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Blagnac

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Blagnac
Blagnac
Avenue des Pins, avec le tramway T1
Blason de Blagnac
Blason
Blagnac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Toulouse Métropole
Maire
Mandat
Joseph Carles
2020-2026
Code postal 31700
Code commune 31069
Démographie
Gentilé Blagnacais ou Caouec
Population
municipale
26 466 hab. (2021 en évolution de +11,39 % par rapport à 2015)
Densité 1 568 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 11″ nord, 1° 23′ 26″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 153 m
Superficie 16,88 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Blagnac
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Blagnac
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Blagnac
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Blagnac
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Blagnac
Liens
Site web Site officiel

Blagnac est une commune française située dans le sud-ouest de la France, dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Historiquement en occitan [Blanhàc], la commune fait partie du pays traditionnel du Languedoc et de la région historique de l'Occitanie.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le Touch et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), trois espaces protégés (le « cours inférieur de la Garonne », l'« île de Pessette » et « Ramier des Quinze-Sols ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Blagnac est une commune urbaine qui compte 26 466 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Blagnacais ou Blagnacaises. Le sobriquet traditionnel est « caouecs » (de l'occitan cauècs).

La ville fait partie de la banlieue toulousaine, étant limitrophe de la ville. Elle est résolument tournée vers l'industrie aéronautique, comme l'attestent notamment l’aéroport de Toulouse-Blagnac, le siège de la société Airbus, le conservatoire Aérothèque et le musée aéronautique Aeroscopia. On compte également de nombreuses usines et de nombreux bureaux du groupe Airbus et ATR à Blagnac.

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'oratoire de Saint-Exupère, classé en 1922, l'église Saint-Pierre, inscrite en 1926, le pont sur le Touch, inscrit en 1950, et le couvent Sainte-Catherine de Sienne, inscrit en 2001.

Géographie

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Localisation

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Panneau d'entrée de la commune.
L'ancienne Porte de Garonne, en 1830.

La commune de Blagnac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Blagnac fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[1].

Elle se situe à 6 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Beauzelle (3,5 km), Fenouillet (4,9 km), Aucamville (4,9 km), Colomiers (5,0 km), Cornebarrieu (5,3 km), Toulouse (5,4 km), Fonbeauzard (5,7 km), Saint-Alban (6,6 km).

Blagnac est limitrophe de six autres communes, dont un quadripoint.

Communes limitrophes de Blagnac[4]
Aussonne Beauzelle Fenouillet
(par un quadripoint)
Cornebarrieu Blagnac[4]
Colomiers Toulouse

La Garonne sépare la commune de celles de Fenouillet et Toulouse (en partie), situées sur la rive droite.

Géologie et relief

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La commune est établie sur la première terrasse de la Garonne sur une superficie de 1 688 hectares. Son altitude varie entre 119 et 153 mètres.

Hydrographie

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La commune fait partie du bassin versant de la Garonne, et est traversée par la Garonne et son affluent le Touch, qui servent de frontière naturelle avec la commune de Toulouse. Blagnac est aussi traversé par le Riou, long de 4,9 km[5], un autre affluent de la Garonne.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Blagnac.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records TOULOUSE-BLAGNAC (31) - alt : 151m, lat : 43°37'15"N, lon : 1°22'43"E
Records établis sur la période du 01-01-1947 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,9 3,1 5,5 7,9 11,4 15 17 17,1 13,9 10,9 6,3 3,6 9,6
Température moyenne (°C) 6,3 7,1 10,3 12,7 16,4 20,3 22,6 22,8 19,3 15,3 9,9 7 14,2
Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,2 15 17,6 21,4 25,7 28,2 28,5 24,8 19,7 13,5 10,4 18,8
Record de froid (°C)
date du record
−18,6
16.01.1985
−19,2
15.02.1956
−8,4
01.03.05
−3
13.04.1958
−0,8
01.05.1960
4
02.06.1962
7,6
08.07.1954
5,5
30.08.1986
1,9
27.09.1972
−3
29.10.1949
−7,5
23.11.1988
−12
28.12.1962
−19,2
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21,2
15.01.1955
24,1
27.02.19
27,1
21.03.1990
30
13.04.1949
33,4
18.05.22
40,2
27.06.19
40,2
08.07.1982
42,4
23.08.23
35,3
08.09.1966
33
01.10.23
24,3
01.11.1968
21,1
17.12.1987
42,4
2023
Ensoleillement (h) 891 1 182 1 753 1 885 2 123 2 318 2 586 2 464 2 101 1 552 999 897 20 751
Précipitations (mm) 52,5 37,2 45,3 65,2 73,6 64,2 40,1 44,6 45,7 54,3 55 49,3 627
Source : « Fiche 31069001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[17].

  • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[18]

et un au titre de la directive oiseaux[17]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[20] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[21] et « le Touch et milieux riverains en aval de Fonsorbes » (870 ha), couvrant 7 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[20] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[23].

Au , Blagnac est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (44,3 %), zones urbanisées (33 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), terres arables (4,1 %), forêts (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Elle couvre une superficie de 16,88 km2, dont un tiers d'espaces verts, elle figure dans le palmarès 2016 du Conseil national de villes et villages fleuris de France, qui a renouvelé l'attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[25].

Bureaux sur la ZAC Andromède.

Il existe 6 conseils de quartiers qui lient les habitants et les élus :

  • Quartier Andromède ; (ZAC Andromède)
  • Quartier Centre ;
  • Quartier Grand Noble ;
  • Quartier Grenade-Les Prés ;
  • Quartier Odyssud ; (Odyssud espace culturel)
  • Quartier Sud.

En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 11 758, alors qu'il était de 10 719 en 2009[I 6].

Parmi ces logements, 95,3 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 36,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 63 % des appartements[I 6].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 49,3 %, en légère baisse par rapport à 2009 (50,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 20 % contre 17,3 %, leur nombre étant en hausse : 2 237 contre 1 777[I 6].

Voies de communications et transports

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L'arrivée du tram à Blagnac (vers 1910).
Terminus de la ligne T2 du tramway à l'aéroport.
Le nouvel aéroport en construction, en février 1939.
Entrée de l’aéroport de Toulouse-Blagnac en 2006.

La commune accueille l'aéroport de Toulouse-Blagnac, où transitent plus de 9 millions de passagers par an (en 2017). On peut dire que c'est l'une des principales portes d’entrées de la région Occitanie.

Voies routières

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Blagnac est accessible depuis Toulouse par l'autoroute A621, puis par la route métropolitaine 902, aussi appelée Voie Lactée, qui est une voie rapide desservant l'ensemble de la commune. Elle relie Beauzelle au nord à l'autoroute A621 (aussi appelé Fil d'Ariane) au sud, pour ensuite accéder à l'aéroport et au périphérique de Toulouse. La Voie Lactée compte au total quatre sorties, toutes situées sur Blagnac, et qui permettent d'accéder au centre-ville, à la zone commerciale ou encore aux zones industrielles et aéroportuaires.

La commune est également traversée par la route métropolitaine 1, qui relie Mondonville aux Sept Deniers, à Toulouse, et aussi par la route métropolitaine 2 (route de Grenade), qui relie Purpan (à Toulouse) jusqu'à Grenade.

Transports en commun

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Plusieurs dessertes de bus urbains (Tisséo), interurbains (réseau Arc-en-Ciel) et de navettes communales permettent de relier les quartiers d’habitat, les secteurs commerciaux et d’activités économiques à la ville centre.

Depuis décembre 2010, Blagnac est desservie par la ligne T1 du tramway de Toulouse, qui est relié au métro toulousain à la station Arènes, sur la ligne A. Depuis décembre 2013, le tramway est prolongé jusqu'à la station Palais-de-Justice, sur la ligne B. Blagnac était d'ailleurs déjà desservi, à la fin du XIXe siècle, par l'ancien tramway de Toulouse. Depuis avril 2015, c'est l'aéroport de Toulouse-Blagnac qui est desservi par la ligne T2 du tramway.

La commune est desservie par les lignes du réseau Tisséo suivantes :

Les lignes 362, 369, 373 et 388 du réseau Arc-en-Ciel desservent également la commune depuis la gare routière de Toulouse vers le nord-ouest de la Haute-Garonne (Grenade, Cadours...).

La ville de Blagnac fait également fonctionner une petite navette, « La Caouéquine », qui relie la station de tramway Pasteur-Mairie de Blagnac et l’hôtel de ville. La mairie gère aussi un service de transport à la demande (TAD).

