« Dalida » : différence entre les versions
→Premier grand succès : Plusieurs journalistes participent à l'élaboration du Billboard |
m →Principaux singles : et petites corrections de synthaxe |
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{{voir homonymes|Dalida (homonymie)|Gigliotti}} |
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{{Infobox Musique (artiste) |
{{Infobox Musique (artiste) |
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| charte = vocal |
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| nom = Dalida |
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| légende = Dalida en [[1967]]. |
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| nom de naissance = Iolanda Cristina Gigliotti |
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| nom de naissance = Iolanda Cristina Gigliotti |
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| date de décès |
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| nationalité = {{drapeau|Italie}} [[Italie|Italienne]]<br>{{drapeau|France}} [[France|Française]] <small>(depuis 1961)</small> |
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| profession = [[Chanteur|Chanteuse]], [[Acteur|actrice]] |
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| profession = [[Chanteur|Chanteuse]] |
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| années actives = 1954 - 1987 |
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| label = Barclay, Orlando Productions, Universal Music |
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| années actives = [[1954 en musique|1954]] - [[1987 en musique|1987]] |
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| site web = [http://www.dalida.com/ dalida.com] |
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| label = [[Disques Barclay]], Orlando Productions, [[Disques Carrère]], [[Philips Records|Philips]], [[RGE (label)|RGE]] (Brésil), [[Universal Music Group]] |
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[[Fichier:Dalida autogram signature.png|150px]] <br /> Signature de Dalida |
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Iolanda Cristina Gigliotti, [[Nom de scène|dite]] '''Dalida''', née le {{date de naissance|17 janvier 1933|en musique}} au [[Le Caire|Caire]] ([[Royaume d'Égypte|Égypte]]) et morte le {{date de décès|3 mai 1987|en musique}} à {{arrondissement|18|Paris}} ([[France]]), est une [[chanteur|chanteuse]] et [[Acteur|actrice]] [[italie]]nne naturalisée [[France|française]]<ref group="alpha">D'origine italienne, elle est naturalisée en 1961<!--Par son mariage avec Lucien Morisse ?-->. Cf. [https://www.gala.fr/mode/les_stars_et_la_mode/photos_-_dalida_decouvrez_le_dressing_de_la_chanteuse_et_ses_secrets_392390 « Dalida : Découvrez le dressing de la chanteuse et ses secrets »], ''gala.fr'', 26 avril 2017.</ref>. |
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Issue d'une famille [[italie]]nne installée en Égypte, elle participe à des concours de beauté au début des [[années 1950]] et tourne quelques films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès avec le titre ''[[Bambino]]'' en 1956. Se façonnant un répertoire regroupant plus de sept cents chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la [[chanson française]] et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone. |
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Issue d'une famille [[italie]]nne installée en [[Égypte]], elle est élue [[Miss Égypte]] 1954 et tourne plusieurs films au Caire. |
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Parmi ses chansons les plus connues, figurent ''[[Gondolier]]'', ''[[Come prima (chanson)|Come prima]]'', ''[[Les Enfants du Pirée (Dalida)|Les Enfants du Pirée]]'', ''[[Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini|Itsi bitsi petit bikini]]'', ''[[Le Jour le plus long (chanson)|Le Jour le plus long]]'', ''[[Bang Bang (My Baby Shot Me Down) |Bang-Bang]]'', ''[[Ciao amore, ciao]]'', ''[[Those Were the Days|Le Temps des fleurs]]'', ''[[Darla dirladada]]'', ''[[Paroles... Paroles...]]'', ''[[Il venait d'avoir 18 ans]]'', ''[[Gigi l'amoroso]]'', ''[[Salma Ya Salama (single)|Salma Ya Salama]]'', ''[[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)|Laissez-moi danser]]'', ''[[Gigi in paradisco]]'' et ''[[Mourir sur scène]]''. Embrassant plusieurs styles musicaux, tels que le [[twist]], la [[Pop (musique)|pop]] et le [[raï]], elle est également une des premières artistes françaises à interpréter des chansons [[disco]] avec les titres ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'' et ''[[Bésame mucho]]''. |
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Résidant en France à partir de {{date-|||1954}}, elle connaît son premier succès de chanteuse avec le titre ''[[Bambino]]''. Se façonnant un répertoire regroupant plus de {{nombre|700|chansons}} interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la [[chanson française]] et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone. |
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Souffrant d’une [[Dépression (psychiatrie)|dépression]] {{incise|en raison notamment d'une succession de drames personnels}}, elle se [[suicide]] quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique égyptien ''[[Le Sixième Jour]]''. Sa vie privée et sa mort font d'elle une [[Icône culturelle|icône]] au destin [[Tragédie|tragique]]. |
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Parmi ses chansons les plus connues, figurent ''[[Come prima (chanson)|Come prima]]'', ''[[Les Gitans (chanson)|Les Gitans]]'', ''[[Gondolier]]'', ''[[Les Enfants du Pirée (Dalida)|Les Enfants du Pirée]]'', ''[[Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini|Itsi bitsi petit bikini]]'', ''[[La Danse de Zorba]]'', ''[[Those Were the Days (chanson)|Le Temps des Fleurs]]'', ''[[Darla dirladada]]'', ''[[Paroles... Paroles...]]'', ''[[Gigi l'amoroso]]'', ''[[Il venait d'avoir 18 ans]]'', ''[[Salma Ya Salama]]'', ''[[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)|Monday, Tuesday… Laissez-moi danser]]'' et ''[[Mourir sur scène]]''. Embrassant plusieurs styles musicaux, tels que le [[twist]], la [[Pop (musique)|pop]] et le [[raï]], elle est également une des premières artistes françaises à interpréter des chansons [[disco]] avec les titres ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'' et ''[[Bésame mucho]]''. |
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== Biographie == |
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Souffrant d’une [[Dépression (psychiatrie)|dépression]] {{incise|en raison notamment d'une succession de drames personnels}}, elle se suicide quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique égyptien ''[[Le Sixième Jour]]''. Sa vie privée et sa mort lui façonnent une image d’icône au destin [[Tragédie|tragique]]. |
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=== Origines et enfance === |
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[[Fichier:Dalida en 1937.png|left|vignette|upright|Dalida au [[Le Caire|Caire]], en 1937.]] |
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Iolanda Cristina Gigliotti naît le {{date-|17|janvier|1933}} à [[Shubra El-Kheima|Choubra]], un faubourg du [[Le Caire|Caire]], de parents [[italie]]ns originaires de [[Serrastretta]], en [[Calabre]]. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'[[Opéra khédival du Caire|Opéra du Caire]] ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions<ref name="nykdcd">{{article |langue=en |url=https://www.nytimes.com/1987/05/05/obituaries/dalida.html|titre=Dalida|périodique=The New York Times |consulté le=8 mai 2009 |année=5 mai 1987}}.</ref>. Sa mère, Filomena d'Alba (1904-1971), est couturière<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Louise|nom1=Wessbecher|titre=Dalida racontée par Orlando à travers des photos d’archives : “Mon dieu, c'est cette vie que ma sœur a vécue”|périodique=Mashable avec France 24|date=2017-01-07|lire en ligne=http://mashable.france24.com/divertissement/20170106-dalida-orlando-photos-archives|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. |
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Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando (1930-1992)<ref>{{lien web|url=https://deces.matchid.io/id/t-50NAhiGvS7|site=deces.matchid.io|titre=GIGLIOTTI Orlando, Le Caire 11/02/1930-Paris 05/09/1992|consulté le=21 janvier 2021}}.</ref> est l'aîné et Bruno (né en 1936) le cadet. Ce dernier prendra par la suite pour nom de scène [[Orlando (producteur)|Orlando]], le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida<ref name="linternaute">{{Lien web|titre=Dalida, la diva venue d'Orient |url=https://www.linternaute.com/biographie/dalida/biographie/|site=linternaute.com|année=2018 |consulté le=23 septembre 2018}}.</ref>. En avril 2022, il publie à l'occasion des 35 ans de la mort de sa sœur, la biographie avec Catherine Rihoit ''Mon frère tu écriras mes mémoires''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Catherine|nom1=Orlando|nom2=Normandie roto impr.)|titre=Dalida : "mon frère, tu écriras mes mémoires|éditeur=Plon|date=2022|isbn=978-2-259-31141-0|isbn2=2-259-31141-5|oclc=1353203889}}</ref>, aux Éditions Plon. |
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{{Sommaire|niveau=2}} |
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En 1934, alors qu'elle est âgée de {{Unité|18|mois}}, elle est plongée dans le noir en raison d'une [[Ophtalmologie|infection des yeux]], une [[ophtalmie]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Dalida : cette grave infection à l’œil qui a failli lui coûter la vue|url=https://www.voici.fr/news-people/dalida-cette-grave-infection-dans-loeil-qui-a-failli-lui-couter-la-vue-721173 |site=Voici.fr |consulté le=2022-02-04}}</ref>. Elle porte un bandage sur les yeux pendant quarante jours, sur recommandation de son médecin<ref>[[Thierry Ardisson]], interview d'Orlando dans l'émission ''[[Tout le monde en parle (France)|Tout le monde en parle]]'', 10 novembre 2001.</ref>. Cet épisode provoque chez elle de violents maux de tête et un [[strabisme]] divergent que plusieurs interventions chirurgicales {{incise|y compris à l'âge adulte}} atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à {{nombre|16|ans}}<ref>{{harvsp|Bonini|2004|p=22-23}}.</ref>. |
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== Famille et jeunesse == |
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=== Origines === |
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Iolanda Cristina Gigliotti naît le {{date-|17|janvier|1933}} à [[Shubra El-Kheima|Choubra]] (faubourg aux portes du [[Le Caire|Caire]]) de parents [[italie]]ns (originaires de [[Serrastretta]], dans la [[Calabre]]). Son père, Pietro Gigliotti ({{date-|||1904}}-{{date-|||1945}}), est premier violon à l'[[Opéra khédival du Caire|Opéra du Caire]] ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions<ref name=nykdcd>{{article |langue=en |url=https://www.nytimes.com/1987/05/05/obituaries/dalida.html|titre=Dalida |auteur=AP |périodique=The New York Times |consulté le=8 mai 2009 |année=5 mai 1987}}.</ref>. Sa mère, Filomena d'Alba ({{date-|||1910}}-{{date-|||1971}}), est couturière<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Louise|nom1=Wessbecher|titre=Dalida racontée par Orlando à travers des photos d’archives : "Mon dieu, c'est cette vie que ma sœur a vécue"|périodique=Mashable avec France 24|date=2017-01-07|lire en ligne=http://mashable.france24.com/divertissement/20170106-dalida-orlando-photos-archives|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. |
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Elle étudie dans une école religieuse de [[:en:Shubra_(administrative_region)|Choubra]] et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école. Lorsque la [[Seconde Guerre mondiale]] éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du [[Le Caire|Caire]], l'Égypte étant devenue une alliée du [[Royaume-Uni]] avec le [[traité anglo-égyptien de 1936]]. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir<ref name="bio universal3"/>. |
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Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando ({{date-|||1928}}-{{date-|||1992}}) est l'aîné et Bruno (né en {{date-|||1936}}) le cadet (par la suite, Bruno prend pour nom de scène [[Orlando (producteur)|Orlando]], le prénom de son frère aîné, et devient l'agent artistique de Dalida)<ref name="linternaute">{{Lien web|éditeur=linternaute|titre=Dalida. La diva venue d'Orient |url=http://www.linternaute.com/biographie/dalida/biographie/ |année-2018 |consulté le=23 septembre 2018}}.</ref>. |
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Son père revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. La famille doit alors subir son instabilité [[Psychologie|psychologique]] et sa violence<ref name="violon">{{Ouvrage|auteur=Isaline|titre=Dalida : Entre violon et amour|éditeur=Éditions Publibook|date=2002|passage=24|isbn=}}.</ref>. Cette période traumatise la jeune Iolanda Gigliotti<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=“Dalida a cherché l'amour toute sa vie”, selon Orlando|périodique=France Soir|date=03/05/12|issn=|lire en ligne=http://archive.francesoir.fr/people-tv/people/orlando-dalida-a-cherche-l-amour-toute-sa-vie-219837.html|consulté le=2018-05-31|pages=}}.</ref>. Son père meurt d'une [[Accident vasculaire cérébral|congestion cérébrale]] un an plus tard<ref name="Delahousse">[[Laurent Delahousse]], « Dalida, les secrets d'une femme », ''[[Un jour, un destin]]'', 24 octobre 2012.</ref>. |
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=== Enfance === |
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[[Fichier:Dalida en 1937.png|vignette|upright|Dalida au [[Le Caire|Caire]], en {{date-|||1937}}.]] |
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À la fin de l'année {{date-|||1933}}, alors qu'elle est âgée de {{Unité|10|mois}}, elle est plongée dans le noir en raison d'une [[Ophtalmologie|infection des yeux]] : elle porte un bandage sur les yeux pendant {{nombre|40|jours}}, sur recommandation de son médecin<ref>[[Thierry Ardisson]], interview d'Orlando, émission ''[[Tout le monde en parle (France)|Tout le monde en parle]]'', 10 novembre 2001.</ref>. Cet épisode provoque chez elle de violents maux de tête et un [[strabisme]] divergent que plusieurs interventions chirurgicales {{incise|y compris à l'âge adulte}} atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à {{nombre|16|ans}}<ref>{{harvsp|Bonini|2004|p=22-23}}.</ref>. |
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=== Carrière professionnelle === |
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Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école. Lorsque la [[Seconde Guerre mondiale]] éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du [[Le Caire|Caire]], l'Égypte étant devenue une alliée du [[Royaume-Uni]] avec le [[traité anglo-égyptien de 1936]]. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir<ref name=":1" />. |
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[[Fichier:Dalida-Italie-1950.jpg|vignette|Dalida à Rome, en 1962.]] |
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==== 1951-1956 : débuts artistiques en Égypte et arrivée en France ==== |
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Fascinée par l'actrice américaine [[Rita Hayworth]], Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après la réussite d'une opération visant à réduire son strabisme divergent, elle se présente au concours de beauté ''Miss Ondine du Caire''<ref group="alpha">Certaines sources feront un raccourci avec le titre de Miss Égypte, mais Dalida affirme elle-même en 1970 à [[Jacques Chancel]], qui lui demande clairement si elle a été Miss Égypte : {{citation|C'était Miss Ondine, '''l'équivalent''' de Miss Egypte disons}}. Toutefois, selon ''Le journal d'Égypte'' du 9 juin 1954, c'est Paula Williams qui a été élue Miss Ondine, Dalida étant 2{{e}} : {{citation|Paula Williams a été élue "Bathing Beauty 1954". Ses dauphines sont Yolande Gigliotti et Catherine Kindilidis.}} Cf. ''[https://www.google.fr/books/edition/Dalida/Pmz8DwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=dalida+miss+ondine&pg=PT145&printsec=frontcover Dalida, Mythe et mémoire]'' de Barbara Lebrun (éditions Le mot et le reste, 2020, {{ISBN|9782361393991}})</ref>. |
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Elle obtient un rôle dans quelques films, dont ''[[Un verre, une cigarette]]'' de [[Niazi Moustapha|Niazi Mostafa]]<ref>{{lien web |langue=en |titre=''A Cigarette and a Glass'' (1955) |année=2018 |url=https://www.imdb.com/title/tt0271179/|consulté le=2018-05-31 |site=IMDb }}.</ref>, puis ''Le Masque de [[Toutânkhamon|Toutankhamon]]'' de [[Marco de Gastyne]]<ref name="bio universal3" />. |
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Son père revient du camp en {{date-|||1944}} avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. La famille doit alors subir son instabilité psychologique et sa violence<ref name="violon">{{Ouvrage|auteur=Isaline|titre=Dalida : Entre violon et amour|éditeur=Editions Publibook|date=2002|passage=24|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>. Cette période traumatise la jeune Iolanda Gigliotti<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre="Dalida a cherché l'amour toute sa vie", selon Orlando|périodique=France Soir.fr|date=03/05/12|issn=|lire en ligne=http://archive.francesoir.fr/people-tv/people/orlando-dalida-a-cherche-l-amour-toute-sa-vie-219837.html|consulté le=2018-05-31|pages=}}.</ref>. Son père meurt d'une [[Accident vasculaire cérébral|congestion cérébrale]] un an plus tard<ref name="Delahousse">[[Laurent Delahousse]], « Dalida, les secrets d'une femme », émission ''[[Un jour, un destin]]'', 24 octobre 2012.</ref>. |
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Sur les conseils de Marco de Gastyne, qui croit en son talent, elle décide de partir en France pour continuer sa carrière<ref>{{article |url=http://www.parismatch.com/People/Dalida-une-enfance-egyptienne-1138271 |titre=Dalida, une enfance égyptienne |périodique=[[Paris Match]] |date=8 décembre 2016 |consulté le=22 septembre 2018}}.</ref>. Elle arrive à [[Paris]] le {{date-|25|décembre|1954}}. Quelques mois après s'être installée dans un appartement proche des [[Avenue des Champs-Élysées|Champs Élysées]], elle fait la rencontre d'[[Alain Delon]], qui est son voisin de palier. Au fil des mois, le manque de ressources financières pèse sur elle, mais elle continue d'écrire à sa famille en lui disant que tout va bien<ref name="bio universal3" />. |
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== Carrière professionnelle == |
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Elle espère faire carrière dans le [[cinéma]], mais prend rapidement conscience que son maigre bagage ne pèse guère aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson<ref name="linternaute" />. Après avoir chanté plusieurs soirées dans le cabaret ''Le Drap d'Or'' à Paris, elle est repérée par le directeur de la [[Villa d'Este (cabaret)|Villa d'Este]] où elle va chanter dans un répertoire à l'[[exotisme]] latin<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|titre=Du Caire à Paris|url=http://dalida.com/biographie/son-histoire.html|site=dalida.com|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. |
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=== 1951-1956 : élection de Miss Égypte et arrivée en France === |
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Fascinée par l'actrice américaine [[Rita Hayworth]], Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après une opération visant à réduire son strabisme divergeant qui se révèle être un succès, elle se présente à un concours de beauté. Le jury, séduit par la jeune femme, lui octroie le titre de Miss Ondine du Caire. En {{date-|||1954}}, elle réitère l’expérience avec le concours national et obtient le titre de [[Miss Égypte]]<ref name="linternaute" />. L'année suivante, elle ne peut pas représenter l'Égypte au concours [[Miss Monde 1955]] ; le pays n’est pas présent pour cette édition en raison de la [[crise du canal de Suez]] et des hostilités présentes entre le [[Royaume-Uni]], la [[France]] et l'[[Égypte]]<ref>{{Article|langue=en-US|auteur1=|titre=Puerto Rico Out of Miss World|périodique=Global Beauties|date=2017|issn=|lire en ligne=https://www.globalbeauties.com/news/2017/10/12/puerto-rico-out-of-miss-world|consulté le=2018-09-07|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Carmen Susana Dujim won Miss World 1955 {{!}} Award goes to|url=http://awardgoesto.com/carmen-susana-dujim-won-miss-world-1955/|site=awardgoesto.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. |
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Au début de sa carrière, elle a pour nom de scène « Dalila ». Sur les conseils de l'écrivain et scénariste [[Alfred Machard]] qui pense que ce pseudonyme fait trop penser aux mythiques [[Samson]] et [[Dalila (Bible)|Dalila]], elle le change très vite en « Dalida »<ref>{{ouvrage|auteur=Céline Fontana|titre=La Chanson française|éditeur=Hachette pratique|date=2007|passage=86}}.</ref>. |
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[[Fichier:Dalida 1961.jpg|vignette|upright|Dalida en {{date-|||1961}}.]] |
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==== 1956-1959 : premiers succès en France et en Europe ==== |
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Sa victoire au concours de Miss Égypte lui ouvre les portes du cinéma égyptien. En effet, l'élection est suivie par Niazi Mostafa, un réalisateur égyptien, et par [[Marco de Gastyne]], un réalisateur français. Le premier l'engage pour tourner dans son film ''[[Un verre, une cigarette]]''<ref>{{lien web |langue=en |titre=A Cigarette and a Glass (1955) |année=2018 |url=https://www.imdb.com/title/tt0271179/|consulté le=2018-05-31 |éditeur=IMDb }}.</ref>''.'' Le deuxième lui propose de jouer le rôle d'une espionne dans le film ''Le Masque de Toutankhamon''<ref name=":1" />. |
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===== Premier contrat et premier album ===== |
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À la recherche de nouveaux talents pour son [[music-hall]], [[Bruno Coquatrix]] lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] le {{date-|9|avril|1956}}. Sont présents [[Eddie Barclay]], jeune producteur de disques (qui vient d'importer le [[disque microsillon]] des [[États-Unis]] en France), et [[Lucien Morisse]], directeur des programmes d'[[Europe 1]]<ref name="quid">{{chapitre |auteur1=Dominique Frémy |auteur2=Michèle Frémy |titre chapitre= Dalida |titre ouvrage=[[Quid (ouvrage)|Quid]]|consulté le=8 mai 2009 |éditeur=|année=2007}}.</ref>{{,}}<ref group="alpha">Ils ont joué au [[421 (jeu)|421]] pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur [[Europe 1]], Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.</ref>. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la [[Rue François-Ier|rue François-{{Ier}}]] et prend sa carrière en main. |
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Le {{date-|28|août|1956}}, sort le premier [[Extended play|EP]] de Dalida, ''Madona'', adaptation française d'un titre portugais d'[[Amália Rodrigues]], ''Barco Negro'', mais celui-ci connaît un succès mitigé. Le titre est suivi, un mois plus tard, par ''Le Torrent'', qui reçoit un accueil similaire<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Kiko|titre=1956 - 1961|url=http://dalida.com/1956-1961.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>{{,}}<ref name=":8">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Catherine|nom1=Rihoit |nom2=Orlando|titre=Dalida : “Mon frère, tu écriras mes mémoires”|éditeur=Plon|date=2016-11-03|isbn=9782259251501|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=f95-vgAACAAJ&dq=mon+fr%C3%A8re+tu+%C3%A9criras+mes+m%C3%A9moires+dalida&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDnLrpg6ndAhXR1qQKHUvLDW4Q6AEIKDAA|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. |
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Sur les conseils Marco de Gastyne, qui croit en son talent, elle décide de partir en France pour continuer sa carrière professionnelle<ref>{{article |url=http://www.parismatch.com/People/Dalida-une-enfance-egyptienne-1138271 |titre=Dalida, une enfance égyptienne |périodique=[[Paris Match]] |date=8 décembre 2016 |consulté le=22 septembre 2018}}.</ref>. Elle arrive à [[Paris]] le {{date-|25|décembre|1954}}. Quelques mois après s'être installée dans un appartement proche des [[Avenue des Champs-Élysées|Champs Élysées]], elle fait la rencontre d'[[Alain Delon]], qui est son voisin de palier. Au fil des mois, le manque de ressources financières pèse sur elle, mais elle continue d'écrire à sa famille en lui disant que tout va bien<ref name=":1" />. |
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===== Premier grand succès ===== |
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À son arrivée en France, elle espère faire carrière dans le [[cinéma]], mais prend rapidement conscience que son maigre bagage ne pèse guère aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson<ref name="linternaute" />. Après avoir chanté plusieurs soirées dans le cabaret ''Le Drap d'Or'' à Paris, elle est repérée par le directeur de la [[Villa d'Este (cabaret)|Villa d'Este]] où elle va chanter dans un répertoire à l'[[exotisme]] latin<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Dalida site Officiel - Son histoire{{!}}{{!}}du Caire à Paris|url=http://dalida.com/biographie/son-histoire.html|site=dalida.com|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. |
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En {{Date-||octobre|1956}}, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, ''[[Bambino]]'', version française de la chanson ''[[Guaglione]]''. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. ''Bambino'' rencontre un grand succès en France et parvient à se classer en tête des ventes pendant plusieurs semaines<ref>{{article |url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/blog-post.html |titre=Classement officiel des dix plus grands succès du mois |périodique=[[Le Figaro]] |date=deuxième semaine de juillet 1957 }}.</ref>. Sur cette lancée, Dalida partage quelques semaines plus tard la même scène de l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] en première partie du spectacle de [[Charles Aznavour]], puis en vedette américaine de [[Gilbert Bécaud]]<ref name="bio universal3"/>. |
