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Morbihan

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Morbihan
Mor-Bihan
Blason de Morbihan Mor-Bihan
Morbihan
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de la Bretagne Bretagne
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Vannes
Sous-préfectures Lorient
Pontivy
Président du
conseil départemental
David Lappartient (LR)
Préfet Pascal Bolot[1]
Code Insee 56
Code ISO 3166-2 FR-56
Code Eurostat NUTS-3 FR524
Démographie
Gentilé Morbihannais
Population 768 687 hab. (2021)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ nord, 2° 50′ ouest
Superficie 6 823 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 6
Cantons 21
Intercommunalités 12
Communes 249
Liens
Site web www.morbihan.fr

Le Morbihan (/mɔʁ.bi.(j)ɑ̃/[Note 1] Écouter ; en breton : Mor-Bihan /ˈmoːʁ ˈbi(h)ãn/[Note 2]) est un département français situé en région Bretagne, qui doit son nom au golfe du Morbihan.

Il correspond pour l'essentiel au royaume, devenu comté puis baillie, de Broërec et plus anciennement à la cité des Vénètes.

L'Insee et La Poste lui attribuent le code 56. Sa préfecture est Vannes.

Le département a été créé à la Révolution française, le en application du décret du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Bretagne : il est édifié pour les 4/5es de son étendue sur les terres de l'ancien diocèse de Vannes fondé au Ve siècle (moins deux petites parties au nord, une autre à l'est et une dernière à l'ouest), de l'extrême est de la Cornouaille, du sud de l'évêché de Saint-Brieuc, du sud-ouest de l'évêché de Saint-Malo et du nord-ouest de l'évêché de Nantes[2].

Il est créé à partir de la circonscription du présidial de Vannes à laquelle on a retranché la sénéchaussée de Quimperlé et la moitié nord de celle de Ploërmel et ajouté la sénéchaussée de Gourin (à peu près).

Les communes de la Cornouaille morbihannaise (l’ancienne sénéchaussée de Gourin) qui n'avaient pas choisi d'être annexées au département du Morbihan ont régulièrement réclamé de rejoindre le Finistère, sans succès[3]. Des pétitions circuleront à plusieurs reprises, mais seule la commune de Locunolé réussira à obtenir gain de cause en .

Carte du département (1790).

Les concepteurs des départements ont choisi de ne pas reprendre les noms portés par les circonscriptions antérieures pour en éradiquer les identités, cultures et particularismes, afin qu'il n'y ait plus ni Angevin, ni Corses, ni Alsaciens, ni Breton, etc., mais seulement des Français. Les noms des départements sont choisis à partir de particularités géographiques, notamment des noms de fleuves, de mers ou de montagnes. On songea à nommer ce département « les Côtes du sud », par opposition aux Côtes-du-Nord, mais la présence de plusieurs golfes appelés mor bihan (« petite mer » en français) par les habitants, à Gâvres et au sud de Vannes, lui a fait préférer ce vocable géographique.

De 1791 à 1793, les neuf districts (Auray, Le Faouët, Hennebont, Josselin, Pontivy, Ploërmel, La Roche-Bernard, Rochefort et Vannes) du département du Morbihan fournirent quatre bataillons de volontaires nationaux.

Les 1er et 2e bataillons de volontaires du Morbihan furent envoyés pour combattre la révolution haïtienne et participèrent à la bataille du Cap-Français.

Le département du Morbihan fait partie en de la Ve région économique ou région de Nantes (départements 37-44-49-53-56-72-85), mais aussi de la région touristique de Bretagne (22-29-35-56). Plus tard, le Morbihan fait partie des régions « Bretagne » créées successivement en 1941, 1944 et 1956-72-88 (l'actuelle région Bretagne) et regroupant les départements du Finistère, des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine.

Étymologie

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Le nom du département vient de Mor-Bihan, nom breton, signifiant « Petite Mer » (le golfe du Morbihan)[4], par opposition à mor braz, « grande mer », qui désigne localement la baie située entre Quiberon et Le Croisic. La transposition en français a pour conséquence le retrait du trait d'union, pour ne former finalement qu'un mot. Cette étymologie a conduit certains à estimer que le Morbihan serait le seul département de France métropolitaine dont le nom proviendrait entièrement d'une langue régionale[5]. Toutefois, le département de Vaucluse est dans le même cas[6].

