Aller au contenu

Perpignan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Perpignan
De haut en bas et de gauche à droite : panorama sur la place de la République ; le Campo Santo ; le Castillet ; la cathédrale Saint-Jean-Baptiste ; l'église de la Réal ; la Loge de mer ; le cinéma Le Castillet ; l'hôtel Pams.
Blason de Perpignan
Blason
Perpignan
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
(préfecture)
Arrondissement Perpignan
(chef-lieu)
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Louis Aliot (RN)
2020-2026
Code postal 66000 et 66100
Code commune 66136
Démographie
Gentilé Perpignanais, Perpignanaises
Population
municipale
119 656 hab. (2021 en évolution de −1,87 % par rapport à 2015)
Densité 1 758 hab./km2
Population
agglomération
205 183 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 42° 41′ 55″ nord, 2° 53′ 44″ est
Altitude 30 m
Min. 8 m
Max. 100 m
Superficie 68,07 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Perpignan
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune-centre)
Élections
Départementales Bureau centralisateur de 6 cantons
Législatives Trois circonscriptions : 1e, 2e et 3e
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Perpignan
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Perpignan
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Perpignan
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Perpignan
Liens
Site web mairie-perpignan.fr

Perpignan Écouter, est une commune du Sud de la France, préfecture du département des Pyrénées-Orientales et quatrième ville la plus peuplée de la région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune, ancienne capitale continentale du royaume de Majorque, est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Basse et par la Têt.

Perpignan est une commune urbaine qui compte 119 656 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Perpignanais ou Perpignanaises.

Selon l'Insee, sa population municipale intra-muros était en 2020 de 118 032 habitants. Son aire urbaine concentre 323 388 habitants[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
Carte
Carte catalane (Geocatala:IEO-BdTopoc).

Perpignan, préfecture des Pyrénées-Orientales, est une ville de 6 807 hectares[2] située au centre de la plaine du Roussillon. La ville est encadrée au sud par la chaîne des Pyrénées, à l’ouest par la région des Corbières, à l’est par la mer Méditerranée, au nord par le ruisseau de la Llabanère, tandis que le Réart lui sert de limite méridionale. La ville se situe à 13 km de la mer Méditerranée (Canet-en-Roussillon) par voie express, à 25 km de la frontière espagnole (Le Perthus) et à 85 km du domaine skiable le plus proche (Espace Cambre d'Aze, 2 400 m env.). Elle est la plus méridionale des grandes villes de France métropolitaine. Perpignan se situe à 850 km de Paris[3], à 205 km de la capitale administrative de la région, Toulouse, à 450 km de Bordeaux et Lyon, à 320 km de Marseille, à 470 km de Nice, à 1 070 km de Lille (1 150 km de Dunkerque), à 190 km de Barcelone, capitale de la Catalogne, à 533 km de Valence, capitale de la Communauté valencienne et à 160 km d'Andorre-la-Vieille, capitale d'Andorre. Plus proches sont les villes de Narbonne (65 km) ou encore Montpellier, à 155 km.[pertinence contestée]

Situation de la commune de Perpignan au sein du département.

Perpignan est la 31e ville de France[4] par sa population, derrière Limoges et Metz, mais devant Boulogne-Bt et Besançon. Elle est aussi la septième ville du pourtour méditerranéen français (après Marseille, Nice, Montpellier, Toulon, Nîmes et Aix-en-Provence), et la quatrième ville de la région Occitanie (également troisième aire urbaine, derrière Toulouse et Montpellier, mais devant Nîmes)[5].

La ville s'est beaucoup agrandie au fil des siècles, transformant des villages voisins en quartiers (faubourgs du Vernet, lieu-dit de La Patte d'Oie et Saint-Gaudérique sont les exemples les plus marquants). En effet, dans ces quartiers l'architecture change et rejoint celle d'un petit village (ruelles et immeubles donnant sur la rue).

Le paysage de Perpignan est surtout marqué par l'impressionnant pic du Canigou (Pic del Canigó) (2 784 m[6]), situé au sud-ouest de la ville non loin de la frontière franco-espagnole (région autonome de Catalogne) et visible depuis le centre-ville. La chaîne des Albères, qui culmine à 1 256 m au pic du Néoulous, forme une barrière au sud et marque la limite avec l'Espagne, pays avec lequel elle communique facilement au col du Perthus, dont l'altitude n'excède pas 300 mètres, à environ 30 km de la cité.

Perpignan s'étend du nord au sud sur près de 14 km et d'est en ouest sur près de 12 km[réf. nécessaire].

La superficie de Perpignan est de 68,07 km2. La densité de population de Perpignan est de 1 776 habitants par km2. La latitude de Perpignan est de 42,698 degrés Nord et sa longitude de 2,893 degrés Est.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Perpignan est entourée[7],[8] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Bompas, Villelongue-de-la-Salanque, Canet-en-Roussillon, Cabestany, Saleilles, Théza, Villeneuve-de-la-Raho (ces trois dernières communes par un quadripoint), Pollestres, Canohès, Toulouges, Le Soler, Baho, Saint-Estève, Peyrestortes, Rivesaltes et Pia.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

L’altitude de la commune varie de 8 à 95 mètres[9]. Son point culminant se situe au fort du serrat d'en Vaquer (100 m) au sud-ouest de la ville, en outre la plus haute colline du Roussillon. Perpignan est construite sur plusieurs collines formant plusieurs niveaux, à savoir, le niveau Têt, le niveau Cassanyes, le niveau La Lunette-Champ de Mars, le niveau Moulin à Vent (deuxième point le plus haut, de 80 mètres environ) et le Serrat d'en Vaquer-Porte d'Espagne (point culminant de la colline à 100 m[10]). L'altitude moyenne de Perpignan est de 40 mètres environ.

La ville est située dans la plaine du Roussillon, à quelques kilomètres de la mer à l'Est, entourée par la chaîne des Albères au sud, les massifs du Canigou et du Capcir à l'ouest et la chaîne des Corbières au nord.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la Têt ainsi que par son affluent, la Basse. Elle est traversée aussi par plusieurs canaux d'irrigation alimentant la ville en eau : au sud, par le biais de l'aqueduc des arcades (canal Las Canals provenant d'Ille-sur-Têt), au nord, par le canal de Vernet-Pia qui prend sa source dans les terres et par le ruisseau de la Llabanère, et le Réart au sud.

Perpignan est une ville qui subit régulièrement de fortes inondations. En novembre 1892, une crue de la Têt provoque la destruction de trente-neuf maisons dans le quartier de la route de Bompas et laisse une soixantaine de familles sans-abri[12]. En 1986, la ville connait une très grosse inondation qui arrache une partie de l'ancienne gare routière du centre-ville à l'Espace Méditerranée[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 591 mm, avec 5,2 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Statistiques 1991-2020 et records PERPIGNAN (66) - alt : 42m, lat : 42°44'13"N, lon : 2°52'22"E
Records établis sur la période du 01-11-1924 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,8 5 7,6 9,7 13,3 17,2 19,7 19,7 16,1 12,9 8,4 5,3 11,6
Température moyenne (°C) 8,7 9,2 12 14,2 17,8 22 24,6 24,5 20,9 17 12,3 9,3 16
Température maximale moyenne (°C) 12,7 13,4 16,4 18,7 22,3 26,8 29,5 29,4 25,6 21,2 16,3 13,3 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−8,2
23.01.1963
−11
10.02.1956
−5,9
07.03.1971
0,2
10.04.1977
2,4
05.05.1977
7,4
17.06.1978
11,2
04.07.1925
10,4
30.08.1992
5
24.09.1928
1,2
27.10.1973
−5,7
22.11.1998
−6,3
27.12.1931
−11
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
25
29.01.1944
26,5
05.02.1933
28
17.03.1997
32,4
20.04.1945
34,4
29.05.01
42,4
28.06.19
40,5
07.07.1982
39,9
23.08.23
36,8
01.09.1936
34,2
03.10.1985
28,1
09.11.1927
26,7
29.12.1925
42,4
2019
Ensoleillement (h) 140,9 163,6 206,6 219,8 240,7 267,6 299,9 272,9 223,8 175,1 146,8 131 2 488,6
Précipitations (mm) 60,1 40,9 51,6 66,1 45,6 23,6 15,1 22,7 43 82,1 72,6 54,9 578,3
Source : « Fiche 66136001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Transport ferroviaire

[modifier | modifier le code]
La gare de Perpignan, « centre du monde » selon le peintre Dalí.

La ville est dotée d'une étoile ferroviaire à vocation à la fois régionale, nationale et internationale. La gare de Perpignan est en effet desservie par des TGV, des trains Intercités de nuit et des TER de la région Occitanie.

Grâce à la ligne Narbonne – Port-Bou, et à la nouvelle ligne à grande vitesse de Perpignan à Barcelone, qui était partiellement opérationnelle depuis fin 2010, la ville constitue une étape importante pour le trafic ferroviaire franco-espagnol. À la suite de l'achèvement du tronçon entre Figueras et Barcelone, les liaisons directes à grande vitesse entre Perpignan et Barcelone sont devenues pleinement opérationnelles.

Des TGV relient quotidiennement Perpignan à Paris (gare de Lyon) et à Barcelone. Le week-end, un TGV relie également Perpignan à la Belgique (Bruxelles sans changement, via Lyon et Lille). En outre, des Intercités de nuit, qui effectuent des liaisons vers Paris (gare d'Austerlitz) via Nîmes et la côte languedocienne[19], circulent quotidiennement pendant les vacances scolaires et les week-ends le reste de l'année.

Le trafic régional est assuré par des trains TER qui relient de nombreuses fois par jour Narbonne, Carcassonne, Toulouse et Montpellier, ainsi que Marseille. Vers l'ouest, la ligne Perpignan – Villefranche-de-Conflent, qui se prolonge par la ligne de Cerdagne vers Mont-Louis et Latour-de-Carol, relie l'agglomération au bassin de vie de la vallée de la Têt et à Prades, sous-préfecture du département, puis à la Cerdagne et à l'Andorre.

Selon le plan de déplacement urbain (PDU) de Perpignan Méditerranée Métropole, une augmentation du service TER sur ce réseau est prévue[Quand ?], avec entre autres l'instauration de nouvelles haltes ferroviaires (Tecnosud-Université au sud de Perpignan)[réf. souhaitée] et de navettes cadencées Villefranche-de-Conflent – Elne toutes les 40 minutes aux heures de pointe.

De nombreux trains de conteneurs et de produits frais partent de Perpignan Saint-Charles depuis des décennies. Deux trains partaient tous les jours (sauf le week-end) pour Rungis avec des fruits et légumes en wagons réfrigérés. Mais depuis le printemps 2019, cette ligne est supprimée, car les wagons sont vétustes, ce qui a déclenché un tollé national pour des raisons environnementales (le train est alors remplacé par 20 000 camions)[20].

Le , le maire, Louis Aliot demande au nouveau Premier ministre, Jean Castex, de s’engager fermement sur l’accélération de la ligne LGV Montpellier-Perpignan et sur le désenclavement de Perpignan et de son département[21]. Le chef du gouvernement lui répond qu’il mettra « toute [s]on énergie à le faire avancer à une vitesse supérieure à celle qui est la sienne jusqu’à présent »[21].

Le projet est finalement entériné et la ligne grande vitesse devrait arriver à Perpignan en 2040[22].

Transport aérien

[modifier | modifier le code]

L'aéroport Sud de France de Perpignan-Rivesaltes[23] (anciennement aéroport de la Llabanère) assure des vols nationaux et internationaux, pour certains uniquement pendant certaines périodes de l'année, à destination de villes françaises ou internationales.

Transport routier

[modifier | modifier le code]
Cartographie de la ville de Perpignan.

La ville est reliée à Narbonne au nord et Barcelone au sud par l'autoroute A9 (prolongée en Espagne par l'autoroute AP-7), qui constitue l'épine dorsale du réseau routier du littoral méditerranéen.

En complément de l'autoroute, un réseau de voies rapides rayonne autour de la ville, d'abord construit à partir des années 1970 pour relier les stations balnéaires en plein développement à la suite de la Mission Racine (vers Rivesaltes et Le Barcarès au nord, Canet-en-Roussillon à l'est, la Côte Vermeille au sud), et plus récemment pour désenclaver l'ouest du département (vers Ille-sur-Têt à l'ouest, sur la route nationale 116, route d'Andorre).

Afin de relier entre eux ces différents axes et décongestionner le centre-ville, un contournement ouest de l'agglomération est envisagé depuis plusieurs décennies. La première tranche de ce nouveau contournement de la ville, jumelé à l'autoroute A9, a ouvert en avril 2013, ce tronçon relie alors l'actuelle pénétrante nord à la voie sur berge, à hauteur de la clinique St Pierre, sans passer par le Pont Arago. Dans un deuxième temps, cette nouvelle voie express à deux fois deux voies sera prolongée jusqu'à l'échangeur 42 (Perpignan Sud) de l'autoroute A9 (tronçon déclaré d'utilité publique, dont l'ouverture est programmé à l'horizon 2017), puis, dans un troisième temps, jusqu'à la RD 914 (voie express vers Elne et la Côte Vermeille, section non programmée à ce jour)[24].

Réseau de transports urbains

[modifier | modifier le code]
Origines du réseau
[modifier | modifier le code]

À partir de 1900, Perpignan a possédé un réseau de tramway, démantelé en 1955. Il assurait une desserte urbaine par le biais de trois lignes (dont une prolongée jusqu'à Rivesaltes). Ce réseau était complété par les lignes ferroviaires de plaine de la Compagnie des chemins de fer des Pyrénées-Orientales (CFPO), et la ligne de tramway suburbain reliant la ville à Canet[25].

