Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales)
Saint-Cyprien | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Roussillon (siège) |
||||
Maire Mandat |
Thierry Del Poso 2020-2026 |
||||
Code postal | 66750 | ||||
Code commune | 66171 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cypriannais, Cyprianenc | ||||
Population municipale |
11 398 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 721 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
63 736 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 37′ 08″ nord, 3° 00′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 29 m |
||||
Superficie | 15,80 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Cyprien (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | La Côte sableuse | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
| |||||
modifier |
Saint-Cyprien Écouter (en catalan: Sant Cebrià ou Sant Cebrià de Rosselló) est une commune française, située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agouille de la Mer. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire » et le « complexe lagunaire de Canet ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Cyprien est une commune urbaine et littorale qui compte 11 398 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Cypriannais ou Cypriannaises ou Cyprianencs.
Saint-Cyprien est l'une des sept stations balnéaires aménagées à partir des années 1960 dans le cadre de la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon pilotée par Pierre Racine. Elle est le troisième port de plaisance en France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Cyprien se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 25 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 10 km de Canet-en-Roussillon[4], bureau centralisateur du canton de la Côte sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Latour-Bas-Elne (1,3 km), Alénya (3,1 km), Elne (3,5 km), Corneilla-del-Vercol (4,6 km), Théza (4,9 km), Saint-Nazaire (5,6 km), Saleilles (6,0 km), Montescot (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Cyprien fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].
-
Situation dans l'arrondissement de Perpignan.
-
Situation de Saint-Cyprien.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'ensemble de la commune se situe au niveau de la mer. Le point culminant est à 29 mètres d'altitude.
Le sol est composée de dépôts sédimentaires du Quaternaire. Saint-Cyprien possède 6 km de plage de sable fin[9].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le réseau hydrographique de Saint-Cyprien se compose essentiellement de canaux dont l'origine remonte aux anciennes activités agricoles dominantes en plaine du Roussillon.
Ainsi, le "Canal d'Elne" (Rec d'Elna) traverse la commune, se jetant dans le port de Saint-Cyprien tandis que le "Canal de La tour" (Rec de la Torre) finit son parcours sur la commune de Saint-Cyprien.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 616 mm, avec 4,4 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-en-Roussillon à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 658,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18].
- le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872 ha, l'élément le plus méridional qui subsiste en France du grand ensemble lagunaire du languedoc-Roussillon. Il s'agit d'une lagune évoluée, à un stade de maturité où la coupure avec la mer est en train de s'effectuer et où les apports d'eau douce deviennent prépondérants[19] et au titre de la directive oiseaux[18]
- le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 ha, joue différents rôles en fonction des saisons et des espèces d'oiseaux : aires de repos, aires de nidification (roselières et milieux dunaires, notamment), zones d'alimentation (plan d'eau, prairies pâturées). Le site accueille ainsi de nombreuses espèces de l'annexe 1 avec des effectifs souvent significatifs. On signalera notamment la Talève sultane, pour laquelle l'étang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :
- les « Dunes de Capellans » (18 ha)[22] ;
- les « prairies humides de Saint-Cyprien » (51 ha)[23],
- la « zone humide de l'étang de Canet » (945 ha), couvrant 4 communes du département[24] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :
- le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 ha), couvrant 4 communes du département[25] ;
- l'« embouchure du Tech et grau de la Massane » (291 ha), couvrant 3 communes du département[26].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Cyprien est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), zones urbanisées (36,1 %), cultures permanentes (7,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6 %), prairies (1,6 %), eaux maritimes (0,4 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers de la ville
[modifier | modifier le code]Recensement des douze quartiers de la commune :
- Le Port : quartier situé à l'est, troisième port de plaisance d'Europe ;
- Les Capellans : quartier situé au sud, complexe sportif, parc aquatique Aqualand ;
- L’Aygual: quartier situé au nord, lotissement ;
- Le Rapatel Las Planas : quartier à l'est, constitué de lotissement, caserne de pompier ;
- La Prade : quartier central, collège, crèche, médiathèque ;
- La Vigie : quartier central, composé de lotissement ;
- Le Village : quartier situé à l'ouest, mairie ;
- Las Hortes : quartier situé à l'ouest, cimetières ;
- Jardin d'anaïs II : quartier situé à l'ouest, lotissement;
- Las Masardes : quartier situé à l'ouest, lotissement ;
- Le Golf : quartier situé au nord, golf ;
- Plage de la Lagune : quartier situé au sud, quartier touristique : camping et hôtels ;
- Plage de l’Art : quartier situé au nord-est, plage, marchés
Espaces verts
[modifier | modifier le code]Le Parc de la Prade : entre Saint-Cyprien plage et Saint-Cyprien village[30].