De 2007 à 2022, le logo du conseil départemental du Morbihan est constitué d’un rectangle bleu foncé qui évoque le cadre institutionnel. Une lettre « M » stylisée bleu clair (couleur symbolisant la mer et toute la vie qui lui est associée) brochant sur le tout est surchargée d'un disque orange qui représente le soleil. Cette lettre est accompagnée d'une « virgule » de couleur vert anis brochant sur la droite du rectangle et qui symbolise l’intérieur des terres (la campagne verdoyante) et du fait de son graphisme et sa couleur vive, le dynamisme (culturel, économique, social, etc.). Le nom du département apparaît en lettres blanches en bas du rectangle et l'institution départementale en lettres bleues en dessous. Le précédent logo comportait les mêmes éléments disposés de façon légèrement différente et avec des couleurs plus vives : le soleil était jaune pur et la virgule rouge vif.

En octobre 2022, le Département fait évoluer son identité visuelle en modifiant son logotype et la charte graphique de la collectivité. S'inspirant du blason du Morbihan (voir ci-dessous), le nouveau logo est composé d'une hermine, symbole héraldique breton déjà présent sur les logos des départements voisins d'Ille-et-Vilaine et du Finistère, et de trois vagues bleues évoquant l'origine du nom du département, la mer ainsi que la vie qui lui est associée[7].

Proposition de blason

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Blason Blasonnement :
« Coupé ondé d'hermine et d'azur formant une vague ».
Commentaires : Armoiries proposées par Robert Louis.

Géographie

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Le Morbihan fait partie de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements du Finistère à l'ouest, des Côtes-d'Armor au nord, d'Ille-et-Vilaine à l'est et de la Loire-Atlantique au sud-est, et bordé par l'océan Atlantique. Sa superficie est de 6 823 km2 pour 905 km de côtes.

L'espace morbihannais couvre un peu plus d'un dixième de la superficie du Massif armoricain[8]. La superficie totale du département est de 682 300 hectares, dont 111 500 hectares boisés, soit plus de 16 % du territoire. Le Morbihan affecte la forme un quadrilatère dont l'axe principal, de direction nord/nord-est - sud/sud-ouest, mesure près de 135 km, tandis que, des crêtes des montagnes Noires jusqu'à la mer, la distance n'est, à vol d'oiseau, que de 80 km.

Pour ce qui concerne le relief du département, le Morbihan est très plat sur le littoral en contradiction avec le reste de la Bretagne mais assez vallonné dans l'arrière-pays ouest (landes de Lanvaux, montagnes Noires proches de Gourin…). Son point culminant se situe au nord-est de Gourin, c'est le mont Saint-Joseph (297 mètres) dans les montagnes Noires[9].

Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.

Le département est situé au cœur du domaine centre et sud armoricain, unités géologiques du Massif armoricain qui correspondent à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la presqu'île de Crozon jusqu'au bassin de Laval pour le domaine médio-armoricain, du cap Sizun jusqu'à la Vendée pour le domaine sud armoricain.

Le territoire est marqué par une alternance de lignes de crêtes et de vallées parallèles à la côte. Orientées nord-ouest/sud-est (direction armoricaine caractéristique de l'orogenèse varisque), ces zones déterminent deux domaines de part et d'autre du cisaillement sud-armoricain CSA (décrochement dextre dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[10]). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », est un témoin de la tectonique tangentielle varisque qui forme un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire d'orientation NW-SE (N120). Au nord du CSA, les plateaux d'une altitude moyenne de 150 m correspondent à des reliefs typiques de bassins versants de rivières dont les vallées forment des éventails. Ces plateaux correspondent à des granitoïdes de collision, post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisément du massif granitique de Pontivy à deux micas (biotite et muscovite)[11] qui affleure au sud-ouest de l'ensellement micaschisteux de Guémené. Ils correspondent plus à l'ouest à un bassin sédimentaire principalement constitué de schistes briovériens[12] (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané[13] sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires. Ces formations sont déposées dans ce bassin marqué par une forte subsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)[14]. Au sud du CSA, le décrochement a guidé la mise en place d'une bande de leucogranites, écrasant le flanc nord de l'anticlinal de Cornouaille (terme de Jean-Pascal Cogné en 1960, désignant la région comprise entre la pointe du Raz et Nantes)[15] constitué de migmatites, de granites d'anatexie, ces structures formant les bas plateaux littoraux méridionaux[16]. Les témoins géologiques de la collision de la microplaque Armorica au nord et du bloc continental Gondwana au sud, séparés initialement par l'océan Médio-Européen, sont les granites d'anatexie (indices d'une subduction) puis les leucogranites et les gneiss, indices d'une collision de type himalayenne (l'épaississement crustal varisque lié à l'écaillage de Gondwana[17], s'accompagne en profondeur de métamorphisme[18] et de la fusion de la croûte continentale à l'origine de plutons leucogranitiques)[19].

