Flévy
Flévy | |
Église Notre-Dame-de-la-Nativité | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Moselle |
Maire Mandat |
Daniel Mauer 2022-2026 |
Code postal | 57365 |
Code commune | 57219 |
Démographie | |
Gentilé | Flévien[1] |
Population municipale |
574 hab. (2021 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 15″ nord, 6° 14′ 45″ est |
Altitude | Min. 172 m Max. 259 m |
Superficie | 11,58 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Ay-sur-Moselle (banlieue) |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays messin |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.flevy.fr |
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Flévy est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Flévy est une petite commune rurale située en Moselle. Il y a des plateaux boisés, de nombreuses sources et des vignes. Le lieu-dit Chelaincourt est une annexe de la commune.
Accès
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Rugy[Carte 1].
-
Carte de la commune. -
Réseaux hydrographique et routier de Flévy.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Flévy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ay-sur-Moselle[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,9 %), forêts (26,8 %), prairies (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %), zones urbanisées (2,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Flévy
[modifier | modifier le code]- Attestation du nom (date à laquelle le nom apparaît dans les documents)[15] ,[16]: Flaivey (1404) ; Fleche (1468) ; Fleichen (1490/1513) ; Fleeche (1495) ; Flévey (1495) ; Flavey (1505) ; Fleiche (1510) ; Fleuvy (1637) ; Fleivy (1682).
- Flévy (1871-1915) ; Flaich (1915-1918), Karlshof (1940-1944).
- Flaiweg et Flaiwesch en francique lorrain.
Chelaincourt
[modifier | modifier le code]- Attestation du nom[15]: Cincilonecurtis (763) ; Silinicurtis (936) ; Sellacort (1210) ; Oschelaincourt (1346) ; Ostelaincourt (1404) ; Osteillancourt (1478) ; Euschdorff et Usstorf (1582)[17] ; Ochlacourt (XVIIe siècle) ; Oschlaincourt (1610) ; Xelincour (1635) ; Xellaincourt (1680) ; Chelaiscourt (1681) ; Schelleincourt, Schelincourt (1728) ; Schlaincourt (1756) ; Xelincourt (1756).
- Otlendrëf en francique lorrain, Chlinco en lorrain roman[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Dépendait de l'ancien pays messin Haut-Chemin, dans la seigneurie d'Ennery.
Blasonnement
[modifier | modifier le code]- De gueules à trois bandes d’or au chef d’azur chargé de trois crois d’or.
Ce sont les armes de Pierre-Jean Geoffroy, conseiller au parlement de Metz, dernier seigneur de Flévy au XVIIIe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Depuis le , Flévy partie de la communauté de communes Rives de Moselle.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 574 habitants[Note 5], en évolution de −0,35 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Bien que le secteur tertiaire se soit bien développé ces dernières décennies, il reste encore une part non négligeable de la population qui vit de l'agriculture et de la polyculture.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Passage d'une voie romaine.
- ancien château ; la nouvelle mairie est reconstruite en partie sur celui-ci ;
- deux anciens puits : l’un carré en Grande Rue, l’autre circulaire rue du Nouvet.
- calvaire dans le cimetière, 1911.
- magnifique tombe dans le cimetière de René Raphael Friaque, médecin aide-major au 26e bataillon de chasseurs à pied (1873-1899).
- cimetière communal de Flévy.
- cimetière israëlite, fin XVIe siècle.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-la-Nativité, XVe siècle ; transformée en 1853 ; vitraux du XVe siècle.
À Chelaincourt
[modifier | modifier le code]- calvaire près du château ;
- croix, élevée par Jean Tisserand « Pour la gloire de Dieu » en 1826.
Château de Chelaincourt
[modifier | modifier le code]Au XVIIIe siècle, il appartient à la famille Georges de Chelaincourt. Reconstruit au XIXe siècle, le château est un bâtiment de plan rectangulaire et couvert d’un toit à croupe, flanqué, aux extrémités de la façade, de deux tours carrées à toits en pavillon dont l’une servait de pigeonnier. La façade est ordonnancée à deux niveaux de quatorze travées de fenêtres rectangulaires et un niveau supplémentaire de combles éclairés par des fenêtres oblongues. Il appartient à Gédéon-Charles Blaise de Rozérieulles, ancien magistrat et conseiller de la préfecture dont la tombe se trouve à Retonfey, et à sa femme Françoise Georges de Chelaincourt. Il passe par mariage à Jean-Baptiste Berteaux, inspecteur des contributions, puis à son gendre Antoine de Vidaillan. À la fin du XIXe siècle, il passe à la famille Bobet qui le conservera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le château a bénéficié d’une réhabilitation exemplaire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Ermite du nom d'André[réf. nécessaire].
Source
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Phillips, Patrimoine rural en Pays messin, Éditions Serpenoise, 2006, (ISBN 2-87692-698-9).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Ay-sur-Moselle comprend trois villes-centres (Ay-sur-Moselle, Ennery et Trémery) et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Flévy » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- http://www.genealogie-metz-moselle.fr/vigy/flevy.html Cercle généalogique du Pays Messin
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Flévy et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ay-sur-Moselle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Flévy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Monika Buchmüller-Pfaff - Siedlungsnamen zwischen Spätantike und frühem Mittelalter (1990)
- International Centre of Onomastics - Onoma, Volume 36 (2001)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.