Risques naturels et technologiques

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Du fait de sa proximité avec la Garonne, Blagnac est concerné par un risque important d'inondations[26].

Il n'y a pas de risques technologiques sur la commune, même si on compte des sites industriels à proximité directe, sur Toulouse ou Fenouillet entre autres[26].

La centrale nucléaire de Golfech est également située à moins d'une centaine de kilomètres, ce qui représente un risque.

En 1903 les villageois s'opposèrent farouchement à l'installation d'une usine de sulfate d'ammoniaque, puis également à celle d'une usine d'engrais à Beauzelle, commune limitrophe, et enfin à celle d'une ligne à haute tension sur leur commune après-guerre.

Ses habitants sont appelés les Blagnacais[27] ou 'Caouecs'. À l'orée du XXe siècle, Blagnac produisait jusqu'à 1 500 tonnes de carottes l'hivers -allant même jusqu'à être distribuées aux colonies-, ainsi que beaucoup de choux, de poireaux et de salades. Au petit matin, les maraichers apportaient tous les deux jours leurs récoltes aux marchés toulousains places Arnaud-Bernard et Saint-Cyprien. Leurs carrioles étaient éclairées par deux lanternes, faisant de fait dire sur leur chemin en gascon « on dirait des yeux de chouettes dans la nuit », chouette se disant ainsi Caouecs[28]; le 'patronyme' de Caouec désigna aussi par la suite et par extension toutes les personnes ayant grandi à Blagnac.

Nos carottes régalent le monde entier, disaient encore avec fierté les habitants du village dans les années 1900.

Au milieu des années 2010, le petit transport gratuit sans portes instauré essentiellement pour les personnes âgées dans le centre de la ville portait le surnom de 'Caouecquine', avant de faire place à un minibus plus adapté et plus confortable.

Plaque de la rue Saint-Exupère.
La Baronnie de Blagnac en 1320.

Le passé le plus ancien de Blagnac n’est connu que par l’archéologie ; celle-ci révèle la présence des hommes de la préhistoire, des Celtes et des Gallo-Romains. La tradition veut que saint Exupère, sixième évêque de Toulouse, ait choisi Blagnac comme lieu de repos, y soit mort et y ait été enseveli, vers 415. Au cours du VIe siècle, sa tombe est redécouverte et ses restes transportées à Saint-Sernin de Toulouse. C’est aux chanoines de cette même église que le comte de Toulouse attribue Blagnac en 1100. Le site aéronautique aménagé pour l’Airbus 380 en 2001 a été occupé dès le Paléolithique (bifaces, galets de Garonne travaillés), au Néolithique et à l’âge de bronze (amphores, puits), aux IIe et Ier siècles avant J.-C. (ferme gauloise).

Vue cavalière de Blagnac en 1320.
Le nouveau château en 1800.

À la suite de la croisade des albigeois, Blagnac entre dans le domaine royal en 1270 puis est cédé par Philippe le Bel à Géraud Balène, chevalier quercinois, en 1307. À cette date, Blagnac est le chef-lieu d’une seigneurie qui s’étend de part et d’autre de la Garonne sur une douzaine de villages. Vers la fin du XIVe siècle, la seigneurie passe pour trois cents ans aux mains des Devoisins qui s’affirment clairement barons de Blagnac. Les derniers barons sont les Amieu au XVIIIe siècle, jusqu’à la Révolution de 1789.

Chaque année, ces seigneurs choisissent quatre consuls parmi la population. Ceux-ci ont en charge les « affaires » de la communauté un peu comme le conseil municipal actuel.

Le château bâti au sud près du fossé et du rempart entourant le village est détruit pendant les guerres de Religion et reconstruit au nord, place de la Fontcouverte. Il est difficile de se le représenter car le Blagnacais qui l’a acheté à Claude Amieu en 1790, l’a transformé.

L'ancien hôtel de ville de Blagnac (vers 1910).

Blagnac, agréable village à proximité de Toulouse, attire les riches notables dits « bientenants » : Capitouls, parlementaires, juges et autres hommes de loi, gros commerçants… Ils acquièrent des biens fonciers sur le territoire blagnacais et font construire de belles demeures ou des châteaux : Maniban, Ferradou, Uzou, Carrière…

Un fait marquant a lieu le 17 juin 1790. En effet, l’arrestation à Blagnac du comte Pierre-Joseph de Toulouse-Lautrec, député de Castres à l’Assemblée nationale constituante est à l’origine de la loi sur l’immunité parlementaire adoptée le 26 juin 1790. Ce décret est toujours en vigueur.