Le Massif armoricain auquel appartient le Morbihan a subi depuis le passage Plio-Pléistocène (2,6 Ma) un basculement vers le sud qui a provoqué le soulèvement de sa marge nord et un effondrement relatif de sa marge sud dont le relief, étagé en gradins, descend progressivement vers l'Atlantique. Cette retombée méridionale cornouaillo-morbihannaise se traduit au niveau géomorphologique par une série de horsts et grabens, et surtout de blocs monoclinaux basculés vers le continent qui s'achèvent vers la mer par des escarpements de failles, selon un « maillage de dislocations assujetties à celles du tréfonds armoricain », cette tectonique en distension étant peut-être en relation avec l'ouverture du golfe de Gascogne[20].

Les plus grandes forêts se situent au nord du département (Paimpont, Lanouée, Quénécan…) et en son centre : les landes de Lanvaux (Bois de Saint-Bily, forêts domaniales de Camors, de Floranges, de Pontcallec…). Jusqu'au Moyen Âge, les forêts, comme partout en Bretagne, étaient bien plus étendues : la mythique forêt de Brocéliande s'est réduite comme une peau de chagrin pour ne laisser qu'une infime partie, Paimpont ; la forêt de Rhuys, où les ducs aimaient à chasser, a entièrement disparu. Le Morbihan est, de fait, le département breton le plus boisé (suivi d'assez loin par les Côtes-d'Armor avec près de 12 %).

Quant à la surface agricole utilisée, elle représente 57 % du territoire, c'est-à-dire que le Morbihan est le département de la Bretagne le moins exploité pour l'agriculture en termes de surface (l'Ille-et-Vilaine est le premier avec 76 % de la surface).

Réseau hydrographique

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Le littoral du Morbihan est particulièrement découpé : avec les îles, la longueur des côtes affiche 800 km (deuxième de Bretagne après le Finistère) alors que la distance à vol d'oiseau entre les estuaires de la Laïta et de la Vilaine (qui représentent les frontières naturelles est et ouest du département) n'est que de 150 km[21].

Le golfe qui a donné son nom au département contient 42 îles, dont deux forment communes : l'île d'Arz et l'île aux Moines.

Le Morbihan vu de l'espace

Hors du golfe du Morbihan, il y a quatre îles habitées :

Comme ailleurs en Bretagne, les marées remplissent et vident les estuaires de fleuves – grands et petits – appelés localement en français rivières. C'est l'équivalent des abers du Léon et de ce que les géographes dénomment ria : ria d'Étel, ria de Pénerf.

Carte des précipitations annuelles dans le Morbihan (moyenne sur la période 1997-2006)
  • > 1 300 mm
  • 1 200 à 1 300 mm
  • 1 100 à 1 200 mm
  • 1 000 à 1 100 mm
  • 900 à 1 000 mm
  • 800 à 900 mm
  • 700 à 800 mm
  • < 700 mm

Le climat est de type tempéré océanique, marqué par l'influence du Gulf Stream et des perturbations atlantiques. Il se caractérise par sa douceur aussi bien en hiver qu'en été. En été, la chaleur reste modérée sauf à l'occasion de brefs et rares épisodes de canicule comme ce fut le cas en (température de 37,5 °C le à Lorient). En hiver, les gelées sont rares, surtout dans les îles et sur la côte. Les précipitations sont régulières, avec un maximum en hiver. Le littoral et la partie orientale du département sont les parties les moins arrosées. Les landes de Lanvaux et surtout le nord-ouest du département, au relief plus prononcé, reçoivent les précipitations les plus abondantes. Dans le secteur de Guiscriff, le cumul annuel dépasse les 1 300 mm, alors qu'à Belle-Île il avoisine les 700 mm. La côte morbihannaise bénéficie d'environ 1 900 heures d'ensoleillement annuel[22]. Il existe des microclimats tels que ceux de la presqu'île de Quiberon, de la presqu'île de Rhuys ou de Belle-Île.

Une opposition est-ouest

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Le Morbihan est souvent présenté comme étant scindé politiquement selon un axe est-ouest, la partie occidentale étant dominée par la gauche, là où la partie orientale est acquise à la droite. Ce clivage est déjà en place dès le début de la Troisième République et perdure depuis. La création de la ville de Lorient en 1666 puis son essor depuis est souvent avancé comme facteur explicatif, au motif que le pôle industriel que la ville constitue serait un terreau favorable aux idées de gauche[23].

