Réseau Garel
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Réseau ou mouvement de la Résistance française |
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Le Réseau Garel est un réseau de résistance créé par Georges Garel avec l'aide de son épouse Lili Garel, à Lyon, de 1942 à 1944, dans le cadre de l'Œuvre de secours aux enfants (OSE), dans le but de sauver des enfants juifs de la déportation.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Réseau Garel est créé en [1] à Lyon. À la suite de la Nuit de Vénissieux (camp de Vénissieux) d', et le sauvetage de 108 enfants, Joseph Weill[2], médecin français qui a un rôle important dans la Résistance, fait appel à Georges Garel, un ingénieur français, membre de la Résistance dans le mouvement Combat, pour organiser un circuit clandestin d'enfants[3].
L'Hôtel Victoria[4], 3 rue Delandine, Lyon Centre Perrache, est lieu de rendez-vous donné par Joseph Weill pour la constitution du réseau Garel en [5].
Le domicile des Garel est le centre nerveux du réseau. Leur premier domicile est au 63-68 Boulevard de Brotteaux: c'est le lieu de rendez-vous des cadres du réseau. Puis après l'arrestation de Lili Garel avec sa belle-sœur Raya Garfinkel[6], le (elles sont libérées le )[7], le nouveau domicile est au 16 rue Jeanne d'Arc à Montchat[5].
Il s'agit de disperser les enfants juifs dans un milieu non juif, de leur donner une identité « aryenne » et de les faire suivre par un personnel non-juif ou juif sous une fausse identité[8]. Georges Garel trouve le soutien de Mgr Saliège[9],[10],[11], archevêque de Toulouse, Juste parmi les nations, et de Mgr de Courrèges, son coadjuteur, Juste parmi les nations. Ce dernier permet de sauver un grand nombre d'enfants juifs dans les centres de la colonie Sainte-Germaine, en particulier à Vendine (Haute-Garonne), dans le Lauragais.
Parmi ceux qui aident le réseau Garel, on trouve La Cimade et les pasteurs protestants autour de Marc Boegner, Juste parmi les nations, et les Amitiés chrétiennes de l'abbé Alexandre Glasberg, Juste parmi les nations[3].
Le rabbin de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), de la Corrèze, de la Creuse et du Lot, membre de la Résistance, dans le mouvement Combat avec Edmond Michelet, David Feuerwerker organise des caches pour les enfants aidés par l'OSE[12],[13],[14].
Le réseau Garel a sauvé près de 1 500 enfants[15] ou 2 400 enfants[3].
Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que Georges Loinger et Fanny Loinger découvrent qu'ils faisaient de la Résistance et dans le même Réseau Garel [16].
En 2015, une analyse est faite par Cindy Banse [17] et Laurent Beaugitte sur l'efficacité d'un réseau de sauvetage d'enfants se basant sur le circuit Garel[18]. Les auteurs notent en particulier que les membres de ce réseau sont apparentés, ce qui assurait la cohésion.
La nuit de Vénissieux
[modifier | modifier le code]Le , l’OSE, les éclaireurs israélites de France, les Amitiés chrétiennes et plusieurs autres organisations humanitaires, participent à la commission de « criblage » des 1200 juifs de la région lyonnaise arrêtés lors des rafles de l’été 1942 et internés au camp de Vénissieux. La commission parvint à sauver momentanément 160 adultes, dont 80 sont à nouveau interpellés le lendemain, puis 108 enfants. Cet évènement tragique est connu sous le nom de « nuit de Vénissieux ». L’OSE, les Amitiés chrétiennes et l’Action catholique de Germaine Ribière, Juste parmi les nations, refusent de rendre les enfants malgré les ordres donnés par Vichy au préfet régional Angéli de « ne pas séparer les familles ». Ils sont dispersés avec de faux papiers dans des institutions catholiques, sous la surveillance de l’OSE[19],[20].