Une ligne de trolleybus a succédé à ce réseau à partir de 1952 ; elle fut démantelée une quinzaine d'années plus tard, en 1968. Depuis, le service est exclusivement assuré par des bus[26].

Un « Bus-Tram » près de la place Gabriel Péri.
Un « Bus-Tram » près de la place Gabriel Péri.

Le réseau de bus de Perpignan Méditerranée Métropole est appelé Sankéo, anciennement Compagnie de transports Perpignan Méditerranée ou CTPM jusqu'en 2017, filiale du groupe Vectalia.

Le réseau a opté il y a quelques années pour un réseau organisé « en étoile », où presque toutes les lignes convergent vers le centre-ville.

Le service se compose de lignes régulières, de lignes scolaires et inter-campus universitaires, de transport de proximité (navettes gratuites assurant une desserte locale dans le centre-ville et à Canet-en-Roussillon), et de transport à la demande (notamment le dimanche, pour certaines lignes).

La ligne 4, alors principale ligne du réseau, circulait sur un axe nord-sud et bénéficiait depuis le 9 mars 2013 des aménagements réalisés dans le cadre du projet de bus à haut niveau de service « Bus-Tram » (voies réservées, priorité aux feux, etc.), environ un an après la restructuration du réseau, le 1er janvier 2012.

Une restructuration totale du réseau est présentée au public à partir du 1er juin 2018 et entre en vigueur le 3 septembre suivant. Cette restructuration s'opère dans la même logique et la même continuité voulue par la création de la marque Sankéo.

Le nouveau réseau est organisé autour de trois lignes structurantes A à C, correspondant respectivement aux anciennes lignes 4, 2 et 8 assurant 40 % de la fréquentation du réseau, avec une amplitude horaire étendue, une fréquence renforcée (10 minutes pour la ligne A contre 12 à 15 minutes pour la ligne 4, 15 minutes pour les lignes B et C contre 20 et 30 minutes pour les lignes 2 et 8) et la mise en place de quatre pôles de correspondances (Languedoc, Massilia, Lycée Maillol et Gare TGV) entre ces lignes et le reste du réseau.

Le reste du réseau est composé de 24 lignes régulières (lignes 1 à 24) desservant toute l'agglomération, la numérotation est remise à plat à cette occasion ; les lignes 1, 7 et 9 à 24 sont sur tout ou partie de leur parcours exploitées en transport à la demande aux heures creuses et le week-end, soit les lignes desservant les secteurs de l'Agly, des Aspres et du littoral ; tous les jours en soirée, un transport à la demande est aussi mis en place entre la gare et l'aéroport.

À ces lignes régulières s'ajoutent le Canet'On, le P'tit Bus, le Nit Bus, la NCMI, le train de Canet.

Enfin, la desserte estivale des plages est revue afin de faire face à la hausse continue et importante de la fréquentation avec la mise en place de deux lignes express « Sankéo Plage » : l'une sur le trajet Gare TGV - Sainte-Marie-la-Mer - Torreilles - Le Barcarès et l'autre sur le trajet Gare TGV - Canet-en-Roussillon.

Réseau départemental
[modifier | modifier le code]

La gare routière intermodale de Perpignan constitue le point de convergence de la plupart des lignes du réseau départemental d'autocar « Le bus à 1 euro », qui dépend de la région Occitanie depuis 2017 dans le réseau liO (lignes d'Occitanie)[27]. Conformément à la politique du "Bus à 1 ", Perpignan est relié à l'ensemble du département pour 1 euro[28].

Location de vélos et de trottinettes

[modifier | modifier le code]
L'une des quinze anciennes stations de vélos libre-service de Perpignan BIP!.
  • De 2008 à 2017, quinze stations de vélo BIP! rassemblant environ 150 vélos, sont mises en place à l'instigation de la municipalité de Perpignan, en libre-service dans toute la ville[29]. Mais l'évaluation de leur utilisation n'a pas conclu à la nécessité de renouvellement de la concession avec la société Clear Channel[30] et les vélos BIP ont disparu en janvier 2018.
  • Le parking Arago offre à la population une location de vélos[31].
  • Le réseau Sankéo propose un service de location de vélos et de trottinettes à la journée, à la semaine ou au mois[32].

Organisation urbaine

[modifier | modifier le code]

Perpignan est une ville qui s'est organisée au début sur le site de Château-Roussillon (anciennement Ruscino), oppidum romain situé à l'est de la ville actuelle et traversé par la Via Domitia. Au Haut Moyen Âge, le village primitif s'implante sur son site actuel, plus à l'intérieur des terres, sur la rive droite de la Basse qui, à l'époque, n'affluait pas dans la Têt à Perpignan mais dans les environs de Canet. Le lieu choisi présentait plusieurs avantages : situé en bas d'une pente mais aussi sur une terrasse, il permettait d'avoir une vue sur la plaine en direction de la mer tout en surplombant la vallée de la Têt, dont le lit était aussi, autre avantage, à sa largeur la plus étroite à ce niveau là et permettant donc un franchissement plus facile[33].

Vue du ciel, la ville a une forme de croix et s'étale du nord au sud sur 13 kilomètres environ, et de l'ouest à l'est sur 12 kilomètres environ soit environ 68 km2. De ce fait, la superficie de Perpignan est plus importante que celle de Bordeaux (49,36 km2), Lyon (47,87 km2) ou Montpellier (56,88 km2).

Mairies de quartier

[modifier | modifier le code]

La ville de Perpignan est organisée en cinq mairies de quartier, avec un maire-adjoint à la tête de chacune d'elles[34] :

  • Mairie de quartier Centre historique ;
  • Mairie de quartier Ouest ;
  • Mairie de quartier Est ;
  • Mairie de quartier Sud ;
  • Mairie de quartier Nord, divisée en deux sites : site du Haut-Vernet et site dit Al Sol[35].

Espaces verts

[modifier | modifier le code]
La rivière Basse.
Allées Maillol.

Perpignan est une ville fleurie****, elle abrite plusieurs parcs, jardins et espaces verts :

Territoire de la mairie de quartier Centre historique

[modifier | modifier le code]
  • Le Jardin des Remparts
  • Les Jardins de la Basse
  • Le Jardin Terrus relié au jardin Jantet Violet
  • Le jardin de la Miranda
  • Le jardin de l'évêché

Territoire de la mairie de quartier Ouest

[modifier | modifier le code]
  • La Villa des Tilleuls et son jardin, dit Jardin Puig
  • Le Jardin Aspirant Buffet
  • Le Serrat d'en Vaquer
  • Le Jardin de la Basse entre le quartier Mailloles et le quartier Saint-Assiscle
  • Le Jardin Jésus Prêt
  • Les Jardins Familiaux « Mailloles »
  • Espace ludique Résidence Ensoleillée
  • Le Jardin de la Pépinière

Territoire de la mairie de quartier Est

[modifier | modifier le code]
  • Allées Maillol
  • Square Bir Hakeim
  • Le parc Sant Vicens
  • Le bois des Chênes
  • Le jardin du Grand Large
  • Le jardin Sabardeil
  • Le jardin Visconti

Territoire de la mairie de quartier sud

[modifier | modifier le code]
  • Parc des sports (Moulin à Vent)
  • Le jardin de la butte du Moulin à Vent
  • Las Canals (petit canal arboré)

Territoire de la mairie de quartier nord

[modifier | modifier le code]
  • Parc Pau Casals, en face du lycée A.-Maillol
  • Le jardin Hyppolite-Desprès
  • Le jardin Muchart
  • Le parc Bartholdi
  • Les jardins familiaux du Mas Gaillard
  • Les jardins familiaux de Vernet-Salanque
  • Les rives de la Têt
  • Le Passeig (anciennement Jardin exotique de la Digue d'Orry)

Au , Perpignan est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36].

Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[37],[38]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est la commune-centre[Note 3],[38]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,7 %), cultures permanentes (18,2 %), prairies (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[41].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Projet urbain de la gare[42]
La réalisation de la ligne grande vitesse internationale Perpignan - Figueres a rendu nécessaire le remaniement de la gare actuelle. La ville de Perpignan a donc adopté un PDU comprenant la rénovation du quartier de la gare et la réalisation d'un "pôle d'échanges intermodal"[Note 4], pour se préparer au mieux à l'affluence qu'apportera le TGV. Il comprend notamment une nouvelle gare routière, desservie par le futur site propre bus[43].
De plus, outre la gare, c'est le quartier entier (La gare - Saint-Assiscle), compris dans le Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), qui se verra remodelé[44]. Les parkings de stationnement deviendront souterrains, l'ancienne gare de triage laissera place à un nouveau quartier, et seront créés et construits un futur pôle judiciaire, l'Hôtel d'agglomération (achevé en 2011), un centre d'affaires à la place de la ZAC du Foulon (en face de la gare) et de nombreuses résidences et hôtels[45].

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Perpignan est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[46],[47].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de la Têt et du Réart. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[48],[49].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[50]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[51].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[52].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[53].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[54].

Formes du nom

[modifier | modifier le code]

La mention la plus ancienne du nom de la ville de Perpignan date d’un document de l’an 927, sous la forme Perpinianum[55],[56].

On retrouve plus tard dans d’autres textes sous les formes suivantes : « Villa Perpiniano » (959) ; « Pirpinianum » au XIe siècle ; Perpiniani (1176) ; Perpenyà au XIIIe siècle. Perpenyà reste la forme la plus courante jusqu'au XVe siècle et est encore attestée au XVIIe siècle[57].

De nos jours, en catalan la ville se nomme Perpinyà[58].

Étymologie

[modifier | modifier le code]

Une hypothèse populaire mais fantaisiste attribue l'origine du nom à un légendaire laboureur surnommé en catalan Pere Pinya (Pierre Pigne en français) qui serait descendu de la montagne pour fonder la ville de Perpignan[55].

L'étymologie la plus probable est celle d'un nom de domaine (ou fundus) de l'époque romaine dont le propriétaire aurait eu pour nom Perpennius, suivi du suffixe anum marquant la propriété. Le nom de famille de Perpenna est courant dans le monde romain. En 77 av. J.-C., on trouve par exemple un certain Marcus Ventus Perpenna (ou Perperna) venu avec son armée renforcer, en Hispanie, les troupes du général Sertorius. Le toponyme fundu Perpennianu peut avoir évolué normalement ensuite en Perpiniano puis en Perpenya ou Perpinyan[55].

Préhistoire et protohistoire

[modifier | modifier le code]

Malgré la difficulté de pratiquer des fouilles en milieu urbain, quelques vestiges témoignent de l'occupation du site de Perpignan avant le développement de la ville.

On peut mentionner des traces d'habitat néolithique trouvés près du mas Bruno (vers l'échangeur de la RN 116), quelques objets de la civilisation des champs d'urnes de l'âge du Bronze final dans le même secteur, ainsi que des débris de céramique de la fin de l'âge du bronze et du début du premier âge du fer dans les environs de l'école Saint-Jean[57].

Époque romaine

[modifier | modifier le code]
Ruines du forum de Ruscino

L’histoire de Perpignan ne commence pas avant le Xe siècle. En effet, un peuple ibère, les Sordes, aurait occupé la plaine du Roussillon, vers 500 avant Jésus-Christ. Les échanges commerciaux et culturels ont pu se faire à travers les comptoirs grecs installés le long de l'actuelle Catalogne, à Empúries, et aussi à Agde, en Languedoc. La deuxième guerre punique amène les Romains dans ces contrées. Les Ibères ont été ainsi en dehors des Ligures de Provence, romanisés bien avant les Celtes installés plus au nord[59].

À cette époque, Perpignan n’existait toujours pas, mais l’oppidum de Ruscino (actuel lieu-dit du Château-Roussillon ou Castell Rosselló), situé à l’est de la ville, était le siège de l’administration romaine de la région[60]. Étymologiquement, Roussillon doit son nom à Ruscino.

Au fil des années, Ruscino se voit disputer le titre de capitale par la ville d’Elne (Illiberis), jusqu’à la chute de Rome et l’arrivée des Wisigoths en 412. Actuellement, il n'y aucune trace ou document stipulant le passage des Wisigoths à Ruscino ; en outre, les chrétiens fondent l'évêché d'Elne, délaissant ainsi la ville de Ruscino[60],[61]. Par la suite, les Sarrasins vont annexer le royaume wisigoth vers 711.

Après l'invasion par les Arabes, Pépin le Bref, puis, par la suite, Charlemagne, reconquièrent définitivement la région vers 811 ; c'est alors que commence l'ère carolingienne et la construction de plusieurs villages sur la plaine du Roussillon, notamment Perpignan à quelques kilomètres de Ruscino.

Après-Ruscino

[modifier | modifier le code]
Chapelle Saint-Pierre
Une tour de Château-Roussillon.

D’après la tradition, Perpignan aurait été fondée par Pere Pinya (Pierre Pigne)[62]. La légende a été restituée par Bernard Sergent[63].

Les plus anciens vestiges archéologiques découverts sont datés du IXe siècle[64].

La première mention de Perpignan figure dans un acte daté du par lequel un certain Aton (Ato) vend, pour 1 000 sols, les alleux d’Anglars et de Saleilles, avec leurs églises Saint-Jean et Saint-Étienne, à Wadalde, évêque d’Elne et frère du comte Gausbert d’Empúries et de Roussillon : ces alleux confrontaient d'un côté avec Cabestany (villa de Cabestagnio) et, de l'autre, avec Perpignan (villa Perpiniano)[65].