La rivalité entre les villes de Lorient, à l'ouest, et de Vannes, à l'est, incarne cette dynamique territoriale. L'expression « ce qui est mauvais pour Vannes est bon pour Lorient » est parfois utilisée pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, présentées aussi comme des « sœurs ennemies »[24].

Résultats électoraux

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Longtemps le Morbihan — comme la plupart des départements de l'Ouest — a eu une vocation essentiellement agricole. La présence d'un littoral étendu a toutefois apporté la diversité par la pêche depuis toujours, le commerce maritime depuis le Moyen Âge et la construction navale à la fin du XVIIe siècle.

Secteur primaire

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Agriculture

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Vache Prim'Holstein, le Morbihan est un des plus gros producteur de lait en France.

Au cours des décennies 50-80, l'agriculture se transforme profondément. Elle se modernise, se spécialise (élevage, en particulier avicole) et place sa production dans les premiers rangs des départements français. Elle est cependant confrontée actuellement à des problèmes de pollution des sols et des eaux[25]. Elle est aussi en concurrence pour l'utilisation de terres avec l'agrandissement des villes et le développement d'activités touristiques, et perd annuellement 0,5% de sa SAU depuis 2000[26].

La moitié de la superficie du département est utilisée par des activités agricoles[25]. L'activité emploie en 2006 environ 5,7% de la population active, et génère 13% avec les emplois du département via l'industrie agroalimentaire[26].

Le département est l'un des plus gros producteurs français dans plusieurs secteurs. Il est le premier producteur en aviculture, et le second producteur d'œufs national. Il est à la troisième place concernant la production de viande bovine et est aussi le sixième plus gros producteur de lait[25]. Sept productions du département sont protégées au titre d'une SIQO, dont le cidre breton, la farine de blé noir de Bretagne, ou encore les volailles de Janzé[27].

Pêche et aquaculture

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Parc à huîtres dans la Ria d'Étel, le département est le second producteur en France.

La pêche est une activité importante dans le département, et le port de pêche de Keroman à Lorient partage avec celui de Boulogne-sur-Mer le titre de plus important port de pêche français, en volume et en valeur, avec autour de 20 000 tonnes de poissons vendus pour une valeur de près de 48 510 K€. La flotte du Morbihan représente en 2008 363 bateaux et 841 emplois. Les espèces pêchées sont de plusieurs types, pélagiques (merlu, sardine…), démersales (grenadier, empereur…) et benthiques (langoustine). L'usage de casier permet la pêche de crustacés (homards, crabes, crevettes, araignées…)[28].

L'aquaculture est aussi bien développée, notamment avec l'ostréiculture et la mytiliculture. Le Morbihan est avec autour de 20 000 tonnes le premier producteur breton d'huitres, et le second département français derrière la Charente-Maritime. La production est concentrée autour de la Ria d'Étel, la baie de Quiberon, et le golfe du Morbihan. La production de moules se situe autour de 5 000 tonnes par an, concentrée dans l'estuaire de la Vilaine[28].

Secteur secondaire

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La révolution industrielle a moins touché le département que le Nord-Est de la France ; on notera néanmoins le développement de la métallurgie (Forges d'Inzinzac-Lochrist, fonderies de Ploërmel…) et de la construction navale contemporaine (pays lorientais). La décentralisation industrielle après la Seconde Guerre mondiale a été bénéfique pour Vannes (implantation de Michelin).

Construction navale et nautisme

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Construction de la FREMM Bretagne à Lorient.

La construction navale et la réparation est concentrée dans le pays de Lorient où il compte près de 3 400 emplois, essentiellement dans le domaine militaire. Naval Group et dans une moindre mesure Piriou sont les principaux acteurs. L'activité est très cyclique et dépendante des programmes de l’État, notamment du programme des Frégate multi-missions depuis 2012[29].

La filière nautique est plus également répartie le long du littoral du Morbihan, avec environ 1 100 emplois dans le pays de Lorient, le pays de Vannes pour 980 emplois et le pays d'Auray pour 680 emplois. Au total, le département regroupe pas loin de la moitié des emplois de ce secteur dans la région Bretagne, ce qui en fait le centre de gravité économique de la Sailing Valley, principal cluster économique français lié à cette activité. Le tissu économique est essentiellement composé de TPE et de PME, dont l'activité est en grande partie tournée vers la préparation de courses au large[29].