-
Mimosa dans le Parc de la Prade.
-
Cygnes noir, Parc de la Prade.
Places et lieux fréquentés
[modifier | modifier le code]- Saint-Cyprien Village :
- La place Desnoyer, devant la mairie, place centrale du village.
- Place des Evadés de France, petite place au sud du village.
- Collections de Saint-Cyprien (Collection Desnoyer et Centre d'Art Contemporain).
- Saint-Cyprien Plage :
- La place Maillol : esplanade où se déroule un grand nombre d'animations en saison estivale.
- Espace Rodin avec le marché du mardi (de mai à fin septembre) et vendredi (toute l'année).
- La place Marbre est la place du port avec ses cafés, des artistes qui exposent, dessinent et caricaturent, tous les soirs de l'été, le long des quais.
- Le centre équestre du quartier le Rapatel las planas.
- La plage[31].
- Le port avec ses commerçants.
- Promenade Ormesson sur le port, les forains s'y installent en période estivale.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]- La départementale 612 de Perpignan en direction de Saint-Cyprien, mise en circulation en décembre 2013[réf. nécessaire] ;
- La départementale 81 en direction de Canet-en-Roussillon et de Argelès-sur-Mer ;
- La départementale 22 en direction d'Alénya ;
- La départementale 40 en direction d'Elne.
Transports
[modifier | modifier le code]À ce jour, la CTPM (Compagnie des Transports Perpignan Méditerranée) n'assure pas la desserte de Saint-Cyprien car cette dernière ne fait pas partie de la Communauté Urbaine de Perpignan (Perpignan Méditerranée Métropole).
Cependant, la ville est desservie par plusieurs lignes du réseau régional liO : ligne 542 vers la gare de Perpignan ; ligne 543 vers Argelès-sur-Mer ; ligne 544 vers Millas.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Catastrophes naturelles
[modifier | modifier le code]- 6-10 novembre 1982 : tempête ;
- 12-14 octobre 1986 : inondations et coulées de boue ;
- 17-19 novembre 1989 : inondations et coulées de boue ;
- 22-25 janvier 1992 : inondations, coulées de boue et effets exceptionnels dus aux précipitations ;
- 26-27 septembre 1992 : inondations et coulées de boue ;
- 19 octobre 1994 : inondations et coulées de boue ;
- 15-16 décembre 1995 : inondations et coulées de boue ;
- 18 février 1996 : séisme ;
- 16-19 décembre 1997 : inondations, coulées de boue et chocs mécaniques liés à l'action des vagues ;
- 12-14 novembre 1999 : inondations et coulées de boue ;
- 3 et 4 décembre 2003 : inondations et chocs mécanique liés à l'action des vagues.
Le territoire de la commune de Saint-Cyprien est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[32],[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins du Tech et du Réart. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'érosion très fort et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[36]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[37].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valant plan de prévention des risques[38].
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Formes du nom
Le lieu est cité pour la première fois au Xe siècle. Deux noms sont alors en concurrence. Le premier nom cité est Villa Salix en 914. Cependant, dès 915, on trouve également Sancto Cipriano, puis Villa Sancti Cipriani en 969[39].
En 991, le lieu est mentionné dans une charte[40], encore avec ses deux noms : Sallix alio nomine Sancti Cipriani. Dès le siècle suivant, le nom primitif semble avoir été évincé. On trouve Sent Sabria au XIVe siècle, puis St Cebria dels Says en 1451 et enfin simplement Sant Cebria à partir du XVIIe siècle.
