Russange
Russange | |
Église Saint-Luc. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Haut Val d'Alzette |
Maire Mandat |
Jean-Jacques Bourson 2020-2026 |
Code postal | 57390 |
Code commune | 57603 |
Démographie | |
Gentilé | Russangeois |
Population municipale |
1 262 hab. (2021 ) |
Densité | 365 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 54″ nord, 5° 57′ 15″ est |
Altitude | Min. 294 m Max. 415 m |
Superficie | 3,46 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Algrange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | russange.fr |
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Russange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Alzette et le ruisseau Beler[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[1]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 860 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 28 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Russange est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,6 %), zones urbanisées (21,1 %), prairies (14,8 %), forêts (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Anciens noms[16],[17] : Ruscingen (1184)[18], Rucenge (1195), Reusange (1225), Rudechinga (1294)[19], Russinga (XIVe siècle), Ruizingen (1574), Russingen (XVIIIe siècle - pouillé de Trèves), Russange (1793).
- En luxembourgeois : Réisséng[20],[21]. En allemand : Rüssingen (1871-1918/1940-44).
Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing (« domaine »), lors de l'avancée du Duché de Bar vers 1200[22]. Le nom des villages ayant leur finale en -ing ou -ingen a été francisé par onomatopée en -ange[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Ancien siège d'une seigneurie, fief mouvant de la prévôté de Villers-la-Montagne et cure du diocèse de Trèves (doyenné de Luxembourg).
- A dépendu de l'ancienne province du Barrois, seigneurie d'Audun-le-Tiche.
- A été rattachée de 1811 à 1836 à la commune de Rédange.
- L'historiographie russangeoise a tenté de relater à plusieurs reprises les évènements de la "traversée de Nicolas". Les dates sont imprécises car les historiens travaillent sur le peu d'archives qu'a laissé l'incendie de la libraire du Compte Ivan de Russange. Mais il semblerait qu'au sortir de la crise de la mirabelle, un roturier dénommé Nicolas aurait traversé la forêt des hauteurs de Russange en pleine nuit. L'exégèse de certains textes font état d'une rencontre avec une bête à poil brun qui conduisit à un combat de plusieurs heures. Les historiens et biologistes ne s'accordent pas sur la nature de l'animal rencontré. Certains affirmant le caractère mystique de la bête quand d'autres le réfute sur des bases ethno-biologiques. La bataille de la forêt est célébré à Russange les deuxièmes mardi de novembre en mémoire du défunt Nicolas. On doit à l'historienne Rebecca de Feli la plupart des travaux sur le sujet.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 1 262 habitants[Note 5], en évolution de +0,32 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Langue
[modifier | modifier le code]Le dialecte traditionnel de la commune est le francique luxembourgeois, dialecte qui était encore largement parlé par les anciens dans les années 1980. À noter que le vocabulaire local est quelque peu différent par rapport au « luxembourgeois standard ».
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Passage d'une voie romaine entre Rédange et Russange ; vestiges.
- Église Saint-Luc, construite en 1743 et profondément transformée intérieurement en 1958. Elle possède également un petit orgue de 5 jeux construit par Joseph Albert en 1958 puis restauré.
- Chapelle construite en 1925.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Michel Genson, volleyeur, né à Russange.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé aux 1 et 4 d'argent à l'écusson de gueules, et aux 2 et 3 de gueules à la croix ancrée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie de Russange
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) comprend deux villes-centres (Villerupt et Audun-le-Tiche) et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Russange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Russange et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Russange ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Nègre
- La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité - Alain Simmer
- Mémoires de L'Académie Impériale de Metz XLV, Année 1863-1864
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
- Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, (ISBN 2350771636)
- Auguste Terquem, Etymologie du nom des villes et des villages du département de la Moselle, Metz, Lorette, (lire en ligne), p. 15.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.