L'historienne Valérie Perthuis-Portheret a réalisé un film qui relate la vie de Lili Garel, et en particulier son rôle dans la nuit de Vénissieux (28-), au cours de laquelle 108 enfants juifs ont été sortis du camp d'internement de Vénissieux (Métropole de Lyon) et sauvés de la déportation[21]. A noter que c'est peu après cet événement que Lili Tager et Georges Garel se marient[22], en 1943[18]. Vénissieux marque le début de l'action sur le terrain de Georges Garel avec l'OSE, jusqu'alors ingénieur à Lyon, et c'est la première implication sur le terrain de Lili Tager, qui venait à peine d'être embauchée dans le bureau de l'OSE à Lyon, comme secrétaire à temps partiel et comme assistante sociale. Elle a 20 ans. Elle n'oublie pas, des années plus tard, le "cauchemar" de Vénissieux[23],[24],[25],[26],[27].
Parmi ceux qui œuvrent au sauvetage à Vénissieux, on trouve le père Pierre Chaillet, Juste parmi les nations, l'abbé Alexandre Glasberg et Jean-Marie Soutou[28].
Le lieu de transit des enfants de Vénissieux est au 10 Montée des Carmélites, au service social de l'OSE[5].
Membres
[modifier | modifier le code]Les membres, par ordre alphabétique, sont[29]:
- René Borel[30]
- André Chouraqui
- Jean Cremer, médecin[30]
- Lucienne Clément de l’Épine, Section des enfants, No. 5, Paris[30]
- A. Cremieux
- Eva Deleage [30]
- Madeleine Dreyfus née Kahn, Lyon, (sœur de Martine Kahn), convoyeuse, déportée à Bergen-Belsen et survivante, était responsable du circuit Garel au Chambon-sur-Lignon. Elle est arrêtée par la Gestapo le [31]. Madeleine Dreyfus est née le à Paris. Elle est déportée par le Convoi No. 80, en date du , du Camp de Drancy vers Bergen-Belsen. Sa dernière adresse était au 64, rue Anatole France, à Villeurbanne (Rhône)[32]
- Robert Epstein ou Robert Ebstein[33], dit Evrard[34] responsable du Centre-Est[35]
- Florette Feissel, trouve des planques en Dordogne. Arrêtée à Périgueux, elle est déportée par le Convoi No. 71 à Auschwitz et assassinée à son arrivée avec un enfant dont elle ne voulait pas se séparer.
- Georges Garel
- Lili Garel
- Pauline Gaudefroy, à Limoges (Haute-Vienne)[36], qui succède à Edith Scheftel, responsable du Centre[35]. Pauline (son vrai prénom est Renée) est une catholique de 24 ans, qui rejoint Fanny Loinger à Valence, sous le nom de Jacqueline Estager[37]
- Herta Hauben. Née le à Aschaffenbourg (Allemagne), habitant au 4, rue des 400 couverts à Grenoble (Isère) déportée par le Convoi No. 69, en date du du Camp de Drancy vers Auschwitz[32]
- Charlotte Hellman[38]
- Elisabeth Hirsch (Boegie)[30]
- Robert Job[30]
- Marguerite Kahn (plus tard Marguerite Cohn, épouse de Jacques (Bô) Cohn, le frère de Marcus Cohn), née en 1922 à Ingwiller et décédée à Jérusalem en 2016[39]
- Simone Kahn, sœur de Madeleine Kahn, née le à Paris, active à Grenoble, déportée par le Convoi No. 69, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[40]
- M. Kahn Miller
- H et D. Levi
- Fanny Loinger, dite Stéphanie Laugier, infirmière[38], (plus tard Fanny Loinger-Nezer (-), une sœur de Georges Loinger[41],[42], responsable du Sud-Est, c'est-à-dire les départements de l'Ardèche, de l'Isère, de la Drôme, de la Savoie, des Hautes-Alpes, des Basses-Alpes[43],[35], à Limoges (Haute-Vienne)[36],[44],[45]. Fanny Loinger est recrutée par Andrée Salomon[46]. Elle sauve 400 enfants[47]
- Georges Loinger
- P. Loire
- Germaine Masour[30]
- J. Miller
- Joseph "Joni" Millner[30]
- Eugène Minkowski[30]
- Alain Mosse[30]
- A.R. Mosse
- Rachel Pludermacher
- Charlotte Rosenbaum-Helman[30]. Venant d'une famille juive orthodoxe de Metz, elle est secrétaire du rabbin Élie Bloch au camp de Poitiers[48]
- Andrée Salomon[38]
- Jacques Salon, époux de Nicole Weil-Salon
- Julien Samuel à Limoges[30]
- Vivette Samuel (ou Vivette Samuel-Hermann[49]), charger de placer les enfants du Limousin à partir de [50]. En , dans la maison d'enfants Le Couret (Haute-Vienne), Julien Samuel épouse Vivette Hermann, assistante volontaire au camp de Rivesaltes[51]
- Fanny Scheinmann, née le à Paris, à Chambéry, déportée par le Convoi No. 69. en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[52]
- Edith Scheftel, responsable du Centre[35],[36]. Son vrai nom est Édith Scheftelovitch, elle est une ancienne EI (Éclaireuse israélite)[37]
- Isser Seilinger. Médecin. Né le à Besorka, habitant au 18 rue Jean Jaurès à Saint-Laurent-du-Pont, (Isère), déporté par le Convoi No. 76, en date du du Camp de Drancy vers Auschwitz[32]
- Martha Sternheim, Lyon[30]
- Victor Svarc, dit Souvard, cousin germain de Charles Lederman, à Lyon, responsable pour le Centre-Est[36].