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La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les [[États-Unis]]<ref>{{Ouvrage|langue=en |titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media|date=1958-11-03|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=3goEAAAAMBAJ&pg=PT43&dq=dalida+billboard+1958&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwixg-Kk5LDbAhUJVRQKHS4FBrgQ6AEIKDAA#v=onepage&q=dalida&f=false|consulté le=2018-05-31}}.</ref>. Le {{date-|26 décembre 1958}}, [[Norman Granz]], l'imprésario d'[[Ella Fitzgerald]], profite de la venue de Dalida, aux États-Unis, pour lui proposer un contrat de {{nombre|15|ans}} à [[Hollywood]]. Toutefois, la chanteuse décline la proposition. Un même contrat lui sera proposé, en {{date-|décembre 1978}}, qu'elle refusera à nouveau<ref name=":7" />. |
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Au début de sa carrière, elle a pour nom de scène « Dalila ». Sur les conseils de l'écrivain et scénariste [[Marcel Achard]], qui pense que ce pseudonyme fait trop penser aux mythiques [[Samson]] et [[Dalila (Bible)|Dalila]], elle le change très vite en « Dalida »<ref>{{ouvrage|auteur=Céline Fontana|titre=La chanson française|éditeur=Hachette pratique|date=2007|passage=86}}.</ref>. Elle obtient la [[nationalité française]] en {{date-|||1961}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|prénom1=Dalida|nom1=Forever|titre=La carte d'identité de Dalida faite en 1961 (photo de l'expo) - Dalida, Eternelle...|périodique=Dalida, Eternelle...|date=2014|issn=|lire en ligne=http://dalida-forever.over-blog.com/article-11441248.html|consulté le=2018-03-08|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Dalida {{!}} THEATREonline.com|url=https://www.theatreonline.com/Artiste/-Dalida/75113|site=www.theatreonline.com|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. |
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===== Enchaînement de succès au sein de la francophonie ===== |
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En {{Date-||décembre|1957}}, elle enregistre ''[[Gondolier]]'' qui maintient la chanteuse en tête des ''[[Classement musical|hit-parades]]'' en France, mais aussi en [[Wallonie]] et au [[Québec]]. Quelques mois plus tard, elle enregistre ''[[Nel blu dipinto di blu (chanson)|Dans le bleu du ciel bleu]]'' qui connait également une grande popularité et se classe numéro un du ''hit-parade'' en France<ref name=":9">{{Lien web|titre=Dalida n°1 du hit-parade français en 1958|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/07/dalida-n1-du-hit-parade-francais-en-1958.html|site=Dalida n°1 du hit-parade français en 1958|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. Cette sortie est suivie par la réception de l'oscar de la Radio RMC. En juin, elle entreprend la tournée « ''TDF avec Dalida 58'' » (Tour de France avec Dalida). Durant l'été, elle se produit à Alger, soutenant le moral des soldats français qui combattent durant la guerre d'Algérie<ref name=":8" />. En juillet, elle connaît un succès qui dépasse les frontières francophones avec la chanson [[Les Gitans (chanson)|''Les Gitans'']], se classant à la troisième position du ''hit-parade'' italien et espagnol<ref name=":10">{{Lien web|titre=1959|url=http://www.hitparadeitalia.it/indici/per_anno/hpy1959.htm|site=hitparadeitalia.it|consulté le=2018-09-07}}.</ref>{{,}}<ref name=":5" />. Le même mois, elle présente cinq chansons simultanément dans le Top 10 du ''hit-parade'' français<ref name=":9" />. |
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==== Premier contrat et premier album ==== |
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À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, [[Bruno Coquatrix]] lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] le {{date-|9|avril|1956}}. Sont présents [[Eddie Barclay]], jeune producteur de disques (qui vient d'importer le [[disque microsillon]] des États-Unis en France) et [[Lucien Morisse]], directeur des programmes d'[[Europe 1]]<ref name="quid">{{chapitre |auteur1=Dominique Frémy |auteur2=Michèle Frémy |titre chapitre= Dalida |titre ouvrage=''[[Quid (ouvrage)|Quid]]'' |consulté le=8 mai 2009 |éditeur=Quid |année=2007}}.</ref>{{,}}<ref group=N>Ils ont joué au [[421 (jeu)|''421'']] pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur [[Europe 1]], Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.</ref>. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la [[Rue François-Ier|rue François-{{Ier}}]] et prend sa carrière en main. |
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En septembre, elle joue des rôles dans deux films : ''Rapt au deuxième bureau''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=''Rapt au deuxième bureau''|url=http://dalida.com/186-carriere/cinematographie/films/1319-rapt-au-deuxieme-bureau.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref> et ''Brigade des mœurs''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=''Brigade de moeurs''|url=http://dalida.com/186-carriere/cinematographie/films/1320-brigade-de-moeurs.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. Le {{date-|9|octobre}}, elle se produit à nouveau à Paris, cette fois pendant trois semaines en tant qu'interprète principale, à [[Bobino]], où elle fait la promotion de son dernier album ''Come prima'' qui devient un grand succès en France et en [[Belgique]]<ref name=":5" />. |
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Le {{date-|28|août|1956}}, sort le premier [[Extended play|EP]] de Dalida, ''Madona'', une adaptation française d'un titre portugais d'[[Amália Rodrigues]], ''Barco Negro'', mais connaît un succès mitigé. Le titre est suivi par ''Le Torrent'' un mois plus tard, qui reçoit un accueil similaire<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Kiko|titre=Dalida site Officiel - 1956 - 1961|url=http://dalida.com/1956-1961.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>{{,}}<ref name=":8">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Catherine|nom1=Rihoit |nom2=Orlando|titre=Dalida: "Mon frère, tu écriras mes mémoires"|éditeur=Plon|date=2016-11-03|isbn=9782259251501|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=f95-vgAACAAJ&dq=mon+fr%C3%A8re+tu+%C3%A9criras+mes+m%C3%A9moires+dalida&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDnLrpg6ndAhXR1qQKHUvLDW4Q6AEIKDAA|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. |
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===== Début de carrière en Europe ===== |
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En 1959, elle fait de nombreuses tournées en France, en Égypte, en Italie et en [[Allemagne]]. Sa renommée s'étendant hors de France ; elle commence à enregistrer des chansons dans d'autres langues pour répondre à ces nouveaux publics. En mai, elle enregistre en allemand le titre ''[[Le Jour où la pluie viendra]]'' qui devient ''Am Tag als der Regen kam'' : cette version atteint la {{1re}} place des ventes en Allemagne et la deuxième en Autriche<ref name=":5" />. Elle enregistre une version espagnole et une version italienne qui connaissent également une certaine popularité en Espagne et en Italie<ref name=":10" />, tout comme le titre suivant, ''[[Manhã de Carnaval|La chanson d'Orphée]]''{{Note|texte=Le titre est classé {{19e}} des ventes en Italie et {{13e}} en Espagne. Voir l'article [[Discographie de Dalida]].}}. |
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En {{Date-||octobre|1956}}, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, ''[[Bambino]]'', version française de la chanson ''[[Guaglione]]''. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. ''Bambino'' rencontre un grand succès en France et parvient à se classer en tête des ventes pendant plusieurs semaines<ref>{{article |url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/blog-post.html |titre=Classement Officiel des dix plus grands succès du mois |périodique=[[Le Figaro]] |date=deuxième semaine de juillet 1957 }}.</ref>. Sur cette lancée, Dalida partage quelques semaines plus tard la même scène de l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] en première partie du spectacle de [[Charles Aznavour]], puis en vedette américaine de [[Gilbert Bécaud]]<ref name=":1" />. |
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==== 1960-1969 : percée et tournées internationales ==== |
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La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les [[États-Unis]]<ref>{{Ouvrage|langue=en |titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|date=1958-11-03|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=3goEAAAAMBAJ&pg=PT43&dq=dalida+billboard+1958&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwixg-Kk5LDbAhUJVRQKHS4FBrgQ6AEIKDAA#v=onepage&q=dalida&f=false|consulté le=2018-05-31}}.</ref>. Le {{date-|26 décembre 1958}}, [[Norman Granz]], l'imprésario d'[[Ella Fitzgerald]], profite de la venue de Dalida, aux États-Unis, pour lui proposer un contrat de {{nombre|15|ans}} à [[Hollywood]]. Toutefois, la chanteuse décline la proposition. Un même contrat lui sera proposé, en {{date-|décembre 1978}}, qu'elle refusera à nouveau<ref name=":7" />. |
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[[Fichier:Dalida Walter Chiari Olycom 1965 (retouched).jpg|vignette|gauche|Dalida avec [[Walter Chiari]] en 1959<ref>{{Lien web |titre=Biographie de Dalida |url=https://dalida.com/biographie/son-histoire.html}}</ref>.]] |
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Elle épouse [[Lucien Morisse]] le {{date-|8|avril|1961}}<ref name="quid" /> puis obtient la [[nationalité française]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=La carte d'identité de Dalida faite en 1961|périodique=dalida-forever.over-blog.com|date=2014|issn=|lire en ligne=http://dalida-forever.over-blog.com/article-11441248.html|consulté le=2018-03-08|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Dalida|url=https://www.theatreonline.com/Artiste/-Dalida/75113|site=theatreonline.com|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. Il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi entame-t-elle, dès le début de son mariage, une liaison avec l'artiste-peintre [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]], qui durera jusqu'en 1963<ref name="Delahousse" />. Lucien Morisse tente d'arrêter la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et d'intimidations<ref name="Delahousse" />. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en {{date-|décembre 1961}}. Leur divorce est prononcé en 1962<ref name=":0" />. |
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===== Concurrence de la génération « yéyé » ===== |
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Dalida commence les années 1960 avec des chansons de style exotique à rythme lent. Elle enregistre tout d'abord ''[[Les Enfants du Pirée (Dalida)|Les Enfants du Pirée]]'', qui connaît un grand succès en Europe et notamment dans des pays où elle est restée discrète depuis le début de sa carrière comme aux [[Pays-Bas]]<ref name=":5" />. Cependant, une nouvelle vague musicale aux rythmes rapides apparaît, la musique « yéyé », représentée par de jeunes chanteurs alors peu connus du public, mais considérés comme de véritables rivaux pour Dalida. Consciente que si rien ne change dans ses choix musicaux, elle se ringardisera rapidement, elle décide de s'adapter à cette mode<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dalida La diva venue d'Orient|url=https://www.linternaute.com/biographie/dalida/|site=linternaute.com|date=|consulté le=5 juin 2017}}.</ref>. L’enregistrement de la chanson ''[[Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini|Itsi bitsi, petit bikini]]'' en {{Date-||novembre|1960}} lui assure une grande popularité et marque un changement de style musical de sa part<ref name="violon" />. Surnommée « mademoiselle [[Juke-box|Juke-Box]] », elle devient la première artiste féminine à ouvrir son ''[[fan club]]''<ref name="Dalida site Officiel - Les récompenses3" />. |
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En {{Date-||décembre|1957}}, elle enregistre ''[[Gondolier]]'' qui maintient la chanteuse en tête des hit-parades en France, mais aussi en [[Wallonie]] et au [[Québec]]. Quelques mois plus tard, elle enregistre ''[[Volare|Dans le bleu du ciel bleu]]'' qui connait également une grande popularité et se classe numéro un du hit-parade en France<ref name=":9">{{Lien web|titre=Dalida n°1 du hit-parade français en 1958|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/07/dalida-n1-du-hit-parade-francais-en-1958.html|site=Dalida n°1 du hit-parade français en 1958|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. Cette sortie est suivie par la réception de l'oscar de la Radio RMC. En juin, elle entreprend la tournée « ''TDF avec Dalida 58'' » (Tour de France avec Dalida). Durant l'été, elle se produit à Alger, soutenant le moral des soldats français qui combattent durant la guerre d'Algérie<ref name=":8" />. En juillet, elle connaît un succès qui dépasse les frontières francophones avec la chanson [[Les Gitans (chanson)|''Les Gitans'']], se classant à la troisième position du hit-parade italien et espagnol<ref name=":10">{{Lien web|titre=Hit Parade Italia - Indice per Anno: 1959|url=http://www.hitparadeitalia.it/indici/per_anno/hpy1959.htm|site=www.hitparadeitalia.it|consulté le=2018-09-07}}.</ref>{{,}}<ref name=":5" />. Le même mois, elle présente cinq chansons simultanément dans le Top 10 du hit-parade français<ref name=":9" />. |
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===== Tournées et succès internationaux ===== |
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En septembre, elle joue des rôles dans deux films : ''Rapt au deuxième bureau''<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Kiko|titre=Dalida site Officiel - Rapt au deuxième bureau|url=http://dalida.com/186-carriere/cinematographie/films/1319-rapt-au-deuxieme-bureau.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref> et ''Brigade des mœurs''<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Kiko|titre=Dalida site Officiel - Brigade de moeurs|url=http://dalida.com/186-carriere/cinematographie/films/1320-brigade-de-moeurs.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. Le {{date-|9|octobre|}}, elle se produit à nouveau à Bobino, cette fois pendant trois semaines en tant qu'interprète principale, où elle fait la promotion de son dernier album ''Come prima'' qui devient un grand succès en France et en Belgique<ref name=":5" />. |
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[[Fichier:Dalida Dan dan dan.jpg|vignette|250px|Dalida en 1967.]] |
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Dans les années 1960, elle assure un mois de spectacles à l'Olympia à trois reprises, en 1961, 1964 et 1967. Les trois semaines de concerts en 1961 à l' [[Olympia (Paris)|Olympia]] sont diffusées en direct à la radio. Peu de temps après, elle entreprend une tournée à [[Hong Kong]] et au [[Viêt Nam|Vietnam]]. Ses prestations dans d'autres pays deviennent plus fréquentes et elle devient une chanteuse populaire en Italie. L'année 1962 est marquée par la sortie de ''Le jour le plus long''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=''Le Jour le plus long''|url=http://dalida.com/paroles-de-chansons-france/l/560-le-jour-le-plus-long.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En 1964, elle fait une tournée en [[Europe de l'Est]] passant par la [[Bulgarie]] et la [[Roumanie]]. La même année, elle se teint les cheveux en [[blond vénitien]]<ref name=":3">{{Article|langue=fr|titre=Le mythe Dalida|périodique=Le Figaro|date=2017-01-08|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/musique/2017/01/08/03006-20170108ARTFIG00127-le-mythe-dalida.php|consulté le=2018-01-02}}.</ref>, puis elle parcourt la France avec succès, chantant notamment durant le [[Tour de France]] et à l'Olympia<ref>{{Article|langue=fr|titre=Dalida - Archives vidéo et radio |périodique=ina.fr|date=1957-1997|issn=|lire en ligne=http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/dalida/|consulté le=2017-12-21|pages=}}.</ref>. |
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En 1965, elle enregistre ''[[La Danse de Zorba]]'', qui connaît un succès international, se classant parmi les meilleures ventes dans une grande partie de l'[[Europe]], en [[Amérique du Sud]] et au [[Moyen-Orient]]. La même année, avec le titre ''[[Bonsoir mon amour]]'', elle se classe {{5e}} des ventes en France, {{13e}} en [[Wallonie]], {{1re}} en Italie, {{3e}} au [[Québec]], {{10e}} en [[Argentine]] et en [[Turquie]], {{16e}} en Espagne et {{5e}} au [[Brésil]]. En 1966, elle se classe également (hors francophonie) en Turquie avec le titre ''Petit homme''<ref name=":5" />. |
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==== Début de carrière en Europe ==== |
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[[Fichier:1961 crop 1.jpg|vignette|upright|Dalida en 1961.]] |
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En {{Date-|||1959}}, elle fait de nombreuses tournées en France, en Égypte, en Italie et en Allemagne. Sa renommée s'étendant hors de France, elle commence à enregistrer des chansons dans d'autres langues pour répondre à ces nouveaux publics. En mai, elle enregistre en allemand le titre ''[[Le Jour où la pluie viendra]]'' qui devient ''Am tag als der regen kam'' : cette version atteint la {{1re}} place des ventes en Allemagne et la deuxième en Autriche<ref name=":5" />. Elle enregistre une version espagnole et italienne qui connaissent également une certaine popularité en Espagne et en Italie<ref name=":10" />, tout comme le titre suivant, ''La chanson d'Orphée''{{Note|texte=Le titre est classé 19e des ventes en Italie et 13e en Espagne. Voir l'article [[Discographie de Dalida]].}}. |
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Alors qu'en France seul le titre ''[[Those Were the Days|Le Temps des fleurs]]'' parvient à connaître un large succès ({{1er}} des ventes en 1968), la chanteuse continue une carrière à succès en Italie : en 1967, elle y classe le titre ''Mama'' {{1er}} des ventes, puis ''[[La Dernière Valse (chanson)|La Dernière Valse]]'' à la {{2e}} place. |
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=== 1960-1969 : percée et tournées internationales === |
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Elle épouse [[Lucien Morisse]] le {{date-|8|avril|1961}}<ref name="quid" />. Avec celui-ci, il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi vit-elle, dès le début de son mariage, une liaison de {{Date-|||1961}} à {{Date-|||1963}} avec l'artiste-peintre [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]]<ref name="Delahousse" />. Lucien Morisse tente de stopper la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et intimidations<ref name="Delahousse" />. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en {{date-|décembre 1961}}. Leur divorce est prononcé en {{Date-|||1962}}<ref name=":0" />. |
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[[Fichier:Luigi-Tenco-Italie-1967.png|vignette|gauche|Son compagnon [[Luigi Tenco]] interprétant sa chanson au [[Festival de Sanremo]] en janvier 1967, quelques heures avant sa mort.]] |
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==== Concurrence de la génération « Yéyé » ==== |
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Dalida commence les années {{Date-|||1960}} avec des chansons de style vocal exotiques à basse vitesse. Elle enregistre tout d'abord [[Les Enfants du Pirée (Dalida)|''Les Enfants du Pirée'']] qui connaît un grand succès en Europe et notamment dans des pays où elle reste discrète depuis le début de sa carrière comme aux Pays-Bas<ref name=":5" />. Cependant, une nouvelle vague de musique apparaît, la vague dite « yé-yé» représentée par de jeunes chanteurs alors peu connus du public mais considérés comme de véritables rivaux pour Dalida. En voyant que si rien ne change dans ses choix musicaux, elle se ringardiserait, elle décide de s'adapter à cette mode<ref>{{Lien web|langue=|titre=Dalida La diva venue d'Orient|url=http://www.linternaute.com/biographie/dalida/|site=le site linternaute.com|date=|consulté le=5 juin 2017}}.</ref>. L’enregistrement de la chanson ''[[Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini|Itsi bitsi, petit bikini]]'' en {{Date-||novembre|1960}} lui assure une grande popularité et marque un changement de style musical de la chanteuse<ref name="violon" />. Surnommée « mademoiselle [[Juke-box|Juke-Box]] », elle devient la première artiste féminine à ouvrir son fan-club<ref name="Dalida site Officiel - Les récompenses3" />. |
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Après sa tentative de suicide la même année, à la suite du [[festival de Sanremo]]<ref name="Confidences après TS">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dans les archives : Dalida, ses confidences après sa tentative de suicide|périodique=Paris Match|date=25 mars 1967.|issn=|lire en ligne=http://www.parismatch.com/People/Dalida-ses-confidences-apres-sa-tentative-de-suicide-1160504|consulté le=2017-12-18|pages=}}.</ref>, elle interprète un nouveau type de textes, plus graves, tels que ''[[Les Grilles de ma maison]]'' ou encore ''Les Anges noirs.'' Cette nouvelle Dalida, qui désormais ne danse plus sur scène, plaît au public italien : ''[[Ciao amore, ciao]]'' atteint la {{5e}} place des ventes en 1967 et ''Dan dan dan'' la {{6e}} en 1968. D'autres titres se classent en Italie à cette époque, comme ''Le Temps des fleurs'', ''Un po d'amore'', ''[[Le promesse d'amore]]'' et ''[[Oh lady Mary]]''. |
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==== Tournées et succès internationaux ==== |
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[[Fichier:Dalida en 1967 à San remo.jpg|vignette|upright|Dalida en {{Date-|||1967}} au [[Festival de Sanremo]].]] |
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Dans les années {{date-|||1960}}, elle effectue un mois de spectacles à l'Olympia à trois reprises, en 1961, 1964 et 1967. Les trois semaines de concerts en 1961 à l'Olympia sont diffusées en direct à la radio. Peu de temps après, Dalida entreprend une tournée à Hong Kong et au Vietnam. D'autres dates internationales deviennent plus fréquentes et elle devient une chanteuse populaire en Italie. L'année {{Date-|||1962}} est marquée par la sortie de ''Le jour le plus long''<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Dalida site Officiel - Le jour le plus long|url=http://dalida.com/paroles-de-chansons-france/l/560-le-jour-le-plus-long.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En {{Date-|||1964}} elle fait un tournée en Europe de l'Est dont en Bulgarie et en Roumanie. La même année, elle se teint les cheveux en [[blond vénitien]]<ref name=":3">{{Article|langue=fr-FR|titre=Le mythe Dalida|périodique=FIGARO|date=2017-01-08|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/musique/2017/01/08/03006-20170108ARTFIG00127-le-mythe-dalida.php|consulté le=2018-01-02}}.</ref> puis elle parcourt la France avec succès, chantant notamment durant le [[Tour de France]] et à l'Olympia<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|prénom1=Institut National de l’Audiovisuel –|nom1=Ina.fr|titre=Dalida - Archives vidéo et radio Ina.fr|périodique=Ina.fr|date=1957-1997|issn=|lire en ligne=http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/dalida/|consulté le=2017-12-21|pages=}}.</ref>. |
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À cette période Dalida reçoit plusieurs distinctions honorifiques : entre autres, en 1968, la médaille de la présidence de la République lui est remise par [[Charles de Gaulle]], et la Croix de Commandeur [[Arts-Sciences-Lettres]] par [[Roger Pinoteau]]<ref>{{Lien web |titre=Dalida |url=http://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualit%C3%A9/dalida-re%C3%A7oit-la-croix-de-commandeur-des-arts-photo-dactualit%C3%A9/558668729#dalida-reoit-la-croix-de-commandeur-des-arts-sciences-et-lettres-des-picture-id558668729. |site=gettyimages.fr}}.</ref>. |
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En {{date-|||1965}}, elle enregistre ''[[La Danse de Zorba]]'', qui connaît un succès international, se classant dans une grande partie de l'Europe, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. La même année, elle se classe {{5e}} des ventes en France, {{13e}} en Wallonie, {{1ere}} en Italie, {{3e}} au Québec, {{10e}} en Argentine et en Turquie, {{16e}} en Espagne et {{5e}} au Brésil avec le titre ''[[Bonsoir mon amour]]''. En {{Date-|||1966}}, elle se classe également (hors francophonie) en Turquie avec le titre ''Petit homme''<ref name=":5" />. |
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==== 1970-1975 : doutes et changement de répertoire ==== |
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Entre autres, Dalida reçoit en {{date-|||1968}} la médaille de la présidence de la République des mains de [[Charles de Gaulle]] et la Croix de Commandeur Arts-Sciences-Lettres des mains de [[Roger Pinoteau]]<ref>{{Lien web |titre=Dalida |url=http://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualit%C3%A9/dalida-re%C3%A7oit-la-croix-de-commandeur-des-arts-photo-dactualit%C3%A9/558668729#dalida-reoit-la-croix-de-commandeur-des-arts-sciences-et-lettres-des-picture-id558668729. |site=gettyimages.fr}}.</ref>. |
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[[Fichier:Dalida Senigallia 3.jpg|vignette|200px|Dalida entourée de jeunes fans (1968).]] |
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===== Reprises de chansons dramatiques ===== |
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Alors qu'en France seul le titre ''[[Those Were the Days (chanson)|Le Temps des fleurs]]'' parvient à connaître un large succès ({{1er}} des ventes en {{date-|||1968}}), la chanteuse continue une carrière à succès en Italie : en 1967, elle y classe le titre ''Mama'' {{1er}} des ventes, puis ''[[La Dernière Valse (chanson)|La Dernière Valse]]'' à la {{2e}} place. Après sa tentative de suicide la même année à [[Sanremo]]<ref name="Confidences après TS">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dans les archives - Dalida, ses confidences après sa tentative de suicide|périodique=Parismatch|date=25 mars 1967.|issn=|lire en ligne=http://www.parismatch.com/People/Dalida-ses-confidences-apres-sa-tentative-de-suicide-1160504|consulté le=2017-12-18|pages=}}.</ref>, elle interprète un nouveau type de textes, plus graves, tels que ''[[Les Grilles de ma maison]]'' ou encore ''Les Anges noirs.'' Cette nouvelle Dalida, qui désormais ne danse plus sur scène, plaît au public italien : ''[[Ciao amore, ciao]]'' atteint la {{5e}} place des ventes en {{date-|||1967}} et ''Dan dan dan'' la {{6e}} en {{date-|||1968}}. D'autres titres se classent en Italie à cette époque, comme ''Le Temps des fleurs'', ''Un Po d'amore'', ''[[Le promesse d'amore]]'' et ''[[Oh lady Mary]]''. |