Bien que le nom catalan soit plus proche de la forme populaire de Civran, celui-ci fut francisé sous la forme savante de Cyprien[39].
En catalan, le nom de la commune est Sant Cebrià de Rosselló[41]. Les habitants sont les Cyprianencs[42] (Cebrianencs en catalan).
Lors du développement du secteur plage au début des années 1950, celui-ci fut baptisé sous le nom de Saint-Pierre par l'abbé Yan, peut-être en hommage au maire en exercice à l'époque, Pierre Escaro, ou aussi bien au premier patron-pêcheur jadis présent en ce lieu, Pierre Henric. L'appellation, bien qu'utilisée localement, fut officiellement abandonnée après l'élection du maire suivant, Jean Olibo, en 1956[43].
- Étymologie
Salix (ou Sallix) est un terme latin désignant le saule, tandis que le catalan Salze (à l'origine de Says) qui en est issu désigne un lieu où abondaient les saules[39].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]En 118 av. J.-C., apparaissent les premiers vestiges de Saint-Cyprien sur le site de la « villa Salix », au milieu des marécages et des saulaies, non loin de Saint-Cyprien qui tient lieu de port annexe à l'antique Illiberis (devenue Helena au IVe siècle sous l'empereur Constantin, puis Elne). Une voie de liaison romaine confirme bien les échanges commerciaux entre ces deux villages. Elne devient au VIe siècle le siège de l'Evéché. En 915 apparaît pour la première fois le nom de Saint-Cyprien, du nom d'un Saint martyr, évêque de Carthage. À ce village était associé le nom de « Vilarasa », puis en 928 celui d'une chapelle dédiée à Saint-Étienne.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La ville de Saint-Cyprien s'agrandit, une église est construite au XIIIe siècle et sa population est estimée à 350 habitants vers 1385. Elne comptait alors 2 000 habitants. Les terres étant inondables, un réseau d'agouilles, de canaux et d'aqueducs est mis en place pour les assainir (canal d'Elne). L'Aygal, canal conçu pour évacuer les eaux vers la mer est d'un niveau inférieur à celui de l'étang d'où le renforcement de son entretien. La vie agricole est tournée vers l'élevage (pacage de bétail dans les prairies), la culture de céréales, le commerce maritime et la pêche constituant un revenu secondaire.
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]La population est de 845 habitants, avec 160 enfants. Il est alors prévu en 1898 la création d'un groupe scolaire et administratif (mairie, écoles, bureaux). Les terrains de « l'Aygal » vont être morcelés, et deviennent des terres cultivables : c'est la victoire en 1897 de l'agriculture sur l'élevage.
Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'État Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières (Batteries Counillières, limite Canet/Saint Cyprien et Vigie, au sud près du Tech).
XXe siècle
[modifier | modifier le code]En 1926, la population est de 1 154 habitants, essentiellement regroupés autour du vieux village, alors qu'il existait sur la côte deux petits villages aux lieux-dits « Las Routas » et « l'Aygual », détruits pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1939, après la guerre d'Espagne, le camp de concentration de Saint-Cyprien est créé par le gouvernement français[44]. Habilité pour recevoir environ 80 000 personnes, il fonctionne de février 1939 au 31 octobre 1940. Il sert à l'Internement d'hommes, de femmes et d'enfants républicains espagnols, membres des Brigades internationales, puis des ressortissants allemands, Juifs, apatrides, polonais, Hongrois, tchèques, belges et néerlandais, en raison de la guerre civile espagnole, puis de leur statut d'« étrangers en surnombre dans l'économie nationale » ou pour « espionnage en faveur du Reich ». Le peintre Felix Nussbaum y fut interné. Les locaux ont été creusés à même le sable.
Le camp était divisé en quatre îlots (100 × 70 m). Il avait une annexe à l'Hôpital Saint-Louis de Perpignan. En mai 1940, on compte 5 000 internés, en août 1940 3 168 (en raison du rapatriement des ressortissants du Reich), en octobre 1940 6 000 personnes. La mortalité était élevée (262 décès) notamment chez les jeunes enfants, en raison de la diphtérie. En octobre 1940, 3 870 hommes sont transférés vers le camp de Gurs avant leur déportation à Auschwitz. À l'été 1940, les autorités procédèrent au transfert de quelques volontaires vers les mines de sel de Theresienstadt en Pologne[45]. En 1941, plusieurs internés allemands participeront à la direction clandestine du Parti communiste d'Allemagne (KPD)[46].
