Aller au contenu

Centre pénitentiaire de Nantes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Centre de détention en France
Centre de détention en France
Maison d'arrêt
Maison d'arrêt
Centre de semi-liberté
Centre de semi-liberté
Voir l’image vierge
Localisation des trois établissements

Le centre pénitentiaire de Nantes regroupe trois établissements différents dépendant de l'administration pénitentiaire française et situant tous dans les limites administratives de la ville :

  • la maison d'arrêt ;
  • le centre de détention ;
  • le centre de semi-liberté.

La maison d'arrêt de Nantes

[modifier | modifier le code]

Maison d'arrêt de Nantes
Image de l'établissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Localité Nantes
Coordonnées 47° 16′ 02″ nord, 1° 30′ 22″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Maison d'arrêt de Nantes
Géolocalisation sur la carte : [[Modèle:Géolocalisation/Loire Atlantique]]
[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Loire Atlantique|280px|(Voir situation sur carte : [[Modèle:Géolocalisation/Loire Atlantique]])|class=noviewer notpageimage]]
Maison d'arrêt de Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrêt de Nantes
Architecture et patrimoine
Construction
Installations
Type maison d'arrêt
Capacité 570 places
Fonctionnement
Date d'ouverture 2012

La maison d'arrêt de Nantes, est située rue de la Mainguais au nord-est de la ville, à la limite de la commune de Carquefou[1]. L'établissement, qui a été construit sur un ancien terrain militaire où se trouve également le champ de tir du Bêle[2], comprend 570 places pour hommes et femmes[3]. Il est en outre équipée d'une cuisine et d'une blanchisserie centrale[4].

Elle remplace la vétuste prison construite en 1865 et rénovée en 1988 qui se trouvait en centre-ville près de l'ancien palais de justice, rue Descartes, et dont la démolition partielle a laissé la place à des logements neufs[5],[6].

La maison d’arrêt a fait l’objet d’un contrat de partenariat public privé (PPP) pour le financement, la conception, la réalisation des établissements pénitentiaires ainsi que l’entretien, la maintenance et des prestations de service (blanchisserie, restauration, maintenance, transport des détenus, accueil des familles) pendant une durée de 27 ans[7].

Son inauguration s'est déroulée le [8], elle intervient six mois après sa livraison (fin 2011[9]) laquelle clôturait près de 2 ans de travaux pour un budget de 80 millions[10], piloté par la société Bouygues, propriétaire de la prison[11].

Le 29 décembre 2012, environ 300 opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont manifesté devant la maison d'arrêt en soutien à leurs camarades condamnés après les heurts avec les forces de l'ordre sur le site de l'aéroport[12].

En 2013, quatre suicides interviennent dans cet établissement sur une période de près de trois mois[13].

Architecture

[modifier | modifier le code]

D'une capacité de 570 places, la nouvelle maison d'arrêt du centre pénitentiaire de Nantes, a été conçu par Alain Derbesse[14], et dispose de :

  • trois bâtiments totalisant 460 places, dont un quartier réservé aux femmes (40 places) et deux quartiers hommes de 210 places chacun ;
  • un quartier dédié aux arrivants comptant 30 places ;
  • un quartier courtes peines de 60 places (situé à l'extérieur du mur d'enceinte) ;
  • un service médico-psychologique régional (SMPR) de 20 places.

Le centre de détention de Nantes

[modifier | modifier le code]

Centre de détention de Nantes
Image de l'établissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Localité Nantes
Coordonnées 47° 16′ 02″ nord, 1° 30′ 22″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Centre de détention de Nantes
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Centre de détention de Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Centre de détention de Nantes
Architecture et patrimoine
Construction
Installations
Type centre de détention
Capacité 510 places
Fonctionnement
Date d'ouverture 1981

Le centre de détention pour hommes situé au 68 boulevard Albert-Einstein dans les quartiers nord de la ville, a été construit en 1981, et offre une capacité d'accueil de 510 places[3]. Jusqu'en 2012, le centre de détention comprenait aussi une maison d'arrêt pour femmes de 28 places et d'un service médico psychiatrique régional (SMPR) qui ont déménagé dans la nouvelle maison d'arrêt.

Le centre de semi-liberté de Nantes

[modifier | modifier le code]

Centre de semi-liberté de Nantes
Image de l'établissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Localité Nantes
Coordonnées 47° 16′ 02″ nord, 1° 30′ 22″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Centre de semi-liberté de Nantes
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Centre de semi-liberté de Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Centre de semi-liberté de Nantes
Architecture et patrimoine
Construction
Installations
Type centre de semi-liberté
Capacité 40 places
Fonctionnement
Date d'ouverture 1971

Localisation  : 47° 14′ 29″ N, 1° 34′ 33″ O

Le centre de semi-liberté de Nantes installé dans les locaux d'une ancienne école acquis par le Ministère de la Justice en 1971, est une unité d'une capacité de 40 place réservé à une population essentiellement masculine (deux places sont néanmoins réservées aux femmes)[3], situé, 19 avenue de la Close, à Nantes.

Projet de seconde maison d'arrêt

[modifier | modifier le code]

Le , le garde des Sceaux, ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, annonce la création d'une seconde maison d'arrêt dans l'agglomération nantaise afin de juguler la surpopulation carcérale. Le site retenu se trouve à Bouguenais sur un terrain situé à proximité de l'« Institut de recherche dans les domaines de la ville et les territoires, des transports et du génie civil » (Ifsttar), dont l'État est propriétaire. Sa mise en service ne devrait pas cependant intervenir avant une dizaine d'années[15]. Le , la ministre de la Justice Nicole Belloubet annonce officiellement l'abandon de projet[16].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « La future prison de Nantes confiée à Bouygues », sur maville.com (consulté le ).
  2. Histoire du champ de tir du Bêle
  3. a b et c Etablissement pénitentiaire - centre pénitentiaire - Ministère de la Justice.
  4. « PSS - Centre pénitentiaire de Nantes (Nantes, France) », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  5. « La maison d'arrêt de Nantes déménage », le site de France 3, (consulté le )
  6. « L'ancienne prison a disparu », le site de Presse Océan, (consulté le )
  7. « Maison d'arrêt de Nantes - Construction d'un établissement pénitentiaire en… », sur justice.fr via Wikiwix (consulté le ).
  8. « Prison de Nantes. Un transfert de détenus sous très haute sécurité », sur ouest-france.fr (consulté le )
  9. « La nouvelle prison est prête », le site de 20 Minutes, (consulté le )
  10. Entre les murs de la nouvelle prison sur Télé Nantes le 30 novembre 2011
  11. Une « prison Bouygues » ouvre à Nantes - sur nantes.maville.com le 1er juin 2012
  12. ND des Landes : les anti-aéroports devant la prison de Nantes - France 3 le 29 décembre 2012
  13. « 4e suicide d'un détenu à Nantes », sur LEFIGARO, (consulté le )
  14. Le centre pénitentiaire de Nantes sur pss-archi.eu
  15. Frederic Brenon, « Nantes: La nouvelle prison s'installera à Bouguenais », sur 20 Minutes, (consulté le )
  16. « Nantes n'aura pas de nouvelle prison, Angers sur la sellette », France 3 Pays de la Loire,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]