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En 1970, [[Arnaud Desjardins]], avec qui elle vit une idylle, lui fait découvrir la [[philosophie orientale]]. Passant un mois par an dans un [[ashram]] du [[Bengale]]<ref>{{ouvrage|auteur=[[David Lelait-Helo|David Lelait]]|titre=Dalida : d'une rive à l'autre|éditeur=Payot|date=2004|passage=157}}.</ref>, elle envisage d'arrêter sa carrière, mais décide finalement de continuer à chanter<ref name=":13" />. |
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Elle change à nouveau de répertoire, interprétant des chansons plus dramatiques, telles qu'[[Avec le temps (chanson)|''Avec le temps'']] de [[Léo Ferré]], ''Mamina'' de [[Pascal Danel]] et ''[[Je suis malade (chanson)|Je suis malade]]'' de [[Serge Lama]], ainsi que des titres originaux, comme ''[[Il venait d'avoir 18 ans]]'' et ''Ta Femme''. Ce choix de changement {{incise|vis-à-vis duquel l'entourage de la chanteuse est sceptique}} lui façonne une image de diva tragique de la chanson française<ref name="8 titres">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Les 8 titres forts de la carrière de Dalida (vidéo)|périodique=rtl.fr|date=2017|issn=|lire en ligne=https://www.rtl.fr/culture/medias-people/videos-dalida-les-8-titres-forts-qui-ont-marque-sa-carriere-7786671321|consulté le=2018-09-07|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-BE|titre=Cette chanson de Dalida cache un lourd secret|url=https://www.7sur7.be/7s7/fr/1527/People/article/detail/2542429/2015/12/01/Cette-chanson-de-Dalida-cache-un-lourd-secret.dhtml|site=7sur7.be|consulté le=2018-09-07}}.</ref>{{,}}<ref name="Crépuscule diva">{{Article|langue=fr|titre=Dalida, le crépuscule d’une diva|périodique=[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]|date=10/01/2017|issn=|lire en ligne=https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/articles/dalida-le-crepuscule-dune-diva/31195|consulté le=2018-09-07|pages=}}.</ref>. |
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=== 1970-1975 : doutes et changement de répertoire === |
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[[Fichier:Dalida Senigallia 3.jpg|gauche|upright|vignette|Dalida entourée de fans.]] |
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===== Duo avec Alain Delon et succès internationaux ===== |
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==== Reprises de chansons dramatiques ==== |
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Malgré cette adoption récente d'un répertoire dramatique, elle ne renonce pas pour autant aux grands succès populaires, avec notamment en début de décennie le titre ''[[Darla dirladada]]'', une reprise d'un folklore grec. Plus tard, en 1972, elle vend plus de {{unité|300000|exemplaires}} en France du titre ''[[Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather)|Parle plus bas]]''<ref>{{Lien web|titre=TOP - 1972|url=http://www.top-france.fr/html/annuel/1972.htm|site=top-france.fr|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En 1973, elle fait appel à une vieille connaissance, interprétant un duo avec [[Alain Delon]] : ''[[Paroles... Paroles...]]'' devient le premier ''single'' de Dalida à être classé dans les ''hit-parades'' [[japon]]ais, [[Mexique|mexicain]] et [[Portugal|portugais]]<ref name=":5" />. |
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En {{Date-|||1970}}, [[Arnaud Desjardins]], avec qui elle vit une idylle, lui fait découvrir la philosophie orientale. Passant un mois par an dans un [[ashram]] du [[Bengale]]<ref>{{ouvrage|auteur=[[David Lelait-Helo|David Lelait]]|titre=Dalida : d'une rive à l'autre|éditeur=Payot|date=2004|passage=157}}.</ref>, elle envisage d'arrêter sa carrière mais décide finalement de continuer à chanter<ref name=":13" />. |
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L'année suivante, elle enregistre ''[[Gigi l'amoroso]]'', qui deviendra la chanson la plus emblématique de son répertoire : {{n°|1}} dans douze pays, elle bat un record de vente au [[Benelux]] (détenu jusqu'alors par [[Frank Sinatra]] avec ''[[Strangers in the Night (chanson)|Strangers in the Night]]'')<ref>{{Lien web |langue=fr|titre= Dalida, une vie|url= https://web.archive.org/web/20141224152914/http://www.paris.fr/viewPDFileServlet?file_id=14745|date= |site= Paris.fr (lien archivé)|consulté le=5 juin 2017}}.</ref>. La décennie 1970 est également la décennie des [[Olympia (Paris)|Olympia]] à succès pour la chanteuse qui retrouve son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises en 1971, 1974 et 1977<ref name="bio universal3">{{Lien web|langue=fr|titre=Biographie de Dalida|url=https://www.universalmusic.fr/artiste/1940-dalida/bio|site=Universal Music France|consulté le=2018-04-18}}.</ref>{{,}}<ref name=":0" />. |
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Elle change de répertoire, interprétant des chansons plus dramatiques, telles qu'[[Avec le temps (chanson)|''Avec le temps'']] de [[Léo Ferré]], ''Mamina'' de [[Pascal Danel]] et ''[[Je suis malade (chanson)|Je suis malade]]'' de [[Serge Lama]], ainsi que des titres originaux, comme ''[[Il venait d'avoir 18 ans]]'' et ''Ta Femme''. Ce choix de changement —pour lequel l'entourage de la chanteuse était sceptique— lui façonne une image de diva tragique de la chanson française<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=VIDÉO - Les 8 titres forts de la carrière de Dalida|périodique=RTL.fr|date=2017|issn=|lire en ligne=https://www.rtl.fr/culture/medias-people/videos-dalida-les-8-titres-forts-qui-ont-marque-sa-carriere-7786671321|consulté le=2018-09-07|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-BE|titre=Privacy settings|url=https://www.7sur7.be/7s7/fr/1527/People/article/detail/2542429/2015/12/01/Cette-chanson-de-Dalida-cache-un-lourd-secret.dhtml|site=www.7sur7.be|consulté le=2018-09-07}}.</ref>{{,}}<ref name="Crépuscule diva">{{Article|langue=fr|auteur1=|prénom1=|nom1=|titre=Dalida, le crépuscule d’une diva|périodique=[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]|date=10/01/2017|issn=|lire en ligne=https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/articles/dalida-le-crepuscule-dune-diva/31195|consulté le=2018-09-07|pages=}}.</ref>. |
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==== 1976-1981 : disco, raï et Palais des sports ==== |
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===== Virage disco ===== |
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Malgré un récent répertoire dramatique, elle ne renonce pas pour autant aux grands succès populaires, avec notamment en début de décennie le titre ''[[Darla dirladada]]'', une reprise d'un folklore grec. Plus tard, en {{Date-|||1972}}, elle vend plus de {{unité|300000|exemplaires}} en France du titre [[Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather)|''Parle plus bas'']]<ref>{{Lien web|titre=TOP - 1972|url=http://www.top-france.fr/html/annuel/1972.htm|site=www.top-france.fr|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En {{Date-|||1973}}, elle fait appel à une vieille connaissance pour interpréter un duo dans lequel apparaît [[Alain Delon]] : ''[[Parole parole|Paroles… Paroles…]]'' devient le premier single de Dalida à être classé dans les hit-parades japonais, mexicain et portugais<ref name=":5" />. |
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En 1975, Dalida est une des premières artistes françaises à s'initier au [[disco]], avec son album ''[[Coup de chapeau au passé]]'', regroupant des chansons telles que ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'' ou encore ''[[Bésame mucho]]''. Le titre ''J'attendrai'' connaît un grand succès en France ({{1er}} des ventes en {{Date-||février|1976}}), en [[Flandre (Belgique)|Flandre]] ({{4e}}), au Québec ({{2e}}) et aux Pays-Bas ({{9e}})<ref name=":5" />. Elle enregistre ensuite ''[[Femme est la nuit]]'', ''[[Génération 78]]'', ''[[Ça me fait rêver]]'' et ''[[Lambeth Walk]]'', qui entreront toutes dans le Top 20 des ventes en France<ref name=":5" />. |
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Le titre le plus emblématique de la période disco de Dalida est certainement ''[[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)|Monday, Tuesday… Laissez-moi danser]]'', reprise d'une chanson italienne de [[Toto Cutugno]]<ref>{{Lien web|titre=''Monday, Tuesday… Laissez-moi danser''|url=http://www.encyclopedisque.fr/disque/4961.html|site=encyclopedisque.fr|consulté le=2018-09-07}}.</ref> qui connaît un grand succès en 1979 notamment en France ({{2e}} des ventes en {{Date-||septembre|1979}}), au Québec ({{3e}}), en Flandre ({{22e}}) et en [[Israël]] où Dalida se classe pour la deuxième fois (à la {{26e}} place<ref>{{Lien web|titre=Dalida #26 en Israël en 1979 avec ''Monday, Tuesday… Laissez-moi danser''|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/dalida-26-en-israel-en-1979-avec-monday.html|site=iloalesrivesdethiers.blogspot.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>). Elle connaît une petite parenthèse et se met au reggae avec ''[[Il faut danser reggae]]'' sorti en fin d'année 1979, qui se vend à plus de {{unité|200000|exemplaires}} en France<ref>{{Lien web|titre=Top 45 tours - 1979|url=http://www.top-france.fr./html/45tours/45t1979.htm|site=top-france.fr.|consulté le=2018-09-07}}.</ref> et atteint la {{11e}} place des ventes françaises en {{Date-||janvier|1980}}<ref name=":5" />. |
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L'année suivante, elle enregistre ''[[Gigi l'amoroso]]'', qui deviendra la chanson la plus emblématique de son répertoire : {{n°|1}} dans douze pays, elle bat un record de vente au [[Benelux]] (détenu jusqu'alors par [[Frank Sinatra]] avec ''Strangers in the night'')<ref>{{Lien web |langue= |titre= Dalida, une vie|url= https://web.archive.org/web/20141224152914/http://www.paris.fr/viewPDFileServlet?file_id=14745|date= |site= le site Paris.fr (lien archivé)|consulté le=5 juin 2017}}.</ref>. La décennie 1970 est également la décennie des [[Olympia (Paris)|Olympia]] à succès pour la chanteuse qui retrouve son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises en 1971, 1974 et 1977<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Biographie de Dalida - Universal Music France|url=https://www.universalmusic.fr/artiste/1940-dalida/bio|site=Universal Music France|consulté le=2018-04-18}}.</ref>{{,}}<ref name=":0" />. |
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===== Premier titre oriental ===== |
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=== 1976-1981 : disco, raï et Palais des sports === |
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Dalida crée un succès oriental en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, [[Jeff Barnel]] réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au [[Moyen-Orient]] : ''[[Salma ya salama]]''. En effet, cette chanson est diffusée à la radio d'Israël lors de la venue d'[[Anouar el-Sadate]] (alors président de l'[[Égypte]] qui est en conflit avec Israël), ce qui contribue à faire de ce titre un message de paix<ref name="1001 histoires">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Fabien|nom1=Lecoeuvre|titre=1001 histoires secrètes de chansons|éditeur=éditions du Rocher|date=2017-11-15|isbn=9782268098487|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=3IA8DwAAQBAJ&pg=PT774&lpg=PT774&dq=salma+ya+salama+Isra%C3%ABl+Anouar+el-Sadate&source=bl&ots=PkO2LaNznO&sig=oBYEpZz5bhamUGziV3kis-Q4L0k&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjpifLwhr_ZAhXMPRQKHZqCDxcQ6AEILTAB#v=onepage&q=salma%20ya%20salama%20Isra%C3%ABl%20Anouar%20el-Sadate&f=false|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. Elle enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et en allemand<ref>{{Lien web|titre=''Salma ya salama''|url=http://www.encyclopedisque.fr/disque/4973.html|site=encyclopedisque.fr|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En 1979, elle réitère l'expérience avec ''[[Helwa Ya Baladi]]''. |
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==== Virage disco ==== |
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[[Fichier:Dalida Bordeaux.jpg|vignette|upright|Dalida en {{date-|||1977}}.]] |
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En {{date-|||1975}}, Dalida est une des premières artistes françaises à s'initier au [[disco]], avec son album ''[[Coup de chapeau au passé]]'', regroupant des chansons telles que ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'' ou encore ''[[Bésame mucho]]''. Le titre ''J'attendrai'' connaît un grand succès en France ({{1er}} des ventes en {{Date-||février|1976}}), en Flandre ({{4e}}), au Québec ({{2e}}) et aux Pays-Bas ({{9e}})<ref name=":5" />. Elle enregistre ensuite ''[[Femme est la nuit]]'', ''[[Génération 78]]'', ''[[Ça me fait rêver]]'' et ''[[Lambeth Walk|Lambeth Walk...C'était pas compliqué]]'', qui entreront toutes dans le Top 20 des ventes en France<ref name=":5" />. |
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Malgré son refus, à deux reprises, d'un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au [[Carnegie Hall]] de [[New York]] en {{Date-||décembre|1978}} et au [[Shrine Auditorium]] de [[Los Angeles]] en {{Date-||octobre|1986}}<ref name=":7">{{ouvrage |auteur1=D. Lesueur |titre=L'Argus Dalida |passage=35}} ; {{ouvrage |auteur1=A. Gallimard |auteur2=Orlando |titre=Dalida mon amour |passage=111}} ; {{ouvrage |auteur1=C. Daccache |auteur2=I. Salmon |titre=Dalida |passage=106-107}}, ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste mentionnées dans la bibliographie de cet article.</ref>. |
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Le titre le plus emblématique de la période disco de Dalida est certainement ''[[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)|Monday, Tuesday...Laissez-moi danser]]'', une reprise d'une chanson italienne de [[Toto Cutugno]]<ref>{{Lien web|titre=Encyclopédisque - Disque : Monday Tuesday... Laissez-moi danser|url=http://www.encyclopedisque.fr/disque/4961.html|site=www.encyclopedisque.fr|consulté le=2018-09-07}}.</ref> qui connaît un grand succès en {{Date-|||1979}} notamment en France ({{2e}} des ventes en {{Date-||septembre|1979}}), au Québec ({{3e}}), en Flandre ({{22e}}) et en Israël où Dalida se classe pour la deuxième fois (à la {{26e}} place<ref>{{Lien web|titre=Dalida #26 en Israël en 1979 avec Monday, tuesday...Laissez-moi danser|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/dalida-26-en-israel-en-1979-avec-monday.html|site=Dalida #26 en Israël en 1979 avec Monday, tuesday...Laissez-moi danser|consulté le=2018-09-07}}.</ref>). Le dernier grand succès disco de la chanteuse reste ''[[Il faut danser reggae]]'' sorti en fin d'année {{Date-|||1979}}, qui se vend à plus de {{unité|200000|exemplaires}} en France<ref>{{Lien web|titre=TOP 45 Tours - 1979|url=http://www.top-france.fr./html/45tours/45t1979.htm|site=www.top-france.fr.|consulté le=2018-09-07}}.</ref> et atteint la {{11e}} place des ventes françaises en {{Date-||janvier|1980}}<ref name=":5" />. |
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===== Palais des sports et Olympia ===== |
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En 1979, Dalida rencontre [[Lester Wilson]], qui devient son chorégraphe pour le spectacle au [[Dôme de Paris - Palais des Sports|Palais des sports]] réservé pour {{date-||janvier|1980}}<ref name=":11" />{{,}}<ref name=":12" />. Dalida se produit alors chaque soir devant {{Unité|5000|personnes}} pendant trois semaines. L’événement regroupe {{Unité|18|}} shows géants, {{Unité|30|}} musiciens, {{Unité|12|}} danseurs et {{Unité|12|}} tenues de scène différentes<ref name=":15">{{Lien web|langue=fr|titre=Récompenses / Événements|url=http://dalida.com/carriere-dalida/les-recompenses.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En 1981, elle fait un passage à l'Olympia<ref name=":11">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida au Palais des sports de Paris le 9 janvier 1980|périodique=Non|date=2018|issn=|lire en ligne=http://www.purepeople.com/media/archives-dalida-au-palais-des-sports-d_m3033656|consulté le=2018-04-18|pages=}}.</ref>{{,}}<ref name=":12">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=4 anecdotes que vous ignoriez (peut-être) sur la chanteuse Dalida|périodique=rtl.fr|date=11/01/2017|issn=|lire en ligne=http://www.rtl.fr/culture/medias-people/dalida-4-anecdotes-que-vous-ignorez-peut-etre-sur-la-chanteuse-7786672172|consulté le=2018-04-18|pages=}}.</ref>. Le soir de la dernière, [[Michel Drucker]] lui remet un disque de diamant honorifique<ref group="alpha">En 1981, [[Orlando (producteur)|Orlando]] crée cette récompense honorifique à l'intention de sa sœur afin de célébrer ses 25 ans de carrière (cf. [https://www.marianne.net/culture/larnaque-des-disques-dor Marianne]). Sept ans plus tard, le [[Syndicat national de l'édition phonographique|SNEP]] créera une récompense officielle [[disque de diamant|portant le même nom]], mais avec une définition totalement différente (certification pour les albums ayant dépassé le million de ventes).</ref> afin de célébrer le {{25e}} anniversaire de sa carrière de chanteuse<ref name=":12"/>. |
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Dalida crée un succès [[raï]] en {{Date-|||1977}}. Inspiré par un folklore égyptien, [[Jeff Barnel]] réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au [[Moyen-Orient]] : ''[[Salma Ya Salama]]''. En effet, cette chanson est diffusée à la radio d'Israël lors de la venue d'[[Anouar el-Sadate]] (alors président de l'[[Égypte]] qui est en conflit avec Israël), ce qui donna davantage au titre un message de paix<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Fabien|nom1=Lecoeuvre|titre=1001 histoires secrètes de chansons|éditeur=Editions du Rocher|date=2017-11-15|isbn=9782268098487|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=3IA8DwAAQBAJ&pg=PT774&lpg=PT774&dq=salma+ya+salama+Isra%C3%ABl+Anouar+el-Sadate&source=bl&ots=PkO2LaNznO&sig=oBYEpZz5bhamUGziV3kis-Q4L0k&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjpifLwhr_ZAhXMPRQKHZqCDxcQ6AEILTAB#v=onepage&q=salma%20ya%20salama%20Isra%C3%ABl%20Anouar%20el-Sadate&f=false|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. Elle enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et en allemand<ref>{{Lien web|titre=Encyclopédisque - Disque : Salma ya salama|url=http://www.encyclopedisque.fr/disque/4973.html|site=www.encyclopedisque.fr|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En {{Date-|||1979}}, elle réitère l'expérience avec ''[[Helwa Ya Baladi]]''. |
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==== 1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte ==== |
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Malgré son refus, à deux reprises, d'un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au [[Carnegie Hall]] de [[New York]] en {{Date-||décembre|1978}} et au [[Shrine Auditorium]] de [[Los Angeles]] en {{Date-||octobre|1986}}<ref name=":7"> |
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===== Baisse de popularité en France ===== |
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* {{ouvrage |auteur1=D. Lesueur |titre=L'Argus Dalida |passage=35}} |
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Lors de la [[Élection présidentielle française de 1981|campagne présidentielle de 1981]], elle apporte son soutien au candidat du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], [[François Mitterrand]]. Cette prise de position la dessert professionnellement : plusieurs médias se montrent critiques à son égard et une partie de ses fans {{incise|qui sont réputés soutenir en majorité le président sortant, [[Valéry Giscard d'Estaing]]}} se détournent d’elle<ref name="Crépuscule diva" />{{,}}<ref name="Secrets d’actualités 2007">J.-P. Rouvi, ''[[Secrets d'actualité]] : Dalida, secrets et tourments'', [[M6]], 29 avril 2007 ([https://www.youtube.com/watch?v=85ps6tvw6cM voir en ligne])</ref>{{,}}<ref name="Le Lab politique">Ivan Valerio, [http://lelab.europe1.fr/delanoe-raconte-la-dalida-politique-5395 « Bertrand Delanoe raconte la Dalida politique »], [[Le Lab (Europe 1)|''Le Lab'' (Europe 1)]], 24 octobre 2012. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>{{,}}<ref name="Vérité">{{YouTube|dlaoPmn5j80|''Le Jeu de la vérité'', 11 octobre 1985}}.</ref>. Dans les mois qui suivent la victoire du candidat socialiste, ses ventes de disques en France chutent et Dalida se met en retrait de la vie publique, se disant attristée par les critiques qui lui sont adressées. Elle part alors en tournée à l'étranger<ref name="Secrets d’actualités 2007"/>. |
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* {{ouvrage |auteur1=A. Gallimard |auteur2=Orlando |titre=Dalida mon amour |passage=111}} |
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* {{ouvrage |auteur1=C. Daccache |auteur2=I. Salmon |titre=Dalida |passage=106-107}} |
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* ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste qui sont mentionnées dans la bibliographie de cet article.</ref>. |
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===== Retour à des chansons à texte ===== |
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En 1982, elle sort les titres ''[[Confidences sur la fréquence]], Si la France'' et ''Danza,'' mais seuls ''[[Jouez bouzouki]]'' et ''[[La Chanson du Mundial (chanson)|La Chanson du Mundial]]'' connaissent le succès, le premier au Canada et le second en France. |
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En {{date-|||1979}}, Dalida rencontre Lester Wilson, qui devient son chorégraphe pour le spectacle au [[Dôme de Paris - Palais des Sports|Palais des Sports]] réservé pour {{date-||janvier|1980}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=PHOTOS - Archives - Dalida au Palais des Sports de Paris le 9 janvier 1980|périodique=purepeople|date=2017|issn=|lire en ligne=http://www.purepeople.com/media/archives-dalida-au-palais-des-sports-d_m3033656|consulté le=2018-09-07|pages=}}.</ref>{{,}}<ref name=":11" />{{,}}<ref name=":12" />. Au total, Dalida se produit alors chaque soir pendant trois semaines devant {{Unité|5000|personnes}}. L’événement regroupe {{Unité|18|}} shows géants, {{Unité|30|}} musiciens, {{Unité|12|}} danseurs et {{Unité|12|}} tenues de scène différentes<ref name=":15">{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Kiko|titre=Dalida site Officiel - Récompenses / Événements|url=http://dalida.com/carriere-dalida/les-recompenses.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-07}}.</ref>. En {{Date-|||1981}}, elle fait un passage à l'Olympia<ref name=":11">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=PHOTOS - Archives - Dalida au Palais des Sports de Paris le 9 janvier 1980|périodique=Non|date=2018|issn=|lire en ligne=http://www.purepeople.com/media/archives-dalida-au-palais-des-sports-d_m3033656|consulté le=2018-04-18|pages=}}.</ref>{{,}}<ref name=":12">{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=4 anecdotes que vous ignoriez (peut-être) sur la chanteuse Dalida|périodique=RTL.fr|date=11/01/2017|issn=|lire en ligne=http://www.rtl.fr/culture/medias-people/dalida-4-anecdotes-que-vous-ignorez-peut-etre-sur-la-chanteuse-7786672172|consulté le=2018-04-18|pages=}}.</ref>. Le soir de la dernière, [[Michel Drucker]] lui remet un disque de diamant (non reconnu par le [[Syndicat national de l'édition phonographique|SNEP]]) afin de souligner des ventes de disques annoncées à 65 millions d'exemplaires<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=4 anecdotes que vous ignoriez (peut-être) sur la chanteuse Dalida|périodique=RTL.fr|date=11 janvier 2017|issn=|lire en ligne=http://www.rtl.fr/culture/medias-people/dalida-4-anecdotes-que-vous-ignorez-peut-etre-sur-la-chanteuse-7786672172|consulté le=2018-05-31|pages=}}.</ref>. |
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L’année suivante, en 1983, Dalida commence à sombrer dans une profonde dépression<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre= Dalida|périodique=Encyclopédie sur la mort|date=2011|issn=|lire en ligne=http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/dalida|consulté le=2018-01-08|pages=}}.</ref>. Elle enregistre ''[[Les P'tits Mots]]'', album comportant trois chansons autobiographiques<ref name="Crépuscule diva" /> : dans [[Les P'tits Mots|''Bravo'']], elle s'imagine en l'an 2000, oubliée du public qui l'a jadis idolâtrée et affrontant dans le miroir l'image d'une Dalida vieillissante<ref name=":14">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Regards sur les chansons autobiographiques de Dalida|périodique=Encyclopédie sur la mort|date=2011|issn=|lire en ligne=http://agora.qc.ca/thematiques/mort/documents/regards_sur_les_chansons_autobiographiques_de_dalida|consulté le=2018-01-08|pages=}}.</ref> ; dans [[Les P'tits Mots|''Téléphonez-moi'']], elle décrit combien la solitude la ronge et envisage le suicide ; dans ''[[Mourir sur scène]]'', un de ses titres les plus emblématiques<ref name="8 titres" />, elle s'adresse directement à la mort, fait allusion à sa tentative de suicide en 1967<ref name="1001 histoires" /> et affirme : {{citation|Moi qui ai tout choisi dans ma vie / Je veux choisir ma mort aussi}}. |
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=== 1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte === |
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==== Baisse de popularité en France ==== |
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Lors de la [[Élection présidentielle française de 1981|campagne présidentielle de 1981]], elle apporte son soutien au candidat du Parti socialiste, [[François Mitterrand]]. Cette prise de position la dessert professionnellement : plusieurs médias se montrent critiques à son égard et une partie de ses fans {{incise|qui sont réputés soutenir en majorité le président sortant, [[Valéry Giscard d'Estaing]]}} se détournent d’elle<ref name="Crépuscule diva" />{{,}}<ref name="Secrets d’actualités 2007">''[[Secrets d'actualité]] : Dalida, secrets et tourments'', [[M6]], 29 avril 2007.</ref>{{,}}<ref name="Le Lab politique">Ivan Valerio, [http://lelab.europe1.fr/delanoe-raconte-la-dalida-politique-5395 « Bertrand Delanoe raconte la Dalida politique »], [[Le Lab (Europe 1)|''Le Lab'' (Europe 1)]], 24 octobre 2012. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>{{,}}<ref>{{YouTube|dlaoPmn5j80|interview avec des fans, ''Le Jeu de la Vérité'', 11/10/1985}}.</ref>. Dans les mois qui suivent la victoire du candidat socialiste, ses ventes de disques chutent, et Dalida se met en retrait de la vie publique, se disant attristée par les critiques lui étant adressées. Elle part alors en tournée à l'étranger<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=JP Rouvi|titre=Secrets d'actualité - Dalida, secrets et tourments|passage=44:00|lieu=France|éditeur=|date=Ajoutée le 28 févr. 2015|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://www.youtube.com/watch?v=85ps6tvw6cM}}.</ref>. |