En , Guisandus et son épouse Genta vendent à Sisegutus et à son épouse Arcedonia, une vigne sise au territoire de Villa Gothorum ou Malleoles (aujourd’hui Mailloles ou Malloles, au sud-ouest). Elle était sur le chemin qui va du village de Villa Perpiniani à Orle. Enfin en , le testament du comte Raymond II de Rouergue, marquis de Gothie, parle de l'alleu de Perpignan…

…illo alode de Perpiniani…

…qu'il lègue par tiers à l'abbaye de Saint-Pierre de Rodes (actuellement en Catalogne), et aux cathédrales de Gérone et Elne. 961 est l’année où Guilabert Ier reçoit le comté de Roussillon en héritage de son père tandis que son frère reçoit celui d’Empúries (actuellement en Catalogne). En 991 Guilabert s’installe à Perpignan, transformant la ville en capitale locale. À cette époque, le Roussillon n'était qu'un territoire côtier.

Du début du Moyen Âge au royaume de Majorque

[modifier | modifier le code]

C’est au Moyen Âge, à partir de la fin Xe siècle, que la ville connaît son essor. Ce succès est dû au choix des comtes de Roussillon d'alors (Guislabert Ier ou son fils Gausfred II) de faire de Perpignan leur capitale[33], qui gagnera plus tard en importance, jusqu’à attirer l’évêque, résidant jusque là à Elne. On y construit le château comtal, une église (consacrée en 1025) et un hôpital, le tout placé sous le patronage de saint Jean. De nos jours, l’église est nommée Saint-Jean-le-Vieux, elle se trouve à côté de la cathédrale. L’hôpital a changé de lieu : il est actuellement au nord de la ville (Haut-Vernet), mais retrouve son nom d’origine d'hôpital Saint-Jean. Quant au château, il n’en reste que quelques salles enterrées situées actuellement sous le cours Maintenon[66] ; à cette époque, la ville n'est pas dotée de remparts.

En , l’église Saint-Jean (auj. Saint-Jean le Vieux) devient une collégiale[67].

La communauté des habitants de Perpignan se voit octroyer des chartes de privilèges en puis en , , et [68].

En , le comte Girard II de Roussillon lègue son comté au comte de Barcelone — le roi Alphonse II d’Aragon — afin qu'il ne tombe pas entre les mains de ses demi-frères que les papes Adrien IV et Alexandre III avaient écartés de la succession en les déclarant adultérins[69]. Cent quarante-cinq chefs de famille prêtent serment d’hommage de fidélité à Alphonse II lorsqu’il vient à Perpignan recueillir son héritage[70]. En , le roi envisage de déplacer la ville sur le Puig des Lépreux (auj. place du Puig)[71].

En , une charte de consulat règle l’organisation municipale de Perpignan[68]. Ses habitants disposent de privilèges étendus, comme celui d’élire des consuls, un par « main » représentante chacune d’une classe sociale. On distingue ainsi les mains majeure, moyenne et mineure, qui sont représentées sur la façade de l'Hôtel de Ville encore à l'heure actuelle.

Capitale du royaume de Majorque

[modifier | modifier le code]

Jacques Ier d'Aragon, dit « le Conquérant », fait des conquêtes vers l'Est de la couronne d'Aragon, propulsant ainsi Perpignan à son apogée durant 68 années (1276-1344).

Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque constitué par Jacques le Conquérant pour l'enfant Jacques, son fils cadet, et comprenant, outre les îles Baléares, le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier. Sa population et sa surface quadruplent en moins d’un siècle. C’est l’époque des grands chantiers, ceux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et du palais des rois de Majorque.

De plus, durant cette période d'apogée, Perpignan connaît un essor industriel et commercial important grâce notamment à son rôle politique, à sa structure consulaire et corporative et à sa population active, notamment de pareurs de draps, de teinturiers, et de tisserands[72].

Le roi de France Philippe III le Hardi y meurt le 5 octobre 1285.

De la réintégration à la couronne d'Aragon à l'annexion au royaume de France

[modifier | modifier le code]
Perspective cavalière du siège de Perpignan par Enea Vico (dessin de 1542).

En 1344, Perpignan perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon. Dès 1346, elle est durement touchée par la peste noire. La ville mettra longtemps à se rétablir.

Du au , Benoît XIII tient un concile à Perpignan[73].

À la mi-septembre 1415, l'empereur Sigismond Ier se rend à Perpignan pour un pseudo-concile avec le roi d'Aragon Ferdinand Ier et l'antipape Benoît XIII. Il en repart le sans avoir convaincu ce dernier d’abdiquer[74].

En 1463, Louis XI occupe Perpignan en confirmant ses anciens droits[75],[76], mais la ville se soulève contre les Français en 1473. Après un siège terrible, qui se termine le [77], le titre de « Fidelíssima vila de Perpinyà » (Très fidèle ville de Perpignan) est décerné par les rois d’Aragon.

Plus tard, en 1493, Charles VIII restitue le Roussillon et la Cerdagne aux Rois catholiques, qui venaient de fonder l'unité d'Espagne, par le mariage entre la Castille et l'Aragon[78].

Malheureusement, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui ont suivi devaient faire chuter l'économie de Perpignan, dotée par Philippe II, à cet égard, de puissantes fortifications.

Devenue place avancée de la monarchie espagnole face à la France depuis 1479, Perpignan entre dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques (par Vauban notamment), elle n’est plus qu’un enjeu entre les deux grandes puissances. Prise par les armées de Louis XIII en 1642, elle est annexée avec le reste du Roussillon (en fait, les provinces ou comarques historiques du Roussillon, du Conflent, du Vallespir, du Capcir, de Cerdagne (Haute-Cerdagne, l'autre partie, la Basse-Cerdagne se trouvant en Catalogne) et celle, occitane, du Fenouillèdes) au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659.

Borne d’information municipale montrant un détail du plafond d'une salle du Palais des Corts.
24 place des orfèvres.

Le palais des Corts, édifié au début du XVIe siècle, abrite aujourd’hui le siège de la Croix rouge dans les Pyrénées orientales[79]. Le plafond d’une des salles présente un motif identique au plafond de l'Alcazar de Colón à Santo-Domingo.

Le , Louis XIV fait son entrée à Perpignan[80].

Perpignan à la fin de l'Ancien Régime

[modifier | modifier le code]
Au XVIIIe siècle, le maréchal de Mailly, gouverneur du Roussillon, transforme la Loge de mer en théâtre, qui deviendra relais de poste après la Révolution.

Augustin-Joseph de Mailly (-) est lieutenant général, puis commandant en chef en Roussillon, où il est à l’origine de grands travaux, du renouveau de l’université et où il joue un grand rôle au sein de la franc-maçonnerie catalane.

Il commence, après la paix avec l'Espagne, à négocier les rectifications de frontières. Il conclut avec l'Espagne, en 1750, un traité particulier qui fixe les limites des deux royaumes. Rénovateur de l’urbanisme de la ville des rois de Majorque, Mailly fonde le premier théâtre du Roussillon dans les locaux de la Loge. Les dirigeants du théâtre donnent également de nombreux bals masqués, quatorze plus précisément, au tournant de l’année 1779-1780[81]. Il semble également que la salle de spectacle, sise à la loge de mer, soit utilisée à l’occasion de bals publics comme cela a été le cas en 1776 où les consuls informent que, sur la sollicitation de M. de Chollet et d'Augustin-Joseph de Mailly, tous deux francs-maçons, ils ont permis des bals publics pendant le carnaval à la salle de spectacles. Des bals publics sont également donnés dans cette salle, tous les dimanches, en juin 1779[82].

À l’époque des Lumières, le déploiement des différents réseaux de sociabilité, relevant d’initiatives individuelles ou collectives, s’articule dans la cité, fruit du volontarisme du commandant en chef de la province, le futur maréchal de Mailly[83]. Nombre de francs-maçons, avec en figure de proue, l’homme du Roi, le commandant en chef de la province - le maréchal de Mailly - investissent l’espace des Lumières à Perpignan en l’insérant dans le maillage du tissu provincial catalan et en y circulant à l’intérieur.

Les catholiques ne sont pas oubliés. Ils le remercieront pour la fondation des prix d'émulation, celle de douze places pour l'entretien des pauvres, et plusieurs autres établissements aussi utiles que glorieux, en l'an de grâce 1784. D’ailleurs, un premier chapitre d'honneur héréditaire est créé pour le comte Augustin-Joseph de Mailly, marquis d'Haucourt et ses hoirs et successeurs chefs de sa Maison, dans l'église cathédrale de Perpignan, à perpétuité[84]. Il crée de nombreux jardins publics[85].

Il laissera son nom à l'une des rues les plus connues de la Ville, ainsi qu'au Campus universitaire du centre-ville[86]

Temps modernes

[modifier | modifier le code]
Plan de la ville par Jean de Lucmau de Classun (1645).

Perpignan prend le statut de « capitale provinciale », c'est-à-dire de chef-lieu ; elle est le siège d’une intendance et d’un Conseil souverain.

Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité désormais imprenable et, pourtant, il ne reste à peu près rien de son œuvre car, au début du XXe siècle, la municipalité a décidé de les faire démolir dans le but d'aérer le quartier central et de pouvoir étendre la ville vers la plaine du Roussillon. Aujourd’hui, il ne reste que le Castillet, le palais des rois de Majorque, des casernes, des souterrains ainsi qu'une partie des remparts épargnés, qui témoignent de l'époque de la grandeur de Perpignan et de ses installations militaires.

Cette ouverture de la Ville permettra cependant la floraison d'ensembles de style Art Déco, aujourd'hui remis en valeur par le biais d'un festival et d'une association de défense, Perpignan Art Déco (PAD) qui argue que Perpignan est " gothique et art déco "[87]

Le chemin de fer venant de Narbonne arrive, à la gare provisoire du Vernet, sur la rive gauche de la têt, le . Un service d'omnibus dessert la ville. Le pont sur la Têt et la gare de Perpignan sont mis en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne[88].

Époque contemporaine : faits marquants

[modifier | modifier le code]
La place de Catalogne dans les années 1900, avec une rame du tramway de Perpignan.
L'avenue de la Gare, dans les années 1920.

Lors de la révolte viticole de 1907, la préfecture de Perpignan est prise d'assaut par des vignerons et incendiée.

La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[89], le 19 août 1944.

En 1962, afin de faire face à l'arrivée massive des pieds-noirs d'Algérie, le conseil municipal mené par Paul Alduy fait créer la Ville-nouvelle du Moulin-à-Vent, qui agrandit de manière importante la zone urbaine de la Ville vers le sud. Ce grand ensemble architectural sera classé, entre autres, site d'intérêt portant le label « Patrimoine du XXe siècle »[90] en 2015.

En 2005, des échauffourées éclatent dans le centre-ville de Perpignan, faisant suite à des agressions intercommunautaires. La ville est en état de guérilla[91] et il faudra plusieurs semaines pour arriver à un retour au calme sous la surveillance de plusieurs compagnies de CRS.

Histoire religieuse

[modifier | modifier le code]
Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.
  • La cathédrale Saint-Jean-Baptiste : de style gothique méditerranéen, sa construction a commencé en 1324 pendant le règne du deuxième roi de Majorque, Sanche, mais, elle n'a été consacrée qu'en 1509. Sa façade est en galets et briques et, à sa droite, se trouve une tour carrée surmontée d'un beau campanile en fer forgé, qui date du XVIIIe siècle, ainsi que son bourdon, qui lui est antérieur (XVe siècle). La nef repose sur de robustes contreforts intérieurs. Plusieurs retables dorés datant du XVIe ou du XVIIe siècle se trouvent dans des chapelles latérales. Le maître-autel porte une statue de saint Jean Baptiste, patron de Perpignan, qui porte les armes de la cité (armes de l'Aragon et de la Catalogne royale). Un passage à gauche permet d'accéder à l'ancien sanctuaire de Saint-Jean-le-Vieux, avec son beau portail roman en marbre caractérisé par ses arcs géminés.
  • l'église Saint-Jacques, datant du XIIIe siècle est le siège de la confrérie de la Sanch.
  • l'ancien couvent de Notre-Dame de la Merci.
  • la synagogue (rue François Arago).
  • plusieurs temples de diverses obédiences protestantes et évangéliques occupent le territoire au fil du XXe siècle.
  • une grande mosquée, située au nord de Perpignan (Polygone Nord) a été achevée en 2006.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]
Carte des communes membres au 1er janvier 2011

Perpignan faisait partie de la communauté de communes Têt Méditerranée, devenue communauté d'agglomération en 2000 (avec 6 communes). Lors d'un nouvel agrandissement de la communauté en 2003, elle est devenue la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée[92] (dont Perpignan est la ville-centre, et qui regroupe 36 communes[93] depuis 2011 et 268 577 habitants au [94]) puis s'est encore transformée en communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole[95] le . Selon l'INSEE, l'aire urbaine de Perpignan comptait 317 155 habitants en 2014 (323 734 habitants en 2015).