En 1947, le ministère de la Reconstruction décide la construction d'un lotissement de 78 habitations, avec des fonds publics, pour reloger les familles de pêcheurs. C'est le point de départ de l'essor que connaîtra ensuite Saint-Cyprien, avec l'aménagement d'un second lotissement en 1954. Était née une grande idée : la création d'un village de mer. La population est alors de 1 441 habitants.
Deux noms de rues[47] portent le noms d'anciens collaborateurs avec le regime Nazi sous Vichy. La rue Camille Mauclair, au nom de l'ecrivain antisémite qui fut adepte du gouvernement de Vichy de 1940 à 1944. Collaborateur occasionnel au quotidien pro allemand Le Matin, de Bunau-Varilla, il y signe divers articles favorables à la collaboration et violemment antisémites. Il collabore encore en 1944 à la revue Grand Magazine illustré de la Race : Revivre.
La rue adjacente à la rue Camille Mauclair, porte le nom de Georges Ripert qui pour sa part procéda aux premiers renvois de professeurs juifs de l'Université en application du Statut des juifs. Il n'hésitera pas à dire que les diverses lois sur le statut des Juifs, ne sont pas de simples conséquences de la « haine raciale », mais celles du « rôle néfaste que certains politiciens et financiers juifs avaient joué sous la Troisième République ».
XXIe siècle
[modifier | modifier le code]Dans les années 2000, l'histoire de la commune est mouvementée au niveau politique: l'ancien maire Jacques Bouille est placé en détention préventive pour des soupçons de corruption et prise illégale d'intérêts[48]. Le 24 mai 2009, l'ancien maire se suicide en prison par désespoir après 6 mois de détention provisoire. Son successeur désigné est son premier adjoint, M. Pierre Fontvieille. Mais ce dernier est également arrêté, puis placé en garde à vue[49] dans les locaux de la Police Judiciaire de Perpignan. Selon les informations produites par le journal Midi-Libre, l'arrestation de Pierre Fontvieille serait liée à des « malversations touchant le fonctionnement de [la] mairie » de Saint-Cyprien. Il est libéré le [50].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Communauté de communes Sud Roussillon
[modifier | modifier le code]Saint-Cyprien fait partie de la communauté de communes Sud Roussillon, créée le 15 décembre 1992. Depuis le 1er janvier 2013, les communes de Théza, Corneilla-del-Vercol et Montescot ont rejoint Saint-Cyprien, Alénya et Latour-bas-Elne, faisant passer la Communauté de Communes de trois à six communes.
La Communauté de Communes Sud Roussillon œuvre aujourd’hui dans de nombreux domaines comme la gestion de l’eau et de l’assainissement, la gestion du service collecte et le traitement des déchets, le développement économique et la création de structures pour les entreprises et artisans, la création de sentiers de randonnée, la gestion de la piscine intercommunale, la protection et la mise en valeur de l’environnement, la création d’une gendarmerie intercommunale, la gestion des services de fourrière animale et fourrière automobile[58].
Canton
[modifier | modifier le code]Saint-Cyprien est le chef-lieu du canton de La Côte Radieuse jusqu'au redécoupage cantonal de 2014. Depuis, elle fait partie du canton de la Côte Sableuse, composé de quatre communes. Elle dépend de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Juridictions
[modifier | modifier le code]Saint-Cyprien dépend des tribunaux de :
- Tribunaux d'instance : Perpignan ;
- Tribunaux de grande instance : Perpignan;
- Conseil de Prud'hommes : Perpignan ;
- Tribunal pour enfants : Perpignan ;
- Cour d'appel : Montpellier ;
- Tribunal administratif : Montpellier ;
- Cour administrative d'appel : Marseille[59].
Forces de l'ordre
[modifier | modifier le code]- police municipale quartier Plage de l'art ;
- gendarmerie nationale quartier de La Prade.