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==== 1984-1987 : dernières années ==== |
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===== Adaptations de chansons étrangères et succès en URSS ===== |
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[[Fichier:Dalida Dan dan dan.jpg|vignette|Dalida interprétant ''Dan Dan Dan'', une chanson autobiographique.]] |
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Au milieu des années 1980, Dalida adapte plusieurs chansons d'origine étrangère. Elle commence en 1984 par ''[[Kalimba de Luna]]'', qui est d'origine italienne. Elle continue la même année avec ''[[I Just Called to Say I Love You|Pour te dire je t'aime]]'', adaptation d'une chanson de [[Stevie Wonder]], puis ''Toutes ces heures loin de toi'', adaptée de [[Phil Collins]], et ''C'était mon ami'', adaptée de [[Patti Austin]]. En 1985, elle reprend la chanson [[Last Christmas (chanson)|''Last Christmas'']], du groupe britannique [[Wham!]], pour en faire ''Reviens-moi'', et adapte en italien ''Tout doucement'' de [[Bibie]], qui devient ''[[Semplicemente cosi]]''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=''Semplicemente cosi''|url=http://dalida.com/italien/632-semplicemente-cosi.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-08}}.</ref>. |
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En {{date-|||1982}}, elle sort les titres ''[[Confidences sur la fréquence]]'' et ''[[Jouez bouzouki]]'', mais seule ''[[La Chanson du Mundial (chanson)|La Chanson du Mundial]]'' connaît le succès. |
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En 1984, elle enregistre le show ''Dalida idéale'', où elle reprend ses plus grands succès en changeant plus de quarante fois de tenue<ref>''Champs-Élysées'', TF1, 10 novembre 1984 ([https://www.youtube.com/watch?v=jwSm5Zb4xJQ voir en ligne]).</ref>. Elle enregistre ensuite le titre ''[[Soleil (chanson)|Soleil]]'', qu'elle adapte ensuite en espagnol et en italien. Elle revient ensuite à des chansons originales à la fin de l'année 1985. Dans [[Le Temps d'aimer (chanson)|''Le Temps d'aimer'']], elle paraît nostalgique des moments passés où elle était libre d'aimer un homme<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=''Le Temps d'aimer''|url=http://dalida.com/paroles-de-chansons-france/l/511-le-temps-d-aimer.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-09}}.</ref>. |
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L’année suivante, en {{Date-|||1983}}, Dalida aborde de près le début d'une longue dépression<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Encyclopédie sur la mort {{!}} Dalida|périodique=Encyclopédie sur la mort|date=2011|issn=|lire en ligne=http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/dalida|consulté le=2018-01-08|pages=}}.</ref>. Elle enregistre un album, ''[[Les P'tits Mots]]'', qui comporte trois chansons autobiographiques<ref name="Crépuscule diva" /> : dans [[Les P'tits Mots|''Bravo'']], elle s'imagine en l'an 2000, oubliée du public qui l'a jadis idolâtrée et affrontant le miroir d'une Dalida vieillissante<ref name=":14">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Encyclopédie sur la mort {{!}} Regards sur les chansons autobiographiques de Dalida|périodique=Encyclopédie sur la mort|date=2011|issn=|lire en ligne=http://agora.qc.ca/thematiques/mort/documents/regards_sur_les_chansons_autobiographiques_de_dalida|consulté le=2018-01-08|pages=}}.</ref> ; dans [[Les P'tits Mots|''Téléphonez-moi'']], elle décrit combien la solitude la ronge et envisage le suicide ; dans ''[[Mourir sur scène]]'', un de ses titres les plus emblématiques<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=VIDÉO - Les 8 titres forts de la carrière de Dalida|périodique=RTL.fr|date=2017|issn=|lire en ligne=http://www.rtl.fr/culture/medias-people/videos-dalida-les-8-titres-forts-qui-ont-marque-sa-carriere-7786671321|consulté le=2018-01-02|pages=1}}.</ref>, elle s'adresse directement à la mort, fait allusion à sa tentative de suicide en 1967<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Fabien|nom1=Lecoeuvre|titre=1001 histoires secrètes de chansons|éditeur=Editions du Rocher|date=2017-11-15|isbn=9782268098487|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=3IA8DwAAQBAJ&pg=PT649&dq=mourir+sur+sc%C3%A8ne&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi488-C2cjYAhXO_KQKHS8YBxYQ6AEIMDAB#v=onepage&q=mourir%20sur%20sc%C3%A8ne&f=false|consulté le=2018-01-08}}.</ref> et affirme : {{citation|Moi qui ai tout choisi dans ma vie/ Je veux choisir ma mort aussi}}. |
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Si, en France, Dalida ne parvient pas à entrer dans le Top 20 des ventes hebdomadaires depuis {{Date-|1982}}, elle obtient en parallèle une popularité importante en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], où elle vend {{Unité|470 000}} unités de ''Tu m'as déclaré l'amour'' en [[1984]]<ref name=":17">{{Lien web |langue=en-US|titre=Best selling records and artists in the USSR and Russia |url=https://chartmasters.org/2020/07/best-selling-records-and-artists-in-the-ussr-and-russia/ |site=ChartMasters |date=2020-07-14 |consulté le=2020-12-18}}</ref>. |
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=== 1984-1987 : dernières années et film ''Le Sixième Jour'' === |
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===== Tournage du ''Sixième Jour'' et mise en retrait ===== |
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==== Adaptations de chansons étrangères ==== |
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À partir de 1986, Dalida est moins présente sur les radios et dans les programmes télévisés. En effet, elle participe au tournage du film égyptien ''[[Le Sixième Jour]]'', dans lequel elle interprète la vieille lavandière Saddika, à laquelle elle s'identifie, ce qui l’affaiblit moralement<ref name="inadcd" />. Elle est alors coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle envisage de jouer le rôle de [[Cléopâtre (comédie musicale)|Cléopâtre]]) et d'une pièce de théâtre<ref name="bio universal3"/>. |
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Au milieu des années {{Date-|||1980}}, Dalida adapte plusieurs chansons d'origine étrangère. Elle commence en 1984 par ''[[Kalimba de Luna]]'', qui est d'origine italienne. Elle continue la même année avec ''[[I Just Called to Say I Love You|Pour te dire je t'aime]]'', reprise d'origine anglaise de [[Stevie Wonder]], puis ''Toutes ces heures loin de toi'', reprise de [[Phil Collins]], et ''C'était mon ami'' de [[Patti Austin]]. En {{Date-|||1985}}, elle reprend la chanson [[Last Christmas (chanson)|''Last Christmas'']], du groupe britannique [[Wham!]], pour en faire ''Reviens-moi'', et adapte en italien ''Tout doucement'' de [[Bibie]], qui devient ''[[Semplicemente cosi]]''<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Kiko|titre=Dalida site Officiel - Semplicemente cosi|url=http://dalida.com/italien/632-semplicemente-cosi.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-08}}.</ref>. |
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=== Mort === |
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En {{Date-|||1984}}, elle enregistre le show « Dalida idéale », où elle reprend ses plus grands succès en changeant plus de quarante fois de tenues<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Champs Élysées|passage=|lieu=Île-de-France|éditeur=TF1|date=10.11.84|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://www.youtube.com/watch?v=jwSm5Zb4xJQ}}.</ref>. Elle enregistre le titre [[Soleil (chanson)|''Soleil'']] et l'adapte en deux autres langues (en espagnol et en italien), et revient vers des chansons originales à la fin de l'année {{date-|||1985}}. Dans [[Le Temps d'aimer (chanson)|''Le Temps d'aimer'']], elle paraît nostalgique des moments passés où elle était libre d'aimer un homme<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Dalida site Officiel - Le temps d'aimer|url=http://dalida.com/paroles-de-chansons-france/l/511-le-temps-d-aimer.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-09}}.</ref>. |
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==== Suicide ==== |
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[[Fichier:Dalida, dom, Montmartre, 2014.09.05 (cropped).jpg|redresse|vignette|Maison de Dalida, située au {{nobr|11 bis}} [[rue d'Orchampt]] ([[Montmartre]], [[Paris]]), dans laquelle elle se suicide et qui est devenue une valeur sûre du tourisme montmartrois<ref group="alpha">Construite en 1927, la maison est habitée par l’écrivain Céline de 1929 à 1944, puis par un comte et par Dalida qui l'acquiert en mai 1962. Après sa mort, la maison est scindée en plusieurs appartements. Cf {{Lien web|url=https://www.lefigaro.fr/musique/a-montmartre-la-maison-de-dalida-attire-fans-et-touristes-20220529e|titre=À Montmartre, la maison de Dalida attire fans et touristes|auteur=Léna Lutaud|date=29 mai 2022|site=lefigaro.fr}}.</ref>.]] |
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Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une [[Dépression (psychiatrie)|dépression chronique]]. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 28 au {{date-|29 avril 1987}}, à [[Antalya]], au théâtre antique d'[[Aspendos]]. Il s’agit de sa dernière apparition publique<ref name="TDG 2018">Pascal Gavillet, [https://www.tdg.ch/culture/dalida-solitude-fatale-derriere-paillettes/story/12082188 « Dalida, une solitude fatale derrière les paillettes »], ''[[Tribune de Genève]]'', 22 juillet 2016. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies<ref name="Gala 1987">Valentine Puaux, [http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/dalida_antoine_angelelli_son_assistant_revient_sur_son_suicide_383020 « Dalida : Antoine Angelelli, son assistant, revient sur son suicide »], ''[[Gala (magazine)|Gala]]'', 4 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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Le {{date-|2|mai|1987}}, elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la soirée la comédie ''[[Cabaret (comédie musicale)|Cabaret]]'' de [[Jérôme Savary]], jouée au [[théâtre Mogador]], et dîner en ville avec son compagnon François Naudy<ref>{{Lien web|url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/dalida-qui-est-le-docteur-francois-naudy-le-dernier-homme-de-sa-vie_461759|titre=Dalida : qui est le docteur François Naudy, le dernier homme de sa vie ?|auteur=Nina Siahpoush-Royoux|année=2021|consulté le=9 décembre 2023}}</ref>. Mais, en réalité, ce dernier a décommandé le rendez-vous, ce qui l'a bouleversée<ref name=":13" />{{,}}<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jacques Pessis]]|titre=Dalida : une vie|éditeur=Chronique|date=2007|passage=198}}.</ref>, et, dans la nuit du 2 au {{date-|3|mai|1987}}, restée seule dans sa maison du 11 ''bis'', [[rue d'Orchampt]], elle se [[suicide]] par surdose de [[barbiturique]]s, qu’elle avale avec du [[whisky]] (l'alcool accentue l’effet de ce type de médicament)<ref name="nykdcd" />{{,}}<ref name="linternaute" />{{,}}<ref name="inadcd">{{Lien web|url=http://www.ina.fr/video/CAB02061602/|titre=JT de 20 heures|site=ina.fr|date=4 mai 1987 |consulté le=8 mai 2009}}.</ref>. Son habilleuse découvre son corps inerte le {{date-|3|mai|}} en fin d'après-midi<ref>[http://www.dhnet.be/archive/le-dernier-a-l-avoir-vue-vivante-51b7f325e4b0de6db99b0d87 « Dalida : Le dernier à l'avoir vue vivante »], ''[[La Dernière Heure/Les Sports|La DH]]'', 2 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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==== Tournage du ''Sixième Jour'' et mise en retrait ==== |
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À partir de {{date-|||1986}}, Dalida est moins présente dans les radios et dans les programmes télévisés. En effet, elle participe au tournage du ''[[Le Sixième Jour|Sixième Jour]]'', dans lequel elle interprète la vieille lavandière Saddika, à laquelle elle s'identifie, ce qui l’affaiblit moralement<ref name="inadcd" />. Elle est alors coupée de son public jusqu'à la rentrée {{date-|||1987}} pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle envisage de jouer le rôle de [[Cléopâtre (comédie musicale)|Cléopâtre]]) et d'une pièce de théâtre<ref name=":1" />. |
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Elle laisse une lettre à François Naudy<ref>{{Lien web|url=https://www.youtube.com/watch?v=tJrtOrlDejs|titre=ORLANDO:"Je veux dire la vérité sur les dernières heures de DALIDA"|consulté le=9 décembre 2023}}</ref>, ainsi qu'un mot sans doute à l'adresse de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi. »<ref name="inadcd" /> |
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== Mort et funérailles == |
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=== Suicide === |
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[[Fichier:Dalida, dom, Montmartre, 2014.09.05 (cropped).jpg|thumb|upright|Maison de Dalida, située [[rue d'Orchampt]] ([[Montmartre]], [[Paris]]), dans laquelle elle se suicide.]] |
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Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une [[Dépression (psychiatrie)|dépression chronique]]. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 26 au {{date-|28 avril 1987}}, à [[Antalya]], au théâtre antique d'[[Aspendos]]. Il s’agit de sa dernière apparition publique<ref name="TDG 2018">Pascal Gavillet, [https://www.tdg.ch/culture/dalida-solitude-fatale-derriere-paillettes/story/12082188 « Dalida, une solitude fatale derrière les paillettes »], ''[[Tribune de Genève]]'', 22 juillet 2016. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies<ref name="Gala 1987">Valentine Puaux, [http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/dalida_antoine_angelelli_son_assistant_revient_sur_son_suicide_383020 « Dalida : Antoine Angelelli, son assistant, revient sur son suicide »], ''[[Gala (magazine)|Gala]]'', 4 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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==== Funérailles et inhumation ==== |
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Le {{date-|2|mai|1987}}, elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la soirée la comédie ''[[Cabaret (comédie musicale)|Cabaret]]'' de [[Jérôme Savary]], jouée au [[théâtre Mogador]], et dîner en ville avec François Naudy. Mais, en réalité, François Naudy ne confirme pas le rendez-vous, ce qui la bouleverse<ref name=":13" />{{,}}<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jacques Pessis]]|titre=Dalida : une vie|éditeur=Chronique|date=2007|passage=198}}.</ref>. Dans la nuit du 2 au {{date-|3|mai|1987}}, restée seule dans sa maison du 11 ''bis'' [[rue d'Orchampt]], elle se suicide par surdose de [[barbiturique]]s, qu’elle avale avec un verre de [[whisky]] (alcool qui multiplie l’effet des médicaments)<ref name="nykdcd" />{{,}}<ref name="linternaute" />{{,}}<ref name="inadcd">{{Lien web|url=http://www.ina.fr/video/CAB02061602/|titre=le JT d'A2 à 20 heures du 4 mai 1987 lui est consacré.|auteur=INA - Télévision française - Antenne2|consulté le=8 mai 2009}}.</ref>. Son habilleuse découvre son corps inerte le {{date-|3|mai|}} en fin d'après-midi<ref>[http://www.dhnet.be/archive/le-dernier-a-l-avoir-vue-vivante-51b7f325e4b0de6db99b0d87 « Dalida : Le dernier à l'avoir vue vivante »], ''[[La Dernière Heure/Les Sports|La DH]]'', 2 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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[[Image:Tombe Dalida Division 18 Cimetière Montmartre - Paris XVIII (FR75) - 2024-09-14 - 1.jpg|thumb|Tombe de Dalida au [[cimetière de Montmartre]].]] |
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Le {{date-|4|mai|1987}}, pour annoncer la mort de la chanteuse, ''[[Le Républicain lorrain]]'' titre en [[Une (journalisme)|une]] {{Citation|Ciao ciao Dalida}}, en référence à sa chanson ''[[Piove (Ciao ciao bambina)|Ciao, ciao bambina]]''<ref>{{lien web|langue=fr|auteur1=|url=https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2017/01/11/deces-de-dalida|titre=Dalida, la cicatrice mortelle|périodique=[[Le Républicain lorrain]]|date=11 janvier 2017|consulté le=27 août 2023}}.</ref>. Plusieurs personnalités françaises, comme [[Sheila]], [[Charles Aznavour]], [[Brigitte Bardot]], [[François Mitterrand]], [[Jacques Chirac]] et [[Alain Delon]], font part publiquement de leur tristesse<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Les hommages|url=http://dalida.com/hommages.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-08}}.</ref>{{,}}<ref group="alpha">[[Sheila]] interrompt ses vacances pour rendre hommage à son amie. Quelques jours après, en direct sur la chaîne de télévision [[RTL TV]], elle déclare en larme : {{Citation|Tout le monde va la trouver merveilleuse, maintenant, mais c'est avant qu'il fallait lui dire !}} Cf. {{Lien web |titre=Site officiel de Sheila |url=https://www.sheila-lefildenotrehistoire.eu/bio803.htm |site=sheila-lefildenotrehistoire.eu |consulté le=2018-09-08}}.</ref>{{,}}<ref group="alpha">Alain Delon, qui la connaissait depuis les années 1950, déclare à son tour : {{Citation|C'était une femme exceptionnelle avec un grand F. Je l'aimais beaucoup [,] nous avons partagé tant de moment[s] de notre vie et une belle histoire d'amour. Elle me manque[,] c'était une star, une véritable star, certainement la dernière de sa profession.}} Cf. {{Lien web |langue=fr-fr |titre=Alain Delon |url=http://dalida.com/hommages/32-alain-delon.html |site=dalida.com |consulté le=2018-09-08}}.</ref>. |
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L'[[église Saint-Jean de Montmartre]] étant trop petite pour la cérémonie, les funérailles se tiennent, par dérogation, en l'[[église de la Madeleine]]<ref>''[[Un jour, un destin]]'' : ''Dalida, les secrets d'une femme'', [[France 2]], 2012.</ref>. Quelque {{nombre|40000|personnes}} y assistent, le {{date-|7|mai|1987}}<ref>Géraldine Doutriaux, [http://www.leparisien.fr/paris/3-mai-1987-montmartre-perd-dalida-03-05-2007-2007998196.php « 3 mai 1987 : Montmartre perd Dalida »], ''[[Le Parisien]]'', 3 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Elle est ensuite inhumée au [[cimetière de Montmartre]] (division 18). Sa tombe est l'une des plus visitée et fleurie du cimetière. Une statue grandeur nature en pierre a été sculptée par [[Aslan (artiste)|Aslan]], arborée d'un soleil rayonnant qui ajoute une notion d'intemporalité et de vie à cette tombe. Le nom de Dalida est écrit en lettre dorées<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=paris-autrement |titre=Cimetière de Montmartre Tombe de Dalida |url=http://www.paris-autrement.paris/cimetiere-de-montmartre-tombe-de-dalida/}}</ref>. |
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Elle laisse deux lettres, une à son frère [[Orlando (producteur)|Orlando]] et une à son compagnon, ainsi qu'un mot sans doute à l'attention de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi »<ref name="inadcd" />. |
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== Vie privée == |
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=== Funérailles et inhumation === |
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En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie privée marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. En particulier, plusieurs de ses partenaires ou amis se sont suicidés. |
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Le {{Date-|4|mai|1987}}, lors de l’annonce de sa mort, certains magazines en profitent pour faire des jeux de mots sur cet événement. Ainsi, sur la une du journal [[Le Républicain lorrain]], il est écrit {{Citation|Ciao ciao Dalida}} (en référence à sa chanson ''[[Piove (Ciao ciao bambina)|Ciao, ciao bambina]]'')<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida, la cicatrice mortelle|périodique=Le républicain lorrain|date=4 mai 1987|issn=|lire en ligne=https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2017/01/11/deces-de-dalida|consulté le=2018-09-09|pages=}}.</ref>. Plusieurs personnalités françaises, comme [[Sheila]], [[Charles Aznavour]], [[Brigitte Bardot]], [[François Mitterrand]], [[Jacques Chirac]] et Alain Delon, font part publiquement de leur tristesse<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|titre=Dalida site Officiel - Les hommages|url=http://dalida.com/hommages.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-08}}.</ref>{{,}}<ref group="N">[[Sheila]] interrompt ses vacances pour rendre hommage à son amie. Quelques jours après, en direct sur la chaîne de télévision [[RTL TV]], elle déclare en larme : {{Citation|Tout le monde va la trouver merveilleuse, maintenant, mais c'est avant qu'il fallait lui dire !}} Cf. {{Lien web|titre=Sheila - Bio page 9|url=https://www.sheila-lefildenotrehistoire.eu/bio803.htm|site=www.sheila-lefildenotrehistoire.eu|consulté le=2018-09-08}}.</ref>{{,}}<ref group="N">Alain Delon, qui la connaissait depuis les années {{Date-|||1950}} déclare à son tour : {{Citation|C'était une femme exceptionnelle avec un grand F. Je l'aimais beaucoup nous avons partagé tant de moment de notre vie et une belle histoire d'amour. Elle me manque c'était une star, une véritable star, certainement la dernière de sa profession.}} Cf. {{Lien web|langue=fr-fr|titre=Dalida site Officiel - Alain Delon|url=http://dalida.com/hommages/32-alain-delon.html|site=dalida.com|consulté le=2018-09-08}}.</ref>. |
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Une dérogation permet que ses funérailles se tiennent en l'[[église de la Madeleine]], l’[[église Saint-Jean de Montmartre]] étant trop petite pour la cérémonie<ref>''[[Un jour, un destin]]'' : ''Dalida, les secrets d'une femme'', [[France 2]], 2012.</ref>. Quelques {{nombre|40000|personnes}} assistent à ses funérailles, le {{date-|7|mai|1987}}<ref>Géraldine Doutriaux, [http://www.leparisien.fr/paris/3-mai-1987-montmartre-perd-dalida-03-05-2007-2007998196.php « 3 mai 1987 : Montmartre perd Dalida »], ''[[Le Parisien]]'', 3 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Elle est ensuite inhumée au [[cimetière de Montmartre]] (division 18)<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Hommage à Johnny Hallyday : toutes les stars ou presque rassemblées à la Madeleine|périodique=FIGARO|date=2017-12-09|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/musique/2017/12/09/03006-20171209ARTFIG00080-hommage-a-johnny-hallyday-toutes-les-stars-ou-presque-rassemblees-a-la-madeleine.php|consulté le=2018-04-18}}.</ref>. |
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== Vie privée et familiale == |
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En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie personnelle marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. Plusieurs de ses partenaires se sont notamment suicidés. |
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=== Tensions avec son père === |
=== Tensions avec son père === |
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À l'âge de {{nombre|12|ans}}, elle est marquée par la mort de son père, peu après la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination britannique (l'Italie fasciste était alors ennemie du Royaume-Uni)<ref name=" |
À l'âge de {{nombre|12|ans}}, elle est marquée par la mort de son père, peu après la [[Seconde Guerre mondiale]]. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un [[Camp de prisonniers de guerre|camp de prisonniers]], étant italien dans un pays sous domination britannique (l'[[Histoire de l'Italie fasciste|Italie fasciste]] était alors ennemie du [[Royaume-Uni]])<ref name="bio universal3"/>. Marqué par cet épisode, son père devient violent, et ses relations avec Iolanda et le reste de sa famille se révèlent difficiles. La biographe [[Catherine Rihoit]] explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait qu'elle ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Catherine|nom1=Rihoit|nom2=Orlando|titre=Dalida|éditeur=Plon|date=1995|isbn=9782259000833|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=7sdfOgAACAAJ&dq=biographie+dalida+catherine+rihoit&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi1zMzWy8zdAhUl-YUKHSXaBLAQ6AEIKDAA|consulté le=2018-09-21}}.</ref>. |
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=== Mariage avec Lucien Morisse === |
=== Mariage avec Lucien Morisse === |
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[[Fichier:Dalida et Lucien Morisse (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida et [[Lucien Morisse]].]] |
[[Fichier:Dalida et Lucien Morisse (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida et [[Lucien Morisse]].]] |
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Le {{Date-|8|avril|1961}}, [[Lucien Morisse]], après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]]<ref name="Suicide 1967 m">Jean-Christian Hay, [https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/dalida_qui_est_luigi_tenco_l_homme_pour_lequel_elle_a_voulu_se_suicider_en_1967_383661 « |
Le {{Date-|8|avril|1961}}, [[Lucien Morisse]], après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]]<ref name="Suicide 1967 m">Jean-Christian Hay, [https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/dalida_qui_est_luigi_tenco_l_homme_pour_lequel_elle_a_voulu_se_suicider_en_1967_383661 « Dalida: qui est Luigi Tenco l'homme pour lequel elle a voulu se suicider en 1967 ? »], ''Gala'', 11 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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Le {{date-|11|septembre|1970}}, Lucien Morisse, avec lequel elle a gardé de bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du {{Unité|7|}} [[rue d'Ankara]], à Paris<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida : La fille de Lucien Morisse, l'ex-époux de la chanteuse, attaque le film|périodique=purepeople|date=20 |
Le {{date-|11|septembre|1970}}, [[Lucien Morisse]], avec lequel elle a gardé de bons rapports, se [[suicide]] d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du {{Unité|7|}} [[rue d'Ankara]], à Paris<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida : La fille de Lucien Morisse, l'ex-époux de la chanteuse, attaque le film|périodique=purepeople.com|date=20 décembre 2016|issn=|lire en ligne=http://www.purepeople.com/article/dalida-la-fille-de-lucien-morisse-l-ex-epoux-de-la-chanteuse-attaque-le-film_a215267/1|consulté le=2018-06-10|pages=}}.</ref>{{,}}<ref name=":12"/>. Selon sa fille, son suicide ne serait aucunement lié à la chanteuse, contrairement à ce que sous-entend [[Dalida (film)|le film biographique sur Dalida de 2016]]<ref name=":1" />. |
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=== Liaison |
=== Liaison avec Jean Sobieski === |