Découpage administratif

[modifier | modifier le code]

Perpignan est divisée en 6 cantons (9 avant 2015) :

Vie politique

[modifier | modifier le code]
Maires de Perpignan depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
19 août 1944 11 mars 1949 (décès) Félix Mercader SFIO Nommé par le CDL en 1944 puis élu.
15 avril 1949 20 mars 1959 Félix Depardon[96] SFIO Professeur de sciences naturelles à l’école primaire supérieure de Perpignan, puis au lycée de garçons François-Arago
20 mars 1959 5 mai 1993[97] Paul Alduy SFIO puis PS puis UDF-PSD Diplomate - Député (1956-1981) - Sénateur (1983-1992)
16 juin 1993 27 avril 2009 Jean-Paul Alduy[98],[99] UDF-PSD puis UMP Ingénieur des Ponts et Chaussées, sénateur. Du 27 avril au 5 juillet 2009, Bernard Bacou assure les fonctions de maire en tant que président d'une délégation spéciale, après l'annulation de l'élection municipale de 2008.
27 avril 2009 5 juillet 2009 (intérim) Bernard Bacou   Magistrat retraité
Président de la Délégation spéciale de la mairie de Perpignan
5 juillet 2009 15 octobre 2009 (démission) Jean-Paul Alduy UMP Ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien sénateur
22 octobre 2009 3 juillet 2020 Jean-Marc Pujol UMP puis LR Avocat
3 juillet 2020[100]   Louis Aliot RN Avocat, Député européen (2014-2017), Député de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales (2017-2020), Vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole, Conseiller départemental (2022-)

En avril 2009, à la suite de l'affaire dite de « la chaussette », le Conseil d'État confirme la décision du tribunal administratif de Montpellier d'annuler les élections municipales de 2008. Par conséquent, Bernard Bacou, président de la délégation spéciale nommée par la préfecture, assure les fonctions de maire jusqu'à la réélection de Jean-Paul Alduy en juillet 2009[101].

Résultats des élections municipales partielles de 2009 et répartition des sièges :

Le 15 octobre 2009, Jean-Paul Alduy, qui souhaite s'investir plus dans l'agglomération, annonce sa démission de maire de Perpignan. Lors du conseil municipal convoqué à cet effet le 22 octobre, il laisse le siège de maire à Jean-Marc Pujol auquel il succède comme premier adjoint[102].

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Jumelages et partenariats

[modifier | modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats de Perpignan.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Perpignan.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Barcelone[105]Espagnedepuis
Catalogne[106]Espagne
Figueres[107]Espagne
Gérone[108]Espagne
Hanovre[109]Allemagnedepuis le
Lake Charles[110]États-Unisdepuis le
Lancastre[111]Royaume-Unidepuis
Lancastre[112]Royaume-Uni
Lérida[113]Espagne
Ma'alot-Tarshiha[114]Israëldepuis le
MohammédiaMaroc
Mostaganem[115]Algériedepuis le
Sarasota[116]États-Unisdepuis le
Tavira[117]Portugaldepuis le
TyrLibandepuis le

En mars 2022, faisant suite à l'accueil par la Ville d'Ukrainiens fuyant l'invasion russe, le conseil municipal vote à l'unanimité la proposition de jumelage avec Tchervonohrad, ville dont sont issus les premiers réfugiés arrivés à Perpignan[118].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne

[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1720 1767
2 675 f3 346 f2 717 f3 653 f1 720 f2 717 f1 755 f1 850 f15 000 H
1774 1789 - - - - - - -
13 365 H2 390 f-------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[119],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 119 656 habitants[Note 6], en évolution de −1,87 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 13410 41512 49914 86417 11417 61820 79222 70621 783
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
23 30123 46225 26427 37828 35331 73534 18333 87835 088
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
36 15738 89839 51053 74268 83573 96272 20774 98470 051
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
83 025102 191106 426111 669105 983105 115115 326118 238121 875
2021 - - - - - - - -
119 656--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[120] puis Insee à partir de 2006[121].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 33,2 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 55 277 hommes pour 62 755 femmes, soit un taux de 53,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[122]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,5 
7,9 
75-89 ans
11,4 
15,9 
60-74 ans
17,2 
18,1 
45-59 ans
17,7 
17,3 
30-44 ans
16,9 
20,1 
15-29 ans
17,9 
19,6 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département des Pyrénées-Orientales en 2021 en pourcentage[123]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
9,7 
75-89 ans
12,3 
20,3 
60-74 ans
20,9 
19,8 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
16,4 
15,4 
15-29 ans
13,6 
17,3 
0-14 ans
14,8 

Immigration

[modifier | modifier le code]

En 2019, la ville comptait 19 693 immigrés soit 16,5 % de sa population (dont 6,1 % nés en Europe et 10,4 % nés hors d'Europe, dont 7,7 % originaires du Maghreb)[124]. Elle comptait 14 387 étrangers soit 12,06 % de sa population (dont 5,19 % nés en Europe et 6,87 % nés hors d'Europe, dont 4,79 % originaires du Maghreb)[125]. Parmi les 104 958 habitants de nationalité française (87,94 % de la population municipale), 96 630 (80,96 %) étaient de nationalité française de naissance et 8 328 (6,98 %) de nationalité française par acquisition[125].

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire

[modifier | modifier le code]
Enseignement public
[modifier | modifier le code]

Près de 10 000 élèves sont inscrits dans les 61 écoles maternelles et élémentaires publiques de Perpignan[126].

Enseignement associatif
[modifier | modifier le code]
  • La Bressola del Vernet
  • La Bressola de Sant Galdric
Enseignement privé
[modifier | modifier le code]

Enseignement secondaire

[modifier | modifier le code]
Façade principale du lycée François-Arago.

Perpignan possède huit collèges publics, quatre collèges privés, sept lycées publics et cinq lycées privés.

Collèges publics

  • Collège Jean-Macé
  • Collège Madame-de-Sévigné
  • Collège la Garrigole
  • Collège Marcel-Pagnol
  • Collège Saint-Exupéry
  • Collège Joseph-Sébastien-Pons
  • Collège Albert-Camus
  • Collège Jean-Moulin

Collèges privés

Lycées publics

  • Lycée François-Arago
  • Lycée Aristide-Maillol
  • Lycée Al Sol (aujourd'hui fermé et transféré au lycée Maillol)
  • Lycée Pablo-Picasso (ex-Clos Banet)
  • Lycée Charles-Blanc
  • Lycée Jean-Lurçat
  • Lycée Léon-Blum (hôtelier)

Lycées privés

Enseignement supérieur

[modifier | modifier le code]
L'Université de Perpignan au XVIIIe siècle.
Classes préparatoires
[modifier | modifier le code]

Le lycée François-Arago accueille plusieurs classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles (filières MPSI-MP, PCSI, PC et PSI)[127].

Le lycée Notre-Dame-de-Bon-Secours accueille des classes préparatoires commerciales[128].

Université
[modifier | modifier le code]

L'université de Perpignan Via Domitia (UPVD)[129] compte environ 10 000 étudiants[130]. Elle comprend cinq UFR, un IUT, un IAE et l'Institut Franco-Catalan Transfrontalier[131]. Depuis novembre 2017, une partie de la Faculté de Droit s'est réinstallée dans les locaux de l'Université historique en centre ancien[132] après deux siècles d'absence.

Grandes écoles
[modifier | modifier le code]
  • la Haute École d'art de Perpignan (HEART)[133] n'existe plus depuis 2016 après deux siècles d'existence (autrefois école des Beaux-Arts)
  • la filière « énergies renouvelables » de Polytech'Montpellier délocalisée à l'université de Perpignan depuis septembre 2009[134].
Enseignement supérieur privé[135]
[modifier | modifier le code]
  • IMERIR (Institut méditerranéen d'étude et de recherche en informatique et robotique) : école supérieure d'informatique et de robotique[136]
  • École MASO : enseignement technique supérieur privé
  • École technique privée Rive Gauche
  • ETPEC - Giorgifont II : École technique privée d'esthétique et de coiffure
  • IFEME : Institut de formation et d’études des métiers de l’environnement

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Foires et marchés

[modifier | modifier le code]
  • Foire de la Saint-Martin : elle s'étale sur plus de 4 hectares et accueille environ 150 forains, et fait partie des cinq plus grandes fêtes foraines de France. Traditionnellement ouverture le dernier samedi d'octobre et clôture le dernier dimanche de novembre.
  • Foire aux Camelots : le 11 novembre, jour de la Saint-Martin, de l'Armistice, c'est la foire des Camelots, également nommée foire des étalagistes. Depuis 2016, elle est suspendue pour raison de sécurité[137]
  • Foire-expo de Perpignan : chaque année plus de 60 000 visiteurs profitent d’animations variées et de plusieurs salons professionnels thématiques répartis sur 22 000 m2 d’exposition[138].
  • Marché de la Place Cassanyes : tous les jours[139], le plus gros marché de la Ville offre un large choix de produits maraîchers, d'habits et de brocante.
  • Autres marchés de quartiers : Saint-Martin, Place de Belgique, Haut-Vernet, etc.[140]
  • Marché aux puces : les dimanches[139] face au Palais des expositions.
  • Vide-greniers du dimanche : au Mas Balande et au Parking Tridôme[141]
  • Marché médiéval "les Trobades medievales" : tous les ans en septembre au Campo Santo[142].
  • Les Halles Vauban : Marché couvert et aire de restauration offrant un large choix alimentaire à consommer sur place ou à emporter

Festivals et rencontres

[modifier | modifier le code]
  • Procession de la Sanch : Vendredi saint[139].
  • Festival Aujourd'hui musiques, festival de création(s) sonore(s), en novembre[143]. Créé au départ dans l'enceinte du Conservatoire, le festival se déplace au Théâtre de l'Archipel[144].
  • Festival de Musique Sacrée[145] : tous les ans, dans le cadre de la Semaine sainte, généralement à l'église des Dominicains.
  • Festival « Confrontation », organisé chaque mois de mars ou d'avril pendant une semaine par l'Institut Jean-Vigo[146].
  • Festival « Jazzèbre »[147], festival de musique jazz
  • Festival Ida y Vuelta, organisé par la Casa Musicale : trois jours de concerts gratuits en plein air
  • Festival Perpignan Art Déco[148]
  • Festival international de photojournalisme Visa pour l'image : début septembre[149], expositions gratuites dans l'ensemble des sites patrimoniaux du Centre-ville
  • Festival Visa-off : en marge du festival international, et soutenu par la CCI des Pyr.-Oles[150], les commerçants organisent aussi des expos pour les photographes amateurs.
  • Festival International de carillon de Perpignan[151] sur le parvis de la Cathédrale Saint-Jean.
  • Pessebre (crèche catalane) de Sant Vicens à Noël.
  • Festival "Et alors ?" du film LGBT+[152], organisé par l'association LGBT+66 et ses partenaires depuis 2017 au cinéma d'art et d'essai le Castillet, propose un éventail de films, de conférences et d'animations autour de la thématique LGBT+.
  • Couleurs Cultures et ExPO-Sciences : des rendez-vous bisannuels pour les enfants de Perpignan et des Pyr.-Oles[153]
  • Festival International du Disque et de la Bande Dessinée de Perpignan[réf. souhaitée] chaque année fin septembre.
  • Festival de l'eau, dont la première édition a eu lieu en mars 2022.
Anciens festivals
[modifier | modifier le code]
  • Guitare au Palais : tous les ans, 3 jours le dernier week-end d'août, de 2004 à 2014, au Palais des Rois de Majorque
  • Les Jeudis de Perpignan : tous les ans, plusieurs jeudis de l'été, musique et spectacles de rue, de 1998 à 2019
  • Festival de la Voix : ce festival réunit des musiciens, phoniatres, chanteurs pour un week-end de musique (tous les ans, du 20 au 23 octobre). Première édition en 2007. Direction artistique : Bertille de Swarte.
  • Festival Tilt : tous les ans en mars[154] au Médiator
  • Festival international du livre d'art et du film, le filaf, en juin, qui a pris fin en 2021
  • Festival Sirocco : depuis 2000, le festival de musiques méditerranéennes organisé par le théâtre de la complicité[155] a pris place sur l'ancien parvis du Conservatoire, puis dans l'enceinte du Palais des Rois de Majorque. En 2019, il s'exporte sur la commune d'Argelès-sur-Mer, au Bocal du Tech[156].

Grands événements

[modifier | modifier le code]
1197-1997 - 800 ans de la charte des libertés communales de Perpignan
[modifier | modifier le code]

Pour fêter cet anniversaire, la Ville a organisé de multiples manifestations festives et culturelles. À cette occasion, la Direction de la Culture a notamment publié un livre : "1197-1997 Libertés et démocratie à Perpignan la Catalane = 1197-1997 Llibertats i democràcia a Perpinyà la Catalana : 800e anniversaire de la charte des libertés communales de Perpignan : 800è aniversari de la carta de les llibertats comunals de Perpinyà"[157], de Jordi Costa. On peut également se rappeler la mobilisation des centres de loisirs municipaux autour d'un projet artistique monumental sur la senyera, le drapeau catalan : chaque lettre du mot PERPIGNAN représentant l'une des neuf bandes du drapeau.

2000 - Année de la fraternité
[modifier | modifier le code]

Lors du passage au nouveau millénaire, les villes françaises ont choisi des thèmes à décliner sur l'année 2000. Perpignan a choisi la Fraternité. à cette occasion, la Ville a sorti un cédé avec un titre : "Laisse tourner le monde "[158], distribué dans les écoles pour que tous les enfants l'apprennent. Ce titre fut pendant une année la musique d'attente du répondeur municipal.

Le maire de la Ville, Jean-Paul Alduy, avait invité tous les maires des Villes Jumelles et partenaires pour célébrer la fraternité au Palais des Congrès, mais un incident diplomatique est survenu : le maire israélien de Maalot-Tarshiha a refusé de venir car le maire libanais de Tyr était présent.