- Berthe Tanne, plus tard épouse Sagalow[53] née le . En 1943, elle fait partie du réseau Garel pour la Loire et la Haute-Loire. Elle recherche des familles d'accueil et de placement pour des enfants dans les régions du Chambon-sur-Lignon et de Devesset (Ardèche). Elle est en relation pour ce travail avec Andrée Salomon et Élisabeth Boëgy Hirsch au Chambon-sur-Lignon et en contact permanent avec le pasteur André Trocmé et sa femme Magda Trocmé (reconnus Justes parmi les nations, en 1971).
- Denise Vormus
- Huguette Wahl[38], dite Odile Varlet, née le , à Paris, déportée par le Convoi No. 62, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[54]
- Nicole Weil-Salon, née le à Lisieux, Nice, épouse de Jacques Salon, déportée par le Convoi No. 62, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[55]
- Simone Weil Lipman, à Châteauroux, responsable pour le Centre[36]
- Solange Zitlenok, à Toulouse[36], responsable du Sud-Ouest[35],[56]
Sous-réseau de la Loire (1942-1944)
[modifier | modifier le code]Les membres, par ordre alphabétique, sont[57] :
- Badard
- A. Cremieux
- Thevenet
- C. Barwitsky
- M. Dreyfus
- A. Dumas
- M. Guy
- H et D. Levi
- J. Levi
- P. Loire
- paysans
- Sœurs de Saint Joseph
- M. Vial
Survivants de la rafle du camp de Vénissieux
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vivette Samuel. Sauver les enfants. Liana Lévi: Paris, 1995
- Michel Germain. Mémorial de la déportation. Haute-Savoie, 1940-1945, La Fontaine de Siloë, 1999. (ISBN 2842060911), (ISBN 9782842060916)
- (en) Mordecai Paldiel. Saving the Jews: Amazing Stories of Men and Women who Defied the "final solution". Schreiber, 2000. (ISBN 1887563555), (ISBN 9781887563550)[60]
- Catherine Richet, « Biographies des membres de l'Œuvre de secours aux enfants ose-réseau Garel », dans Organisation juive de combat, Paris, Autrement, coll. « Mémoires/Histoire », 2006 (ISBN 9782746709027), lire en ligne [archive]), p. 190-249
- Georges Loinger & Kathy Hazan. Aux frontières de l'espoir. Editions Le Manuscrit, 2006. (ISBN 2748180828), (ISBN 9782748180824)[61]
- (en) Susan Zuccotti. Holocaust Odyssey: The Jews of Saint-Martin-Vésubie and Their Flights through France, and Italy. Yale University Press, 2007. (ISBN 030013455X), (ISBN 9780300134551)
- Georges Garel. Le sauvetage des enfants juifs. Contributions de Kathy Hazan. Editions Le Manuscrit, 2012. (ISBN 2304040462), (ISBN 9782304040463)
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et filles de déportés juifs de France), 2012.
- Kathy Hazan & Georges J. Weill. Andrée Salomon. Editions Le Manuscrit, 2012. (ISBN 2304235972), (ISBN 9782304235975)
- Valérie Perthuis-Porteret. . Lyon contre Vichy. Le sauvetage de tous les enfants juifs du camp de Vénissieux. Editions Lyonnaises/Rhône Alpes Israël Echanges. 2012.
