Aller au contenu

Marcel Mermelstein

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marcel Mermelstein
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 7 ans)
AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Marcel Mermelstein (, Borgerhout, Anvers, Belgique-, Auschwitz) est un des 44 enfants d'Izieu arrêtés lors de la Rafle du , déportés et assassinés à Auschwitz. Sa sœur aînée, Paula Mermelstein ou Paulette Mermelstein, déportée par le même convoi no 74, en date du , connait le même sort. Leur mère, Frieda Mermelstein, est également déportée par le convoi no 74.

Marcel Mermelstein est né le , à Borgerhout, Anvers, Belgique. Il est le fils de Max Mermelstein et de Frieda Mermelstein (née Gutmann), née le , à Varsovie, en Pologne[1]. Max Mermelstein est un boucher. Marcel Mermelstein a une sœur, plus âgée, Paula Mermelstein ou Paulette Mermelstein, née le , à Anvers.

Avec l'invasion de la Belgique, au printemps de 1940, la famille Mermelstein se réfugie en France, le [2]. Le [2], la famille Mermelstein est arrêtée et internée pour un court temps au camp de Rivesaltes. Le père, Max Mermelstein, parvient à s'enfuir et rejoint la Résistance. La mère, Frieda Mermelstein, se cache dans le Sud de la France[3].

Marcel Mermelstein est libéré du camp de Rivesaltes, le . Sur le document officiel, le camp est nommé Centre d'hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) [sic][4].

Maison d'Izieu

[modifier | modifier le code]

Arrêté avec les autres enfants d'Izieu, lors de la Rafle du , mais contrairement à la majorité d'entre-eux, déportés par le convoi no 71, il est déporté par le convoi no 74, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz. Sa sœur, Paula Mermelstein ou Paulette Mermelstein, fait partie du même convoi. Marcel est âgé de 7 ans, Paula est âgée de 10 ans. Ils sont assassinés le .

La mort des enfants Mermelstein est évoquée par le rabbin américain Shmuley Boteach, qui mentionne que Max Mermelstein était un grand-oncle de son épouse[5],[6].

Peu de temps, après la rafle d'Izieu, la mère, Frieda Mermelstein, est arrêtée à Pau[2]. Son nom aurait peut-être été trouvé dans la rafle. Elle rejoint ses enfants au camp de Drancy[2]. Elle est déportée à Auschwitz[3]par le convoi no 74, avec ses enfants[1].

Les "Pavés de Mémoire" (Stolpersteine) sont encore à poser pour les Enfants d'Izieu, originaires d'Anvers[7].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]