Pompiers
[modifier | modifier le code]- caserne dans le quartier du Rapatel - Las Planas ;
- Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), capitainerie quartier du Port.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Saint-Cyprien est équipée d'une déchèterie et d'une station de transit des ordures ménagères, elle est l'une des quatre communes des Pyrénées-Orientales possédant une plate-forme de compostage pour déchets verts, et des 5 communes ayant une plate-forme de cocompostage de déchets verts et boues des stations d'épurations[60].
La ville a obtenu le label ville fleurie : deux fleurs.
Cimetières
[modifier | modifier le code]Deux cimetières sont situés dans le quartier Las Hortes à l'ouest de la ville.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Note :
- 1774 : pour Saint-Cyprien et Villeraze.
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 11 398 habitants[Note 9], en évolution de +9,47 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[64] | 1975[64] | 1982[64] | 1990[64] | 1999[64] | 2006[65] | 2009[66] | 2013[67] |
Rang de la commune dans le département | 19 | 18 | 16 | 9 | 5 | 4 | 4 | 4 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Superficie et population
[modifier | modifier le code]Rang | Population | Surface | Densité |
---|---|---|---|
Saint-Cyprien | 10 508 | 15.80 | |
Unité urbaine | 15 116 | 24.45 | 515 |
Aire urbaine | 249 016 | 830.52 | 866 |
Région Languedoc-Roussillon | 2 548 000 | 27 376 | 93 |
La ville de Saint-Cyprien a une superficie de 15,8 km2 et une population de 10 476 habitants (en 2010), ce qui la classe :
Rang | Population | Superficie | Densité |
---|---|---|---|
France | 1 124e | 11 581e | 1 621e |
Languedoc-Roussillon | 30e | 636e | 37e |
Pyrénées-Orientales | 4e | 92e | 13e |
Arrondissement de Perpignan | 4e | 25e | 11e |
Communauté de communes Sud Roussillon | 1re | 1re | 1re |
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]On constate dans la commune que la population est plus âgée que dans le reste de l'hexagone.
En effet en 1999 les plus de 75 ans représentent 12,2 % de la population cyprianenque soit 3,5 % de plus que la moyenne nationale. Au contraire la part des jeunes de 0 à 19 ans n'est que de 19,4 % pour 24,6 % dans le reste de la France.
La classe majoritaire est celle des 40-59 ans présente à 23,6 %.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est dans l'académie de Montpellier.
Maternelles :
|
Élémentaires :
|
Collège :
|
Lycée :
• Lycée Saint-Pierre-de-la-Mer (privé)
|
|
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Midi Plage : mois de juin
- Patrouille de France : mois de juillet
- Feu d artifice : 15 août
- Fête patronale : 16 septembre[68] ;
- Fête communale : 15 octobre[68] ;
- Festival Les Cypriales : fête de printemps
Santé
[modifier | modifier le code]Une dizaine de médecins généralistes sont présents sur la commune.
Sports
[modifier | modifier le code]- Clubs et équipements sportifs
- grand stade les Capellans[69] : complexe sportif équipé de sept courts de tennis extérieurs dont onze en gazon synthétique et six green set, quatre courts couverts intérieurs en green set, badminton, squash, tennis de table, piscine, musculation, fitness ;
- golf de 27 trous ;
- équitation :
- centre hippique U.D.S. I.S.T ;
- Le cheval Andalou ;
- La Palouse « Équitation western » ;
- voile :
- centre sport de mer UDSIS ;
- Sport yachting plus ;
- catamaran dériveur :
- centre sport de mer UDSIS ;
- Hawaï surfing ;
- Yacht club ;
- location de bateau, pêche en mer, planche à voile, ski nautique, jet ski, wakeboard bouée tractée, kite surf.
- Événements
- Nautisme « Saint-Cyprien navigue » : régate organisée par le port de Saint-Cyprien ;
- Nautisme, challenge de printemps : régate organisée par le Yacht Club de Saint-Cyprien ;
- Nautisme « Les 1000 de Saint-Cyprien » : régate organisée par le Yacht Club de Saint-Cyprien.