- Kathy Hazan. Rire le jour, pleurer la nuit. Les Enfants cachés dans la Creuse pendant la guerre (1939-1944). Calmann-Lévy, 2014. (ISBN 2702156207), (ISBN 9782702156209)
Références
[modifier | modifier le code]- Joel. Résistance: sauver les enfants juifs en France. JForum.fr 25 août 2017.
- Dan Weill. Le docteur Joseph Weill au service de l;Œuvre de Secours aux enfants (1940-1946. Voir, en particulier, La commission de criblage de Vénissieux, p. 141 et la Création du réseau Garel, p. 141-143.
- L'OSE 100 ans d'Histoire 1912-2012. Voir, Printemps-été 1943. Mise en place du Circuit Garel.
- Hôtel Victoria. Site officiel. Histoire.
- Voir, la carte de Lyon, capitale de l'OSE dans la Résistance. www.ose-france.org.
- Raya Garfinkel est née en 1911. Voir, Hazan, 2014.
- Le 26 novembre 1944, Madeleine Dreyfus cherche à avoir des nouvelles 'un enfant placé à l'école des sourds-muets de Villeurbanne. Elle est arrêtée par la Gestapo, venue chercher René et Marie Pellet, directeurs de l'école et responsables du réseau Marco Paulo. Lily Garel et sa belle sœur Raya, venues à son secours, sont également arrêtées. Elles sont libérées le 31 décembre 1944. Voir, la carte de Lyon, capitale de l'OSE dans la Résistance. www.ose-france.org.
- René Castille. Les enfants juifs en Creuse. Colloque de Limoges, 18 octobre 2004.
- Les Français qui ont protégé les juifs. L'express, 27 février 2008.
- Philippe Julie. Aide et sauvetage de la population Juive dans les départements de la Nièvre et de la Côte d'Or. 2006/2007. Voir, p. 53, note 155.
- Dossier Pédagogique. Le Voyage de Fanny. Un film de Lola Doillon. fondation shoah. 2016.
- Georges Garel, Le sauvetage des enfants par l'OSE, 1938-1944. 2012. qui écrit, p. 241: La Corrèze est également un lieu de caches organisées par le bureau de Brive et le rabbin David Feuerwerker.
- (Mère) Marie Bredoux. Les Justes. 1992. Le Comité français pour Yad Vashem.
- Sur la Mère Marie Bredoux et Kraindel Dorfner et sa fille Betty, (en) Mordecai Paldiel. Churches and the Holocaust: Unholy Teaching, Good Samaritans, and Reconciliation, 2006, p. 99.
- sous la coordination de Catherine Richet, Organisation juive de Combat, Editions Autrement,
- Pierre Assouline. Georges Loinger, Résistant: "Pendant la guerre? Oui, j'ai fait des trucs"... Actualité Juive, 28 mai 2015.
- Cindy Biesse-Banse. Les Justes parmi les nations de la Région Rhóne-Alpes: Etude prosopographique. Thèse en Histoire, Histoire religieuse politique et culturelle soutenue le 4 décembre 2015. Université Jean Moulin Lyon 3.
- Cindy Banse, Laurent Beaugitte. Mesurer l'efficacité d'un réseau de sauvetage d'enfants juifs: l'exemple du circuit Garel (Lyon, 1942-1944). Réseaux et société. Colloque CTHS 2015 Réseaux et Société 2015. <hal-01150975.,
- Voir, Le Sauvetage des Enfants Cachés durant la Dernière Guerre. Conférence du 19 mai 1999. Lycée Édgar-Quinet, 63 rue des Martyrs, 75009 Paris. Voir Intervention de Betty Saville..
- Voir, Les enfants cachés pendant la seconde guerre mondiale aux sources d'une histoire clandestine. Céline Marrot-Fellag Ariquet..
- Hommage appuyé à Lili Garel. Février 2014. www.ose-fr.org.
- (en) Deborah Dwork, Children with a Star: Jewish Youth in Nazi Europe, 1993, p. 150. « Lire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) Deborah Dwork & Robert Jan Pelt. Holocaust: A History, 2002, p. 334.
- Alice Tourlonais. Soixante-dix ans après le sauvetage des enfants juifs du camp de Vénissieux, elles se souviennent. Lyon capitale, 31 août 2012.