En septembre 1937, l'abbé Amouroux prêtre de la paroisse est tué sur le coup dans un accident d'autobus sur la commune (une vingtaine de pèlerins blessés), après avoir heurté un bec de gaz, puis un arbre et un poteau télégraphique[29].

Le vendredi le cosmonaute Youri Gagarine vient en personne depuis Paris (où il était l'invité du salon du Bourget) en Caravelle (pilotée par Léopold Galy) avec une délégation soviétique, pour visiter durant près de trois heures les précédentes usines blagnacaises de Sud-Aviation, où se concrétisait alors le projet Concorde (les Russes venant tout juste de démarrer celui de leur propre supersonique, le Tupolev 144). Le même jour, la délégation se restaura à Saint-Martin-du-Touch, commune à l'époque limitrophe, ensuite rattachée à Toulouse[30]. En juin 1969, l'astronaute David Scott visita à son tour le complexe aérospatial de Lespinet, et Sud-Aviation, après être passé aux Dossiers de l'écran et avoir revisité une seconde fois le salon du Bourget.

Aujourd’hui, le centre historique autour de l’église dédiée à Saint Pierre a été conservé et mis en valeur. L’urbanisation s’étend du pont qui a remplacé le bac en 1840 jusqu’à Beauzelle. Le tout récent éco-quartier d’Andromède se développe près des usines modernes d’Airbus qui font en grande partie la renommée de Blagnac.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Blagnac semble être une commune avec une sensibilité de gauche.

À titre d'exemple, lors de l'élection présidentielle de 2017, à Blagnac, au premier tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 30,56 % des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon avec 24,28 % des voix et par François Fillon avec 15,80 % des voix. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait largement emporté avec 78,22 % des voix face à Marine Le Pen[31].

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 20 000 habitants et 29 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-cinq[32],[33].

Le maire est entouré d'un conseil municipal de 35 élu(e)s dont 13 adjoint(e)s.

Liste des maires

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Le Baron de Blagnac Nicol'as Devoisins, ici en tenue de capitoul en 1503 (Archives de l'Hôtel de ville).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 Jean-Louis Puig   Ancien résistant
Jacques Puig[34] MRG
puis PRG
Architecte
Démissionnaire[35]
Bernard Keller PRG Retraité de l'aéronautique
Conseiller régional d'Occitanie (2015-2021)
Conseiller général de Blagnac (1998-2015)
Vice-président de Toulouse Métropole
Démissionnaire[36]
En cours
(au 16 décembre 2022)
Joseph Carles PRG[37]
puis DVG[38]
Universitaire retraité, ancien adjoint
4e vice-président de Toulouse Métropole
(depuis 2020)

Rattachements administratifs et électoraux

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Blagnac fait partie du canton de Blagnac, dont il est le bureau centralisateur. La commune est également rattachée à l'arrondissement de Toulouse.

La ville fait également partie de la première circonscription de la Haute-Garonne, qui compte essentiellement Toulouse et une petite partie de sa banlieue ouest.

Enfin, Blagnac est membre de Toulouse Métropole.

Politique environnementale

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Dans l'ancien temps (à la Belle Époque), les égouts du village s'épanchaient en serpentant dans un petit canal instauré au parc du Ramier.

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[39].

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[40].

Il y a aussi un écoquartier sur la commune, celui de la ZAC Andromède.

Finances locales

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L'actuelle mairie de Blagnac.

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Blagnac[Note 9].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Blagnac s'établit à 91 947 000  en dépenses et 91 346 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 10] se répartit en 61 366 000  de charges (2 774  par habitant) pour 73 701 000  de produits (3 332  par habitant), soit un solde de 12 335 000  (558  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 11] pour une somme de 31 881 000  (52 %), soit 1 441  par habitant, ratio supérieur de 97 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (733  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 1 298  à 1 441  par habitant ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 12] pour une valeur totale de 26 814 000  (36 %), soit 1 212  par habitant, ratio supérieur de 118 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (556  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 967  à 1 212  par habitant.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Blagnac[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 13] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 14] pour une somme de 29 292 000  (96 %), soit 1 324  par habitant, ratio supérieur de 249 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (379  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 477  par habitant en 2010 et un maximum de 1 324  par habitant en 2013 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 15] pour une valeur de 145 000  (des sommes plus faibles), soit 7  par habitant, ratio inférieur de 93 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (96  par habitant).