Communications
[modifier | modifier le code]La zone du Grand port et la zone marine des Capellans sont sous couverture wifi payante[70].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 6 259 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 11 526 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 740 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,1 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 10,8 % | 16,8 % | 17,7 % |
Département[I 9] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 413 personnes, parmi lesquelles on compte 71,1 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 17,7 % de chômeurs) et 28,9 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 2 610 emplois en 2018, contre 2 558 en 2013 et 2 594 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 957, soit un indicateur de concentration d'emploi de 88,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,9 %[I 12].
Sur ces 2 957 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 268 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 637 €[I 15].
Emploi
[modifier | modifier le code]Chiffres de la population[71] | Chiffres |
---|---|
population active totale | 3 103 |
Taux d'activité entre 20 et 59 ans | 75 % |
Chômeurs | 716 |
Taux de chômage (1999) | 23,1 % |
Actifs | 36,1 % |
Retraités | 31 % |
Jeunes scolarisés | 19,1 % |
Autres personnes sans activité | 13,9 % |
Activités[71] | Chiffres |
Agriculteurs | 1,7 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 13,3 % |
Cadres, professions intellectuelles | 8,2 % |
Professions intermédiaires | 19,2 % |
Employés | 33,8 % |
Ouvriers | 23,9 % |
Encore scolarisé | 7,9 % |
Niveaux d'études[71] | Chiffres |
Sans diplôme | 18,2 % |
Niveau CEP | 18,2 % |
Niveau BEPC | 10,6 % |
Niveau CAP ou BEP | 21,8 % |
Niveau BAC PRO | 1,8 % |
Niveau Bac+2 | 6 % |
Niveau supérieur | 5,5 % |
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]C'est le tourisme qui fait vivre la ville. La population de la commune est multipliée par 7 en saison estivale. La ville est dotée de nombreux restaurants, bars et brasseries, sur le Port notamment. En ce qui concerne l'offre hôtelière, la commune propose cinq hôtels, huit résidences, un village vacances et quatre campings. La commune détient plusieurs labels touristiques : deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris, le Pavillon Bleu, Qualité Tourisme, Qualité Sud de France et Famille plus et est certifiée Afnor.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]- Le Château d'eau ;
- La Fontaine du port décorative et utile puisqu'elle nettoie l'eau du bassin ;
- Médiathèque Prosper-Mérimée ;
- Collection d'art contemporain ;
- Collection de la Fondation François Desnoyer, créée en 1963[72] ;
- Église Saint-Cyprien de Saint-Cyprien, construite au XVIIIe siècle sur les vestiges de l'ancienne église romane, et son mobilier des XVIIIe siècle et XIXe siècle[40]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1992.
- Église Saint-Étienne de Vilarasa, église romane[73].
- Église Notre-Dame-de-Lumière de Saint-Cyprien.
-
Église Saint-Étienne de Vilarasa
-
Église Saint-Cyprien de Saint-Cyprien
.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Desnoyer (1894-1972) : peintre, lithographe, graveur et sculpteur, mort à Saint-Cyprien ;
- Felix Nussbaum (1904-1944) : peintre juif allemand interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
- Martin Vivès (1905-1991) : peintre, résistant, conservateur du musée des Beaux-Arts de Perpignan, mort à Saint-Cyprien ;
- Léo Ansbacher (1907-1998) : rabbin d'origine allemande interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
- Jean Olibo (1909-) : écrivain et résistant[pourquoi ?] ;
- Manuel Andújar (es) (1913-1994) : écrivain espagnol, interné au camp de Saint-Cyprien de février à mars 1939 ;
- Kurt Julius Goldstein (en) (1914-2007) : journaliste allemand interné au camp de Saint-Cyprien en 1939 ;
- Roger van Rogger (1914-1983) : peintre belge interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
- Jacques Palat (1915-1961) : joueur international de rugby à XV né à Saint-Cyprien ;
- Karl Fischer (Widerstandskämpfer) (de) (1918-1963) : combattant de la résistance autrichien interné au camp de Saint-Cyprien en 1940 ;
- Louis Creixell (1944-1996) : linguiste français ayant vécu et mort à Saint-Cyprien-Plage ;
- Jean-Pierre François (1965-) : footballeur français, principalement célèbre pour avoir été l'interprète de la chanson Je te survivrai. Il a tenu une discothèque à Saint-Cyprien.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à la cloche d'argent. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Cyprien comprend trois villes-centres (Argelès-sur-Mer, Elne et Saint-Cyprien) et onze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Cyprien » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Cyprien » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Cyprien » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Cyprien et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Cyprien et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Cyprien et Canet-en-Roussillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Cyprien », sur villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous Géoportail
- Office du tourisme de Saint-Cyprien
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Cyprien et Canet-en-Roussillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Canet-en-Roussillon » (commune de Canet-en-Roussillon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Canet-en-Roussillon » (commune de Canet-en-Roussillon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Cyprien », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101465 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112025 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Cyprien », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Dunes de Capellans » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « prairies humides de Saint-Cyprien » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « zone humide de l'étang de Canet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« embouchure du Tech et grau de la Massane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le Parc de la Prade, sur www.tourisme-saint-cyprien.com.