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Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]] de 1961 à 1963. |
Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]] de 1961 à 1963. |
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=== Autres liaisons === |
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À la suite de sa séparation avec Sobieski, Dalida connaît une histoire d'amour avec le journaliste [[Christian de La Mazière]] dont elle se sépare en 1966<ref group="alpha">Il restera un ami fidèle de la chanteuse. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, ''La Véritable Dalida'' d'Emmanuel Bonini (éditions Pygmalion, 2004, {{ISBN|2-85704-902-1}}), mais elle est démentie par [[Orlando (producteur)|Orlando]].</ref>. À Rome, elle vit une courte idylle avec [[Alain Delon]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Alain Delon met en lumière son histoire d'amour avec… Dalida !|url=http://www.purepeople.com/article/alain-delon-met-en-lumiere-son-histoire-d-amour-avec-dalida_a78336/1|site=purepeople.com|date=21 avril 2011|consulté le=5 juin 2017}}.</ref>{{,}}<ref name=":32">{{Lien web |langue=fr|titre=NORBERT SAADA : Si l’on reste nostalgique du passé, on ne vit plus |url=https://journal.impact-european.eu/norbert-saada-si-lon-reste-nostalgique-du-passe-on-ne-vit-plus/ |site=journal.impact-european.eu|date=17 mai 2018 |consulté le=}}</ref>. |
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=== Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide === |
=== Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide === |
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Le {{date-|26|janvier|1967}}, Dalida participe au [[festival de Sanremo|festival de chanson de Sanremo]] avec [[Luigi Tenco]], le nouvel homme de sa vie qui l'a convaincue<ref>d'après son frère dans « Dalida et Orlando, les âmes sœurs » de François Chaumont ITV Studio France</ref> de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches<ref name="quid" />. |
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[[Fichier:Dalida et Luigi tenco à San Remo (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida avec [[Luigi Tenco]].]] |
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[[Fichier:Dalida en 1967.jpg|thumb|upright|Dalida quelques heures après le suicide de Luigi Tenco.]] |
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Le {{date-|26|janvier|1967}}, Dalida participe au [[festival de Sanremo]] avec [[Luigi Tenco]], le nouvel homme de sa vie qu’elle a convaincu de prendre part à la compétition. Ce soir-là, le couple a pour intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches<ref name="quid" />. |
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Angoissé par l'idée d'un échec au festival, |
Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Tenco consomme de l'[[Alcoolisme|alcool]] et prend des [[calmant]]s. Dalida et Luigi Tenco interprètent la chanson chacun leur tour. À la suite de la prestation de Luigi Tenco jugée médiocre, et malgré la prestation de Dalida, le titre ''[[Ciao amore, ciao]]'' n'est pas retenu par le jury. Terrassé par la [[honte]], le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la tête<ref group="alpha">C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns. Cf. {{it}} [http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2006/02_Febbraio/15/tenco.shtml « ''Tenco: confermata l'ipotesi del suicidio'' »], ''[[Corriere della Sera]]'', 16 février 2006. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Inquiète du comportement de Tenco, Dalida quitte le festival pour se rendre à son hôtel où elle le découvre sans vie<ref name=":13" />. Sous le choc, elle caresse le visage de Tenco et se couvre de son sang<!-- Pathos ! --><ref name=":13" />. Dans les semaines qui suivent, elle enchaîne émissions de télévision et enregistrements<ref name=":13" />. |
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Le {{date-|26 février}}, elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’[[aéroport de Paris-Orly]] pour rejoindre la famille de Luigi<ref name=":13" />. Elle regagne ensuite l'[[hôtel Prince de Galles]] et tente de se suicider en absorbant une importante dose de [[ |
Le {{date-|26 février}}, elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’[[aéroport de Paris-Orly]] pour rejoindre la famille de Luigi<ref name=":13" />. Elle regagne ensuite l'[[hôtel Prince de Galles]] et [[Tentative de suicide|tente de se suicider]] en absorbant une importante dose de [[barbiturique]]s<ref name=":13" />. Elle déclarera par la suite : {{citation|On m’a dit plus tard que, quand on prend une dose exorbitante de cachets, ça ne marche pas.}}<ref name=":13" />. Trouvée inanimée, elle reste plusieurs jours dans le [[coma]], puis passe plusieurs mois à l'hôpital en convalescence<ref name="Confidences après TS" />. Souffrant d'[[escarre]]s, elle doit subir une greffe de peau à une cheville<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dali et Gigi|périodique=jukeboxmag|date=2018|issn=|lire en ligne=http://www.jukeboxmag.com/images/magazines/pages/268_p12.pdf|pages=268}}.</ref>. |
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Elle remonte sur scène en octobre 1967 pour un concert à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]], mais reste marquée par le suicide de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie<ref name="Suicide 1967 m" />. |
Elle remonte sur scène en octobre 1967 pour un concert à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]], mais reste marquée par le suicide de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie<ref name="Suicide 1967 m" />. |
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Fichier:Dalida et Luigi tenco à San Remo (cropped).jpg|Dalida avec [[Luigi Tenco]] le {{date-|25 janvier 1967}}. |
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Fichier:Dalida en 1967.jpg|Dalida quelques heures après le suicide de Luigi Tenco. |
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=== Aventure avec Lucio, avortement et stérilité === |
=== Aventure avec Lucio, avortement et stérilité === |
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Un autre drame marque la chanteuse |
Un autre drame marque la chanteuse cette même année 1967. Tout juste remise de sa tentative de suicide, elle rencontre un étudiant originaire de Rome, Lucio, âgé de {{nombre|22|ans}}<ref name="Orlando avortement">{{Lien web|auteur= |titre=Orlando : "Voici la vérité sur l'avortement clandestin de Dalida"|jour=15|mois=décembre|année=2015|url= https://www.francedimanche.fr/actualites/interview-orlando-voici-la-verite-sur-l-avortement-clandestin-de-dalida|site=[[France Dimanche|francedimanche.fr]]|consulté le=3 mai 2019}}.</ref>. Si leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et décide d'[[Avortement|avorter]], sans en parler à personne d'autre que son frère Orlando et leur cousine Rosy<ref name="Orlando avortement" />. L'opération, réalisée en Italie (l'[[Interruption volontaire de grossesse en France|avortement]] n'étant alors pas autorisé en France), la rend [[Stérilité humaine|stérile]]<ref name="Avortement Lucio">[http://www.parismatch.com/People/Musique/Le-terrible-secret-de-Dalida-avortement-sterile-873851 « Orlando se confie : le terrible secret de Dalida »], ''Paris Match'', 30 novembre 2015. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Cette relation avec Lucio entre fortement en résonance avec la chanson ''[[Il venait d'avoir 18 ans]]''<ref name="Avortement Lucio" />, un texte écrit pour Dalida par [[Serge Lebrail]] et [[Pascal Sevran]]. |
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=== Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales === |
=== Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales === |
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À partir de |
À partir de 1967, Dalida entame une [[psychothérapie]]<ref name="Vérité"/>. Elle lit [[Pierre Teilhard de Chardin|Teilhard de Chardin]] et [[Sigmund Freud|Freud]] et se lie, entre 1969 et 1971, au philosophe et écrivain [[Arnaud Desjardins]]. Mais celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être lui aussi déjà marié<ref>Emmanuel Bonini, ''La Véritable Dalida'', éditions Pygmalion {{ISBN|2-85704-902-1}}, {{p.|189}}.</ref>. |
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[[Fichier:Famous singer Mike Brant performing at a party given for IDF Disabled Veterans Organization organized by Simcha Holtzberg at the Sheraton Hotel (FL45725283).jpg|alt=Le célèbre chanteur Mike Brant se produit lors d'une fête organisée par Simcha Holtzberg pour l'Organisation des anciens combattants handicapés de Tsahal à l'hôtel Sheraton.|vignette|Le célèbre chanteur Mike Brant se produit lors d'une fête organisée par Simcha Holtzberg pour l'Organisation des anciens combattants handicapés de Tsahal à l'hôtel Sheraton.]] |
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=== Amitié avec Mike Brant |
=== Amitié avec Mike Brant === |
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Un de ses meilleurs amis, le chanteur [[Mike Brant]], |
Un de ses meilleurs amis, le chanteur [[Mike Brant]], meurt le {{date-|25|avril|1975}}<ref>{{lien web|url=https://www.francedimanche.fr/actualites/mike-brant-ses-grandes-amours-connues-et-inconnues|titre=Mike Brant : Ses grandes amours connues… et inconnues !|date=24-4-2015|site=francedimanche.fr}}.</ref>. Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son [[Olympia (Paris)|Olympia]] à l'automne 1971, et avait contribué à son succès en France<ref name="Telestar"/>. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur [[Israël|israélien]] lors de sa première tentative de suicide, le {{date-|22|novembre|1974}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dalida et Mike Brant : le suicide de deux stars en pleine gloire|url=https://www.nostalgie.fr/artistes/dalida/actualites/dalida-et-mike-brant-le-suicide-de-deux-stars-en-pleine-gloire-348670|site=Nostalgie.fr|consulté le=2019-03-02}}</ref>. |
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=== Relation |
=== Relation avec Richard Chanfray === |
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[[Fichier: |
[[Fichier:RichardChambray-Dalida-Italie-1975.png|vignette|Dalida avec [[Richard Chanfray]].]] |
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En |
En 1972, par l'entremise de [[Pascal Sevran]], elle fait la connaissance de [[Richard Chanfray]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida : la douleur secrète|périodique=Paris Match|date=14/01/2017|issn=|lire en ligne=http://www.parismatch.com/People/Dalida-la-douleur-secrete-1163861|consulté le=2018-06-06|pages=}}.</ref>. Ce dernier se définit « [[comte de Saint-Germain]] », aventurier [[Alchimie|alchimiste]] et [[Immortalité|immortel]] fréquentant la cour de [[Louis XV]]<ref name="Telestar">{{Article|langue=fr|titre=Dalida : qui furent les hommes de sa vie ? [Photos]|périodique=Telestar.fr|date=2016-01-25|lire en ligne=https://www.telestar.fr/people/dalida-qui-furent-les-hommes-de-sa-vie-photos-190551|consulté le=2018-09-08}}.</ref>. Elle vit avec lui une idylle tumultueuse de neuf années. Lassée par ses frasques, elle met un terme à leur aventure en 1981. |
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Deux ans plus tard, en |
Deux ans plus tard, en 1983, Richard Chanfray se suicide par [[asphyxie]], avec sa nouvelle compagne<ref name=":13">{{Article|langue=fr|titre=Dalida, l'amour à mort|périodique=Paris Match|date=03/05/2012|issn=|lire en ligne=https://www.parismatch.com/People/Musique/Dalida-l-amour-a-mort-25-ans-apres-sa-mort-le-mythe-toujours-vivant-156780|consulté le=2018-09-08|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/ils-jouent-les-hommes-de-sa-vie-02-05-2005-2005913216.php « Dalida : ils jouent les hommes de sa vie »], ''Le Parisien'', 2 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Constatant que ses trois principaux compagnons (Luigi Tenco, Lucien Morisse et Richard Chanfray) se sont suicidés, Dalida déclare {{Citation|porte[r] malheur aux hommes qu’[elle] aime}}<ref name=":13" />. |
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=== Dernières relations et aggravation de sa dépression === |
=== Dernières relations et aggravation de sa dépression === |
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Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy<ref name="TDG 2018" />. Encore une fois, elle subit une déception, ce dernier ne souhaitant pas quitter |
Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy<ref name="TDG 2018" />. Encore une fois, elle subit une déception, ce dernier ne souhaitant pas quitter son épouse et se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps<ref name=":13" />. |
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== Engagements == |
== Engagements == |
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=== Défense de la cause homosexuelle === |
=== Défense de la cause homosexuelle === |
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Alors que l'homosexualité est un sujet encore relativement [[tabou]], elle se montre partisane de la cause |
Alors que l'[[homosexualité]] est un sujet encore relativement [[tabou]], elle se montre partisane de la cause homosexuelle masculine<ref>Louis-George Tin (dir.), « Dalida », ''Dictionnaire de l'homosexualité'', Larousse, Paris, 2003.</ref>. Elle interprète notamment des chansons qui la rendent populaire auprès de la communauté [[Gay (homosexualité)|''gay'']], comme ''[[Pour ne pas vivre seul]]'' et ''Depuis qu'il vient chez nous''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dalida, icône gay|url=https://www.rts.ch/play/radio/vertigo/audio/dalida-icone-gay?id=8270575&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da|site=Play RTS|consulté le=2018-02-19}}.</ref>. Cette thématique est d'autant plus sensible pour la chanteuse que de nombreuses personnalités ''gay'' l'entourent, comme [[Pascal Sevran]] et [[Bertrand Delanoë]] ou son frère et producteur Orlando (Bruno Gigliotti). Au cours de sa carrière et après sa mort, Dalida compte dans son public de nombreux fans homosexuels<ref>[http://tetu.yagg.com/2012/05/03/dalida-une-vie-en-cinq-chansons/ Dalida : Une vie en 5 chansons] sur ''tetu.com''.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Ces chanteuses vénérées par les gays|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/02/17/ces-chanteuses-venerees-par-les-gays_868516_3224.html|site=Le Monde|consulté le=2018-02-19}}.</ref>. |
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=== Lutte contre le sida === |
=== Lutte contre le sida === |
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En |
En 1985, [[Line Renaud]] et Dalida organisent un gala en faveur de la recherche contre le [[syndrome d'immunodéficience acquise|SIDA]], qui touche plusieurs personnes de leur entourage<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=“Le sida devient mon combat”, par Line Renaud|périodique=Paris Match|date=25/05/2009|issn=|lire en ligne=http://www.parismatch.com/People/Musique/Le-sida-devient-mon-combat-Par-Line-Renaud-Elizabeth-Taylor-Jacques-Chirac-139641|consulté le=2018-06-05|pages=}}.</ref>. Plusieurs artistes populaires viennent s'ajouter aux deux femmes, comme [[Thierry Le Luron]] et [[Nana Mouskouri]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|nom1=|titre=Line Renaud : “Ce combat contre le SIDA fait partie de moi”|périodique=grazia.fr|date=2014-04-10|lire en ligne=https://www.grazia.fr/news-et-societe/news/line-renaud-ce-combat-contre-le-sida-fait-partie-de-moi-636956|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. |
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=== Opinions politiques === |
=== Opinions politiques === |
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[[Fichier:Strasbourg-1980-04-11 (3758278945) (cropped).jpg|thumb| |
[[Fichier:Strasbourg-1980-04-11 (3758278945) (cropped).jpg|thumb|redresse|Le soutien de Dalida à [[François Mitterrand]] lors de l'[[Élection présidentielle française de 1981|élection présidentielle de 1981]] crée l'incompréhension auprès d'une partie de son public, décontenancé par son engagement à gauche.]] |
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Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]]<ref name="Delahousse" />. |
Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]]<ref name="Delahousse" />. |
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Invitée par [[Gaston Defferre]] à un rassemblement du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (PS) organisé à Marseille au début des années |
Invitée par [[Gaston Defferre]] à un rassemblement du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (PS) organisé à Marseille au début des années 1970, elle fait la connaissance de [[François Mitterrand]]<ref name="Mitterrand passion secrète">{{Article|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Fourny|titre=Dalida et François Mitterrand : une passion secrète|périodique=Le Point|date=2017-01-11|lire en ligne=http://www.lepoint.fr/people/dalida-et-francois-mitterrand-une-passion-secrete-11-01-2017-2096202_2116.php|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. Elle devient ensuite une proche amie du [[Premier secrétaire du Parti socialiste|premier secrétaire du PS]], voire sa maîtresse selon plusieurs sources<ref name="Mitterrand passion secrète" />{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=François Mitterrand, le chagrin secret de Dalida|périodique=Paris Match|date=07/01/2017|issn=|lire en ligne=http://www.parismatch.com/People/Francois-Mitterrand-le-chagrin-secret-de-Dalida-1158479|consulté le=2018-06-05|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>J. Pitchal, ''Dalida, tu m'appelais petite sœur…'', {{ISBN|978-2-84167-504-3}}.</ref>. En vue de l'[[Élection présidentielle française de 1981|élection présidentielle de 1981]], elle chante dans plusieurs ''meetings'' de François Mitterrand, tout en indiquant soutenir {{citation|un homme et non un parti}}<ref>{{Extrait vidéo|titre=Dalida, 20 ans déjà|année=2007|langue=fr|distributeur=France 3|mois=mai|nom producteur=Productions Orlando|jour=21|commentaire=Documentaire réalisé à l'occasion des 20 ans de la mort de Dalida, et présenté par [[Mireille Dumas]].}}</ref>. Le 21 mai 1981, lors de l'[[Investiture du président de la République française|investiture présidentielle]] de celui-ci, elle est en première ligne des personnalités remontant la [[Rue Soufflot (Paris)|rue Soufflot]] à ses côtés<ref>{{Ouvrage |prénom1=Pierre |nom1=Favier |titre=Dix jours en mai |éditeur=Le Seuil |date=2011-07-01 |isbn=9782021049862 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=BVRCcNdK_UUC&pg=PT158&lpg=PT158&dq=rue+soufflot+dalida+mitterrand&source=bl&ots=VVtv9JfXxy&sig=vNfoK8Wywo02Zsdqpce9xU6q0k4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi2nJbG073bAhUSGhQKHTy9CkYQ6AEIggEwDQ#v=onepage&q=rue+soufflot+dalida+mitterrand&f=false. |consulté le=2018-09-22}}.</ref>. |
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Mais son amitié avec le président Mitterrand {{incise|qui ne s'enquiert plus d'elle après son élection}} divise son public<ref name="Crépuscule diva" />. En {{date-|avril 1983}}, lors d'un événement organisé par [[Line Renaud]], elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition, [[Jacques Chirac]]<ref name="Mitterrand passion secrète" />{{,}}<ref name="Le Lab politique" />. Alors que Dalida affirme être [[Sans étiquette|apolitique]] et ne se consacrer qu'à ses fans, les |
Mais son amitié avec le président Mitterrand {{incise|qui ne s'enquiert plus d'elle après son élection}} divise son public<ref name="Crépuscule diva" />. En {{date-|avril 1983}}, lors d'un événement organisé par [[Line Renaud]], elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition, [[Jacques Chirac]]<ref name="Mitterrand passion secrète" />{{,}}<ref name="Le Lab politique" />. Alors que Dalida affirme être [[Sans étiquette|apolitique]] et ne se consacrer qu'à ses fans, les [[média]]s s'interrogent sur la possible signification politique de ce geste et y voient au moins la fin de l'engagement de Dalida auprès de Mitterrand et de son entourage<ref name="Crépuscule diva" />. |
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=== Soutien aux radios libres === |
=== Soutien aux radios libres === |
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En {{Date-||novembre|1981}}, les [[Radio libre en France|radios libres]] sont autorisées à émettre sur la [[Radio FM|bande FM]], mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales)<ref name=":2">{{Article|langue=fr |
En {{Date-||novembre|1981}}, les [[Radio libre en France|radios libres]] sont autorisées à émettre sur la [[Radio FM|bande FM]], mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales)<ref name=":2">{{Article|langue=fr|titre=L'Aventure des radios libres (partie 1) : La libération des ondes !|périodique=Eighties|date=2013-01-28|lire en ligne=https://www.eighties.fr/radios-libres/|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. |
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En |
En 1984, la [[Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France)|Haute Autorité de la communication audiovisuelle]] annonce la cessation provisoire d'émettre pour [[RFM]], [[NRJ]] et d'autres radios libres. Ces dernières appellent alors à manifester et sont soutenues par des personnalités comme Dalida, [[Guy Lux]], [[Jean-Luc Lahaye]], [[Johnny Hallyday]] ou encore [[François Valéry]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Fabien|nom1=Lecoeuvre|prénom2=Philippe|nom2=Lorin|titre=Chez Dalida : Le Temps d'aimer|éditeur=éditions du Rocher|date=2017-01-04|isbn=9782268091518|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jTsFDgAAQBAJ&pg=PT109&lpg=PT109&dq=d%C3%A9fense+radios+libres+dalida&source=bl&ots=e7ohnuK1tE&sig=HTacFZRUtbmYnJ3d2ioejRbaE7k&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjEyfSBgr3bAhUHNxQKHR48CJoQ6AEINzAD#v=onepage&q=d%C3%A9fense%20radios%20libres%20dalida&f=false|consulté le=2018-06-05}}.</ref>{{,}}<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web|titre=HR-NRJ|url=http://radios.peuleux.eu/radios/n/nrj.html|site=radios.peuleux.eu|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. Sous la pression, l’[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] vote une loi permettant aux radios qui le souhaitent de passer du statut associatif à celui de société commerciale. Après ces manifestations, Dalida est nommée marraine de la radio NRJ, dirigée alors par son ami [[Max Guazzini]]<ref>{{Lien web|titre=Histoire des radios : NRJ (75)|url=http://www.schoop.fr/histos/nrj.php|site=schoop.fr|consulté le=2018-06-05}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les secrets d'alcôve sur Dalida|périodique=RMC|date=2017|issn=|lire en ligne=https://rmc.bfmtv.com/emission/secrets-dalcove-dalida-478091.html|consulté le=2018-06-05|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Annick|nom1=Cojean|titre=FM : La Folle Histoire des radios libres|éditeur=Grasset|date=1986-03-01|isbn=9782246802525|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=qzoigHIAZlAC&pg=RA3-PA8-IA1&lpg=RA3-PA8-IA1&dq=dalida+marraine+nrj&source=bl&ots=_8vQWenjxv&sig=DWLf-4jZY_bmFJg094gvB1eQ-No&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiZxILUg73bAhWBQBQKHSMWBzMQ6AEIajAN#v=onepage&q=dalida%20marraine%20nrj&f=false|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. |
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== Influence et postérité == |
== Influence et postérité == |
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=== En France === |
=== En France === |
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[[Fichier:Dalida Domenico Modugno Olycom 1962 (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida en |
Entre {{Date-|1957}} et sa mort, Dalida classe {{Unité|72}} ''singles'' dans le top 20 du ''hit-parade'' français<ref name=":5" />.[[Fichier:Dalida Domenico Modugno Olycom 1962 (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida en 1962.]] |
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Bien qu'elle ait disposé d'un large choix linguistique, c'est principalement en français qu'elle chantait. Durant sa carrière, plusieurs succès musicaux en français dépassent les frontières francophones, comme ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'', ''[[Gigi l'amoroso]]'' ou encore [[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)|''Monday, Tuesday... Laissez-moi danser'']]<ref name=":5" />. |
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Dans le domaine musical, [[Charles Aznavour]] lui a consacré ''De la scène à la Seine'' en 2000. En 2017, pour un album intitulé ''Dalida by Ibrahim Maalouf '', [[Ibrahim Maalouf]] recompose les grands succès de la chanteuse qui sont repris par divers artistes comme [[Mika (chanteur)|Mika]] (''[[Salma ya salama]]''), [[Mathieu Chedid]] et [[Monica Bellucci]] (en duo pour ''[[Paroles... Paroles...]]'') ou encore [[Alain Souchon]] (''[[Bambino]]'')<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dalida par Ibrahim Maalouf|url=https://www.universalmusic.fr/4398-dalida-par-ibrahim-maalouf.html|site=Universal Music France|consulté le=2018-09-12}}.</ref>. En 2018, le rappeur [[Soolking]] enregistre l’album ''[[Dalida (chanson)|Dalida]]'', en hommage à la chanteuse<ref>{{Article|langue=fr|nom1=Quentin|titre=Soolking dévoile Dalida, 1er extrait de son nouvel album|périodique=Rap R&B|date=2018-09-12|lire en ligne=https://www.raprnb.com/soolking-dalida-nouvel-album/|consulté le=2018-09-12}}.</ref>, avec le titre [[Dalida (chanson)|''Dalida'']] qui reprend l'air de ''[[Paroles... Paroles...]]'' en guise de premier extrait<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|nom1=Booska-p|titre=Soolking : ''Dalida'', le premier extrait de son album|périodique=booska-p|date=12/09/2018|issn=|lire en ligne=https://www.booska-p.com/new-soolking-dalida-le-premier-extrait-de-son-album-videoclip-n95646.html|consulté le=2018-09-12|pages=}}.</ref>. |
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Un classement des événements et personnalités qui ont le plus marqué les Français de {{date-|||1968}} à {{date-|||1988}} est publié par l'institut de sondages [[Kantar TNS|Sofres]] en {{date-|||1988}} : la mort de Dalida (avec 10 %) arrive en deuxième position juste après la mort de [[Charles de Gaulle]] (16 %), devant [[Jean-Paul II]] (7 %) et [[Mère Teresa]] (3 %)<ref name="Dalida site Officiel - Les récompenses3" />. Selon un sondage réalisé par l’[[Institut français d'opinion publique|Ifop]] en France en {{Date-|||2001}}, Dalida est, avec [[Édith Piaf]], la chanteuse populaire qui a le plus marqué le {{s|XX|e}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida, le retour d'une icône|périodique=20minutes.fr|date=2017|issn=|lire en ligne=https://www.20minutes.fr/culture/diaporama-2271-photo-705761-dalida-retour-icone|consulté le=2017-11-16|pages=}}.</ref>. |