D'autres animations et colloques ont ponctué l'année de la fraternité[159].

2008 - Perpignan, « Perpignan 2008 Capitale de la culture catalane »
[modifier | modifier le code]

Perpignan est devenue le 1er janvier 2008 la capitale de la culture catalane pour l'année 2008. Cette reconnaissance a eu un impact important sur la ville et sur les Pyrénées-Orientales. Ce label a été mis en place au début de l’an 2000 par les recteurs des universités catalanes afin de donner un coup de projecteur sur une ville de Catalogne. Tout au long de l'année plus d'une soixantaine d'expositions couvrirent tous les champs de la création : du 12 janvier au 16 mars à la galerie « À cent mètres du centre du Monde » douze artistes nord-catalans déclinent leur vision du « Centre du Monde » ; du 14 juin au 20 août, Jean Capdeville accrochera au couvent des Minimes ses 60 ans de peinture (1948-2008), mille ans après la déclaration de Pau i Treva de Déu (la trêve de Dieu promulguée à Toulouges, suspension de l’activité guerrière durant certaines périodes de l’année) « Parmi les temps forts, le 23 juin la ville fêtera Sant Joan Festa Major et la fête de tous les pays catalans… Pendant toute l'année la culture catalane sera célébrée au sein des quatre cents spectacles, festivals ou manifestations qui seront proposées par les associations et les institutions diverses. »

2019 - Perpignan, Capitale européenne du vin
[modifier | modifier le code]

En 2019, Perpignan est la "capitale européenne du vin", label décerné par le réseau européen des villes du vin[160]. Cette nomination, délivrée pour la première fois à une ville française, s'accompagne d'un grand nombre d'animations autour du terroir viticole perpignanais et, plus largement, de son agglomération[161].

2019-2020 - Perpinyà, Capital de la Sardana (Perpignan, capitale de la sardane)
[modifier | modifier le code]

De mars 2019 à mars 2020, Perpignan se voit attribuer le titre de Capitale de la sardane, bien mérité de par son attachement à la transmission de cette musique et cette danse représentatives de la Catalogne[162]. Ainsi, dès la proclamation du titre en mars 2019, c'est une année d'animations et d'événements autour de la sardane qui rythme la vie culturelle de Perpignan[163].

Le centre hospitalier de Perpignan est le premier établissement public de santé du département des Pyrénées-Orientales[164].

Son implantation actuelle sur l'avenue du Languedoc, dans le nord de la ville, est récente, pourtant, l'origine de l'Hôpital Saint-Jean remonte au XIIe siècle : il est fondé en 1116 par Gausfred III, comte de Roussillon, à proximité de l'église Saint-Jean-le-Vieux et du palais comtal. Il est destiné aux pauvres de la ville[165]. Remanié au fil des siècles[166], ce bâtiment est finalement détruit en 1880 et il n'en reste plus aucun vestige[165].

En effet, en 1808, à l'instigation de Napoléon Bonaparte, l'hôpital quitte son siège médiéval insalubre et inadapté pour une nouvelle implantation, rue Foch. Un siècle plus tard, ce siège se révèle à son tour inadapté et, en 1905, débute le chantier d'un nouvel hôpital sur le site actuel du Haut-Vernet. L'architecte reprend un modèle d'organisation spatiale classique pour l'époque, avec des pavillons distincts reliés entre eux par des galeries couvertes. En raison de la Première Guerre mondiale, le nouvel hôpital n'est achevé qu'en 1928, date à laquelle il prend effectivement le relais du site rue Foch[166].

Afin d'accroître ses capacités d'accueil mais également afin de rénover des locaux devenus vétustes avec les années, un grand chantier de rénovation et reconstruction a débuté en 2003 et devrait s'achever à l'horizon 2012. La première phase s'est terminée en 2008[167].

La ville de Perpignan possède par ailleurs plusieurs cliniques privées.

Clubs professionnels

[modifier | modifier le code]
Nom Sport Division Stade/Salle Fondation Titres
USAP Rugby à XV Top 14 Stade Aimé-Giral 1902 7
Dragons Catalans Rugby à XIII Super League Stade Gilbert-Brutus 2005 1

Autres clubs (principaux clubs et/ou principaux sports)

[modifier | modifier le code]
Nom Sport Division / Ligue Stade/Salle Fondation
Grizzlys Catalans Football Américain Division 1 Elite Parc des Sports 2012
Perpignan Pentathlon Moderne Pentathlon Moderne Compétitions Nationales et Internationales Parc des Sports 1998
Athlé 66 Athlétisme Ligue d'Athlétisme d'Occitanie Parc des Sports 2010
Perpignan Roussillon Handball Handball Ligue Handball Occitanie Halle Cerdan 1986
Judo Club Catalan Judo Ligue Occitanie de Judo Dojo St Gauderique 1972
Perpignan Tigers Football australien Championnat de France 2008
Sporting Perpignan Nord Football Ligue de Football d'Occitanie Stade Vernet Salanque 2017
Perpignan Basket Catalan Basket-ball Ligue Régionale d'Occitanie de Basketball Gymnase Pons 2021
Phénix de Perpignan Baseball et Softball Ligue Occitanie de Baseball, Softball et Cricket Parc des Sports 1983
Gymnastique Rythmique Perpignan Gymnastique Rythmique Comité Occitanie de Gymnastique Gymnase Garrigole 2017

Installations sportives

[modifier | modifier le code]

Liste des gymnases[172]

  • Aristide-Maillol
  • Alcover
  • Alsina
  • Clos Banet-Las Cobas
  • Halle des sports Jean-Paul-II
  • Diaz / Hugo
  • Gilbert-Brutus
  • Hyacinthe-Rigaud
  • J.S.-Pons
  • Jean-Lurçat
  • La Garrigole
  • Marcel-Pagnol
  • Ribera
  • Parc des Sports
  • Saint-Gaudérique
  • Boulodrome couvert[173]
  • Athlétisme[174]
Supporters catalans
  • La ville est représentée par le club de rugby à XV de l'Union sportive Arlequins perpignanais (USAP), qui évolue lors de la saison 2022/2023 en Top 14,[réf. nécessaire] l'élite du rugby à XV professionnel. La ville a agrandi en 2007 l'actuel stade Aimé-Giral dont la capacité d'accueil est désormais de 14 567 spectateurs, grâce à la nouvelle tribune Goutta. En 2010, l'agrandissement des tribunes, voire de la construction d'un nouveau stade de 20 000 à 25 000 places est envisagée[175]. Septuple champion de France, l'USAP est redevenue championne de France 2009 de rugby (Top 14) pour la première fois depuis 54 ans[176]
  • L'USAP XV féminin, anciennement l'USA Toulouges XV est un club féminin français de rugby à XV participant au championnat de France féminin de rugby à XV de 2e division. Elles sont championnes de France en 2004, 2005, 2006, 2008, 2010 et 2011, et sont championnes d'Europe en 2009.
Dragons catalans
[modifier | modifier le code]
Entrée en jeu des Dragons Catalans.

La ville de Perpignan compte depuis 2006 l'un des deux représentants français de rugby à XIII en Super League[177]. Il compte à son palmarès le titre de Challenge Cup remportée en 2018[178]. Ce club est le fruit de la fusion de Saint-Estève et du XIII Catalan, deux clubs historiques de rugby à XIII ayant remporté de nombreux Championnats et Coupes de France[177]. Le club évolue à domicile au stade Gilbert-Brutus au nord de la ville devant près de 10 000 spectateurs à chaque rencontre. En parallèle, le Saint-Estève XIII catalan, équipe réserve des Dragons Catalans, continue d'évoluer depuis 2006 en Championnat de France de première division et compte plusieurs succès en Championnat et Coupe de France.

Autres clubs
[modifier | modifier le code]

En rugby à XV Perpignan a également eu comme clubs :

Télévision locale

[modifier | modifier le code]

France 3 Pays Catalan et ViàOccitanie Pays Catalan sont deux chaînes de télévision qui sont présentes à Perpignan. Elles émettent depuis le Pic de Neulos comme les autres chaînes de la TNT. Depuis le mois d'octobre 2007, la télévision transfrontalière TSF émet de part et d'autre des Pyrénées catalanes via le satellite espagnol Hispasat, des programmes en quatre langues, français, catalan, espagnol et anglais. Une production quotidienne d'émissions plateau et jeux interactifs de six heures.

Le a eu lieu, à Perpignan, l'inauguration de la chaîne euro-régionale TSF Pyrénées Méditerranée.

Presse locale

[modifier | modifier le code]
  • L'Indépendant, journal d'information quotidien le plus connu localement et un des plus anciens titres de presse en France.
  • La Semaine du Roussillon, journal d'information hebdomadaire.
  • Made in Perpignan, journal d’information numérique indépendant, premier journal d'information pure player créé dans le département[182].

Radios locales

[modifier | modifier le code]

Perpignan accueille également plusieurs stations de radio locales :

  • FM Evangile 66 (88.7 FM) : radio associative religieuse. Elle est la radio des chrétiens évangéliques[183].
  • RFM Perpignan (89.1 FM) : antenne locale d'RFM à Perpignan. Elle diffuse des publicités ainsi que des flashs d'information locaux et un programme local réalisé depuis Montpellier.
  • RTL2 Languedoc-Roussillon (94.6 FM) : Antenne locale d'RTL2 à Perpignan. Elle diffuse des pubs et un programme local entièrement perpignanais.
  • Ràdio Arrels (95.0 FM) : radio locale associative perpignanaise en Catalan[184].
  • Grand Sud FM (96.1 FM) : radio locale commerciale basée à Narbonne[185].
  • Chérie FM Pays Catalan (97.6 FM) : Antenne locale de Chérie FM à Perpignan. Elle propose les mêmes types de programmes qu'RTL2 Languedoc-Roussillon[186].
  • 100% Catalogne (ex-Radio Catalogne Nord) (98.8 FM) : Radio locale commerciale basée à Perpignan. En 2016, elle est rachetée par la radio commerciale tarnaise 100%[187]. Elle diffuse un programme local perpignanais en plus de son programme entendu sur ses autres fréquences.
  • France Bleu Roussillon (101.6 FM) : Radio locale publique de Perpignan.
  • NRJ Perpignan (105.9 FM) : Antenne locale d'NRJ à Perpignan. Elle partage ses locaux avec Chérie FM Pays Catalan en raison de l'appartenance de cette dernière au groupe NRJ.

Lieux de cultes

[modifier | modifier le code]

Événement majeur

[modifier | modifier le code]
Vue de la nef centrale de la cathédrale.

La Semaine sainte est célébrée de manière particulière à Perpignan : le Vendredi saint est fêté dans les rues avec la procession de la Sanch depuis 1416[188]. Le pénitent, habillé en rouge, la tête couverte du caparutxe, conduit la procession, avec dans sa main une cloche de fer donnant le rythme de la procession. Les tambours sont voilés de noir, tout comme les autres pénitents, dont certains portent des misteris, sorte de plateaux-supports sur lesquels sont représentés des scènes de la Passion de Jésus ou des figures religieuses.

Lieux de culte catholiques
[modifier | modifier le code]
Lieux de culte évangéliques et protestants
[modifier | modifier le code]
  • Église évangélique ADD Perpignan, boulevard des Pyrénées[195]
  • Église protestante Unie de France, rue Colonel-d'Ornano[196]
  • Église Centre Chrétien du Roussillon, rue Georges-Braque[197]
  • Église évangélique Santana
  • Église baptiste Partage, rue Eugène-Delacroix[198]
  • Église baptiste du Centre, rue Léon-Bourgeois
  • Temple et presbytère de l'Église réformée, rue Colonel-d'Ornano
  • Église évangéliste du Puig, plaça del Puig
  • Église Nouvelle Vie, avenue de Prades[199]
  • Église Adventiste du 7ème Jour de Perpignan, rue Jacques-Thibaud
  • Église néo-apostolique, rue Nicolas Guillaume-Coustou[200]

Autres lieux de culte chrétien

[modifier | modifier le code]
  • Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah.
Lieux de culte musulman
[modifier | modifier le code]

La ville compte 17 mosquées et salles de prière. Une grande mosquée a été inaugurée à Perpignan en 2006, à l'entrée nord de la ville.La dernière mosquée à avoir été construite à Perpignan est la mosquée Abou-Bakr à proximité du quartier Maillol.

Lieux de culte bouddhiste
[modifier | modifier le code]

Le KTT est un lieu de culte bouddhiste tibétain[201].

Lieux de culte israélite
[modifier | modifier le code]

Centre israélite (rue de la Cloche-d’Or)

Ancienne Synagogue (rue François-Arago)

Vie militaire

[modifier | modifier le code]
L'école militaire de Perpignan vers 1780.
  • Historique militaire

L'académie militaire des Haras (1751)

Une académie militaire, à l’initiative du futur maréchal de Mailly, agissant pour le roi, est créé pour former de jeunes nobles au service du roi le [202]. Elle doit former douze jeunes gentilshommes aux exercices convenables à leur naissance. Elle est bâtie dans le local d'une fonderie qu'on supprime. Il s’agit en effet d’une école militaire, où les jeunes nobles roussillonnais reçoivent une éducation militaire afin d’entrer au service du roi. L’élite nobiliaire de la province est formée dans cette académie. La formation dispensée au vu de la diversité des cours enseignés dans l'école des Haras démontre la volonté d'obtenir à la fois des soldats fidèles au roi mais aussi des hommes cultivés, éclairés et formés pour diriger[203]. Selon d'autres sources, elles ne forment que huit cadets et les candidats sont rares. L’école militaire apparaît bien être un des espaces des Lumières les plus fermés à l’intérieur de la ville, même aux yeux des francs-maçons. Mais cela semble être un choix délibéré du futur maréchal de France.