Le département compte par ailleurs une activité de nautisme de loisir importante, regroupant autour de 10 000 places de port pour une centaine de cales de mise à l'eau. Près d'un voilier sur huit immatriculé en France l'est dans le département[30].

Construction

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Secteur tertiaire

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Le secteur des services domine fortement aujourd'hui l'économie du département. Les villes moyennes de Lorient, Vannes et même Auray ou Pontivy constituent des pôles commerciaux notables.

Port de La Trinité-sur-Mer, au cœur du triangle Auray-Quiberon-Carnac.

Le tourisme est le pilier du secteur tertiaire, et peut représenter localement la première activité économique. Il se concentre sur la côte, principalement dans un triangle allant d'Auray à Quiberon à Carnac, ainsi qu'autour des villes de Vannes et de Lorient[31] Il entraîne avec lui le bâtiment, les travaux publics, les services à la personne et les transports, mais peut poser localement, le long des côtes des problématiques de surtourisme[32].

La fréquentation est principalement française, les visiteurs étrangers ne représentant que 6% des visites[33]. Environ 33 millions de nuités sont enregistrées tous les ans en moyenne, dont 56 % en juillet et août. L'activité génère environ 19 000 emplois en haute saison, et 13 000 tout au long de l'année. On estime qu'environ 8 500 entreprises sont concernées à divers degrés par le tourisme, soit près du tiers des entreprises du Morbihan[34].

Secteur marchand

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Recherche et développement

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Le Morbihan est l'un des départements français dans lesquels la recherche et développement est la plus faible de France, pour des raisons historiques et de choix politiques. Le Grand Ouest français fait partie des régions métropolitaines dans lesquelles l’État a le moins développé les capacités de recherche. Les grandes universités de la région comme celles de Rennes et Brest n'ont commencé à développer leurs activités de recherche que dans les années 50 et 60, et le département ne dispose d'une université que depuis les années 90. De grands organismes de recherche publiques comme le CNRS sont sous représentés dans la région ; alors qu'ils représentent 50 % des chercheurs dans l'est de la France, leur part chute à 20 % dans l'ouest de la France[35].

Le potentiel humain reste sous développé. Si les résultats scolaires du départements dans le primaire et le secondaire secondaire sont bons, le taux d'élèves du Morbihan accédant à des diplômes d'ingénieurs ou de doctorats sont parmi les plus bas de France. Jusqu'aux années 90, les meilleurs élèves locaux doivent se rendre à Rennes ou Paris pour y suivre leurs études, et peu reviennent dans la région. En 2024, seuls 200 doctorants sont inscrits dans le département, et 250 chercheurs y sont recensés[35].

Deux pôles de recherches émergent centrés sur le secteur de Lorient, en partie liés aux secteurs de la Défense et de la construction navale. Le domaine des matériaux composites et celui de la cybersécurité comptent plusieurs structures de recherche, et des écosystèmes d'entreprises émergent autour de la Sailing Valley et la Composite valley[35].

Population et société

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Démographie

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Les habitants du Morbihan sont les Morbihannais et les Morbihannaises.

Évolution de la population

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En 2021, le département comptait 768 687 habitants[Note 3], en évolution de +3,21 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-401 215403 423416 224427 453433 522449 743447 898472 773
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
478 172473 932486 504501 084490 352506 573521 614535 256544 470
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
552 028563 468573 152578 400546 047543 175537 528542 248506 884
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
520 966530 833540 474563 588590 889619 838643 873694 821727 083
2016 2021 - - - - - - -
747 548768 687-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[36] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[37] puis population municipale à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Répartition de la population

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Densité de population par commune en 2007.
  • >400 hab./km2
  • 200 à 400 hab./km2
  • 100 à 200 hab./km2
  • 50 à 100 hab./km2
  • 25 à 50 hab./km2
  • <25 hab./km2

La densité moyenne de la population s'élève à 112,7 hab./km2 en 2021, une densité légèrement supérieure à la densité moyenne de la France métropolitaine (106,5 hab./km2). Cette moyenne recouvre d'importantes disparités puisque sur les 250 communes que compte le département en 2019, 27 comptent moins de 30 hab./km2 et 9 plus de 1 000 hab./km2. La population se concentre majoritairement dans les zones proches du littoral où se trouvent notamment les aires urbaines de Lorient et de Vannes. Le taux d'urbanisation de la population est de 61 %.