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En 2005, l'émission [[Le Plus Grand Français de tous les temps]] diffusée sur [[France 2]] qui établit un classement des « cent Français les plus importants de tous les temps » selon l'opinion subjective en septembre 2004 de 1038 Français de plus de 15 ans (sondage réalisé par [[BVA (société)|BVA]]) positionne Dalida à la {{58e}} position<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Les "100 plus grands Français de tous les temps" ? |url=https://bertrandbeyern.fr/les-100-plus-grands-francais-de-tous-les-temps-2/ |site=Bertrand Beyern |consulté le=2023-06-27}}</ref>. |
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Dans le domaine musical, [[Charles Aznavour]] lui a consacré ''De la scène à la Seine'' en {{date-|||2000}}. En {{date-|||2017}}, [[Ibrahim Maalouf]] recompose un album avec tous les grands succès de la chanteuse chantés par d'autres artistes comme [[Mika (chanteur)|Mika]] qui reprend ''[[Salma Ya Salama]]'', [[Monica Bellucci]] qui reprend ''[[Paroles... Paroles...]]'' ou encore [[Alain Souchon]] qui reprend ''[[Bambino]]''<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Dalida par Ibrahim Maalouf - Universal Music France|url=https://www.universalmusic.fr/4398-dalida-par-ibrahim-maalouf.html|site=Universal Music France|consulté le=2018-09-12}}.</ref>. En {{date-|||2018}}, la rappeur Soolking enregistre l’album ''Dalida'', en hommage à la chanteuse<ref>{{Article|langue=fr-FR|nom1=Quentin|titre=Soolking dévoile Dalida, 1er extrait de son nouvel album ! [Clip]|périodique=RAP R&B - Toute l'actu du rap et du rnb|date=2018-09-12|lire en ligne=https://www.raprnb.com/soolking-dalida-nouvel-album/|consulté le=2018-09-12}}.</ref>, avec ''[[Paroles... Paroles...]]'' en guise de premier extrait<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|nom1=Booska-p|titre=Soolking : « Dalida », le premier extrait de son album [VIDEOCLIP]|périodique=booska-p|date=12/09/2018|issn=|lire en ligne=https://www.booska-p.com/new-soolking-dalida-le-premier-extrait-de-son-album-videoclip-n95646.html|consulté le=2018-09-12|pages=}}.</ref>. |
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Au théâtre, la pièce ''Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?'' de Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau, a été jouée aux ateliers théâtre de Montmartre en |
Au théâtre, la pièce ''Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?'' de Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau, a été jouée aux ateliers théâtre de Montmartre en 2005. |
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[[Fichier:Accueil de Dalida.jpg|vignette|upright|Pancartes avec une photographie à l’effigie de la chanteuse qui vient chanter dans un gala, en Italie, en |
[[Fichier:Accueil de Dalida.jpg|vignette|upright|Pancartes avec une photographie à l’effigie de la chanteuse qui vient chanter dans un gala, en Italie, en 1962.]] |
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Plusieurs expositions lui sont consacrées. En {{date-|||2007}}, la [[mairie de Paris]] consacre dans ses murs une exposition d'images et de sons présentant ses tenues et des photographies inédites<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Dalida joue les prolongations|périodique=leparisien.fr|date=2007-09-05CEST00:00:00+02:00|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/paris/dalida-joue-les-prolongations-05-09-2007-2008348144.php|consulté le=2018-06-11}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/culture/video/2007/05/11/une-exposition-dalida-a-l-hotel-de-ville-de-paris_908885_3246.html « Une exposition Dalida à l'Hôtel de Ville de Paris »], ''[[Le Monde]]'', 11 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. En {{date-|||2017}}, 110 de ses 150 robes et tenues sont présentées pendant quatre mois au [[palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris|palais Galliera]]<ref>Pierre Vavasseur, [http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/exposition-110-robes-de-dalida-au-palais-galliera-27-04-2017-6893751.php « Exposition : 110 robes de Dalida au palais Galliera »], ''[[Le Parisien]]'', 27 avril 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. La même année, a lieu au [[Palais des congrès de Paris]] la première de ''[[Hit Parade (comédie musicale)|Hit Parade]]'', comédie musicale rendant hommage aux titres de Dalida, [[Claude François]], [[Mike Brant]] et [[Sacha Distel]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|prénom1=Le|nom1=JDD|titre=Hit Parade ressuscite Dalida et Claude François|périodique=lejdd.fr|date=31 décembre 2016|issn=|lire en ligne=https://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Hit-Parade-ressuscite-Dalida-et-Claude-Francois-836245|consulté le=2018-06-11|pages=}}.</ref>. |
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Plusieurs expositions lui sont consacrées. En 2007, la [[mairie de Paris]] consacre dans ses murs une exposition d'images et de sons présentant ses tenues et des photographies inédites<ref>{{Article|langue=fr|titre=Dalida joue les prolongations|périodique=leparisien.fr|date=2007-09-05|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/paris/dalida-joue-les-prolongations-05-09-2007-2008348144.php|consulté le=2018-06-11}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/culture/video/2007/05/11/une-exposition-dalida-a-l-hotel-de-ville-de-paris_908885_3246.html « Une exposition Dalida à l'Hôtel de Ville de Paris »], ''[[Le Monde]]'', 11 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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Un téléfilm portant le [[Dalida (téléfilm)|nom de la chanteuse]] est réalisé par [[Joyce Buñuel]] et diffusé sur la chaîne France 2 en {{date-||mai|2005}}<ref>Agnès Dalbard, [http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/paris-va-rendre-hommage-a-dalida-16-05-2005-2005951734.php « Paris va rendre hommage à Dalida »], ''Le Parisien'', 16 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. La première partie du téléfilm se place en deuxième position d'audience de la télévision française, avec {{Unité|6,1|millions}} de téléspectateurs, tandis que la seconde partie atteint la plus grande part d'audience des chaînes françaises avec plus de {{Unité|6,5|millions}} de téléspectateurs<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Toutelatele.com|titre=Dalida en tête - Toutelatele.com|url=http://www.toutelatele.com/dalida-en-tete-1246|site=www.toutelatele.com|consulté le=2018-04-22}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida : laissez-moi faire de l'audience, laissez-moi...|périodique=Libération.fr|date=5 mai 2005|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/medias/2005/05/05/dalida-laissez-moi-faire-de-l-audience-laissez-moi_518697|consulté le=2018-04-22|pages=}}.</ref>. |
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En 2017, 110 de ses 150 robes et tenues sont présentées pendant quatre mois au [[Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris|palais Galliera]]<ref>Pierre Vavasseur, [http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/exposition-110-robes-de-dalida-au-palais-galliera-27-04-2017-6893751.php « Exposition : 110 robes de Dalida au palais Galliera »], ''[[Le Parisien]]'', 27 avril 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. La même année, a lieu au [[Palais des congrès de Paris]] la première de ''[[Hit Parade (comédie musicale)|Hit Parade]]'', comédie musicale rendant hommage aux titres de Dalida, [[Claude François]], [[Mike Brant]] et [[Sacha Distel]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=''Hit Parade'' ressuscite Dalida et Claude François|périodique=lejdd.fr|date=31 décembre 2016|issn=|lire en ligne=https://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Hit-Parade-ressuscite-Dalida-et-Claude-Francois-836245|consulté le=2018-06-11|pages=}}.</ref>. |
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En {{date-|||2017}}, un [[Dalida (film)|film biographique]] [[Cinéma français|français]] réalisé par [[Lisa Azuelos]] retrace la vie de la chanteuse pour les trente ans de sa mort. Sorti dans une quarantaine de pays, le film cumule près d’un million d’entrées en France<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dalida (2016)|url=https://www.unifrance.org/film/41626/dalida|site=www.unifrance.org|consulté le=2018-09-11}}.</ref>{{,}}<ref name=":16">{{Lien web|nom1=JP|titre=Dalida (2017) - JPBox-Office|url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=16446|site=www.jpbox-office.com|consulté le=2018-09-11}}.</ref>. |
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Un téléfilm intitulé simplement [[Dalida (téléfilm)|''Dalida'']] est réalisé par [[Joyce Buñuel]] et diffusé sur la chaîne France 2 en {{date-||mai|2005}}<ref>Agnès Dalbard, [http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/paris-va-rendre-hommage-a-dalida-16-05-2005-2005951734.php « Paris va rendre hommage à Dalida »], ''Le Parisien'', 16 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. La première partie du téléfilm se place en deuxième position d'audience de la télévision française, avec {{Unité|6,1|millions}} de téléspectateurs, tandis que la seconde partie atteint la plus grande part d'audience des chaînes françaises avec plus de {{Unité|6,5|millions}} de téléspectateurs<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dalida en tête|url=http://www.toutelatele.com/dalida-en-tete-1246|site=toutelatele.com|consulté le=2018-04-22}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Dalida : laissez-moi faire de l'audience, laissez-moi…|périodique=Libération.fr|date=5 mai 2005|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/medias/2005/05/05/dalida-laissez-moi-faire-de-l-audience-laissez-moi_518697|consulté le=2018-04-22|pages=}}.</ref>. |
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=== À l’international === |
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Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées en dehors des frontières de la France<ref name=":1" />{{,}}<ref name="Crépuscule diva" />{{,}}{{Note|texte=Voir l'article [[Discographie de Dalida]] qui propose tous les classements internationaux connus de la chanteuse.}}. En Europe, en créant plusieurs scènes sur le continent, elle classe {{Unité|70|}} singles en [[Wallonie]], {{Unité|28|}} en Italie, {{Unité|11|}} en Espagne, {{Unité|10|}} en [[Flandre (Belgique)|Flandre]], {{Unité|4|}} en Allemagne, aux Pays-Bas, et en Autriche et un en [[Suisse romande]] ainsi qu'au Portugal. |
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En 2017 également, un film biographique [[Cinéma français|français]], pareillement intitulé [[Dalida (film)|''Dalida'']] et réalisé par [[Lisa Azuelos]] pour les trente ans de sa mort, retrace la vie de la chanteuse. Sorti dans une quarantaine de pays, le film cumule près d’un million d’entrées en France<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=''Dalida'' (2016)|url=https://www.unifrance.org/film/41626/dalida|site=unifrance.org|consulté le=2018-09-11}}.</ref>{{,}}<ref name=":16">{{Lien web|nom1=JP|titre=''Dalida'' (2017)|url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=16446|site=jpbox-office.com|consulté le=2018-09-11}}.</ref>. |
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Au [[Québec]], Dalida bénéficie d'une importante popularité : elle est notamment la troisième artiste ayant classé le plus de singles en français dans le hit-parade québécois ({{Unité|62|titres}}), derrière [[Ginette Reno]] et [[Gilbert Bécaud]]<ref>{{pdf}} [http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/palmares/2010-Franco/Franco-Compilation_succes_ordre_alpha_interpretes.pdf Ventes en français dans le hit-parade québécois], [[Bibliothèque et Archives nationales du Québec]], 2010.</ref>. |
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En 2019, pour célébrer le quatre-vingt-sixième anniversaire de sa naissance, [[Google]] dédie un ''[[Google Doodle|doodle]]'' à Dalida<ref>[https://g.co/doodle/86uzxm Doodle en hommage à Dalida, publié le 17 janvier 2019].</ref>. |
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Elle a également su s'imposer sur le marché musical de plusieurs pays en [[Amérique latine]]. Ainsi, elle classe treize singles dans le [[hit-parade]] en Argentine, deux au Brésil et un au Mexique<ref name=":5">{{Lien web|nom1=Chartsventes|titre=World singles charts and sales TOP 50 in 58 countries: DALIDA|url=http://artisteschartsventes.blogspot.com/2014/12/dalida.html|site=World singles charts and sales TOP 50 in 58 countries|date=2016-10-30|consulté le=2018-06-06}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Nielsen Business Media|nom1=Inc|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|date=1967-05-13|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=_ScEAAAAMBAJ&pg=PA55&dq=dalida+argentine+billboard&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiUz873iYrbAhVQKFAKHT9XCtMQ6AEIKDAA#v=onepage&q=dalida%20argentine%20billboard&f=false|consulté le=2018-06-06}}.</ref>. |
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En 2021, elle est l'une des personnalités présentées dans l'exposition « Divas. D'Oum Kalthoum à Dalida » à l'[[Institut du monde arabe]] (Paris)<ref>{{article|auteur=Olivier Nuc |url=https://www.lefigaro.fr/culture/d-oum-kalthoum-a-dalida-quand-l-orient-chantait-l-amour-au-feminin-20210611 |titre=Quand l'Orient chantait l'amour au féminin |périodique=[[Le Figaro]], cahier « [[Le Figaro et vous]] » |date=12-13 juin 2021|pages=31}}.</ref>. |
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Dalida réussit à classer deux singles dans le hit-parade japonais (en {{Date-|||1973}} et en {{Date-|||1976}})<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=FRENCH POP IN JAPAN, LA CHANSON FRANCAISE AU JAPON - Les ventes de disques|url=http://www.sylvissima.com/chanson-francaise-au-japon/les-ventes-de-disques|site=www.sylvissima.com|consulté le=2018-06-06}}.</ref>. Au [[Moyen-Orient]], elle se positionne deux fois dans le hit-parade d'[[Israël]]<ref>{{Lien web|titre=Dalida #23 en Israël en 1977 avec Salma Ya salama|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/dalida-23-en-israel-en-1977-avec-salma.html|site=Dalida #23 en Israël en 1977 avec Salma Ya salama|consulté le=2018-06-06}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Dalida #26 en Israël en 1979 avec Monday, tuesday...Laissez-moi danser|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/dalida-26-en-israel-en-1979-avec-monday.html|site=Dalida #26 en Israël en 1979 avec Monday, tuesday...Laissez-moi danser|consulté le=2018-06-06}}.</ref> et {{Unité|12|}} fois dans celui de la [[Turquie]]<ref name=":5" />. |
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=== À l’étranger === |
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Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées<ref name="bio universal3"/>{{,}}<ref name="Crépuscule diva" />{{,}}{{Note|texte=Voir l'article [[Discographie de Dalida]] qui propose tous les classements internationaux connus de la chanteuse.}}. En Europe, en créant plusieurs scènes sur le continent, elle classe {{Unité|95|}} ''singles'' en [[Wallonie]] entre {{Date-|||1957}} et {{Date-|||1977}} (les classements belges entre 1977 et 1995 étant indisponibles), {{Unité|30|}} en Italie, {{Unité|16|}} en Suisse Romande, {{Unité|15|}} en Espagne, {{Unité|10|}} en [[Flandre (Belgique)|Flandre]], {{Unité|4|}} en Allemagne, aux Pays-Bas, et en [[Autriche]] ainsi qu'un au Portugal et en Suisse allemande. En Europe de l'est, où les classements des ventes musicales n'existaient pas jusque dans les années {{Date-|1990}}, elle parvient à vendre une quantité de disques non négligeable : en {{Date-|1965}}, elle vend plus de {{Unité|40 000}} exemplaires de l'album ''Il silenzio'' en [[Tchécoslovaquie]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Nielsen Business Media|nom1=Inc|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|date=1973-09-01|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=JQkEAAAAMBAJ&pg=PA20&dq=billboard+dalida+sold#v=onepage&q=billboard%20dalida%20sold&f=false|consulté le=2020-12-22}}</ref>, en {{Date-|1972}} {{Unité|450 000}} copies du ''single'' [[Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather)|''Parle plus bas'']] en [[Urss|URSS]] et en {{Date-|1984}}, plus de {{Unité|470 000}} copies en Russie du titre ''Tu m'as déclaré l'amour''<ref name=":17" />. Après sa mort, en 2003 et 2017, deux de ses albums entrent dans les classements polonais<ref>{{Lien web |titre=Poland Albums Top 50 (April 14, 2003) - Music Charts |url=https://acharts.co/poland_albums_top_50/2003/16 |site=acharts.co |consulté le=2023-06-27}}</ref>. |
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Au [[Québec]], Dalida bénéficie d'une importante popularité : elle est notamment la troisième artiste francophone ayant classé le plus de ''singles'' dans le ''hit-parade'' québécois ({{Unité|62|titres}}), derrière [[Ginette Reno]] et [[Gilbert Bécaud]]<ref>{{pdf}} [http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/palmares/2010-Franco/Franco-Compilation_succes_ordre_alpha_interpretes.pdf Ventes en français dans le hit-parade québécois], [[Bibliothèque et Archives nationales du Québec]], 2010.</ref>. Aux États-Unis, elle est présente trois fois dans le ''Cash Box Top 100'' conjointement avec d'autres artistes pour les titres ''Bambino'' (n°18), ''Le jour où la pluie viendra'' et ''Ciao Ciao Bambina'' (tous les deux n°17)<ref name=":5" />. |
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Elle a également su s'imposer sur le marché musical de plusieurs pays d'[[Amérique latine]]. Ainsi, elle classe treize ''singles'' dans le ''hit-parade'' en Argentine, deux au Brésil et au Mexique<ref name=":5">{{Lien web|titre=''World singles charts and sales Top 50 in 58 countries: Dalida''|url=http://artisteschartsventes.blogspot.com/2014/12/dalida.html|site=artisteschartsventes.blogspot.com|date=2016-10-30|consulté le=2018-06-06}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media|date=1967-05-13|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=_ScEAAAAMBAJ&pg=PA55&dq=dalida+argentine+billboard&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiUz873iYrbAhVQKFAKHT9XCtMQ6AEIKDAA#v=onepage&q=dalida%20argentine%20billboard&f=false|consulté le=2018-06-06}}.</ref>. Au [[Chili]], [[Augusto Pinochet]] utilisait des chansons populaires comme instrument de torture contre les prisonniers, dont ''[[Gigi l'amoroso]]'' <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Julio Iglesias et Dalida, instruments de torture sous Pinochet |url=https://www.lefigaro.fr/musique/2013/09/11/03006-20130911ARTFIG00632-julio-iglesias-et-dalida-instruments-de-torture-sous-pinochet.php |site=lefigaro.fr |date=2013-09-11 |consulté le=2021-10-22}}.</ref>. |
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Dalida réussit à classer deux ''singles'' dans le ''hit-parade'' japonais (en 1973 et en 1976)<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=La Chanson française au Japon : les ventes de disques|url=http://www.sylvissima.com/chanson-francaise-au-japon/les-ventes-de-disques|site=sylvissima.com|consulté le=2018-06-06}}.</ref>. Au [[Moyen-Orient]], où elle chante à plusieurs reprises durant sa carrière<ref group="alpha">Voir la [[Liste des concerts de Dalida]].</ref>, Dalida profite d'une popularité notable en Égypte<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Retour de Dalida au Caire |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab86033473/retour-de-dalida-au-caire |site=ina.fr |consulté le=2021-10-22}}.</ref> et se positionne deux fois dans le ''hit-parade'' d'Israël<ref>{{Lien web|titre=Dalida #23 en Israël en 1977 avec ''Salma ya salama''|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/dalida-23-en-israel-en-1977-avec-salma.html|site=iloalesrivesdethiers.blogspot.com|consulté le=2018-06-06}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Dalida #26 en Israël en 1979 avec ''Monday, Tuesday… Laissez-moi danser''|url=http://iloalesrivesdethiers.blogspot.com/2018/05/dalida-26-en-israel-en-1979-avec-monday.html|site=iloalesrivesdethiers.blogspot.com|consulté le=2018-06-06}}.</ref> et treize fois dans celui de la [[Turquie]]<ref name=":5" />. |
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Le film [[Dalida (film)|Dalida]], sorti au cinéma en 2017 lors du {{30e}} anniversaire de sa mort, écoule {{Unité|300000}} entrées hors France<ref>{{Lien web |titre=Dalida (2017) - JP Box-Office |url=https://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=16446 |site=www.jpbox-office.com |consulté le=2023-06-27}}</ref>. |
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=== Style et apparence === |
=== Style et apparence === |
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[[Fichier:Dalida à Milan (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida en |
[[Fichier:Dalida à Milan (cropped).jpg|vignette|upright|Dalida en 1966.]] |
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Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son [[code vestimentaire]], presque entièrement composé de robes. |
Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son [[code vestimentaire]], presque entièrement composé de robes. |
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Au début des années |
Au début des années 1960, elle adopte la ligne ''[[New Look]]'' de l’époque inspirée de [[Christian Dior]] : taille fine et jupe ample. Brune à cette époque, elle mise sur les corsages ajustés et les jupes corolles<ref name=":4">{{Article|langue=fr|titre=Dalida : une sélection inspirée de ses looks phares|périodique=gala.fr|date=28 avril 2017|issn=|lire en ligne=https://www.gala.fr/mode/les_stars_et_la_mode/shopping_-_dalida_une_selection_inspiree_des_ses_looks_phares_392590|consulté le=2018-06-05|pages=}}.</ref>. Entre 1967 et 1974, elle adopte un style plus discret avec des robes longues et fines de couleur unie<ref name=":4" />. L'image la plus répandue de la chanteuse est très certainement celle de la période [[disco]], entre 1975 et 1987, où elle arbore des tenues pailletées ou brodées de perles et des couleurs vives ou des motifs floraux<ref>{{Article|langue=fr|titre=Dalida : les plus belles robes de la reine du disco|périodique=Telestar.fr|date=2017-05-12|lire en ligne=https://www.telestar.fr/actu-tv/dalida-les-plus-belles-robes-de-la-reine-du-disco-279429|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. |
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Dotée d'une longue chevelure ondulée, elle décide en |
Dotée d'une longue chevelure ondulée, elle décide en 1964 de se teindre les cheveux en [[blond vénitien]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le mythe Dalida|périodique=Le Figaro|date=2017-01-08|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/musique/2017/01/08/03006-20170108ARTFIG00127-le-mythe-dalida.php|consulté le=2018-06-05}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Dalida, c'est (aussi) une histoire capillaire|périodique=grazia.fr|date=2016-12-01|lire en ligne=https://www.grazia.fr/beaute/coiffure/dalida-c-est-aussi-une-histoire-capillaire-836424|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. Elle déclare à ce propos : {{Citation|Je chante avec tout, même avec mes cheveux}}<ref name="Vérité"/>. |
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Dalida se maquille de façon à avoir des [[Œil de biche|yeux de biche]] et utilise régulièrement un [[rouge à lèvres]]<ref>{{Article|langue=fr |
Dalida se maquille de façon à avoir des [[Œil de biche|yeux de biche]] et utilise régulièrement un [[rouge à lèvres]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=''Dalida'' : la ressemblance avec l'actrice Sveva Alviti qui trouble son frère Orlando et les fans|périodique=Le Huffington Post|date=2017-01-11|lire en ligne=https://www.huffingtonpost.fr/2017/01/11/dalida-la-ressemblance-avec-lactrice-sveva-alviti-qui-troubl_a_21651953/|consulté le=2018-06-05}}.</ref>. En effet, à partir des années 1950, elle se maquille en traçant au-dessus de ses yeux un trait noir d'[[Ligneur|''eye-liner'']], en apposant du [[Fard (maquillage)|fard à paupière]] et en rendant ses [[sourcil]]s plus foncés<ref>{{Lien web|titre=''Bambino''|url=http://www.encyclopedisque.fr/show_image.html?P=1&I=%252Fimages%252Fimgdb%252Fmain%252F45449.jpg&T=Bambino+-+N%25B03%2520-%2520DALIDA|site=encyclopedisque.fr|consulté le=2018-06-17}}.</ref>. |
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=== Places et monuments === |
=== Places et monuments === |
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[[Place Dalida|Une place]] {{incise|qui comporte un buste la représentant}} porte son nom à [[Paris]], à proximité de la [[rue d'Orchampt]], où elle résidait<ref>{{Article|langue=fr |
[[Place Dalida|Une place]] {{incise|qui comporte un buste la représentant}} porte son nom à [[Paris]], à proximité de la [[rue d'Orchampt]], où elle résidait<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Sur les pas de Dalida à Montmartre|périodique=Montmartre-Guide.com|date=2018|issn=|lire en ligne=http://www.montmartre-guide.com/histoires_montmartre/dalida-a-montmartre/|consulté le=2018-06-11|pages=}}.</ref>. Sa tombe, sur laquelle est érigée une statue à son effigie, est présentée comme la plus fleurie du cimetière de Montmartre<ref>{{lien web|url=https://www.francebleu.fr/emissions/ils-ont-fait-l-histoire/dalida-sa-tombe-toujours-fleurie|titre=Dalida, sa tombe toujours fleurie|date=1 novembre 2017|site=francebleu.fr}}.</ref>. |
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Fichier:Place Dalida, Paris 12 September 2006.jpg|Vue d’ensemble de la [[place Dalida]], avec en perspective la [[Rue de l'Abreuvoir (Paris)|rue de l'Abreuvoir]]. |
Fichier:Place Dalida, Paris 12 September 2006.jpg|Vue d’ensemble de la [[place Dalida]], avec en perspective la [[Rue de l'Abreuvoir (Paris)|rue de l'Abreuvoir]]. |
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Fichier:Dalida bust Paris.jpg|Buste de Dalida en bronze<ref group="alpha">Ce bronze est poli au niveau des seins qui sont caressés par les touristes en guise de porte-bonheur. Cf {{Lien web|url=https://www.parisladouce.com/2020/10/buste-de-dalida-montmartre-oeuvre-du.html|titre=Paris : Buste de Dalida à Montmartre, oeuvre du sculpteur Alain Aslan - XVIIIème|auteur=Caroline Hauer|date=3 octobre 2020|site=parisladouce.com}}.</ref> sur un socle en diorite, par [[Aslan (artiste)|Aslan]] (inauguré le 24 avril 1997)<ref>{{ouvrage|auteur=Jacques Lanfranchi|titre=Les statues des grands hommes à Paris. Cœurs de bronze, têtes de pierre|éditeur=L'Harmattan|date=2004|passage=220}}</ref>. |
