hui parme tu as des bois exotiques des quais et quelques cueillettes des bois cirés avec des pines de pins bien sèches et des aiguilles pour ta flambée. On a fait ouvrir une fenêtre dans ta bibliothèque , tu verras les toits jusqu’au quai et le port de la Lune.
Marie Brodequin
La liste est longue des nostalgiques ? Qu’est-ce qu’on fait ?
-A bon !
« Le cellier de Chatrons autour de la cheminée » comme dans Holderling à Bordeaux, je ferai une petite conférence, Jacquel jouera le requiem de Mozart. Tous d’un seul coup comme dans le petit tailleur des contes de Grimm
Si la légende a marqué la ville , la vie d’exil la légende a quitté la dame .
Je leur jouerai « les Fracasseries de Rose de Pauillac ». Chacun s’y retrouvera et dans quinze jours j’ai intérêt d’avoir quitté la ville comme dit Boileau « les gens aiment rire d’eux-mêmes mais surtout ne les croiser pas 15 jours après. »
"au débotté"
« Au débotté »
Au moment où on arrive
À l'improviste
Cette expression n'a rien à voir avec les radis, au moment où, cruellement, on les sépare les uns des autres, alors qu'ils se tenaient bien au chaud, serrés qu'ils étaient au sein de leur botte.
Et, si le sujet du jour est bien, comme on le devine aisément, lié à la botte, il ne s'agit pas non plus de celle de Nevers, pas plus que l'italienne.
En effet, c'est la chaussure montante qui est à l'origine de ce 'débotté'.
Ce mot désigne principalement le moment où le porteur de bottes les ôte, où il se débotte. Donc, généralement, le moment où il arrive (chez lui, par exemple, après avoir longuement trimé dans les champs ou à l'étable, ou bien après une longue chevauchée par monts et par vaux).
D'où le premier sens de l'expression qui (comme le second, d'ailleurs) date du tout début du XVIIIe siècle.
Mais si en plus, quelqu'un s'approche de façon inattendue avant que le porteur de bottes ait eu le temps de se débotter, on ajoute la notion de surprise que contient le deuxième sens.
Beaucoup d'ouvrages anciens utilisent aussi "au débotté (du roi)" non pas en tant qu'expression mais simplement pour indiquer ce moment privilégié (c'était un honneur de pouvoir y assister) où le roi quittait ses chaussures ou ses bottes en présence d'une partie de la cour.
DEVOTTE
Le maître du web d'expressio.fr
http://www.expressio.fr
mardi 17 novembre 2009
la caresse d'un vendredi 13 dans un carré de dames
"Le vrai toujours
Est ce qui naît
d'entre nous
et qui sans nous
ne serait pas
a mes amies de l'instant
dans le carré de dames
du train Paris Vannes
de 10h 03 à 13h 33
à Mellika, Marianne, claude
phrase ceuillie par claude
Né d'entre nous
Selon le souffle
du pur échange
Le Vrai toujours
est ce qui tremble
Entre frayeur et appel
Entre regard et silence
texte de François Cheng
dans la réference que je donne
dans le chant de la branche coupée.
Autres fragments pour vous souhaitez Belle nuit et
Beaux rêves
"Lorsque l'ange fait signe
Nous savons que le double royaume est réuni
le grand vent parcourant de bout en bout
toute l'aire terrestre
Ce qui est à vivre et ce qui est vécu
Ce qui tend vers la joie et ce qui est en souffrance
Conjuguent un présent de deuil et d'attente
L'arrêt du temps
n'est plus que latente transformation
L'eau du fleuve s'évapore en nuage, retombe
En puie, réalimente, invisible
le courant de l'éternel retour
Nous reviennent visages meurtris, voix étranglées
que transfigurent souffle et sang
L'infortuné et l'inaccompli se mêlant
à l'inattendu, à l'inespéré
Confluant ici, deviennent fontaine de l'instant
Qui désormais reprend tout, éléve tout
inépuisablement jaillissante
Le chant de la branche coupée
Le chant de la branche coupée
Que tout est paisible là sur le banc à côté du tronc du vieil arbre !
L’arbre raconte son histoire.
Un jour le paysan ne voit plus de fruit sur une branche. La saison de récolte suivante la branche a continué sa bouderie. Il en parle à sa femme qui lui dit : "elle est inutile coupe là".
Il le fit. L’arbre donnait de si beaux fruits au point qu’à leur maturité , les promeneurs s'offraient le détour pour les admirer et se baigner dans leur exhalaison.
La saison après la coupe de la branche stérile, pas un fruit sur toutes les branches,elles périrent à même le tronc.
Le paysan coupa proprement chaque branche sans séveet fit des pansement de glaise à leur moignon sur le tronc. Il voulait coûte que coûte préserver Ce tronc . Dans sa terre pour ses racines, il la changea et il y mis du terreau, du jus de son fumier, de la terre de son dernier champ en jachère. Il lui voulait donner une belle écorce.