- Jean-Charles Lemeunier. Événement unique dans l'histoire de la persécution, le sauvetage des enfants juifs de Vénissieux. Expressions. Les nouvelles de Vénissieux. 31 aoôt 2012.
- Marie Quenet. Serge Klarsfeld: "Le sauvetage de Vénissieux s'est fait au nez et à la barbe de Vichy. jdd. 22 août 2017.
- Michel Germain, 1999, p. 21.
- Allocution de Valérie Perthuis-Portheret lors de la présentation de son ouvrage "Août 1942. Lyon Contre Vichy. Le sauvetage de tous les enfants juifs du camp de Vénissieux", (Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire/Rhône Alpes Israël Echanges) dans les salons de l'Hôtel de Ville de Lyon en présence de Serge et Beate Klarsfel, 05 avril 2012.
- l Liste donnée par Banse et Beaugitte, 2015, combinée avec d'autres sources citées.
- (en) Garel Network. Jewish Rescuers of the Holocaust 1933-1945. July 9, 2017.
- Madeleine Dreyfus. Avec sa photo. Dans le Dossier: Lyon, capitale de l'OSE dans la Résistance. www.ose-france.org.
- Voir, Klarsfeld, 2012.
- Le nom Ebstein serait plus exact.
- (en) Survival in WWII, 1933-1944. Alfred Moritz (alias Mauricet).
- Kathy Hazan, 2014, note 24.
- L'OSE 100 ans d'Histoire 1912-2012. note 13.
- Georges Garel, 2012, p. 233.
- Fany Loinger, l'infirmière au grand cœur. Notre invitée du jour, Tamar Jacobs-Loinger. Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes-Maritimes.
- Janine Lazare. Marguerite Cohn. De Ingwiller à Jéusalem, une vie remplie 1922-2016. judaisme.sdv.fr.
- Kahn Simone. Mur des Noms. eeif.org.
- Fanny Loinger-Nezer 29 mai 1915-13 mi 1992. Histoire de l'OSE - Les grandes figures.
- Haïm Musicant. Hommage à ces juifs qui ont aussi sauvé des juifs. L'Arche, 15 février 2017.
- Georges Loinger. Souvenirs d'un combattant, prisonnier évadé, au service du sauvetage des enfants juifs.
- (en) Rina Bassist. Jewish Holocaust Heroes And Heroins Honored In Paris. The Jerusalem Post, February 14, 2017.
- (en) Testimony of Fanny Nezer-Loinger on her activities in the Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), between 1941 and 1947. CM XXI-54. in: Selected Records of Lucien Lublin related to Resistance 1940-1992. United States Holocaust Memorial Museum.
- Kathy Hazan & Georges J. Weill, 2012, p. 139.
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- Philippe Julie. Aide et sauvetage de la population Juive dans les départements de la Nièvre et de la Côte d'Or. 2006/2007. Voir, p. 54. et auteur de l'ouvrage "Sauver les enfants", 1995.
- (en) Wedding portrait of OSE administrators Julien Samuel & Vivette Hermann at the Le Couret children's home. United States Holocaust Memorial Museum.
- Fanny Scheinmann, 22 ans, O.S.E. Mur des Noms. eeif.org.
- Catherine Richet. Biographie des membres de l'Œuvre de secours aux enfants OSE-réseau Garel. Organisation Juive de Combat. Autrement, 2006. Voir, Sagalow née Tanne, Berthe. (ISBN 9782746709027).
- Hughette Wahl et Nicole Weil-Salon: Destins croisés. Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes-Maritims. Jeudi 21 avril 2016.
- Nicole Weil-Salon, 26 ans, O.S.E. Mur des Noms. eeif.org.
- (en) Susan Zuccotti, 2007, p. 66.
- La liste est donnée par Banse et Beaugitte, 2015.
- Sauvetage d'enfants juifs pendant la rafle de Vénissieux en 1942. video. 04 février 1998. Entrevues de Lotte Lévy et de Valérie Perthuis-Portheret.
- Jean Stern, l'Isérois rescapé de la rafle oubliée. Ledauphine.com 9 janvier 2012.
- (en) Mordecai Paldiel. Saving the Jews: Amazing Stories of Men and Women who Defied the "final solution", 2000, p. 273.
- Georges Loinger & Kathy Hazam, 2006.