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Fichier:Bust of Dalida @ Montmartre @ Paris 18 (32949068076).jpg|Buste de Dalida situé sur la place Dalida, à [[Montmartre]] ([[18e arrondissement de Paris|Paris {{18e}}]]). |
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Grave of Dalida 08042017.jpg|Tombe de Dalida au [[cimetière de Montmartre]] (division 18). |
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=== Utilisations de ses chansons dans des films === |
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{{section à sourcer|date=novembre 2022}} |
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Les chansons de Dalida ont été utilisées dans {{Unité|37|}} films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de ''Il venait d'avoir {{nombre|18|ans}}'' dans ''[[Mina Tannenbaum]]'' (1994), '' Histoire d'un amour'' dans [[Gazon maudit]] (1995), ''Salma ya salama'' dans ''[[Pédale douce]]'' (1996), ''Bambino'' dans ''[[OSS 117 : Le Caire, nid d'espions]]'' (2006), ''Romantica'' dans ''[[L'Instinct de mort (film)|L'Instinct de mort]]'' (2008), ''Itsi bitsi petit bikini'' dans ''[[Les Femmes du 6e étage|Les Femmes du {{6e}} étage]]'' (2011) et ''Dans la ville endormie'' dans ''[[Mourir peut attendre]]'' (2021). |
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=== Documentaires et fictions sur Dalida === |
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{{section à sourcer|date=novembre 2022}} |
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* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Dalida pour toujours]]'', film de [[Michel Dumoulin (réalisateur)|Michel Dumoulin]] |
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* [[2005 à la télévision|2005]] : ''[[Dalida (téléfilm)|Dalida]]'', téléfilm biographique en deux parties de [[Joyce Buñuel]], avec [[Sabrina Ferilli]] dans le rôle de Dalida |
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* [[2007 à la télévision|2007]] : ''[[Secrets d'actualité]]'' - ''Dalida, secrets et tourments'' présenté par [[Éric Delvaux]], [[M6]] |
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* [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Un jour, un destin]]'' - ''Dalida, les secrets d'une femme'' présenté par [[Laurent Delahousse]], [[France 2]] |
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* [[2016 à la télévision|2016]] : ''Dalida, la femme qui rêvait d'une autre scène'', documentaire réalisé par [[Gérard Miller]] et Anaïs Feuillette |
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* [[2016 à la télévision|2016]] : ''La Fièvre des années disco'', réalisé par ADLTV{{ref nécessaire}} |
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* {{date|2016|au cinéma}} : ''[[Dalida (film)|Dalida]]'', film biographique réalisé par [[Lisa Azuelos]], avec [[Sveva Alviti]] dans le rôle de Dalida |
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* [[2022 à la télévision|2022]] : ''Hôtel du temps'' ({{Citation|objet télévisuel moderne non identifié}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nicolas |nom=Lellouche |titre=En interrogeant les morts, l’émission Hôtel du temps prouve que les deepfakes peuvent être cool |url=https://www.numerama.com/pop-culture/946703-en-interrogeant-les-morts-lemission-hotel-du-temps-prouve-que-les-deepfakes-peuvent-etre-cool.html |site=Numerama |date=2022-05-03 |consulté le=2023-01-16}}</ref>) présenté par [[Thierry Ardisson]] ; Dalida est incarnée par Julie Chevallier, [[France 3]] |
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== Discographie == |
== Discographie == |
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{{Article détaillé|Discographie de Dalida}} |
{{Article détaillé|Discographie de Dalida}} |
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{{ |
{{Article connexe|Liste des chansons interprétées par Dalida}} |
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Au cours de sa carrière, elle interprète {{Unité| |
Au cours de sa carrière, elle interprète plus de {{Unité|700|}} chansons chantées en {{Unité|11|}} langues ([[français]], [[italien]], [[allemand]], [[espagnol]], [[anglais]], [[japonais]], [[arabe égyptien]], [[Arabe levantin septentrional|arabe libanais]], [[hébreu]], [[néerlandais]] et [[grec moderne|grec]])<ref>{{Lien web|url=http://dalida.com/chansons/paroles-de-chansons.html|titre=''Dalida song discography''|consulté le=14 septembre 2018}}.</ref>. |
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=== Principaux singles === |
=== Principaux singles === |
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[[Fichier:Disque Mourir sur scène.jpg|vignette|upright|Disque du single ''[[Les P'tits Mots]]'' (en face B) avec la chanson ''[[Mourir sur scène]]'' sorti en 1983.]] |
[[Fichier:Disque Mourir sur scène.jpg|vignette|upright|Disque du single ''[[Les P'tits Mots]]'' (en face B) avec la chanson ''[[Mourir sur scène]]'' sorti en 1983.]] |
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Ces singles se sont classés dans le Top 10 du [[hit-parade]] en France à partir de {{ |
Ces singles se sont classés dans le Top 10 du [[Classement musical|hit-parade]] en France à partir de 1956<ref>{{Lien web|titre=Charts singles Top 50 en France: Années 60's|url=https://chartssinglestop40france.blogspot.com/p/annees-60s.html|site=Charts singles Top 50 en France|consulté le=2020-05-20}}</ref>{{,}}<ref name=":5" /> : |
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{{début de colonnes|taille=20}} |
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{{Colonnes|taille=20|* 1961 : ''[[24.000 baci (chanson)|24.000 baci]]'' |
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* 1956 : ''[[Bambino]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} au Québec et en Wallonie)</small> |
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* 1961 : ''[[Pépé (chanson)|Pépé]]'' |
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* 1957 : ''Le Torrent'' (3) |
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* 1957 : ''Tu n'as pas très bon caractère'' ('''1''') |
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* 1961 : ''Protégez-moi seigneur'' |
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* 1957 : ''Buenas noches mi amor'' (2) <small>({{n°|1}} au Québec)</small> |
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* 1961 : ''Loin de moi'' |
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* 1957 : ''Miguel'' (3) |
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* 1957 : ''[[Historia de un amor|Histoire d'un amour]]'' (5) |
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* 1958 : ''[[Gondolier]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} au Québec et en Wallonie)</small> |
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* 1962 : ''[[Le Jour le plus long (chanson)|Le jour le plus long]]'' |
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* 1958 : ''Aie mon coeur'' (6) |
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* 1958 : ''[[Come prima (chanson)|Come prima]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} en Flandre et en Wallonie)</small> |
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* 1965 : ''[[La Danse de Zorba]]'' |
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* 1958 : ''Je pars'' (7) |
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* 1958 : ''[[Les Gitans (chanson)|Les Gitans]]'' (4) |
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* 1966 : ''Mama'' |
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* 1958 : ''Guitare et Tambourin'' (2) |
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* 1959 : ''[[Le jour où la pluie viendra]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} en Allemagne)</small> |
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* 1967 : ''À qui?'' |
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* 1959 : ''[[Piove (Ciao ciao bambina)|Ciao ciao bambina]]'' (2) <small>({{n°|1}} en Wallonie)</small> |
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* 1968 : ''[[Those Were the Days (chanson)|Le Temps des Fleurs]]'' |
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* 1959 : ''Love in portofino'' (8) |
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* 1959 : ''T'aimer follement'' ('''1''') <small>({{n°|1}} en Espagne)</small> |
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* 1970 : ''[[Darla dirladada]]'' |
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* 1959 : ''Ne joue pas'' (2) <small>({{n°|1}} en Wallonie)</small> |
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* 1972 : ''[[Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather)|Parle plus bas]]'' |
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* 1960 : ''Luna caprese'' (7) |
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* 1960 : ''[[Romantica]]'' (2) <small>({{n°|1}} en Allemagne, Autriche et Wallonie)</small> |
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* 1974 : ''[[Gigi l'amoroso]]'' |
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* 1960 : ''[[Les Enfants du Pirée (Dalida)|Les enfants du Pirée]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} en Espagne et en Wallonie)</small> |
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* 1975 : ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'' |
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* 1960 : ''L'arlequin de Tolède'' (2) |
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* 1960 : ''[[Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini|Itsi bitsi petit bikini]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} au Québec)</small> |
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* 1977 : ''[[Salma Ya Salama]]'' |
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* 1961 : ''[[Save the Last Dance for Me|Garde moi la dernière danse]]'' ('''1''') |
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* 1978 : ''[[Génération 78]]'' |
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* 1961 : ''[[24.000 baci (chanson)|24.000 baci]]'' (2) <small>({{n°|1}} en Autriche)</small> |
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* 1979 : ''[[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)]]''}} |
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* 1961 : ''[[Pépé (chanson)|Pépé]]'' (2) |
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* 1961 : ''Nuits d'Espagne'' (3) |
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* 1961 : ''Loin de moi'' (8) |
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* 1962 : ''[[Achète moi un juke-box]]'' (3) |
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* 1962 : ''[[Speedy Gonzales (chanson)|Le petit Gonzales]]'' (4) |
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* 1962 : ''[[Le Jour le plus long (chanson)|Le jour le plus long]]'' (3) |
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* 1965 : ''[[La Danse de Zorba]]'' (2) |
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* 1965 : ''[[Bonsoir mon amour]]'' (3) <small>({{n°|1}} en Italie)</small> |
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* 1966 : ''Mama'' (5) <small>({{n°|1}} en Italie)</small> |
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* 1967 : ''[[Les Grilles de ma maison]]'' (6) |
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* 1967 : ''À qui?'' (9) |
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* 1968 : ''[[Those Were the Days|Le Temps des fleurs]]'' ('''1''') |
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* 1968 : ''Si j'avais des millions'' (10) |
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* 1969 : ''[[Zoum zoum zoum]]'' (6) |
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* 1972 : ''[[Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather)|Parle plus bas]]'' (3) <small>({{n°|1}} en Suisse Romande)</small> |
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* 1973 : ''[[Paroles... Paroles...]]'' (8) |
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* 1974 : ''[[Gigi l'amoroso]]'' (5) <small>({{n°|1}} en Suisse et en Flandre)</small> |
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* 1975 : ''[[J'attendrai (chanson)|J'attendrai]]'' ('''1''') <small>({{n°|1}} en Wallonie)</small> |
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* 1976 : ''[[Bésame mucho]]'' (7) |
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* 1977 : ''[[Salma ya salama]]'' (6) |
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* 1978 : ''[[Génération 78]]'' (8) |
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* 1979 : ''[[Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)]]'' ('''1''') |
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* 1980 : ''[[Il faut danser reggae]]'' (8) |
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=== Ventes de disques === |
=== Ventes de disques === |
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D’après sa maison de disques, [[Universal Music Group|Universal Music]], Dalida a vendu {{nombre|120|millions}} de disques de son vivant et {{nombre|20|millions}} |
D’après sa maison de disques, [[Universal Music Group|Universal Music]], Dalida a vendu {{nombre|120|millions}} de disques de son vivant et {{nombre|20|millions}} ost mortem jusqu'en 2017<ref name="bio universal3"/>{{,}}<ref name="Dalida site Officiel - Les récompenses3">{{Lien web|langue=fr|titre=Les récompenses : Records, disques d'rr...|url=http://dalida.com/carriere-dalida/les-recompenses.html|site=dalida.com|date=|consulté le=5 juin 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.lepoint.fr/people/dalida-les-dix-chiffres-cles-de-sa-vie-11-01-2017-2096295_2116.php|titre=Dalida : les dix chiffres clés de sa vie|auteur1=Marc Fourny|date=11 janvier 2017|site=lepoint.fr}}.</ref>{{,}}<ref group="alpha">Lors du {{10e}} anniversaire de sa mort, les ventes de disques de la chanteuse augmentent particulièrement. Le single ''La-bas dans le noir'' parvient à accéder au classement du [[Top Singles & Titres|Top50]] en France dès 1996. L'année suivante, ''[[Salma ya salama]]'', dans une version remixée parvient à atteindre la {{14e}} position des ventes françaises, alors que l'album ''Les Années Orlando'' est rapidement certifié [[disque de certification|double disque d'or]] puis double disque de platine.</ref>. D'autres chiffres apparaissent parfois dans les médias à ce sujet, allant de quelques dizaines de millions<ref>Patrick Marlière, [https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/dalida « Dalida »], ''[[France Bleu Nord]]'', 16-27 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage |titre=Chronique de la chanson française |auteur=Jacques Pessis |année=2003 |isbn=2205055216}}.</ref> à 170 millions de disques vendus<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2004/10/26/299405-dalida-une-vie-entre-strass-et-stress.html.|titre=Dalida, une vie entre strass et stress|date=2004/10/26|site=ladepeche.fr}}.</ref>{{,}}<ref>Ghislain Loustalot, [http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Dalida-la-resurrection-996413 « Dalida: la résurrection »], ''[[Paris Match]]'', 15 juin 2016. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. |
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En France, |
En France, l'un de ses plus grands marchés à l'échelle internationale, une estimation attribue à Dalida une vente globale de plus de 15 millions d'albums et de singles<ref>[http://infodisc.fr/Vente_Artiste.php]</ref>. Depuis 1973<ref>[http://infodisc.fr/Album_Certifications.php]</ref>, le [[Syndicat national de l'édition phonographique|SNEP]] a décerné des disques d'or ou de platine à 11 de ses albums ainsi qu'à son single ''Salma Ya Salama''<ref>[http://infodisc.fr/Chanson_Certifications.php]</ref>, soulignant des ventes allant de {{formatnum:100000}} à plus de {{nombre|300000|exemplaires}}. Elle a également reçu trois [[disque de certification|disques d'or]] au [[Canada]]<ref>{{lien web|url=https://musiccanada.com/gold-platinum/?fwp_gp_search=Dalida.|titre=''Gold/Platinum''|site=musiccanada.com}}.</ref>. |
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== Filmographie == |
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{{Sources Allociné et Imdb}} |
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=== Spots publicitaires === |
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Dalida apparaît dans plusieurs [[Spot publicitaire|spots publicitaires]] durant sa carrière<ref group="N">En {{date-|||1960}}, elle apparaît dans une publicité pour les matelas ''Permaflex'' en Italie. Six ans après, elle pose pour les [[vins Margnat]] en France puis, en {{date-|||1968}}, pour les [[Montre (horlogerie)|montres]] de poignet. En {{date-|||1970}}, elle accepte de faire la promotion des couturiers [[Armand Thiery]] et Sigrand et en {{date-|||1976}} pour les apéritifs [[Saint-Raphaël (apéritif)|Saint-Raphaël]]. Elle apparaît également une dans une publicité imprimée en {{date-|||1986}}, lorsqu'elle fait l'éloge des désodorisants ''Wizard Sec''.</ref>{{,}}<ref group="N">Dalida tourne deux spots publicitaires à la télévision au cour de la carrière. Le premier est celui pour les matelas ''Permaflex'' où elle est couchée sur un matelas en chantant la chanson ''Mes frères''. Le deuxième est celui de Wizard sec. Dans ce dernier, elle danse dans plusieurs pièces d'une maison en pulvérisant autour d'elle du désodorisant ''Wizard Sec'' sur le rythme d'une reprise de ''[[Gigi l'amoroso]]''.</ref>{{,}}<ref name=":6">{{Lien web|langue=fr|nom1=SA|prénom1=Interact|titre=Stars de pub - DALIDA|url=http://www.melody.tv/emissions/stars-de-pub/dalida|consulté le=2018-06-06}}.</ref>. |
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=== Chansons dans des films === |
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Les chansons de Dalida sont apparues dans {{Unité|36|}} films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de ''Bambino'' dans ''[[OSS 117 : Le Caire, nid d'espions]]'', ''Salma ya Salama'' dans ''[[Pédale douce]]'', ''Itsi bitsi petit bikini'' dans ''[[Les Femmes du 6e étage|Les Femmes du {{6e}} étage]]'' et ''Il venait d'avoir {{nombre|18|ans}}'' dans ''[[Mina Tannenbaum]]''. |
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== Filmographie == |
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=== Cinéma === |
=== Cinéma === |
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{{colonnes|taille=30|* 1949 : ''{{Lien|langue=ar|trad=غزل_البنات_(فيلم)|fr=Caprices de femmes}}'' ou ''Flirt des jeunes filles'' ({{langue|ar|غزل البنات}}) d'{{Lien|langue=ar|trad=أنور_وجدي|fr=Anwar Wagdi}} : figurante<ref name="www.elcinema.com">{{lien web|langue=ar|titre=فيلموجرافيا: داليدا - ﺗﻤﺜﻴﻞ|url=https://elcinema.com/person/1005854/|site=elCinema.com|consulté le=21 juillet 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=7791|titre=Caprices de femmes|site=encyclocine.com}}</ref> |
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* 1954 : ''Ne soyez pas injuste'' |
* 1954 : ''{{Lien|langue=ar|trad=الظلم حرام (فيلم)|fr=Ne soyez pas injuste}}'' ou ''Péché interdit'' ({{langue|ar|الظلم حرام}}) de {{Lien|langue=ar|trad=حسن_الصيفي|fr=Hassan El Seifi}} : figurante<ref name="www.elcinema.com" />{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=39620|titre=Péché interdit|site=encyclocine.com}}</ref> |
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* 1954 : ''Pitié pour mes larmes''<ref name=" |
* 1954 : ''{{Lien|langue=ar|trad=ارحم دموعي (فيلم)|fr=Pitié pour mes larmes}}'' ({{langue|ar|ارحم دموعي}}) de [[Henri Barakat]] : figurante<ref name="www.elcinema.com" /> |
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* 1954 : '' |
* 1954 : ''Le Masque de Toutankhamon'' de [[Marco de Gastyne]] |
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* 1955 : ''[[Un verre, une cigarette]]'' ({{langue|ar|سيجارة وكاس}}) de [[Niazi Moustapha|Niazi Mostafa]] : Yolanda<ref name="www.elcinema.com" /> |
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* 1954 : ''Le masque de Toutankhamon'' |
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* 1958 : ''[[Rapt au Deuxième Bureau]]'' de [[Jean Stelli]] : Bella Morena |
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* 1955 : ''[[Un verre, une cigarette]]''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=- Movie - 1955 - Cast، Video، Trailer، photos، Reviews، Showtimes|url=https://www.elcinema.com/en/work/1827817/|consulté le=2018-05-09}}.</ref> de Niazi Mostafa |
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* 1959 : ''[[Brigade des mœurs (film, 1959)|Brigade des mœurs]]'' de [[Maurice Boutel]] : Dalida |
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* 1961 : ''[[Parlez-moi d'amour (film, 1961)|Parlez-moi d'amour]]'' (''Che femmina!! E... che dollari!'') de [[Giorgio Simonelli]] : Laura Pisani |
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* 1963 : ''[[L'Inconnue de Hong Kong]]'' de [[Jacques Poitrenaud]] : Georgia, la chanteuse |
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* 1961 : ''[[Parlez-moi d'amour (film, 1961)|Parlez-moi d'amour]]'' |
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* 1965 : ''[[Ménage à l'italienne]]'' (''Ménage all'italiana'') de [[Franco Indovina]] : Armida |
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* 1968 : ''[[American Secret Service]]'', [[film de montage]] d'[[Enzo Di Gianni]] : L'héritière |
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* 1965 : ''Menage all'italiana'' (Ménage à l'italienne) de [[Franco Indovina]], avec [[Ugo Tognazzi]] |
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* 1968 : ''Io ti amo'' d'[[Antonio Margheriti]] |
* 1968 : ''[[Moi, je t'aime (film)|Moi, je t'aime]]'' (''Io ti amo'') d'[[Antonio Margheriti]] : Judy |
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* 1977 : ''[[Comme sur des roulettes (film)|Comme sur des roulettes]]'' de [[Nina Companeez]] |
* 1977 : ''[[Comme sur des roulettes (film)|Comme sur des roulettes]]'' de [[Nina Companeez]] : Dalida |
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* 1986 : ''[[Le Sixième Jour]]'' de [[Youssef Chahine]] |
* 1986 : ''[[Le Sixième Jour]]'' ({{langue|ar|اليوم السادس}}) de [[Youssef Chahine]] : Saddika |
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* 2017 : ''[[Dalida (film)|Dalida]]'', film biographique réalisé par [[Lisa Azuelos]], avec [[Sveva Alviti]] dans le rôle de Dalida |
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=== Télévision === |
=== Télévision === |
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* 1966 : ''La Morale de l'histoire'' |
* 1966 : ''La Morale de l'histoire'' (téléfilm) de Claude Dagues : Colette, une possible épouse pour François ([[Daniel Gélin]]) |
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* 1984 : ''Dalida idéale''{{quoi}} de [[Jean-Christophe Averty]]{{Référence nécessaire|date=juin 2021}} |
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* 1984 : ''Dalida idéale'' de [[Jean-Christophe Averty]] |
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== Publicités == |
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* 2005 : ''[[Dalida (téléfilm)|Dalida]]'', téléfilm biographique en {{nombre|2|parties}} de [[Joyce Buñuel]], avec [[Sabrina Ferilli]] dans le rôle de Dalida |
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{{section à sourcer|date=novembre 2022}} |
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* 2007 : ''[[Secrets d'actualité]]'' : ''Dalida, secrets et tourments'' (portrait) (diffusé le 29 avril 2007), [[M6]] |
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* 2012 : ''[[Un jour, un destin]]'' : ''Dalida, les secrets d'une femme'', [[France 2]] |
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Durant sa carrière, Dalida apparaît dans plusieurs publicités, à l'écran ou sur papier. En 1960, elle apparaît dans un [[spot publicitaire]] pour les matelas {{Lien|langue=it|trad=Permaflex}} en Italie, où elle apparaît couchée en chantant la chanson ''Mes frères''. Six ans après, elle pose pour les [[vins Margnat]] en France puis, en 1968, pour les [[Montre (horlogerie)|montres]] de poignet. En 1970, elle accepte de faire la promotion des couturiers [[Armand Thiery|Armand Thiery et Sigrand]] puis en 1976 pour les apéritifs [[Saint-Raphaël (apéritif)|Saint-Raphaël]]. Elle apparaît également dans une publicité début 1986 pour les désodorisants Wizard Sec<ref group="alpha">La marque Wizard a ensuite fusionné avec AirWick au sein du groupe [[Reckitt]].</ref>, où elle danse dans plusieurs pièces d'une maison en pulvérisant autour d'elle du désodorisant ''Wizard Sec'' sur le rythme d'une reprise de ''[[Gigi l'amoroso]]''<ref name=":6">{{Lien web|langue=fr|titre=''Stars de pub'' : Dalida|url=https://www.melody.tv/replay/made-by-melody/7275-stars-de-pub-s00-e03/|consulté le=2018-06-06}}.</ref>. |
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* 2016 : ''Dalida, la femme qui rêvait d'une autre scène'', par Gérard Miller et Anaïs Feuillette, [[France 3]] |
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== Notes et références == |
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=== Liens externes === |
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Dernière version du 8 novembre 2024 à 22:22
Surnom | Dali |
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Nom de naissance | Iolanda Cristina Gigliotti |
Naissance |
Le Caire, Égypte |
Décès |
(à 54 ans) Paris, France |
Nationalité |
Italienne Française (depuis 1961) |
Activité principale | Chanteuse |
Activités annexes | Actrice |
Genre musical | Chanson française, disco, twist, raï, folk, yéyé, reggae |
Instruments | Voix |
Années actives | 1954 - 1987 |
Labels | Disques Barclay, Orlando Productions, Disques Carrère, Philips, RGE (Brésil), Universal Music Group |
Site officiel |
Signature de Dalida |
Iolanda Cristina Gigliotti, dite Dalida, née le au Caire (Égypte) et morte le à Paris 18e (France), est une chanteuse et actrice italienne naturalisée française[a].
Issue d'une famille italienne installée en Égypte, elle participe à des concours de beauté au début des années 1950 et tourne quelques films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès avec le titre Bambino en 1956. Se façonnant un répertoire regroupant plus de sept cents chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la chanson française et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone.
Parmi ses chansons les plus connues, figurent Gondolier, Come prima, Les Enfants du Pirée, Itsi bitsi petit bikini, Le Jour le plus long, Bang-Bang, Ciao amore, ciao, Le Temps des fleurs, Darla dirladada, Paroles... Paroles..., Il venait d'avoir 18 ans, Gigi l'amoroso, Salma Ya Salama, Laissez-moi danser, Gigi in paradisco et Mourir sur scène. Embrassant plusieurs styles musicaux, tels que le twist, la pop et le raï, elle est également une des premières artistes françaises à interpréter des chansons disco avec les titres J'attendrai et Bésame mucho.