Communes les plus peuplées

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Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Lorient 56121 CA Lorient Agglomération 17,48 57 846 (2021) 3 309 modifier les donnéesmodifier les données
Vannes 56260 CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération 32,30 54 420 (2021) 1 685 modifier les donnéesmodifier les données
Lanester 56098 CA Lorient Agglomération 18,37 23 026 (2021) 1 253 modifier les donnéesmodifier les données
Ploemeur 56162 CA Lorient Agglomération 39,72 18 591 (2021) 468 modifier les donnéesmodifier les données
Hennebont 56083 CA Lorient Agglomération 18,57 15 746 (2021) 848 modifier les donnéesmodifier les données
Pontivy 56178 CC Pontivy Communauté 24,85 14 774 (2021) 595 modifier les donnéesmodifier les données
Auray 56007 CC Auray Quiberon Terre Atlantique 6,91 14 222 (2021) 2 058 modifier les donnéesmodifier les données
Guidel 56078 CA Lorient Agglomération 52,29 11 947 (2021) 228 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Avé 56206 CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération 26,09 11 927 (2021) 457 modifier les donnéesmodifier les données
Ploërmel 56165 CC Ploërmel Communauté 57,82 9 879 (2021) 171 modifier les donnéesmodifier les données
Sarzeau 56240 CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération 60,23 8 977 (2021) 149 modifier les donnéesmodifier les données
Séné 56243 CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération 19,94 8 944 (2021) 449 modifier les donnéesmodifier les données
Quéven 56185 CA Lorient Agglomération 23,93 8 790 (2021) 367 modifier les donnéesmodifier les données
Theix-Noyalo 56251 CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération 52,06 8 403 (2021) 161 modifier les donnéesmodifier les données
Larmor-Plage 56107 CA Lorient Agglomération 7,27 8 318 (2021) 1 144 modifier les donnéesmodifier les données
Unité urbaine Population en 2015 Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Nombre de communes
Lorient[39] 114 299 106,77 1 071 5
Vannes[40] 78 876 101,68 776 4
Auray[41] 28 513 78,94 361 4
Pontivy[42] 16 234 40,90 397 2
Hennebont[43] 15 489 18,57 834 1
Riantec-Locmiquélic[44] 12 052 18,71 644 3
Aire urbaine Population en 2008 Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Nombre de communes
Lorient[45] 193 486 500,64 387 24
Vannes[46] 136 314 662,99 206 30
Auray[47] 23 857 73,97 323 3
Pontivy[48] 23 075 197,80 117 7
Ploërmel[49] 11 793 85,45 138 4

Enseignement

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Le département est gestionnaire des collèges publics, ici le collège Jules Simon à Vannes.

Le département du Morbihan est l'un des quatre départements qui sont couverts par l'académie de Rennes. Quelque 130 000 élèves sont scolarisés en 2022 dans le primaire (68 000 élèves en 2022) et le secondaire (63 000 élèves en 2022)[50]. La région se caractérise par une portion importante d'élèves scolarisés dans l'enseignement privé, notamment catholique, ce dernier représentant 50 % des élèves du premier et du second degré[51]. L'enseignement en breton représente lui quelque 12 000 élèves[52].

Le conseil départemental est directement gestionnaire des 42 collèges publics du département, et intervient aussi dans différents aspects de la gestion des 45 collèges privés sous contrat. Au total, le Morbihan finance à hauteur de 66 millions d'euros le fonctionnement de ces établissements, dont 31 millions en investissement et 35 millions en fonctionnement[53].

Le Morbihan est l'un des départements qui connait les meilleurs taux de réussite nationaux aux diplômes nationaux du Baccalauréat (en 2022, 98,1 % au bac général, 95,9 % au Bac technologique, et 87,9 % au Bac professionnel) et du brevet des collèges (92,6 % en 2022)[50].

Comme les Côtes-d'Armor, le Morbihan possède deux langues régionales : le breton, dans sa partie occidentale, et le gallo, dans sa partie orientale, que sépare une frontière linguistique. Cette frontière a reculé au profit du français depuis le IXe siècle. Celle-ci courait depuis l'est de la ville de Rohan jusqu'à la ville de La Roche-Bernard au XVIIIe siècle. Dans la première moitié du XIXe siècle, les communes situées au sud de la Vilaine (Pénestin, Férel) ont été francisées, ainsi que celles d'Arzal, de Molac et d'Elven[54]. Au cours du XXe siècle, avec la francisation de toute la zone bretonnante et la mobilité croissante de la population, cette frontière a progressivement perdu de son sens. Elle coïncide cependant avec la répartition des écoles où l'on enseigne le breton aujourd'hui.