Les pics verts y ont creusé leur nid. Le paysan installa un banc à sa proximité. L’écorce s’étoffa. Les jours de grandes chaleurs elle dégageait une essence de lotus bleu*3, sous le soliel du soir ses écorces étaient comme des écailles de poisson, dans la brume de novembre des tuiles de roches volcaniques. . .
Sur ce banc l’on y vient se réconcilier.
D’abord avec soi et le petit être que nous portons en nous*1. Et les êtres qui s’adonnent à « la vie errante »*2 entendent les jours où le vent joue avec ses écailles, le chant de la branche coupée
Chant de la branche coupée (en écriture elle sera dans l'accord de fa majeure)
Le contenu
Elle fait partie de la vie qui doit acceuillir la dualité ( ce qui est bon et mauvais )
Le mitan du ying et du yang *4.
-----------------------------------------------------------------------------------
*1 Jean Claude Carrière dans Empreinte de tV5 le vendredi 13 novembre 2009)dit que l’on devrait établir régulièrement conversation avec le petit garçon ou fille que nous étions et de lui demander : es-tu satisfait du chemin que j’ai ouvert à toi , grand petit garçon,grande petite fille.
*2 Yves Bonnefoy titre d’un de ses livres de poésie "La Vie Errante"
*3Lotus bleu : huile essentielle utiliser par le masseur Pierre
*4 François Cheng del'académie française : "Le livre duVide médian"
Conte entendu au cours d'un atleir de Martine Tollet à l'atelier de la parole
et broder -l'or- lors d'un de mes ateliers d'écriture avec le margouillat...
la grenouille de Courçon et celle de las Vegas
Blague chanceuse,
Il suffit de croire certains sages disent
Ah les grenouilles, il y en a de bénitiers
Celles qui chantent la nuit quand vous dormez au château
Celle qui tiennent compagnie à toutes les têtes coupées du conte de Ouistiti de la récolte de contes des frères Grimm
Celle qui nargue un pauvre homme qui ton son gazon quand sa femme est au marché et lui dit : « attention attention , je suis une princesse » .
Le bonhomme écarquille les yeux et voit cette grenouille.
Oui, dit la grenouille c’est bien moi qui est parlé… mets moi dans ta poche , emmène moi dans ta chambre pose moi sur l’oreiller et tu verras comme je suis une princesse, a oui, il faut que tu te glisses nu dans le lit autrement mon charme ne peut s’envoler et je ne peux devenir princesse…
Alors le bonhomme regarde sa montre, sa mèmère est une piplette et les jours de marché elle parle pour les jours où elle ne fait que chantait sur son ouvrage. Il range la tondeuse à gazon et monte à l’étage pose la grenouille comme elle lui a recommandé, semet aussi nu comme un ver de pêche à la vermée et rentre dans les draps et à ce moment là la grenouille se transforme en une charmante jeune fille aussi belle que les femmes sortant de la coquille saint jacques de Botticelli dans le tableau « Le printemps ».
Un pressentiment avait toqué dans le cœur de la mémère. Elle avait plié vite son étalage, de plus ce jour là elle avait tout vendu et elle déboula sans freiner la pente de la rue de l’école communale avec son triporteur jonquille et sa robe faite dans un parachute de la dernière guerre qu’elle avait teinte en violet.
Elle pose tout en braque dans le garage, pénètre attentive dans la maison , mémére Ginette tend l’oreille..
« Eh le pépère tu parles tout seul… »
Pas de réponse.
« T’es pas bien ? T’es couché ? »
Elle se rue dans l’escalier. Pose son oreille sur la porte…
Elle ouvre.
Ah !quelle vision de cauchemar ! son mari entrain de remettre -dard dard-son caleçon sa ceinture de flanelle, et dans le lit la diva de mille et une nuit.
Le pépère pédale avec sa langue avant de pouvoir émettre un mot dit :
«. . . c’est pas ce que tu vois. . .
c’est une grenouille du jardin
qui c’est transformée en princesse »
La mémére blême : « Ah ! J’avais bien eu la puce à l’oreille au marché ! ».
La femme le cœur éclatant en cent éclats comme un verre de cristal sous l’impact d’un contre ut , ne demanda pas la transformation en grenouille de la princesse, fallait lui en compter, en conter à la Ginette. Elle reprit son triporteur la elle avait comme mis un moteur tant son cri dévoré le silence de ce petit village de Courçon, les gens se mettaient aux fenêtres le pêtard de douleur faisaient trembler tous les murs au passage.
Ginette disparut quelques temps.. . .
Suite si cela vous intéresse !
Cette Histoire m’avait était retransmise par Christiane Destouesse comédienne increvable du Groupe 33 de Bordeaux elle l’avait cueillie sur internet dans les années 2000-01
Et maintenant voyez comme elle continue à circuler…
Bonne chance...
> > > Un gars prend une journée de congé et décide d'aller faire du golf.
> > > Il est sur le 2e trou quand il voit une grenouille assise près du > > trou.