- Les plages, sur www.tourisme-saint-cyprien.com.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Cyprien », sur Géorisques (consulté le ).
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques dans le bassin Rhône-Méditerranée, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Wiktionary
- Michel Mayelle, Ville de Saint-Cyprien : de la plage au village, Saint-Cyprien, Michel Mayelle, , 142 p. (ISBN 978-2-9508075-0-2, BNF 42650300).
- « Camps dans les Pyrénées-orientales (66) | Chemins de mémoire », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le )
- Musée: Le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer, aussi sur Saint-Cyprien, nommé aussi Centre d’Interprétation et de Documentation sur l’Exil et la Retirada, CIDER. Route de Valmy, espace Jules Pams. Cf. Denis Fernandez Recatala, 2002
- Cécile Denis, Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes, (thèse de doctorat réalisée sous la direction d’Hélène Camarade, soutenue publiquement le 10 décembre 2018 à l’université Bordeaux-Montaigne) (lire en ligne).
- « Rue Camille Mauclair », sur Rue Camille Mauclair (consulté le ).
- selon le quotidien régional Midi Libre[source insuffisante].
- toujours selon le quotidien d'information Midi-Libre, daté du 9 juin 2009[source insuffisante].
- Le Figaro, Saint-Cyprien: l'ex-maire remis en liberté, 3 juillet 2009
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- Le maire UMP Jacques Bouille se suicide sur www.liberation.fr
- Saint-Cyprien : Pierre Fontvieille élu maire
- Thierry Del Poso, candidat de la liste du Nouveau Centre soutenue par l’UMP, élu maire, Midi libre, 13 septembre 2009, consulté le 31 août 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- La Clau, Saint-Cyprien municipales: l'UMP adoube Del Poso et abandonne Guiraud, 7 septembre 2009
- Laure Moysset, L'Indépendant, Garde à vue prolongée pour Thierry Del Poso, son adjointe relâchée, 4 avril 2012
- http://www.sudroussillon.fr/pgs/decouvrir/presentation.php
- http://www.justice.gouv.fr/recherche-juridictions/consult.php
- http://www.cg66.fr/environnement/dechets/carte_flash.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- Site du stade
- http://www.wifi-saint-cyprien.fr/pages/indexpag.html
- http://www.journaldunet.com/management/ville/ville/accueil/1470/saint-cyprien.shtml
- Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
- « Chapelle Saint-Etienne-de-Villerase », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Mayelle, Ville de Saint-Cyprien : de la plage au village, Saint-Cyprien, Michel Mayelle, , 142 p. (ISBN 978-2-9508075-0-2, BNF 42650300)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la ville de Saint-Cyprien
- Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales)
- Commune dans les Pyrénées-Orientales
- Commune dans l'arrondissement de Céret
- Toponyme évoquant un saint
- Station balnéaire dans les Pyrénées-Orientales
- Port de plaisance en France
- Aire d'attraction de Perpignan
- Plage mémorielle
- Mémoire de la guerre d'Espagne et de la dictature franquiste en France