Les ressources en investissement de Blagnac se répartissent principalement en[A2 4] :

  • subventions reçues pour une somme de 1 635 000  (9 %), soit 74  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 48  par habitant en 2011 et un maximum de 254  par habitant en 2009 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 1 454 000  (8 %), soit 66  par habitant, ratio supérieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (40  par habitant).

L'endettement de Blagnac au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :

  • l'encours de la dette pour une somme de 7 671 000 , soit 347  par habitant, ratio inférieur de 68 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 092  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio diminue de façon continue de 482  à 347  par habitant[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 153 000 , soit 7  par habitant, ratio inférieur de 95 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (133  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de 82  à 7  par habitant[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 15 049 000 , soit 680  par habitant, ratio supérieur de 295 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (172  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 680  par habitant en 2013 et un maximum de 827  par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est de moins d'un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)

Instances judiciaires et administratives

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Hold-up de la BREC place du Corps-Franc-Pomiès (octobre 1971).

Les juridictions compétentes pour la commune de Blagnac sont le tribunal d'instance de Toulouse, le tribunal de grande instance de Toulouse, la cour d'appel de Toulouse, le tribunal pour enfants de Toulouse, le conseil de prud'hommes de Toulouse, le tribunal de commerce de Toulouse, le tribunal administratif de Toulouse et la cour administrative d'appel de Bordeaux[41].

Au 7 février 2018, Blagnac est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 19]. En 2021, la commune comptait 26 466 habitants[Note 20], en évolution de +11,39 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1181 0621 2521 4161 4361 5381 5971 6801 681
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6521 6831 7291 7411 8311 9091 8971 8661 791
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7861 7561 8801 7911 9752 1032 3602 7543 543
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 3208 41711 65114 92917 20920 58621 19922 21724 288
2021 - - - - - - - -
26 466--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
Rang de la commune dans le département 5 5 4 4 5 5 5 5
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

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Le tram devant les écoles de 1910.

Blagnac compte deux collèges publics : le collège Jean Mermoz[49] et le collège Henri Guillaumet[50], et un collège privé : l'établissement du Ferradou. La commune compte également un lycée public : le lycée polyvalent Saint-Exupéry[51], et un lycée privé : l'établissement du Ferradou.

On compte aussi sur Blagnac l’Institut universitaire de technologie de Blagnac, qui est un IUT en Informatique, réseaux et télécommunications, maintenance aéronautique et 2A2M (unique en France car département en expérimentation).

À Blagnac il y a aussi l'Airbus Training Centre Europe, qui est un centre de formation d'Airbus permettant la formation des pilotes de ligne, des ingénieurs et des techniciens.

Enfin, il y a le Centre de formation et d’apprentissage[52] AFACES : Commerce, Informatique et Services.

Manifestations culturelles et sportives

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Le parc Odyssud de 16 ha, autour du lac du Ritouret.

Établissements d'enseignement artistique (conservatoire de musique, école de danse, ateliers d'art), de diffusion (Odyssud, médiathèque, ludothèque, ciné Rex, salles d'exposition),

et une action culturelle variée permettent aux Blagnacais de vivre la culture au quotidien.

Il y a aussi plusieurs associations sur la commune :

  • Association des Donneurs de Sang et Secouristes Bénévoles de la ville de Blagnac (ADSSB)[53].
  • Association Unité Mobile de Premiers Secours de Haute-Garonne (UMPS31), assurant des dispositifs prévisionnels de premiers secours sur Blagnac et dans le département.
  • Blagnac Braderie[54], association bénévole pour la vente biannuelle à petit prix d'articles de puériculture, jouets et vêtements.
  • Réseau Social Solidaire de Blagnac[55], association de bénévoles intervenant auprès de publics fragiles pour recréer du lien social. Publics ciblés: personnes âgées, familles, jeunes.
  • Blagnac est le siège mondial de la communauté des Béatitudes[56].

On compte également une école de danse et un conservatoire de musique..

Il n'y a pas d'hôpital à Blagnac, mais on compte de nombreux hôpitaux sur Toulouse, le plus proche étant l'hôpital Purpan.