> > > Il s'en fout et s'en va pour frapper quand il entend :
> > > 'Ribbit fer 9.'
> > > Le gars regarde autour de lui et ne voit personne
> > > Il entend encore,'Ribbit fer 9.
> > > Il regarde la grenouille et décide de lui prouver qu'elle avait tort, > > il change de bâton et prend le fer 9.
> > > Boom !
> > > Il frappe la balle et elle tombe dans le trou.
> > > Il est sous le choc.
> > > Il dit à la grenouille :
> > > 'Wow c'est stupéfiant !
> > > Tu dois être une grenouille chanceuse ?
> > > La grenouille répond : 'Ribbit Grenouille chanceuse'.
> > > Le gars décide de la prendre avec lui au prochain trou.
> > > 'Qu'en penses-tu ?' Le gars lui demande.
> > > 'Ribbit bois 3.'
> > > Le gars prend un bois 3 et Boom ! Trou d'un coup.
> > > Le gars est ébahi et ne sait pas quoi dire.
> > > À la fin de la journée, le gars a joué la meilleure partie de sa vie > > et demande à la grenouille
> > > 'OK où on va ?'
> > > La grenouille a répondu, 'Ribbit Las Vegas.
> > > Le gars dit : 'maintenant ?'
> > > La grenouille dit :
> > > 'Ribbit Roulette.'
> > > Quand ils se sont approchés de la roulette, le gars demande :
> > > 'Que crois-tu que je devrais miser ?'
> > > Elle répondit, 'Ribbit $3000, 6 noir.'
> > > Maintenant c'est une chance sur 1 million de gagner, mais après la > > partie de golf, le gars se dit :
> > > 'pourquoi pas ?'
> > > Boom ! Un tas d'argent est tombé à côté de la table.
> > > Le gars prend son lot et acheta la meilleure chambre de l'hôtel.
> > > Alors, il dit à la grenouille : 'Grenouille, Comment pourrais-je te > > remercier ?
> > > Tu m'as gagné tout cet argent et je te serai toujours reconnaissant.'
> > > La grenouille répondit : 'Ribbit embrasse-moi.'
> > > Il se dit : 'pourquoi pas ?' après tout ce qu'elle a fait pour lui, il > > peut bien.
> > > Avec un bec, la grenouille est devenue une séduisante fille de 20 ans.
> > > L'origine de cette lettre est inconnue, mais elle amène la chance à > > tout le monde qui la reçoit.
> > > Celui qui brisera la chaîne aura de la malchance.
> > > Ne la gardez pas. N'envoyez pas d'argent. Fais juste l'envoyer à 10 > > amis ou plus à qui tu souhaites bonne chance.
> > > Tu vas voir quelque chose arriver de bon dans 4 MINUTES à partir de > > maintenant si tu ne brises pas la chaîne
> > > TU RECEVRAS DE LA CHANCE DANS 4 MINUTES.
>
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samedi 7 novembre 2009
bonjour en images
mardi 3 novembre 2009
Humeurs de Toussaint
Petit voyage au pays des projets qui se « clÖsent »
C’est la closerie des Lilas, des cerisiers et noirs bonnets
Quelques chrysanthèmes,
des prières pour accompagner le sépulcre
des repentirs , des ébauches qui partent dans les cintres ,
les malles à malices,
sans oublier le passage à l'alambique de Terre Neuve
pour extirper le breuvage qui remplira la gourde magique
sorte de composte des heures de sueurs de méninges qui n’auront vue leur éclosion
Comme je lisais pour me consoler, Yves Bonnefoy :
« combien d’œuvre sont restées invisibles au public . »
savoir le prix des choses
si le rendu est insatisfaisant,
c’est celui qui paie qui a le dernier mot.
J’ai l’avantage d’avoir longtemps travaillé l’Actor Studio avec Andréas Voutzinas,
Un chouchou de Blanche Saland,
Et surtout Jack Walzer
Et nous sommes obligatoirement à l’heure de Brodway
Quand la première se passe mal tout s’arrête,
Çà a eu lieu…
Autre exemple que je discutai avec mon ami Olivier Appert
Le livre invisible qui ne paraîtra jamais qui fut écrit et fera du livre à venir
La semence de l’acquis des précédents acquis
La fin du projet de la Robeuse des Châteaux le 19 octobre
La fin du projet du château de Puyseguin en Dordogne
Pour eux j’ai rencontré un excellent graphiste Olivier dont vous verrez bientôt les épreuves
Ainsi que prochainement je vous scannerai les dessins de la robeuse de château
Et quand j’aurai le matériel adéquate vous lecteur je vous dirai en vidéo
Sur mon blog
L’isard blanc qui allait être la . . .. qui aurait inauguré ma conterie au printemps à Puy Seguin
Ce qui est fait doit trouver son oreille et ses yeux
Pourquoi pas des fragments de la robeuse je dois en parler à mon âne d’or de Capulet.
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