Type Léopard
Type Léopard | |
Bâtiment-école Guépard | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | Navire-école |
Longueur | 43 mètres |
Maître-bau | 8,3 mètres |
Tirant d'eau | 3,65 mètres |
Déplacement | 335 tonnes et 470 tonnes à pleine charge |
Propulsion | 2 moteurs diesel SACM-Wartsila UD30 V16 M3 avec 2 hélices à pas variable, remplacés depuis 2012 par deux moteurs diesels Baudouin 12 M 26-2 |
Puissance | 2 400 puis 2 200 chevaux |
Puissance | 2 400 puis 2 200 chevaux |
Vitesse | 15 nœuds (27,8 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 x mitrailleuses de 12,7 mm |
Rayon d'action | 5 000 nautiques à 12 nœuds (22,2 km/h) |
Autres caractéristiques | |
Électronique | 1 radar de navigation DRBN-38, remplacé par un Sperry Marine ; 2 sondeurs |
Équipage | 1 officiers, 7 officiers mariniers, 7 quartiers-maîtres et matelots (pour la formation : 2 officiers et 2 officiers-mariniers instructeurs + 18 élèves) |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Période de construction |
1981 - 1983 |
Période de service | 1983 - toujours en service |
Navires construits | 8 |
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Le bâtiment-école (BE) type Léopard est une classe de bâtiment-école de la Marine nationale française.
Ils servent à la formation à la conduite nautique des officiers et officiers-mariniers navigateurs de l'École navale, des écoles de la marine française, des administrations de l'État ou de marines étrangères. Ils font partie du dispositif d'action de l'État en mer et peuvent intervenir pour la lutte antipollution avec un équipement adapté[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Programme
[modifier | modifier le code]Les bâtiments-écoles de la classe Léopard[2] sont conçus pour remplacer les dragueurs type MSC des 20e et 22e Didra (Division de dragueurs)[3], construits dans les années cinquante et affectés entre 1963 et 1965 à l'instruction.
Le programme est lancé en 1978 et porte sur huit navires, appelés initialement bâtiments d’instruction à la navigation (BIN), puis en 1982 bâtiments-écoles (BE), pour éviter la confusion avec les bâtiments d’instruction à la manœuvre (BIM).
L'hypothèse d'un neuvième exemplaire, soulevée pour la formation des élèves étrangers, avec les financements de leurs pays d'origine, n'aboutit pas. L'état major de la marine envisage aussi de construire d'autres unités de ce type. Utilisés comme patrouilleurs le long de la côte atlantique, ce projet ne s'est pas concrétisé.
Construction
[modifier | modifier le code]Trois chantiers produisent cette classe, les Ateliers et chantiers de la Manche à Saint-Malo (Léopard, Panthère, Jaguar et Guépard), les Chantiers et ateliers de la Perrière à Lorient (Lynx, Tigre et Lion) et le chantier de la Société Française de Construction navale (SFCN) à Villeneuve La Garenne (Chacal)[4].
Le Léopard est mis sur cale le et le Lion est admis au service le .
Le Léopard effectue ses premières sorties en [5]. Deux défauts sont observés, le niveau de bruit trop important dans le navire à cause des moteurs et l’eau des soutes n’est pas consommable[Quoi ?]. Des travaux d'isolation et une remise à niveau des soutes permettent de régler ces problèmes sur les quatre premiers navires de la série. Les quatre derniers exemplaires profitent de ce retour d'expérience avec l'installation de supports élastiques sous les moteurs, qui diminuent le niveau sonore. Par ailleurs, des défauts sont observés sur les arbres d'hélice des cinquième, sixième et septième bâtiments et réparés.
Service
[modifier | modifier le code]La 20e division des bâtiments-écoles est formée le et le Léopard en devient le chef de division[5].
En 1984, le Léopard part de Brest avec d’autres bâtiments-écoles et à son bord le contre-amiral Fuzeau, commandant de l’École navale[6]. Le pétrolier ravitailleur Durance croise la division dans le Goulet de Brest. Son commandant, le capitaine de frégate Mailloux, lance un appel radio au Léopard et demande si la « Ménagerie » part en tournée. Le contre-amiral répond "Oui, et le dompteur est à bord !". L'appellation est restée depuis.
La 20e division est dissoute le et les huit bâtiments forment le groupe des bâtiments-écoles, sous le commandement du commandant du Léopard[7].
Les navires reçoivent deux mitrailleuses de 12,7 mm en remplacement de deux canons de 20 mm Oerlikon en 2002[8].
La classe Léopard fait l'objet d'une opération de rénovation entre 2011 et 2012, pour allonger sa durée de vie de dix ans[9]. Faute de budget suffisant, la Marine nationale a adopté cette solution en coopération avec Piriou Naval Services. La refonte entre dans le cadre d'un contrat de maintien en condition opérationnelle (MCO) pour une durée de dix années. L'opération porte sur le remplacement des moteurs par des modèles de marque Baudouin, des groupes électrogènes, du séparateur d'hydrocarbures, des réfrigérateurs, du radar de navigation et du gyrocompas. La peinture de la coque est refaite et les deux lignes d'arbres sont inspectées.
Pays utilisateurs
[modifier | modifier le code]- France
- Léopard (A748) , mise en service :
- Panthère (A749), mise en service :
- Jaguar (A750), mise en service :
- Lynx (A751), mise en service :
- Guépard (A752), mise en service :
- Chacal (A753), mise en service :
- Tigre (A754), mise en service :
- Lion (A755), mise en service :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Lion : Le cadet des bateaux écoles de la marine fête ses 25 ans », Mer et Marine, 24 septembre 2008.
- Corman et Moulin 2014, pp. 6-7/
- navires Églantine, Pivoine, Azalée, Cyclamen, Lobélia, Acacia, Glycine, Mimosa, Réséda
- Corman et Moulin 2014, pp. 6-7.
- Corman et Moulin 2014, p. 8
- Corman et Moulin 2014, p. 9.
- Corman et Moulin 2014, pp. 14-15.
- Prézelin 2012
- « La marine offre une nouvelle jeunesse à ses bâtiments école », Mer et Marine, 10 juillet 2012.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernard Prézelin, Flottes de combat 2012, combats fleets of the world, Éditions maritimes & et d'outre-mer, Édilarge S.A., (ISBN 978-2-7373-5021-4), p. 61, type Léopard.
- Corman et Moulin 2014 : François-Olivier Corman et Jean Moulin, Les bâtiments-écoles type Léopard, la Ménagerie, 2014, Marines Éditions, 128 p.