La patinoire Jacques Raynaud.
La piscine des Ramiers.
Pierrick Fédrigo s'élance de Blagnac lors du Tour de France 2012.

La ville remporte le challenge de la ville la plus sportive de France en 1992. La ville de Blagnac a continué son action en faveur du sport au fil des années. Aujourd'hui, 70 associations sportives proposent 52 disciplines pour lesquelles on a pu recenser 10 000 licenciés !

Blagnac est couverte par le journal local La Dépêche du Midi et par l'édition Toulouse Métropole de France 3 Occitanie.

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 11 196 ménages fiscaux[Note 21], regroupant 23 719 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 360 [I 7] (23 140  dans le département[I 8]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 22] (55,3 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 6,5 % 9,1 % 9,1 %
Département[I 10] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 16 728 personnes, parmi lesquelles on compte 80 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 20 % d'inactifs[Note 23],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Toulouse[Carte 2],[I 12]. Elle compte 37 426 emplois en 2018, contre 36 319 en 2013 et 31 409 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 11 988, soit un indicateur de concentration d'emploi de 312,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,8 %[I 13].

Sur ces 11 988 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 978 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 69,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12 % les transports en commun, 15,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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2 690 établissements[Note 24] sont implantés à Blagnac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 25],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 2 690 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
121 4,5 % (5,7 %)
Construction 198 7,4 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
831 30,9 % (25,9 %)
Information et communication 148 5,5 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 117 4,3 % (3,8 %)
Activités immobilières 89 3,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
550 20,4 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
459 17,1 % (16,6 %)
Autres activités de services 177 6,6 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (831 sur les 2690 entreprises implantées à Blagnac), contre 25,9 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[64] :

  • Airbus, construction aéronautique et spatiale (39 036 834 k€)
  • Safran Electrical & Power, fabrication d'autres matériels électriques (630 955 k€)
  • Rockwell Collins France - RCF, réparation de matériels électroniques et optiques (295 634 k€)
  • Cimpa, conseil en systèmes et logiciels informatiques (103 132 k€)
  • Safran Engineering Services, ingénierie, études techniques (102 052 k€)
1er vol de Concorde (2 mars 1969).
1er vol de l'Airbus A310 (3 avril 1982).
Vue aérienne du complexe Aéroport / Aéroconstellation en 2007.

Blagnac est à la pointe de l'industrie aéronautique mondiale, accueillant actuellement le siège d'Airbus industrie.

Blagnac est aujourd'hui l'une des communes les plus dynamiques économiquement de France, et l'une des plus attractives. L’emploi a fortement progressé, notamment dans les bureaux d’études sous-traitants de premier niveau d'Airbus.

Cette croissance trouve son ferment dans l'essor des entreprises :

Véritable coup d’accélérateur pour l’économie locale et régionale, l'usine d’assemblage de l’A380 est clairement porteuse d'emplois et de stabilité sociale. Blagnac est également le siège de la chambre régionale de commerce et d'industrie Midi-Pyrénées. Citons aussi : Labinal, Aeroconseil, Blagnac Constellation, Engineering Conception Maintenance, AéroConstellation

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 38 14 9 6
SAU[Note 26] (ha) 601 159 85 56

La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[65]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 27] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 28] (38 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 56 ha[67],[Carte 4],[Carte 5].

Projets économiques

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Dans les années 2010, l’implantation de la chaîne d'assemblage de l'A380 se traduit par l’émergence d’une série de projets structurants :

  • création d'un Espace muséographique aéronautique, (Aeroscopia) ;
  • création d'un Espace de convention et centre d'affaires ;
  • création (en cours) du nouveau centre de livraison des Airbus, le Delivery Center ;
  • essor du secteur hôtelier ;
  • développements commerciaux importants.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Dès la Préhistoire et les Gaulois

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Une rue en 1875.

Un imposant bâtiment, une chapelle et un château du XVIIe siècle composent le monastère des Dominicaines. Jean d’Aldeguier, issu d’une famille noble de Millau, grand trésorier de la généralité de Toulouse, achète les terres à Isabeau de Voisins. Passé aux mains de différents propriétaires issus de la haute bourgeoisie et de la noblesse toulousaine, il est finalement vendu en 1748 à Gaspard de Maniban, premier président au parlement de Toulouse. Ce dernier, désireux d’en faire une demeure confortable, entreprend des travaux d’aménagements coûteux.

