Rafle de Dijon (1944)
Rafle de Dijon | |
Type | Rafle (Shoah en France) |
---|---|
Pays | France |
Localisation | Dijon |
Organisateur | Reich allemand |
Date | du 21 au |
Répression | |
Arrestations | 87 (hommes, femmes et enfants) |
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La principale rafle de Dijon est une rafle antisémite perpétrée sous l'autorité du régime de Vichy qui se déroula du 21 au à Dijon (Côte-d'Or).
87 personnes, hommes, femmes et enfants, sont arrêtées et déportées de Drancy vers Auschwitz. Il n'y a qu'une seule survivante, Paulette Lévy. L'école Jules-Ferry, située rue Docteur-Tarnier, porte le nom de Paulette Lévy depuis 2014.
Elle fait suite à deux autres rafles qui avaient eu lieu en 1942.
Histoire
[modifier | modifier le code]La rafle du 26 février 1942
Le 26 février 1942, lors de la seconde guerre mondiale, la police allemande arrête 11 juifs à Dijon. Ils seront ensuite déportés et exécutés dans des centres d’extermination nazis[1].
La rafle des 12 et 13 juillet 1942
[modifier | modifier le code]Une autre rafle de juifs étrangers réfugiés à Dijon a lieu les et . 21 personnes sont détenues pendant ces deux jours à l'Hôtel de ville de Dijon. De la Gare de Dijon-Ville, elles sont transférées au camp de Pithiviers, puis déportées à Auschwitz, par le Convoi no 6, en date du .
La rafle de février 1944
[modifier | modifier le code]La rafle dite « rafle de Dijon » est donc la troisième[2] durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a lieu du 21 au .
87 personnes, hommes, femmes et enfants, sont arrêtées et emmenées dans l'école Jules-Ferry, rue Jean Jaurès, à Dijon. Elles sont déportées par le Convoi no 69, en date du , de Drancy vers Auschwitz. Il n'y a qu'une seule survivante Paulette Lévy[3],[4],[5].
L'école Jules-Ferry, située rue du docteur Tarnier, porte le nom de Paulette Lévy depuis 2014[6],[7].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld : Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms. FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jennifer Tuokkola, Lyndsay Reese et Kaylee Schwertfeger, « Abstract PO5-24-05: The Metabolic and Epigenetic Contributions of Fibroblast Growth Factor Receptor-Mediated Breast Cancer Progression », Cancer Research, vol. 84, no 9_Supplement, , PO5–24-05-PO5-24-05 (ISSN 1538-7445, DOI 10.1158/1538-7445.sabcs23-po5-24-05, lire en ligne, consulté le )
- Dijon (21) : photo de la plaque en souvenir des départs de trains de déportation au départ de la gare de Dijon (aujourd'hui gare Dijon-ville).
- « Hommage à Madame Paulette Leroy épouse de l’ancien vice-président du Consistoire israélite de Lyon ». Extrait du Bulletin Mémoire vive no 33 de juillet 2019.
- « Un Veld'hiv à Dijon », Le Bien public, (lire en ligne)
- Anne-Françoise Bailly, « École Jules Ferry, l'histoire oubliée des martyrs juifs », Le Bien public,
- Manon Millet, « Dijon : l'histoire poignante de Paulette Lévy, Résistante et survivante du camp d'Auschwitz », sur france3-regions.francetvinfo.fr., (consulté le )
- « Le groupe scolaire Paulette-Lévy a rendu hommage à cette déportée dijonnaise », sur bienpublic.com, (consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Dijon
- Juillet 1944
- Collaboration policière sous le régime de Vichy
- Chronologie de la Seconde Guerre mondiale
- 1944 en France
- Camp de Drancy
- Shoah en France