  • Forces militaires de nos jours

53e régiment d'infanterie

Centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS), l'une des trois composantes du Service Action de la DGSE.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Le niveau de vie médian est de 14 528  par an, soit un niveau moins haut (-36,19 %) que le revenu médian du pays, estimé à 19 785 .

Le taux de pauvreté (29,8 %) est nettement plus important que le taux de pauvreté français (13,9 %)

57,9 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables[204].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

L'agroalimentaire est l'activité économique dominante de Perpignan.

Perpignan est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales. Elle gère le port de Port-Vendres et a perdu la gestion de l’aéroport de Perpignan en mai 2011.

Industries anciennes

[modifier | modifier le code]

La ville était surtout connue pour ses poupées Bella fabriquées à Perpignan même, jusqu'en 1984, date de fermeture de l'usine. Aujourd'hui seul subsiste un musée de ces poupées, les anciennes installations ayant été rasées[205].

Le grenat de Perpignan est une IGP de bijou produit sur la commune.[réf. nécessaire]

Pôles économiques

[modifier | modifier le code]
Pôle Économique Saint Charles
[modifier | modifier le code]

Le Pôle économique Saint Charles est la 1re plateforme de fruits et légumes d'Europe[206]. Située au sud-ouest de Perpignan, elle s'étale sur 70 hectares, où sont implantées 150 entreprises offrant plus de 2 100 emplois directs[207]. C'est le premier bassin d’emploi des Pyrénées-Orientales avec un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros annuels sur cinq secteurs d’activités principaux, répartis sur 300 000 m2 d'entrepôts[208].

Près de 1,6 million de tonnes de fruits et légumes[207] y transitent ainsi chaque année[209] :

ZAC Polygone Nord
[modifier | modifier le code]
Espace Polygone
[modifier | modifier le code]

L'espace Polygone se situe au nord de la ville et s'est développé le long de l'ancienne N9[210] sur près de 200 hectares. Il compte aujourd'hui plus de 425 entreprises[211] et près de 3 000 emplois. Après une période de déclin, liée à son passé de zone industrielle, l’Espace Polygone connaît depuis 1998 ans un nouvel élan grâce à d’importants travaux de rénovation. Cet embellissement en a fait un site en plein développement économique avec un réseau de PME / PMI de plus en plus dense.

Avec l'arrivée d'enseignes nationales telles que E.Leclerc, Botanic, BUT, Intersport, Hertz, King Jouet… c'est un espace commercial de plus en plus fréquenté, de par son dynamisme et sa situation géographique. L’Espace Polygone dispose à proximité d’infrastructures nombreuses et performantes, qui favorisent le développement national et international des entreprises : autoroute, future ligne TGV, aéroport international, liaisons maritimes, parcs d’activités spécialisés.

En 2008, ce quartier de vie en pleine mutation urbaine s'enrichit grâce à la construction du nouvel hôpital de Perpignan, de l'espace aquatique Arlette-Franco du Haut-Vernet et des opérations de l'Agence nationale de rénovation urbaine. Preuve de cette vitalité nouvelle, la crèche interentreprises Les Petits Chaperons Rouges a vu le jour en janvier 2009. Cette réalisation s'est faite en partenariat avec l'association des entreprises. Elle permet aux salariés travaillant sur l'espace Polygone Nord de bénéficier d'un cadre de qualité pour la garde et l'éveil de leurs enfants.

Ce parc d'activités, complémentaire et mitoyen de l’Espace Polygone, a vocation à accueillir des entreprises dont les activités nécessitent des superficies importantes. Divisé en trois lots, il propose des zones destinées à la production logistique et/ou industrielle et un pôle autour de la santé. De grosses entreprises comme Cémoi y sont installées. En 2020, une unité de méthanisation traitant 41 000 tonnes de déchets organiques des environs est inaugurée par Fonroche[212].

ZAC Porte d'Espagne

Située au Sud de Perpignan sur la D900 tout près du quartier du Moulin à Vent, la Porte d'Espagne est une zone commerciale regroupant des enseignes nationales et internationales telles que Auchan, Leroy Merlin, Boulanger, Gemo, Aquapolis, Darty, Gifi, Decathlon, La Foir'fouille, ainsi que des chaînes de restaurant rapide comme Quick ou Burger King.

Tecnosud et Tecnosud II
[modifier | modifier le code]
Le parc Tecnosud

Tecnosud est une zone d'activité économique située au sud de Perpignan, à côté du Mas Balande et au sud du Moulin à Vent. C'est une zone qui accueille Le Pôle DERBI ainsi que des entreprises de haute technologie, un laboratoire de recherche (PROMES) ainsi que des entreprises aux activités tertiaires (publicité par exemple).

En 2013, Perpignan Méditerranée Communauté d'Agglo aménage le terrain qui accueille Tecnosud II.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques

[modifier | modifier le code]
Palais des rois de Majorque.
Le Castillet.

La ville de Perpignan possède un riche patrimoine architectural, datant de la période du Moyen Âge jusqu'à la période contemporaine. Trente-quatre bâtiments sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[213] et dix-neuf lieux sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[214]. De plus, huit bâtiments et cinq quartiers sont labellisés « Patrimoine du XXe siècle »[215], avec notamment un des plus importants patrimoines d'architecture Art déco en France[216].

Perpignan est une « ville d'art et d'histoire »[217].

Loge de mer.
« La Pensée » ou
« La Méditerranéenne » par Aristide Maillol dans la cour de l'Hôtel de Ville.
Façade sud des Dames de France.

Lieux touristiques

[modifier | modifier le code]
  • L'hôtel Pams, demeure achetée par Pierre Bardou en 1852, promoteur du papier à cigarette JOB, marque fondée en 1849 par son père Jean Bardou.
  • La Casa Xanxo, très belle demeure gothique édifiée en 1508.
  • Le palais des congrès Georges-Pompidou, à l'architecture contemporaine.
  • Le théâtre de l'Archipel, des bureaux Jean Nouvel.
  • La place de la République, réputée pour ses cafés, son marché, son manège aux illustrations des monuments perpignanais.
  • Le Passeig, promenade longeant la Têt sur sa rive gauche.

Équipements culturels

[modifier | modifier le code]

Bibliothèques et archives

[modifier | modifier le code]

Structures de spectacle vivant et de musique

[modifier | modifier le code]
  • En centre-ville, on trouve le cinéma Le Castillet, le cinéma encore en activité le plus ancien de France (1911[240]).
  • Un complexe cinématographique de 14 salles se situe au Mas Balande, le Méga-Castillet
  • L’Institut Jean-Vigo[241] (en hommage au réalisateur éponyme), centre cinématographique d’animation et de recherche et centre de ressources sur l’histoire du cinéma et l’histoire des sociétés, organise le festival annuel « Confrontation »[242], des colloques, des expositions et des actions d’éducation à l’image. Avec ses collections film et non-film l'Institut organise des activités pour la valorisation et la diffusion de son patrimoine cinématographique. Il publie également Les Cahiers de la Cinémathèque.

Arts visuels

[modifier | modifier le code]
  • Sant Vicens : atelier de céramiques et lieu d'exposition et de vente situé dans le quartier Saint-Gaudérique.
  • Centre d'art contemporain « à 100 mètres du centre du monde »[243].
  • Centre d'Art contemporain Walter-Benjamin[244], qui est fermé en 2019 pour accueillir la Médiathèque temporaire en travaux.
  • La Maison de la Catalanité[245], lieu d'expositions.
  • Le Couvent des Minimes et le Centre international du photojournalisme.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sépultures à Perpignan

[modifier | modifier le code]
  • Sanche Ier (XIIIe s. -1324), roi de Majorque ; sa sépulture se trouve dans la Cathédrale Saint-Jean de Perpignan ;
  • Albert Saisset, dit Oun Tal ou Un Tal, (1842-1894) : poète français d'expression catalane, enterré au cimetière Saint-Martin[246]
  • Jacques François Coquille dit Dugommier (1738-1794), général français, enterré au cimetière Saint-Martin[246]
  • Luc Dagobert, dit « Dagobert de Fontenille », général français, enterré au cimetière Saint-Martin[246]
  • Marcel Cerdan (1916-1949), enterré au Cimetière du Sud[247] ;
  • Paul Mauriat (1925-2006), musicien et chef d'orchestre français, reposant au Cimetière du Sud[247] ;
  • Jean-Claude Rolland (1931-1967), comédien, enterré au Cimetière Saint-Jacques[248] ;
  • Patrick Bourrat (1952-2002), journaliste et reporter français enterré au Cimetière Saint-Jacques[248] ;

Groupes musicaux de Perpignan

[modifier | modifier le code]
  • Blues de picolat : groupe de blues et folk en catalan dont le nom est un jeu de mots avec les boles de picolat ;
  • HushPuppies, groupe de garage rock en français ;
  • The Limiñanas, groupe de rock en français et en anglais ;
  • Kargol's, groupe de skacore ;
  • La Cobla Mil de Perpinyà[249] : ensemble musical de sardanes. En 2008, la ville de Perpignan octroie le titre de « Fidelíssima Vila de Perpinyà » à la cobla, ce qui lui confère le droit d'être son ambassadrice à travers toute la Catalogne et la France[250].

Artisanat remarquable

[modifier | modifier le code]

Grenat de Perpignan

[modifier | modifier le code]

Le grenat de Perpignan est un bijou symbolique dans les Pyrénées-Orientales. Depuis le XIXe siècle, il représente un fleuron de l'artisanat local en arborant fièrement les couleurs sang et or du drapeau catalan. Le « grenat de Perpignan » devient en 2018 le premier bijou protégé par une IGP, une indication géographique protégée, label décerné par l'État[251].

Céramiques de Sant Vicens

[modifier | modifier le code]

Vers la fin des années 1930 s'est créé cet espace destiné à devenir un lieu de passage d'artistes tout aussi célèbres qu'Aristide Maillol, Gustave Violet, Raoul Dufy, Miquel Paredes, Pablo Picasso, Salvador Dali et Jean Lurçat[252]...

Œuvres liées à Perpignan

[modifier | modifier le code]

Œuvres littéraires

[modifier | modifier le code]
  • Pel-Mouchi : Le héros de province, d'Albert Bausil, (ISBN 2908866269), les souvenirs d'enfance du poète perpignanais
  • Le journal d'un voleur, de Jean Genet, 1949. Le personnage Stilitano " parlait assez bien le français qu'il avait appris dans la campagne de Perpignan où il allait faire les vendanges."
  • John Gardner, Permis renouvelé, Paris, éditions du Rocher, 1992 : premier James Bond écrit par John Gardner, une partie de l'intrigue se passe à Perpignan où l'agent 007 passe un soir de fête de la Saint-Jean en centre-ville et au Palais des Rois de Majorque.
  • Claude Simon, Le Tramway, Paris, Les Éditions de Minuit, , 141 p. (ISBN 2-7073-1732-2, BNF 37216927) : le récit se déroule entre Canet et Perpignan autour de la ligne de tramway qui réunissait jadis ces deux communes.
  • L'acacia, de Claude Simon, (ISBN 2707318515)
  • Contes de Perpignan et d'ailleurs, Canet, Éditions Trabucaire et Ville de Perpignan, 2003 (ISBN 2-912966-75-2) : recueil de contes populaires des habitants de Perpignan. Contes recueillis par Cillie Motzfeldt Tirach, Coordination des traductions par Marie Besnard, Illustrations de Mario Chichorro.
  • Contes de Perpignan et d'ailleurs, Volume 2, Canet, Éditions Trabucaire et Ville de Perpignan, 2006 (ISBN 2-84974-034-9) : recueil de contes populaires des habitants de Perpignan. Contes recueillis par Cillie Motzfeldt Tirach ; coordination des traductions par Marie Besnard ; illustrations de Katya Bes et Isabel Mencion
  • Promenade littéraire dans les rues de Perpignan, Michel Wallon, Éditeur : MARE NOSTRUM (27/10/2004), (ISBN 290847638X)
  • Vengeance pour un mort, de Caroline Roe, (ISBN 226403727X), Éditeur : 10-18
  • Les clients du Central Hôtel de André Héléna - Perpignan, 1944 : les alliés ont débarqué en Normandie et en Provence, les Allemands tiennent encore la ville mais ce préparent au départ.
  • Tapas bulgares pour Germinal Poco, de René Grando, (ISBN 2908476355) Éditeur : MARE NOSTRUM, les aventures du reporter de la Dépêche du midi
  • Pourquoi pas nous ? Patrick Cauvin (ISBN 2253031852) Éditeur : LE LIVRE DE POCHE - Histoire d'amour entre une libraire de Perpignan et un catcheur de Montmartre.

Œuvres musicales

[modifier | modifier le code]
  • A La Gare De Perpignan, chanson de et par Charles Trenet - Éditeurs : Raoul Breton Editions ;
  • Perpinyà, album de chansons en catalan de Jordi Barre en l'honneur de Perpignan[253]. Une école primaire de Perpignan porte son nom[254] ;
  • Adieu, ville de Perpignan, chant traditionnel[255] ;
  • Perpignan, chanson de Balbino Medellin[256] ;
  • Fleur de Province, chanson de Charlotte Julian ;
  • Y'a pas d'métro à Perpignan[257], chanson de Charlotte Julian.
    • Les Frères Jacques, dans leur chanson C'est ça l'rugby , mettent en scène avec humour les relations supposées de la ville avec celle de Montauban par le biais de leurs équipes de rugby respectives.