En 1810, le château et ses dépendances sont vendus au général d'Empire Jean Dominique Compans qui s’y installe. Il y meurt en 1845. Après avoir servi de cadre à des fêtes galantes, et à la suite de l’expropriation forcée des nouveaux propriétaires, le château est acheté en 1850 par les trappistines, venues de l’abbaye de Maubec (Drôme). Entre 1860 et 1885, elles restaurent le château et construisent l’église. En 1870, le monastère est transformé en hôpital, puis en maison d’accueil pour les orphelines toulousaines, victimes de la crue de la Garonne en 1875.

Un ancien puits de maraîcher, typique du blagnacais, proche de la Garonne.
Le magnolia de la Place Plan du Port, implanté adulte au milieu des années 2000.

Pendant la Première Guerre mondiale, un hôpital temporaire est implanté, accueillant notamment des soldats annamites. S’accommodant mal de l'urbanisation croissante de Blagnac, les trappistines décident de quitter le domaine en 1938 pour aller en Gironde. Une communauté de dominicaines les remplace à partir de 1939.

L'Oratoire de Saint-Exupère du 15e siècle, avec sa petite salle de spectacles.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments, à l'exception du château, sont occupés par les militaires allemands. Le domaine est endommagé. Après la guerre, des travaux de rénovation sont entrepris. En 1949, les moniales accueillent Louis Mazetier, célèbre peintre verrier qui réalise fresques et vitraux.

Depuis les années 1950, le monastère a varié ses activités : tour à tour fabricant de pâtes alimentaires, pension de famille, maison de retraite, confection d’objets religieux, afin d’assurer la survie matérielle de la communauté. Depuis 1987, les dominicaines partagent la tranquillité du site avec la communauté des Béatitudes. L’église conventuelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de Sainte-Catherine-de-Sienne est un grand édifice de style néogothique en forme de L. Les peintures murales du chœur et de la nef des fidèles ainsi que l’ensemble des vitraux sont classés à l’inventaire des monuments historiques depuis le .

De son passé médiéval, la ville de Blagnac a conservé son église, dont la première mention se situe en 1098, mais on a une idée peu précise de ce qu’elle était à cette époque. Elle avait, semble-t-il, un clocher-mur tourné vers la Garonne sur la façade Est comme le prouveraient les trous au-dessus du chœur actuel pour les cordes des cloches. Construite de briques et de galets, c’est à partir de 1387 sous les Devoisins, qu’elle prend son allure gothique dans son aspect extérieur : abside de forme polygonale et fenêtres en arc brisé… L’intérieur gothique de l’église présente une nef voûtée avec croisée d’ogives et les chapiteaux sont décorés de sculptures représentant la Création. La chapelle Saint-Jacques fut dédiée à cette famille, dont on peut voir le blason sculpté sur un des chapiteaux. Les baies du clocher, construit au XVIe siècle, sont couvertes d’arcs en plein cintre et d’arcs en mitre, ce qui lui donne une ressemblance avec celui de Saint-Sernin. Peintures et vitraux intérieurs sont du XIXe siècle.

  • L'oratoire de Saint-Exupère est classé au titre objet des monuments historiques depuis 1922[68]. Les peintures murales de l’ancienne chapelle Saint-Éxupère datant du XVe siècle et complétées au XIXe, racontent la vie de saint Éxupère, 6e évêque de Toulouse. Il aurait fait construire une petite maison à cet emplacement et y serait décédé vers 415. Les Blagnacais l’ont adopté comme saint patron.
  • Église Saint-Gabriel de Blagnac[69].
  • Aeroscopia :

Les débuts de cette grande histoire entre l’aéronautique et Toulouse remontent à la fin du XIXe siècle lorsque Clément Ader, originaire de Muret, effectue le premier décollage de l’histoire de l’aéronautique avec un engin plus lourd que l’air motorisé baptisé Éole.

Depuis ce premier « bond » de Clément Ader, un long chemin a été parcouru pour mener aujourd’hui aux fleurons de l’industrie aéronautique que sont l’A380 ou encore l’A350. Et c’est ici à Toulouse qu’une grande partie de l’histoire de cette industrie s’est écrite.