Panneau routier bilingue français-breton.

Concernant la langue bretonne, les effectifs pondérés que fournit l'enquête Étude de l'histoire familiale menée par l'INSEE en 1999 sont de plus de 48 000 brittophones de plus de 18 ans pour ce seul département. S'y ajoutent notamment les effectifs des écoles bilingues qui se montent à 3 183 élèves à la rentrée 2005, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 900 en 2002/2003). La signalisation routière bilingue (français/breton) est de plus en plus utilisée dans le département y compris sur sa partie gallèse. Le breton vannetais diffère par de nombreux aspects de ses homologues Léonard, cornouaillais et trégorois.

Concernant le gallo, et d'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 4,3 % de la population du Morbihan, âgée de 15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 26 000 locuteurs[55]. 8,5 % de la population du Morbihan comprennent le gallo.

Costume traditionnel

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Les éléments constitutifs du costume traditionnel breton dans le Morbihan varient en fonction du secteur. S'ils ne sont portés au quotidien, ces costumes continuent d'être portés lors de représentation de danse bretonne par des cercle celtique. Plusieurs types de coiffes sont portées par les femmes, qui varient en fonction du secteur, et plusieurs coiffes peuvent être présentes dans un même secteur. Dans le secteur de Vannes-Auray, quatre coiffes sont ainsi présentes. La plus courante, la « jobeline », est la coiffe commune à Vannes et Auray. La « coiffe Saint-Patern » est elle portée dans l'arrière-pays entre Vannes et Elven. Deux autres coiffes sont portées plus localement, une à Vannes intra-muros, et l'autre dans les îles du Golfe du Morbihan[56]. La coiffe du pays de Lorient est elle plate, avec des broderies aérées. Les coiffes sont blanches ou noires, sans touche de couleur à l'exception parfois du capot. La matière utilisée peut aussi varier, et peut être de lin, de coton, et le tissu gaze, de tulle, ou de linon[57]

L'espace découverte du sous-marin Flore à Lorient.

Salles de concert

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Gastronomie

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La gastronomie occupe une place très importante dans le Morbihan. Elle dispose de nombreuses recettes des plus variées en passant du salé ou sucré. La gastronomie morbihannaise renferme beaucoup de spécialités de terroirs, artisanales, etc. L’alimentation bretonne présente donc des recettes très connues, des crêpes bretonnes au kouign-amann ainsi que les huîtres et l'andouille de Guémené. Le Morbihan est avec le Finistère le département qui compte le plus de crêperies. Celles-ci sont principalement concentrées sur la côte, près des zones touristiques, et près d'un restaurant sur quatre dans le département propose des crêpes sur sa carte[58]. Certaines spécialités sont plus locales, comme le Kari Gosse, mélange d'épices venant des Indes, est créé à la fin du XIXe siècle à Lorient[59], ou le gâteau breton créé à Port-Louis et popularisé par la suite dans la région de Lorient[60]

