Après un long voyage de plusieurs mois à l’étranger en 2010, Alexandre a ressenti le besoin de revenir à l’essentiel. Ce retour vers une vie plus simple s’est opéré progressivement au fil des années.
En 2014, il s’est passionné pour le maraîchage et a décidé de plonger dans cet univers en multipliant les formations et les expériences. Pas à pas, il s’est rapproché de son rêve de devenir maraîcher.
En 2016, une opportunité s’est présentée : un ami lui propose de le rejoindre sur des terres qu’il venait d’acquérir (6 hectares) pour développer ensemble un projet communautaire incluant du maraîchage.
L’hectare où il décide de lancer son maraîchage est acheté par la compagne de son ami, avec l’idée de créer un verger permacole, une symbiose entre arbres et légumes.
Le véritable coup d’envoi est donné en juin 2017, sur le terrain de Hour.
Cependant, plusieurs personnes doutent de la viabilité du projet, le sol étant perçu comme peu adapté au maraîchage. Malgré tout, Alexandre a décidé de relever le défi, même avec seulement 20 cm de limon et sans accès à l’eau. Grâce à un soin particulier apporté à la vie du sol et à une sélection rigoureuse des variétés de légumes, il transforme progressivement ce terrain en un jardin fertile.
Aujourd’hui, ce jardin correspond enfin à l’idée qu’il s’en faisait il y a sept ans : un projet permacole résilient et autonome, où il pratique du petit élevage, cultive des légumes, s’occupe des abeilles, et confectionne du pain.
En 2021, avec d’autres producteurs, ils lancent un marché au village. Alexandre propose un système d’abonnement pour livrer ses légumes chaque semaine à un point de dépôt local. Ensemble, ils fondent un magasin coopératif à Beauraing : Le Comptoir Paysan.
Ses « fidèles mangeurs » viennent régulièrement au jardin, témoignant de leur attachement à ce lieu.
Cela fait maintenant quatre ans que cette activité est devenue son occupation principale. « C’est un métier passionnant où l’on ne compte pas ses heures, mais qui apporte une immense satisfaction en produisant une alimentation saine et de qualité. »
Aujourd’hui, le projet est confronté à un nouveau tournant : la vente du terrain où se trouvent le jardin et le maraîchage. N’ayant pas les moyens de racheter la parcelle, Alexandre se tourne vers Terre-en-vue.
C’est le moment d’agir ! Soutenons Alexandre pour préserver Les Jardins d’Ame-Hour et faire de ce projet un bien communautaire !