Un grand nombre de pionniers plus ou moins célèbres et d’avions de légende ont contribué à construire cet ancrage de l’aéronautique dans le patrimoine local.

Au milieu des années 1950, la Caravelle, premier avion civil à réaction français sort des chaînes d’assemblage. Suivi par le légendaire Concorde qui décolle en 1969 pour la première fois depuis les pistes de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Aujourd’hui, Toulouse est aussi le berceau de deux grands constructeurs aéronautiques mondiaux que sont ATR et Airbus. En Midi-Pyrénées, près de 80 000 personnes vivent aujourd'hui de l’activité aéronautique.

Depuis plus de 30 ans, les acteurs et les témoins de cette formidable épopée industrielle, technologique et humaine, les amoureux du ciel et des avions se sont mobilisés pour que cette histoire soit à jamais reconnue et partagée. Pour que ce patrimoine historique soit préservé. Aeroscopia, musée aéronautique, porte cette attente. Le musée est construit en bordure de la ZAC Aéroconstellation, berceau de l’A380, elle-même en lien direct avec la plate-forme aéroportuaire et les pistes de Toulouse-Blagnac. Signée par l’agence Cardete Huet Architectes, également conceptrice de la géométrie de l’usine Lagardère, l’architecture d’Aeroscopia affiche la forme oblongue d’un long tube, recouvert d’une peau de zinc gris, ouvert à la lumière du jour qui, s’il n’était légèrement incurvé le long du plan dans lequel il se reflète, semblerait prêt pour un décollage immédiat.

Le musée couvre une surface au sol de 15 000 m2 incluant des espaces d’expositions intérieurs et extérieurs.

Personnalités liées à la commune

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L'Architecture par Abel Fabre
École supérieure des beaux-arts de Toulouse.

Héraldique

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Blagnac

Son blasonnement est : parti, au premier de gueules à l’écusson du même à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, au second d’azur à l’écusson parti au premier du champ semé de fleurs de lys d’or et au second de gueules semé de châteaux donjonnés d’or ouverts de gueules, le tout aux deux clefs adossées et entrelacées d’or.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Histoire de Blagnac - Sa baronnie, ses barons, ses châteaux, son prieuré, ses églises, avec dix vues, cartes ou plans des lieux, Bertrand Lavigne (ancien maire de Blagnac, ancien sous-préfet de Saint-Gaudens et de Villefranche de Lauragais), éd. L. Capdeville, libraire-éditeur, rue Lafayette, 9, juillet 1875 (Toulouse);
  • Saint Exupère, évêque de Toulouse et patron de Blagnac, Ph. Massot, imprimerie catholique St-Cyprien, 1887 (1er janvier - Toulouse) (ASIN B01BY98XCC);
  • Histoire de Blagnac - Sa baronnie, ses barons, ses châteaux, son prieuré, ses églises, Bertrand Lavigne, éd. de la Tour G. I.L.E. (E.T.G.), Bertrand Lavigne (réédition du précédent ouvrage - Péronnas), 2e trimestre 1998 (500 exp.) (ISBN 2-87802-330-7);
  • Blagnac, ville et village - des origines à 1985, Guy Eché, éd. Guy Etché (à compte d'auteur), 1985 (Toulouse);
  • Blagnac, des bords de la Garonne à l'Aéroconstellation, Pascal Alquier et Alain Félix, éd. Milan-Presse, 2006 (ASIN B00LM5NS9C);
  • Clin d'œil au passé, regards d'avenir: Blagnac, des quartiers en mutation, Jocelyne Aubry et Didier Goupil, illustrations Jean-Claude Martinez, éd. Suerte, 2014 (octobre), 119 p. (ISBN 2952799393) et (ISBN 9782952799393) (travaux de l’association "clin d’œil", lors de la rénovation du quartier des Barradels, et notamment des logements de La Banane);
  • Histoire de la ville de Blagnac - ville de vitalité, Bruno Ferret, photographie Arnaud Spani, éd. Privat, collection Histoire des villes, 2016 (21 novembre - Toulouse).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Toulouse, il y a une ville-centre et 80 communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Blagnac. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  10. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  11. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  12. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  13. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  14. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  15. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  16. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée.
  17. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  18. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Blagnac.
  19. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  20. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  21. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  22. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  23. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  24. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  25. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  26. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  27. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  28. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[66].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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