Jeux vidéo

[modifier | modifier le code]

Dans le jeu vidéo Empire Earth, pendant une mission de campagne, Guillaume le Conquérant doit attaquer le sud de la France en passant par Perpignan.[réf. nécessaire]

Œuvres cinématographiques

[modifier | modifier le code]

De nombreux cinéastes sont venus tourner à Perpignan ou dans sa région pour des films :

Œuvres visuelles

[modifier | modifier le code]

Héraldique et identité visuelle

[modifier | modifier le code]

Le premier blason se décrit ainsi (à gauche) : Écu en losange. D'or à quatre pals de gueules; à l'écusson en bannière d'azur brochant sur le tout, chargé de saint Jean Baptiste debout de carnation, auréolé d'or, vêtu d'une tunique en poils de chameau serrée à la taille d'une ceinture de cuir, le tout au naturel, et d'un manteau de pourpre doublé de sinople, tenant de sa dextre une croix haute d'or et sur son bras senestre un agnelet d'argent[259].

Devise ancienne
[modifier | modifier le code]

Regi et Deo semper fidelissima (Toujours fidèle au roi et à Dieu)[260]

La devise doit être considérée comme apocryphe, elle a peut-être été composée à l'époque où la ville demanda le renouvellement des armoiries, jamais elle n'a été portée.

Le , le roi d'Aragon, Jean II, pour récompenser la ville de l'héroïque résistance qu'elle opposait aux troupes de Louis XI, lui accorda le titre de Fidelissima, très fidèle, qu'elle a toujours gardé depuis. Ce seul mot pourrait, avec juste raison, être pris comme devise historique par la ville de Perpignan.

Devise récente
[modifier | modifier le code]

Fidelissima vila de Perpinyà (Très Fidèle Ville de Perpignan)[261]

Appellation
[modifier | modifier le code]

Perpignan la Catalane / Perpinyà la Catalana, apposée sur les logos de la ville depuis 1993, lorsque Jean-Paul Alduy est élu maire.

Le logotype de la ville a connu plusieurs itérations au cours des années.