Monuments historiques

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Prononciation en français de France retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Prononciation en breton KLT retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Compte rendu du Conseil des ministres du 20 juillet 2022 », Gouvernement, (consulté le )
  2. Jean-Pierre Leguay, Histoire de Vannes et de sa région, Privat, , p. 183.
  3. Alain Pennec, « Le rattachement longtemps mal accepté de Gourin et du Faouët à Vannes », sur Bécédia, (consulté le ).
  4. « Le nom des départements », sur culture-generale.fr (consulté le ).
  5. « Morbihan : d'où vient le nom de ce département ? », Le Parisien, 17 août 2016.
  6. Philippe Blanchet, Le Provençal : Guide de conversation pour les nuls, First Gründ, , 133 p. (ISBN 9782754038485, lire en ligne), p. 79.
  7. Le logo et la charte graphique du Département du Morbihan.
  8. Gérard Le Bouëdec, Le Morbihan : de la préhistoire à nos jours, Editions Bordessoules, , p. 12.
  9. Gérard Le Bouëdec, Le Morbihan : de la préhistoire à nos jours, Editions Bordessoules, , p. 14.
  10. C. Lorenz, Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
  11. Ce massif correspond à des venues leucogranitiques qui s'échappent à partir du Carbonifère de la branche nord du cisaillement sud-armoricain
  12. « Des schistes argileux gris-verdâtre ou gris-bleuâtre alternent indéfiniment avec des grès micacés et feldspathiques. Localement, la succession de lits schisteux et gréseux est si régulière que la pierre prend un aspect zébré… En règle générale, ces matériaux sont inaptes à livrer des pierres de taille (avec toutefois quelques exceptions comme à Bodion en Pluméliau,…) ou même de bons moellons (comme à l’église de Saint-Gérand) ; ils fournissent essentiellement des moellons assez médiocres, souvent plats, dont le façonnement difficile est souligné quelquefois par les innombrables marques des outils employés aux tentatives d’équarrissage. Dans le bâti, lesdites roches se font remarquer par leur hétérométrie généralisée, leur appareillage irrégulier et fréquemment leur usure prononcée, allant jusqu’à une érosion en creux ou, tout au moins, un net émoussé ». Cf Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 6-7.
  13. Ce socle briovérien de schistes tendres constitue la série géologique dominante du domaine centre armoricain, jusqu'à la forêt de Paimpont.
  14. Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 35-39.
  15. Cogné la nomme ainsi par opposition aux roches métamorphiques qui forment plutôt des zones synclinoriales.
  16. C. Lorenz, Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 141.
  17. Le domaine sud-armoricain est ainsi considéré comme la zone interne de la chaîne varisque correspondant à la marge nord gondwanienne alors que les domaines centre et nord-armoricains correspondent aux zones dites externes ayant pour origine la micro-plaque Armorica.
  18. Métamorphisme de collision continentale observable facilement à Champtoceaux et aux Sables d'Olonne.
  19. Damien Jaujard, Géologie. Géodynamique - Pétrologie - Études de terrain, Maloine, , p. 231-244.
  20. Bernard Hallégouët, Yannick Lageat, Dominique Sellier, « La Bretagne armoricaine (France) revisitée. Nouveaux regards sur l'évolution des formes dans un massif ancien classique », Bulletin de l'Association de géographes français, vol. 85, no 2,‎ , p. 220.
  21. [PDF] Florence Cagnard, Carte géologique harmonisée du département du Morbihan. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-56656-FR, 2009, p. 3.
  22. Atlas de l'environnement : Le Climat, Observatoire de l'environnement du Morbihan.
  23. Gérard Le Bouëdec, Lorient et le Morbihan : Une histoire de ressentiments et de rivalités (1666-1914), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 140 p. (ISBN 978-2-7535-7699-5), p. 7
  24. Florence Gourlay, Lorient - Une ville dans la mondialisation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 289 p. (ISBN 2-86847-968-5), p. 60.
  25. a b et c L'agriculture morbihannaise en chiffres, Préfecture du Morbihan, consulté sur morbihan.gouv.fr le 26 septembre 2019.
  26. a et b L'agriculture bretonne et morbihannaise, Atlas de l'environnement du Morbihan, consulté sur csem.morbihan.fr le .
  27. Morbihan - Résultats de la recherche, Institut national de l'origine et de la qualité, consulté sur inao.gouv.fr le .
  28. a et b La pêche et l'aquaculture, Atlas de l'environnement du Morbihan, consulté sur csem.morbihan.fr le .
  29. a et b Réseaux des CCI et des agences d'urbanisme et de développement de Bretagne, « Observatoire de l'économie maritime en Bretagne », sur Calameo, (consulté le ), p. 24-27.
  30. « Le Morbihan en chiffres », sur Département du Morbihan (consulté le ).
  31. Stéphanie Le Bail, « Aqta trace ses axes touristiques jusqu'en 2027 », sur Le Télégramme, (consulté le ).
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  35. a b et c Béatrice Madeline, « Pourquoi Grenoble est (pour l’instant) champion de la « tech » alors que le Morbihan est en queue de peloton », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  37. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  38. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
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  55. Langues de Bretagne. Enquête sociolinguistique. 6 oct 2018. TMO Régions / Région Bretagne.
  56. Florian Tiercin, « Bretagne : quelles sont les caractéristiques des quatre coiffes vannetaises ? », Actu Morbihan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. Florian Tiercin, « La question pas si bête : combien de coiffes bretonnes existe-t-il ? », Actu Morbihan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Jessica Desbois, « Bretagne. La crêperie a le vent en poupe », sur Ouest-France, (consulté le ).
  59. « Kari Gosse. Connaissez-vous cette épice bretonne ? », Le Télégramme, (consulté le ).
  60. Sylvaine Salliou, « Le gâteau breton n'aura plus de secret pour vous », dans France 3 Bretagne, le 23 décembre 2018, consulté sur france3-regions.francetvinfo.fr le 7 janvier 2020

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Articles connexes

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Liens externes

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