Logos actuels
Logos précédents

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Perpignan est :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Perpignan comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Plus couramment, ce type de pôle d'échanges est dit "pôle d'échanges multimodal".
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Villes et communes de France », sur insee.fr (consulté le ).
  2. L'Internaute (Villes), « Perpignan : chiffres clés ».
  3. Itinéraire sur Mappy.
  4. source insee, « Classement des plus grandes villes de France (Source INSEE) ».
  5. « 5 trains directs par jour entre Perpignan et Toulouse », sur Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée (consulté le ).
  6. « La montagne sacrée de tous les Catalans… | Refuge Mariailles | Réfuge | Canigou | Pyrénées Orientales (66) », sur refugedemariailles.fr (consulté le ).
  7. « Territoire de la commune de Perpignan (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 31 octobre 2018) » sur Géoportail..
  8. « Limites communales de Perpignan (zone entourée d’une ligne orange) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Perpignan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  10. Bernard Prats, « Camp de l'Union : Portes ouvertes », sur prats.fr, (consulté le ).
  11. « Plan séisme » (consulté le ).
  12. Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Inondations en novembre 1892, .
  13. Risques majeurs dans les Pyrénées-Orientales (Préfecture des Pyrénées-Orientales), « Le risque inondation dans les PO ».
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France commune de Vivès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France commune de Perpignan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. « Fiche horaire SNCF »
  20. « Le train des primeurs Perpignan-Rungis, symbole d'un fiasco français », sur Les Échos, (consulté le ).
  21. a et b « Perpignan - ligne à grande vitesse : le nouveau maire Louis Aliot demande officiellement au Premier ministre de remettre le projet TGV sur les rails », sur ouillade.eu, (consulté le ).
  22. « Train. Voici pourquoi la ligne à grande vitesse n’arrivera pas à Perpignan avant 2040 », sur actu.fr (consulté le ).
  23. Véolia Transport, « Aéroport de Perpignan-Rivesaltes » (consulté le ).
  24. Conseil Général des Pyrénées-Orientales, « RD 900 : Rocade ouest de Perpignan », sur cg66.fr (version du sur Internet Archive).
  25. AMTUIR, « Les tramways français dans les années cinquante : Perpignan » (consulté le ).
  26. AMTUIR, « Histoire des trolleybus français : Perpignan » (consulté le ).
  27. « liO : Service Public Occitanie Transports - Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée », sur laregion.fr (consulté le ).
  28. Conseil Général des Pyrénées-Orientales, « Le Bus à 1€ », sur cg66.fr (version du sur Internet Archive).
  29. « Qu'est-ce que BIP ? », sur bip-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  30. « Perpignan : le Bip est mort, vive le vélo », Lindependant.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Louer un vélo à Perpignan », sur veloentet.fr (version du sur Internet Archive)
  32. Sankeo, « Vélo », sur sankeo.com (version du sur Internet Archive).
  33. a et b Antoine de Roux, Perpignan de la place forte à la ville ouverte : Xe – XXe siècle, Perpignan, Archives communales de Perpignan, , 499 p. (ISBN 2-909444-03-1, BNF 37126103).
  34. Sylvie Brouillet, Perpignan met en place cinq maires d’arrondissement, site Internet de la gazette des communes.
  35. « Quartier Nord », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  36. « La grille communale de densité », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. « Unité urbaine 2020 de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
  38. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Perpignan ».
  39. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
  40. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  42. « Le projet urbain de la gare », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  43. « Le pôle d'échanges intermodal », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  44. [1]
  45. « Les quartiers de la gare », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  46. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  47. « Les risques près de chez moi - commune de Perpignan », sur Géorisques (consulté le ).
  48. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  49. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  50. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  51. « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  53. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  54. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  55. a b et c Basseda 1990, p. 565.
  56. Catafau 1998, § 1.
  57. a et b Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  58. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  59. Dossier d'archéologie novembre 1997 : Les Ibères de l'Andalousie au Languedoc.
  60. a et b Histoire du Roussillon
  61. Ruscino.
  62. André Marez, « Les origines de Perpignan », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 7, no 1,‎ , p. 34-48 (DOI 10.3406/rgpso.1936.4206, lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  63. Bernard Sergent, « Le père Pigne, les vierges noires et les Hittites », Mythologie française, no 230,‎ , p. 29-40.
  64. Hélène Millet (dir.) (préf. de Raymond Sala), Le Concile de Perpignan () : actes du colloque international (Perpignan, ), Canet-en-Roussillon, Trabucaire, coll. « Études roussillonnaises : revue d'histoire et d'archéologie méditerranéennes » (no 24), , 1re éd., 227 p., 30 cm (ISBN 978-2-84974-104-7 et 2-84974-104-3, OCLC 690428411, SUDOC 142523410, présentation en ligne), p. 47 [aperçu (page consultée le 1er décembre 2016)].
  65. Louis Assier-Andrieu et Raymond Sala (dir.), La ville et les pouvoirs (actes du colloque du 8e centenaire de la charte de Perpignan, 23-25 octobre 1997), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan (publ. par l’Institut catalan de recherches en sciences sociales), coll. « Artémis », , 1re éd., 678 p., 25 cm (ISBN 978-2-908912-82-1 et 2-908912-82-1, OCLC 496214342, BNF 37703379, SUDOC 051638924), p. 70 [aperçu (page consultée le 2 décembre 2016)].
  66. Histoire du Roussillon et Perpignan
  67. Catafau 1998, § 4.
  68. a et b Catafau 1998, § 30.
  69. Larguier 2010b, § 2.
  70. Larguier 2010b, n. 1.
  71. Catafau 1998, § 25.
  72. Le Moyen Âge à Perpignan
  73. Larguier 2010a.
  74. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275), p. 60.
  75. Lettres patentes de Louis XI, Dax, mars 1463 (1462 avant Pâcques) (lire en ligne).
  76. Ordonnance des Roys de France de la troisième race, recueillies par ordre chronologique. Avec des renvoys des unes aux autres, des sommaires, des observations sur le texte, & cinq tables. La I.ère des pâques, la 2.e des ordonnances par ordre de date, la 3.e des matières, la 4.e des noms des personnes, et la 5.e des noms des lieux. Premier volume [- vingt-et-unième volume]. Contenant ce qu'on a trouvé d'Ordonnances imprimées, ou manuscrites, depuis Hugues Capet, jusqu'à la fin du regne de Charles Le Bel. Par M. De Lauriere ancien avocat au parlement, , 1170 p. (lire en ligne), p. 49
  77. Philippe Contamine (directeur), Des origines à 1715, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 212.
  78. (fr) « Histoire du Roussillon/Aragon », sur histoireduroussillon.free.fr (consulté le ).
  79. Le Palais des Corts et la Croix rouge française, Perpignan Place des Orfèvres, page 13.
  80. Jean-Pierre Pélissier, Pyrénées-Orientales, Paris, Éd. du Centre national de la recherche scientifique (publ. par le Laboratoire de démographie et d’histoire sociale de l’École des hautes études en sciences sociales), coll. « Paroisses et communes de France : dictionnaire d’histoire administrative et démographique » (no 66), , 378 p., 24 cm (ISBN 2-222-03821-9 et 978-2-222-03821-4, OCLC 489639173, BNF 36619869, SUDOC 001093215, présentation en ligne), p. 15 [aperçu (page consultée le 1er décembre 2016)].
  81. Philippe Torreilles, Perpignan pendant la Révolution, 3 tomes, Perpignan, Imprimerie Charles Latrobe, 1896-1897. Tome I, 432 pages, p. 89.
  82. Arch. dép. Pyrénées-Orientales, 1C 1586/ 1C 1587 : Théâtre de Perpignan, lettre des Consuls autorisant la tenue de bals publics en 1776.
  83. Rosa mystica, L’Espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes.
  84. Perpignan, en 1758, Bibliothèque héraldique de la France, de Joannis Guigard, p. 390.
  85. La saga des francs-maçons de Perpignan Marie Barbier, L’Express, 25/09/2006.
  86. Carine Alazet, « Perpignan : l'université de retour au centre ville après 221 ans d'absence », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  87. « L'Association | Perpignan Art Déco », sur perpignan-artdeco.fr (consulté le ).
  88. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1, BNF 37658881), « 3.4. Narbonne-Le Vernet et 3.18. Le Vernet-Perpignan », p. 10 et 35.
  89. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 32.
  90. « Le label "Patrimoine du XXe siècle" attribué à Perpignan - Ministère de la Culture », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  91. « RFI - France - Tensions intercommunautaires à Perpignan », sur www1.rfi.fr (consulté le ).
  92. Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée, « Historique ».
  93. Les communes de la CAPM : Baho, Baixas, Bompas, Calce, Canet-en-Roussillon, Canohès, Le Barcarès, Le Soler, Llupia, Perpignan, Peyrestortes, Pézilla-la-Rivière, Pollestres, Ponteilla, Saint-Estève, Saint-Féliu-d'Avall, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Saint Nazaire, Sainte-Marie-la-Mer, Saleilles, Torreilles, Toulouges, Villelongue-de-la-Salanque, Villeneuve-de-la-Raho et Villeneuve-la-Rivière.
  94. Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée, « Chiffres clés ».
  95. La Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée est devenue Perpignan Méditerranée Métropole depuis le 1er janvier 2016, « Historique ».
  96. https://maitron.fr/spip.php?article22312, notice DEPARDON Félix, Jean-Baptiste, Joachim par André Balent, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 22 décembre 2018.
  97. Le conseil municipal, qui avait refusé à deux reprises de voter le budget, est dissout à cette date en conseil des ministres. Article dans Le Monde du 7 mai 1993.
  98. Jean-Paul Alduy a été réélu aux élections de 1995, 2001, 2008 et 2009.
  99. réélu en 2008, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales, des maires élections mars 2008.xls Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010.
  100. François David, « Premiers pas sans fausse note pour Louis Aliot comme maire de Perpignan », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  101. LePoint.fr (AFP) - 5 juillet 2009.
  102. « PERPIGNAN - Jean-Paul Alduy annonce sa démission du poste de maire », sur lindependant.com, (version du sur Internet Archive).
  103. Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Perpignan sur le site du ministère de l'Intérieur.
  104. Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Perpignan sur le site du ministère de l'Intérieur.
  105. « Jumelage Perpignan – Barcelone », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  106. « Jumelage Perpignan – Catalogne », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  107. « Jumelage Perpignan – Figueras », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  108. « Jumelage Perpignan – Gérone », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  109. « Jumelage Perpignan – Hanovre », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  110. « Jumelage Perpignan – Lac Charles », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  111. « Jumelage Perpignan – Hanovre », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  112. « Jumelage Perpignan », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  113. « Jumelage Perpignan – Lleida », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  114. « Jumelage Perpignan – Ma'alot-Tarshiha », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  115. « Mostaganem : jumelage avec Perpignan », Le Quotidien d'Oran, (consulté le )
  116. « Jumelage Perpignan – Sarasota », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  117. « Jumelage Perpignan – Tavira », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
  118. « Perpignan/ Louis Aliot : dans le cadre de son déplacement en Ukraine pour venir en aide à 113 réfugiés, le maire officialise l’idée d’un jumelage avec la ville de Techernovograd », sur ouillade.eu (consulté le ).
  119. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  120. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  121. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  122. « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Perpignan (66136) », sur Insee, (consulté le ).
  123. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Pyrénées-Orientales (66) », (consulté le ).
  124. « Étrangers - Immigrés en 2019 - Pays de naissance regroupé - Sexe : Ensemble », sur Insee, (consulté le ).
  125. a et b « Étrangers - Immigrés en 2019 - Population par sexe, âge et nationalité en 2019 », sur Insee, (consulté le ).
  126. « Maternelles et Élémentaires », sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  127. « Page d'accueil », sur francois-arago.org.
  128. « Prépa Notre-Dame de Bon Secours (Perpignan) », sur misterprepa.net (consulté le ).
  129. « UPVD - Accueil UPVD », sur univ-perp.fr (consulté le ).
  130. Université de Perpignan, « Quelques chiffres », sur univ-perp.fr (version du sur Internet Archive).
  131. Université de Perpignan, « Formation », sur univ-perp.fr (version du sur Internet Archive).
  132. « A Perpignan, l’université revient en centre-ville après deux siècles d’absence » (consulté le ).
  133. Mairie de Perpignan, « Haute école d'art », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  134. Université de Perpignan, « PolyEnR », sur univ-perp.fr (version du sur Internet Archive).
  135. Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP), « Les écoles privées hors contrat en Languedoc-Roussillon : Pyrénées-Orientales ».
  136. IMERIR, « École supérieure d'informatique et de robotique ».
  137. « Perpignan : la foire aux camelots annulée à nouveau par mesure de sécurité », sur midilibre.fr (consulté le ).
  138. « Foire de Perpignan Foirexpo 2020 : dates, horaires, programme », sur evous.fr (consulté le ).
  139. a b et c Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  140. « Les marchés de quartiers », sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  141. « Les marchés », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  142. « Trobades médiévales », sur mairie-perpignan.fr (version du sur Internet Archive).
  143. « Aujourd'hui Musiques - Création Sonore et Visuelle - 17> 26 Nov. 2017 - Perpignan », sur aujourdhuimusiques.com (consulté le ).
  144. « Festival Aujourd’hui Musiques – L’Archipel – Scène nationale de Perpignan », sur futurscomposes.com (consulté le ).
  145. « Festival de Musique Sacrée », sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  146. « Jean-Noël Grando… tombe le masque », La Semaine du Roussillon,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  147. « Festival Jazzèbre 2024 », sur jazzebre.com (consulté le ).
  148. « Perpignan Art Déco », sur perpignan-artdeco.fr (consulté le ).
  149. Visa pour l'image.
  150. « Festival OFF », sur CCI Perpignan (consulté le ).
  151. « Cathédrale Saint Jean-Baptiste de Perpignan, Le Festival International de Carillon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cathedraleperpignan.fr (consulté le ).
  152. « Festival du film LGBT+ - Ciné Perpignan », sur lesitecatalan.com (consulté le ).
  153. « Couleur Culture et ExPOciences - Éducation Artistique - Culture - Ligue de l'enseignement des Pyrénées Orientales - La Ligue 66 / FOL66 », sur laligue66.org (consulté le ).
  154. Site du festival TILT.
  155. « 19e FESTIVAL SIROCCO »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur theatredelacomplicite.info (consulté le ).
  156. « Festival Sirocco du 19 au 21 juillet - Argelès - sur- Mer (66) - Actu - La Grosse Radio Reggae - Ecouter du Reggae - Webzine Reggae », sur lagrosseradio.com (consulté le ).
  157. « 1197-1997 Libertés et démocratie à Perpignan la Catalane = 1197-1997 Llibertats i democràcia a Perpinyà la Catalana : 800e anniversaire de la charte des libertés communales de Perpignan : 800è aniversari de la carta de les llibertats comunals de Perpinyà », sur mediatheques.perpignanmediterraneemetropole.fr (consulté le ).
  158. « Perpignan an 2000 Hymne a la fraternité " et laisse tourner le monde" » (consulté le ).
  159. Alphonse Aulard, « La devise: Liberté, Égalité, Fraternité », dans Études et Leçons sur la Révolution française, Cambridge University Press (ISBN 9781139086226, lire en ligne), p. 1-31.
  160. « En 2019, Perpignan sera la capitale européenne du vin », sur lindependant.fr (consulté le ).
  161. « Perpignan officialisée Ville Européenne du Vin 2019 », sur Terre de Vins, (consulté le ).
  162. « Perpignan : la ville labellisée « Capitale de la Sardane 2019 » », sur ouillade.eu (consulté le ).
  163. « CAPITALE DE LA SARDANE 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  164. Centre Hospitalier de Perpignan, « Carte d'identité ».
  165. a et b Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, p. 101.
  166. a et b Centre Hospitalier de Perpignan, « Histoire de l'Hôpital Saint-Jean ».
  167. Centre Hospitalier de Perpignan, « Opération de construction et réhabilitation ».
  168. Stade Aimée Giral.
  169. Stade Brutus.
  170. Piscine du moulin à vent.
  171. piscine Gilbert Brutus (en construction).
  172. Liste des Gymnases (Gymnases polyvalents)
  173. Jeu de Boules (Lieu principal)
  174. Athlétisme
  175. « Photos du stade de Perpignan : Stade Aime Giral », sur stades-spectateurs.com (consulté le ).
  176. Reuters, « Perpignan sacré champion de France de Rugby », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  177. a et b Rugby : Bpifrance mise sur les Dragons Catalans ! , le10sport.com, le 29 septembre 2018.
  178. Les Dragons Catalans remportent la finale de Challenge Cup, Eline Erzilbengoa, france3-regions.francetvinfo.fr, le 25 août 2018.
  179. Site du Foyer Laïc du Haut-Vernet.
  180. Site du Rugby Moulin à Vent
  181. Site des Baby Nyn'.
  182. « Qui sommes nous ? », sur madeinperpignan.com (consulté le ).
  183. « FM Evangile 66 La radio de la vie », sur fm.evangile.66.free.fr (consulté le ).
  184. Fiche de Ràdio Arrels sur SchooP.
  185. Fiche de Grand Sud FM sur SchooP.
  186. Fiche de Chérie FM Perpignan sur SchooP.
  187. Fiche de 100ù Catalogne sur SchooP.
  188. La Procession de La Sanch en Rousillon.
  189. « La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Perpignan » (consulté le ).
  190. « L'Église Saint-Christophe du Vernet », sur journals.openedition.org (consulté le ).
  191. « En 2022, le diocèse dédiera un Sanctuaire Saint Joseph à Perpignan »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur perpignan.catholique.fr (consulté le ).
  192. a et b « L'Église Saint-Martin à Perpignan », sur architecture-art-deco.fr, (consulté le ).
  193. « Eglise St Matthieu - Perpignan (66) », sur orguesfrance.com (consulté le ).
  194. « L'Église Sainte-Marie et Saint-Pierre de Château-Roussillon », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  195. « L’Église Évangélique de Perpignan ».
  196. « Eglise Protestante Unie de France à Perpignan et dans les P.O. ».
  197. « Centre Chrétien du Roussillon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  198. « Eglise Evangelique Baptiste Partage de Perpignan ».
  199. « Église Nouvelle Vie - Perpignan ».
  200. « Église néo-apostolique ».
  201. http://ktt-perpignan.dhagpo-kagyu.org/.
  202. Dominique Julia et Marie-Madeleine Compère, « 66 PERPIGNAN, collège royal Saint-Laurent, collège de plein exercice », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 10, no 1,‎ , p. 527–530 (lire en ligne, consulté le ).
  203. Histoire de Roussillon : comprenant l'histoire du royaume de Majorque, p. 524 et Nouvelle histoire du Roussillon - page 239, de Jean Sagnes, Michel Cadé - 1999.
  204. « Données fiscales et impôts pour Perpignan | Le Monde.fr », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  205. Alice Coupet, « Bella : des poupées, une histoire », sur poupees-bella.com (consulté en ).
  206. a et b « Pôle Économique Saint Charles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur saintcharlesinternational.fr (consulté le ).
  207. a et b Chiffres clés sur le site public-saintcharlesinternational.com.
  208. http://www.legrandsaintcharles.com/page.php?5.
  209. St Charles.
  210. site Espace Polygone Perpignan
  211. « ZONES D'ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Perpignan Méditerranée Métropole (consulté le ).
  212. Antoine Gasquez, « Torremila : l’Usine de méthanisation de Perpignan mise en service en avril »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lasemaineduroussillon.com, (consulté le ).
  213. « Liste des monuments historiques de la commune de Perpignan », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  214. « Liste des lieux et monuments de la commune de Perpignan à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  215. « Liste des lieux et monuments de la commune de Perpignan labellisés « Patrimoine du XXe siècle » », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  216. Philippe Latger, « La Streamline de la Floride en Roussillon », sur Perpignan, ville art-déco, (consulté le ).
  217. pour un titre plus explicite.
  218. Site Conseil Général.
  219. Site sur le Castillet
  220. a et b Mairie de Perpignan, « Loge de Mer »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  221. Mairie de Perpignan, « Hôtel de Ville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  222. Mairie de Perpignan, « Cathédrale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  223. « Cathédrale Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  224. Mairie de Perpignan, « Campo Santo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  225. Mairie de Perpignan, « Saint-Jean le Vieux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  226. a et b « Eglise du Vieux-Saint-Jean », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  227. « Eglise Saint-Jacques », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  228. « Eglise Notre-Dame de la Réal », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  229. a et b « Ancienne église des Carmes », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  230. « Eglise Saint-Mathieu », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  231. « Chapelle de Château-Roussillon, ancienne église Sainte-Marie de Château-Roussillon », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  232. http://steclaireperpignan.net.
  233. « Un jour un Monument : Le faste commercial d'antan aux Dames de France, Perpignan », sur carte-du-patrimoine.gregoryalary.dev, (consulté le )
  234. « Musée des monnaies et médailles Joseph Puig »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  235. Le muséum d'histoire naturelle de Perpignan.
  236. « Musée Bella »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur perpignantourisme.com (consulté le ).
  237. « Conservatoire du patrimoine aéronautique Mas Palegry »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur perpignantourisme.com (consulté le ).
  238. (en) « La boite à rire », sur laboitearire.net (consulté le ).
  239. « Cabaret F U T U R », sur Cabaret F U T U R (consulté le ).
  240. « Le Castillet : cent ans de cinéma et pas une ride », sur lindependant.fr (consulté le ).
  241. « Accueil - Institut Jean Vigo », sur Institut Jean Vigo (consulté le ).
  242. « Festival Confrontation à Perpignan, cinéma et histoire - Sud de France » (consulté le ).
  243. « Centre d'art contemporain à cent mètres du centre du monde - ACentMetresduCentreduMonde », sur acentmetresducentredumonde.com (consulté le ).
  244. « Centre d’Art Contemporain Walter Benjamin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  245. « Maison de la Catalanité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur perpignantourisme.com (consulté le ).
  246. a b et c « Le cimetière Saint-Martin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie-perpignan.fr (consulté le ).
  247. a et b « Bertrand Beyern »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bertrandbeyern.fr (consulté le ).
  248. a et b « Bertrand Beyern »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bertrandbeyern.fr (consulté le ).
  249. Sebastià Vilanou i Poncet, « Saint-Estève : la Cobla Mil fête ses 30 ans ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Semaine du Roussillon, (consulté le ).
  250. « COBLA MIL Fidelíssima Vila de Perpinyà. », sur coblamil-lenaria.fr (consulté le ).
  251. « Le grenat de Perpignan, premier bijou protégé par une IGP », sur Les Echos, (consulté le ).
  252. « L'histoire | Sant Vicens | Céramiques | Perpignan », sur sant-vicens (consulté le ).
  253. « Jordi Barre », sur Discogs (consulté le ).
  254. « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », Ministère de l'Éducation nationale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  255. « Adieu, ville de Perpignan », sur Cultura de Noste (consulté le ).
  256. Chansons, Folklore et Variété, « Balbino Medellin - Perpignan », (consulté le ).
  257. archida tee, « Charlotte Julian Y'a pas de metro a Perpignan », (consulté le ).
  258. « Leur morale… et la nôtre », sur Languedoc Roussillon Cinéma, (consulté le ).
  259. (fr) Histoire du blason.
  260. http://www.notrefamille.com/66000-perpignan/devises-59512742-ville-village.html.
  261. « Les Cadres Catalans de Toulouse recettes catalanes histoire catalogne catalunya Perpinya Perpignan », sur cadrescatalans.com (consulté le ).
  262. « Perpignan : Cit'ergie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur citergie.ademe.fr, (consulté le ).
  263. cnvvf.fr.
  264. villes-internet.net
  265. « LA GRANDE-MOTTE/ Hérault : la Ville de Perpignan honorée par les Trophées de la Communication 2015 », sur Ouillade.eu, (consulté le ).
  266. « Label XXe siècle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur perpignantourisme.com (consulté le ).
  267. « Station classée de Tourisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur perpignantourisme.com (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Marie Barbier, « La saga des francs-maçons de Perpignan », L'Express,‎
  • Anny de Pous et Christian Lassure, « Bibliographie de l'architecture rurale en pierre sèche du Roussillon », L'Architecture rurale en pierre sèche (CERAPS, Paris), vol. 1,‎ , p. 188
  • Céline Sala, « L’espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes : L'exemple de Perpignan au XVIIIe siècle », Cahiers de la Méditerranée, vol. 73,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Pascal Greboval, " Perpignan, bio et catalane à la fois ", Kaizen no 34, sept.-oct. 2017

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]