Souffrant d’une dépression — en raison notamment d'une succession de drames personnels —, elle se suicide quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique égyptien Le Sixième Jour. Sa vie privée et sa mort font d'elle une icône au destin tragique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et enfance
[modifier | modifier le code]Iolanda Cristina Gigliotti naît le à Choubra, un faubourg du Caire, de parents italiens originaires de Serrastretta, en Calabre. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions[1]. Sa mère, Filomena d'Alba (1904-1971), est couturière[2].
Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando (1930-1992)[3] est l'aîné et Bruno (né en 1936) le cadet. Ce dernier prendra par la suite pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida[4]. En avril 2022, il publie à l'occasion des 35 ans de la mort de sa sœur, la biographie avec Catherine Rihoit Mon frère tu écriras mes mémoires[5], aux Éditions Plon.
En 1934, alors qu'elle est âgée de 18 mois, elle est plongée dans le noir en raison d'une infection des yeux, une ophtalmie[6]. Elle porte un bandage sur les yeux pendant quarante jours, sur recommandation de son médecin[7]. Cet épisode provoque chez elle de violents maux de tête et un strabisme divergent que plusieurs interventions chirurgicales — y compris à l'âge adulte — atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à 16 ans[8].
Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du Caire, l'Égypte étant devenue une alliée du Royaume-Uni avec le traité anglo-égyptien de 1936. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir[9].
Son père revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. La famille doit alors subir son instabilité psychologique et sa violence[10]. Cette période traumatise la jeune Iolanda Gigliotti[11]. Son père meurt d'une congestion cérébrale un an plus tard[12].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]1951-1956 : débuts artistiques en Égypte et arrivée en France
[modifier | modifier le code]Fascinée par l'actrice américaine Rita Hayworth, Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après la réussite d'une opération visant à réduire son strabisme divergent, elle se présente au concours de beauté Miss Ondine du Caire[b].
Elle obtient un rôle dans quelques films, dont Un verre, une cigarette de Niazi Mostafa[13], puis Le Masque de Toutankhamon de Marco de Gastyne[9].
Sur les conseils de Marco de Gastyne, qui croit en son talent, elle décide de partir en France pour continuer sa carrière[14]. Elle arrive à Paris le . Quelques mois après s'être installée dans un appartement proche des Champs Élysées, elle fait la rencontre d'Alain Delon, qui est son voisin de palier. Au fil des mois, le manque de ressources financières pèse sur elle, mais elle continue d'écrire à sa famille en lui disant que tout va bien[9].
Elle espère faire carrière dans le cinéma, mais prend rapidement conscience que son maigre bagage ne pèse guère aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson[4]. Après avoir chanté plusieurs soirées dans le cabaret Le Drap d'Or à Paris, elle est repérée par le directeur de la Villa d'Este où elle va chanter dans un répertoire à l'exotisme latin[15].
Au début de sa carrière, elle a pour nom de scène « Dalila ». Sur les conseils de l'écrivain et scénariste Alfred Machard qui pense que ce pseudonyme fait trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le change très vite en « Dalida »[16].
1956-1959 : premiers succès en France et en Europe
[modifier | modifier le code]Premier contrat et premier album
[modifier | modifier le code]À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, Bruno Coquatrix lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'Olympia le . Sont présents Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe 1[17],[c]. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François-Ier et prend sa carrière en main.
Le , sort le premier EP de Dalida, Madona, adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro, mais celui-ci connaît un succès mitigé. Le titre est suivi, un mois plus tard, par Le Torrent, qui reçoit un accueil similaire[18],[19].
Premier grand succès
[modifier | modifier le code]En , Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, Bambino, version française de la chanson Guaglione. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Bambino rencontre un grand succès en France et parvient à se classer en tête des ventes pendant plusieurs semaines[20]. Sur cette lancée, Dalida partage quelques semaines plus tard la même scène de l'Olympia en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud[9].
La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les États-Unis[21]. Le , Norman Granz, l'imprésario d'Ella Fitzgerald, profite de la venue de Dalida, aux États-Unis, pour lui proposer un contrat de 15 ans à Hollywood. Toutefois, la chanteuse décline la proposition. Un même contrat lui sera proposé, en , qu'elle refusera à nouveau[22].
Enchaînement de succès au sein de la francophonie
[modifier | modifier le code]En , elle enregistre Gondolier qui maintient la chanteuse en tête des hit-parades en France, mais aussi en Wallonie et au Québec. Quelques mois plus tard, elle enregistre Dans le bleu du ciel bleu qui connait également une grande popularité et se classe numéro un du hit-parade en France[23]. Cette sortie est suivie par la réception de l'oscar de la Radio RMC. En juin, elle entreprend la tournée « TDF avec Dalida 58 » (Tour de France avec Dalida). Durant l'été, elle se produit à Alger, soutenant le moral des soldats français qui combattent durant la guerre d'Algérie[19]. En juillet, elle connaît un succès qui dépasse les frontières francophones avec la chanson Les Gitans, se classant à la troisième position du hit-parade italien et espagnol[24],[25]. Le même mois, elle présente cinq chansons simultanément dans le Top 10 du hit-parade français[23].
En septembre, elle joue des rôles dans deux films : Rapt au deuxième bureau[26] et Brigade des mœurs[27]. Le , elle se produit à nouveau à Paris, cette fois pendant trois semaines en tant qu'interprète principale, à Bobino, où elle fait la promotion de son dernier album Come prima qui devient un grand succès en France et en Belgique[25].
Début de carrière en Europe
[modifier | modifier le code]En 1959, elle fait de nombreuses tournées en France, en Égypte, en Italie et en Allemagne. Sa renommée s'étendant hors de France ; elle commence à enregistrer des chansons dans d'autres langues pour répondre à ces nouveaux publics. En mai, elle enregistre en allemand le titre Le Jour où la pluie viendra qui devient Am Tag als der Regen kam : cette version atteint la 1re place des ventes en Allemagne et la deuxième en Autriche[25]. Elle enregistre une version espagnole et une version italienne qui connaissent également une certaine popularité en Espagne et en Italie[24], tout comme le titre suivant, La chanson d'Orphée[28].
1960-1969 : percée et tournées internationales
[modifier | modifier le code]Elle épouse Lucien Morisse le [17] puis obtient la nationalité française[30],[31]. Il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi entame-t-elle, dès le début de son mariage, une liaison avec l'artiste-peintre Jean Sobieski, qui durera jusqu'en 1963[12]. Lucien Morisse tente d'arrêter la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et d'intimidations[12]. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en . Leur divorce est prononcé en 1962[15].
Concurrence de la génération « yéyé »
[modifier | modifier le code]Dalida commence les années 1960 avec des chansons de style exotique à rythme lent. Elle enregistre tout d'abord Les Enfants du Pirée, qui connaît un grand succès en Europe et notamment dans des pays où elle est restée discrète depuis le début de sa carrière comme aux Pays-Bas[25]. Cependant, une nouvelle vague musicale aux rythmes rapides apparaît, la musique « yéyé », représentée par de jeunes chanteurs alors peu connus du public, mais considérés comme de véritables rivaux pour Dalida. Consciente que si rien ne change dans ses choix musicaux, elle se ringardisera rapidement, elle décide de s'adapter à cette mode[32]. L’enregistrement de la chanson Itsi bitsi, petit bikini en lui assure une grande popularité et marque un changement de style musical de sa part[10]. Surnommée « mademoiselle Juke-Box », elle devient la première artiste féminine à ouvrir son fan club[33].
Tournées et succès internationaux
[modifier | modifier le code]Dans les années 1960, elle assure un mois de spectacles à l'Olympia à trois reprises, en 1961, 1964 et 1967. Les trois semaines de concerts en 1961 à l' Olympia sont diffusées en direct à la radio. Peu de temps après, elle entreprend une tournée à Hong Kong et au Vietnam. Ses prestations dans d'autres pays deviennent plus fréquentes et elle devient une chanteuse populaire en Italie. L'année 1962 est marquée par la sortie de Le jour le plus long[34]. En 1964, elle fait une tournée en Europe de l'Est passant par la Bulgarie et la Roumanie. La même année, elle se teint les cheveux en blond vénitien[35], puis elle parcourt la France avec succès, chantant notamment durant le Tour de France et à l'Olympia[36].
En 1965, elle enregistre La Danse de Zorba, qui connaît un succès international, se classant parmi les meilleures ventes dans une grande partie de l'Europe, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. La même année, avec le titre Bonsoir mon amour, elle se classe 5e des ventes en France, 13e en Wallonie, 1re en Italie, 3e au Québec, 10e en Argentine et en Turquie, 16e en Espagne et 5e au Brésil. En 1966, elle se classe également (hors francophonie) en Turquie avec le titre Petit homme[25].
Alors qu'en France seul le titre Le Temps des fleurs parvient à connaître un large succès (1er des ventes en 1968), la chanteuse continue une carrière à succès en Italie : en 1967, elle y classe le titre Mama 1er des ventes, puis La Dernière Valse à la 2e place.
Après sa tentative de suicide la même année, à la suite du festival de Sanremo[37], elle interprète un nouveau type de textes, plus graves, tels que Les Grilles de ma maison ou encore Les Anges noirs. Cette nouvelle Dalida, qui désormais ne danse plus sur scène, plaît au public italien : Ciao amore, ciao atteint la 5e place des ventes en 1967 et Dan dan dan la 6e en 1968. D'autres titres se classent en Italie à cette époque, comme Le Temps des fleurs, Un po d'amore, Le promesse d'amore et Oh lady Mary.
À cette période Dalida reçoit plusieurs distinctions honorifiques : entre autres, en 1968, la médaille de la présidence de la République lui est remise par Charles de Gaulle, et la Croix de Commandeur Arts-Sciences-Lettres par Roger Pinoteau[38].
1970-1975 : doutes et changement de répertoire
[modifier | modifier le code]Reprises de chansons dramatiques
[modifier | modifier le code]En 1970, Arnaud Desjardins, avec qui elle vit une idylle, lui fait découvrir la philosophie orientale. Passant un mois par an dans un ashram du Bengale[39], elle envisage d'arrêter sa carrière, mais décide finalement de continuer à chanter[40].
Elle change à nouveau de répertoire, interprétant des chansons plus dramatiques, telles qu'Avec le temps de Léo Ferré, Mamina de Pascal Danel et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des titres originaux, comme Il venait d'avoir 18 ans et Ta Femme. Ce choix de changement — vis-à-vis duquel l'entourage de la chanteuse est sceptique — lui façonne une image de diva tragique de la chanson française[41],[42],[43].
Duo avec Alain Delon et succès internationaux
[modifier | modifier le code]Malgré cette adoption récente d'un répertoire dramatique, elle ne renonce pas pour autant aux grands succès populaires, avec notamment en début de décennie le titre Darla dirladada, une reprise d'un folklore grec. Plus tard, en 1972, elle vend plus de 300 000 exemplaires en France du titre Parle plus bas[44]. En 1973, elle fait appel à une vieille connaissance, interprétant un duo avec Alain Delon : Paroles... Paroles... devient le premier single de Dalida à être classé dans les hit-parades japonais, mexicain et portugais[25].
L'année suivante, elle enregistre Gigi l'amoroso, qui deviendra la chanson la plus emblématique de son répertoire : no 1 dans douze pays, elle bat un record de vente au Benelux (détenu jusqu'alors par Frank Sinatra avec Strangers in the Night)[45]. La décennie 1970 est également la décennie des Olympia à succès pour la chanteuse qui retrouve son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises en 1971, 1974 et 1977[9],[15].
1976-1981 : disco, raï et Palais des sports
[modifier | modifier le code]Virage disco
[modifier | modifier le code]En 1975, Dalida est une des premières artistes françaises à s'initier au disco, avec son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J'attendrai ou encore Bésame mucho. Le titre J'attendrai connaît un grand succès en France (1er des ventes en ), en Flandre (4e), au Québec (2e) et aux Pays-Bas (9e)[25]. Elle enregistre ensuite Femme est la nuit, Génération 78, Ça me fait rêver et Lambeth Walk, qui entreront toutes dans le Top 20 des ventes en France[25].
Le titre le plus emblématique de la période disco de Dalida est certainement Monday, Tuesday… Laissez-moi danser, reprise d'une chanson italienne de Toto Cutugno[46] qui connaît un grand succès en 1979 notamment en France (2e des ventes en ), au Québec (3e), en Flandre (22e) et en Israël où Dalida se classe pour la deuxième fois (à la 26e place[47]). Elle connaît une petite parenthèse et se met au reggae avec Il faut danser reggae sorti en fin d'année 1979, qui se vend à plus de 200 000 exemplaires en France[48] et atteint la 11e place des ventes françaises en [25].
Premier titre oriental
[modifier | modifier le code]Dalida crée un succès oriental en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-Orient : Salma ya salama. En effet, cette chanson est diffusée à la radio d'Israël lors de la venue d'Anouar el-Sadate (alors président de l'Égypte qui est en conflit avec Israël), ce qui contribue à faire de ce titre un message de paix[49]. Elle enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et en allemand[50]. En 1979, elle réitère l'expérience avec Helwa Ya Baladi.
Malgré son refus, à deux reprises, d'un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New York en et au Shrine Auditorium de Los Angeles en [22].
Palais des sports et Olympia
[modifier | modifier le code]En 1979, Dalida rencontre Lester Wilson, qui devient son chorégraphe pour le spectacle au Palais des sports réservé pour [51],[52]. Dalida se produit alors chaque soir devant 5 000 personnes pendant trois semaines. L’événement regroupe 18 shows géants, 30 musiciens, 12 danseurs et 12 tenues de scène différentes[53]. En 1981, elle fait un passage à l'Olympia[51],[52]. Le soir de la dernière, Michel Drucker lui remet un disque de diamant honorifique[d] afin de célébrer le 25e anniversaire de sa carrière de chanteuse[52].
1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte
[modifier | modifier le code]Baisse de popularité en France
[modifier | modifier le code]Lors de la campagne présidentielle de 1981, elle apporte son soutien au candidat du Parti socialiste, François Mitterrand. Cette prise de position la dessert professionnellement : plusieurs médias se montrent critiques à son égard et une partie de ses fans — qui sont réputés soutenir en majorité le président sortant, Valéry Giscard d'Estaing — se détournent d’elle[43],[54],[55],[56]. Dans les mois qui suivent la victoire du candidat socialiste, ses ventes de disques en France chutent et Dalida se met en retrait de la vie publique, se disant attristée par les critiques qui lui sont adressées. Elle part alors en tournée à l'étranger[54].
Retour à des chansons à texte
[modifier | modifier le code]En 1982, elle sort les titres Confidences sur la fréquence, Si la France et Danza, mais seuls Jouez bouzouki et La Chanson du Mundial connaissent le succès, le premier au Canada et le second en France.
L’année suivante, en 1983, Dalida commence à sombrer dans une profonde dépression[57]. Elle enregistre Les P'tits Mots, album comportant trois chansons autobiographiques[43] : dans Bravo, elle s'imagine en l'an 2000, oubliée du public qui l'a jadis idolâtrée et affrontant dans le miroir l'image d'une Dalida vieillissante[58] ; dans Téléphonez-moi, elle décrit combien la solitude la ronge et envisage le suicide ; dans Mourir sur scène, un de ses titres les plus emblématiques[41], elle s'adresse directement à la mort, fait allusion à sa tentative de suicide en 1967[49] et affirme : « Moi qui ai tout choisi dans ma vie / Je veux choisir ma mort aussi ».
1984-1987 : dernières années
[modifier | modifier le code]Adaptations de chansons étrangères et succès en URSS
[modifier | modifier le code]Au milieu des années 1980, Dalida adapte plusieurs chansons d'origine étrangère. Elle commence en 1984 par Kalimba de Luna, qui est d'origine italienne. Elle continue la même année avec Pour te dire je t'aime, adaptation d'une chanson de Stevie Wonder, puis Toutes ces heures loin de toi, adaptée de Phil Collins, et C'était mon ami, adaptée de Patti Austin. En 1985, elle reprend la chanson Last Christmas, du groupe britannique Wham!, pour en faire Reviens-moi, et adapte en italien Tout doucement de Bibie, qui devient Semplicemente cosi[59].
En 1984, elle enregistre le show Dalida idéale, où elle reprend ses plus grands succès en changeant plus de quarante fois de tenue[60]. Elle enregistre ensuite le titre Soleil, qu'elle adapte ensuite en espagnol et en italien. Elle revient ensuite à des chansons originales à la fin de l'année 1985. Dans Le Temps d'aimer, elle paraît nostalgique des moments passés où elle était libre d'aimer un homme[61].
Si, en France, Dalida ne parvient pas à entrer dans le Top 20 des ventes hebdomadaires depuis , elle obtient en parallèle une popularité importante en URSS, où elle vend 470 000 unités de Tu m'as déclaré l'amour en 1984[62].
Tournage du Sixième Jour et mise en retrait
[modifier | modifier le code]À partir de 1986, Dalida est moins présente sur les radios et dans les programmes télévisés. En effet, elle participe au tournage du film égyptien Le Sixième Jour, dans lequel elle interprète la vieille lavandière Saddika, à laquelle elle s'identifie, ce qui l’affaiblit moralement[63]. Elle est alors coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle envisage de jouer le rôle de Cléopâtre) et d'une pièce de théâtre[9].
Mort
[modifier | modifier le code]Suicide
[modifier | modifier le code]Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une dépression chronique. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 28 au , à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos. Il s’agit de sa dernière apparition publique[64]. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies[65].
Le , elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la soirée la comédie Cabaret de Jérôme Savary, jouée au théâtre Mogador, et dîner en ville avec son compagnon François Naudy[66]. Mais, en réalité, ce dernier a décommandé le rendez-vous, ce qui l'a bouleversée[40],[67], et, dans la nuit du 2 au , restée seule dans sa maison du 11 bis, rue d'Orchampt, elle se suicide par surdose de barbituriques, qu’elle avale avec du whisky (l'alcool accentue l’effet de ce type de médicament)[1],[4],[63]. Son habilleuse découvre son corps inerte le en fin d'après-midi[68].
Elle laisse une lettre à François Naudy[69], ainsi qu'un mot sans doute à l'adresse de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi. »[63]
Funérailles et inhumation
[modifier | modifier le code]Le , pour annoncer la mort de la chanteuse, Le Républicain lorrain titre en une « Ciao ciao Dalida », en référence à sa chanson Ciao, ciao bambina[70]. Plusieurs personnalités françaises, comme Sheila, Charles Aznavour, Brigitte Bardot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Alain Delon, font part publiquement de leur tristesse[71],[f],[g].
L'église Saint-Jean de Montmartre étant trop petite pour la cérémonie, les funérailles se tiennent, par dérogation, en l'église de la Madeleine[72]. Quelque 40 000 personnes y assistent, le [73]. Elle est ensuite inhumée au cimetière de Montmartre (division 18). Sa tombe est l'une des plus visitée et fleurie du cimetière. Une statue grandeur nature en pierre a été sculptée par Aslan, arborée d'un soleil rayonnant qui ajoute une notion d'intemporalité et de vie à cette tombe. Le nom de Dalida est écrit en lettre dorées[74].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie privée marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. En particulier, plusieurs de ses partenaires ou amis se sont suicidés.
Tensions avec son père
[modifier | modifier le code]À l'âge de 12 ans, elle est marquée par la mort de son père, peu après la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination britannique (l'Italie fasciste était alors ennemie du Royaume-Uni)[9]. Marqué par cet épisode, son père devient violent, et ses relations avec Iolanda et le reste de sa famille se révèlent difficiles. La biographe Catherine Rihoit explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait qu'elle ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie[75].
Mariage avec Lucien Morisse
[modifier | modifier le code]Le , Lucien Morisse, après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour Jean Sobieski[76].
Le , Lucien Morisse, avec lequel elle a gardé de bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du 7 rue d'Ankara, à Paris[77],[52]. Selon sa fille, son suicide ne serait aucunement lié à la chanteuse, contrairement à ce que sous-entend le film biographique sur Dalida de 2016[77].
Liaison avec Jean Sobieski
[modifier | modifier le code]Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski de 1961 à 1963.
Autres liaisons
[modifier | modifier le code]À la suite de sa séparation avec Sobieski, Dalida connaît une histoire d'amour avec le journaliste Christian de La Mazière dont elle se sépare en 1966[h]. À Rome, elle vit une courte idylle avec Alain Delon[78],[79].
Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide
[modifier | modifier le code]Le , Dalida participe au festival de chanson de Sanremo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie qui l'a convaincue[80] de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches[17].
Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Tenco consomme de l'alcool et prend des calmants. Dalida et Luigi Tenco interprètent la chanson chacun leur tour. À la suite de la prestation de Luigi Tenco jugée médiocre, et malgré la prestation de Dalida, le titre Ciao amore, ciao n'est pas retenu par le jury. Terrassé par la honte, le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la tête[i]. Inquiète du comportement de Tenco, Dalida quitte le festival pour se rendre à son hôtel où elle le découvre sans vie[40]. Sous le choc, elle caresse le visage de Tenco et se couvre de son sang[40]. Dans les semaines qui suivent, elle enchaîne émissions de télévision et enregistrements[40].
Le , elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’aéroport de Paris-Orly pour rejoindre la famille de Luigi[40]. Elle regagne ensuite l'hôtel Prince de Galles et tente de se suicider en absorbant une importante dose de barbituriques[40]. Elle déclarera par la suite : « On m’a dit plus tard que, quand on prend une dose exorbitante de cachets, ça ne marche pas. »[40]. Trouvée inanimée, elle reste plusieurs jours dans le coma, puis passe plusieurs mois à l'hôpital en convalescence[37]. Souffrant d'escarres, elle doit subir une greffe de peau à une cheville[81].
Elle remonte sur scène en octobre 1967 pour un concert à l'Olympia, mais reste marquée par le suicide de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie[76].
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Dalida avec Luigi Tenco le .
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Dalida quelques heures après le suicide de Luigi Tenco.
Aventure avec Lucio, avortement et stérilité
[modifier | modifier le code]Un autre drame marque la chanteuse cette même année 1967. Tout juste remise de sa tentative de suicide, elle rencontre un étudiant originaire de Rome, Lucio, âgé de 22 ans[82]. Si leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et décide d'avorter, sans en parler à personne d'autre que son frère Orlando et leur cousine Rosy[82]. L'opération, réalisée en Italie (l'avortement n'étant alors pas autorisé en France), la rend stérile[83]. Cette relation avec Lucio entre fortement en résonance avec la chanson Il venait d'avoir 18 ans[83], un texte écrit pour Dalida par Serge Lebrail et Pascal Sevran.
Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales
[modifier | modifier le code]À partir de 1967, Dalida entame une psychothérapie[56]. Elle lit Teilhard de Chardin et Freud et se lie, entre 1969 et 1971, au philosophe et écrivain Arnaud Desjardins. Mais celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être lui aussi déjà marié[84].
Amitié avec Mike Brant
[modifier | modifier le code]Un de ses meilleurs amis, le chanteur Mike Brant, meurt le [85]. Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971, et avait contribué à son succès en France[86]. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le [87].
Relation avec Richard Chanfray
[modifier | modifier le code]En 1972, par l'entremise de Pascal Sevran, elle fait la connaissance de Richard Chanfray[88]. Ce dernier se définit « comte de Saint-Germain », aventurier alchimiste et immortel fréquentant la cour de Louis XV[86]. Elle vit avec lui une idylle tumultueuse de neuf années. Lassée par ses frasques, elle met un terme à leur aventure en 1981.
Deux ans plus tard, en 1983, Richard Chanfray se suicide par asphyxie, avec sa nouvelle compagne[40],[89]. Constatant que ses trois principaux compagnons (Luigi Tenco, Lucien Morisse et Richard Chanfray) se sont suicidés, Dalida déclare « porte[r] malheur aux hommes qu’[elle] aime »[40].
Dernières relations et aggravation de sa dépression
[modifier | modifier le code]Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy[64]. Encore une fois, elle subit une déception, ce dernier ne souhaitant pas quitter son épouse et se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps[40].
Engagements
[modifier | modifier le code]Défense de la cause homosexuelle
[modifier | modifier le code]Alors que l'homosexualité est un sujet encore relativement tabou, elle se montre partisane de la cause homosexuelle masculine[90]. Elle interprète notamment des chansons qui la rendent populaire auprès de la communauté gay, comme Pour ne pas vivre seul et Depuis qu'il vient chez nous[91]. Cette thématique est d'autant plus sensible pour la chanteuse que de nombreuses personnalités gay l'entourent, comme Pascal Sevran et Bertrand Delanoë ou son frère et producteur Orlando (Bruno Gigliotti). Au cours de sa carrière et après sa mort, Dalida compte dans son public de nombreux fans homosexuels[92],[93].
Lutte contre le sida
[modifier | modifier le code]En 1985, Line Renaud et Dalida organisent un gala en faveur de la recherche contre le SIDA, qui touche plusieurs personnes de leur entourage[94]. Plusieurs artistes populaires viennent s'ajouter aux deux femmes, comme Thierry Le Luron et Nana Mouskouri[95].
Opinions politiques
[modifier | modifier le code]Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du général de Gaulle[12].
Invitée par Gaston Defferre à un rassemblement du Parti socialiste (PS) organisé à Marseille au début des années 1970, elle fait la connaissance de François Mitterrand[96]. Elle devient ensuite une proche amie du premier secrétaire du PS, voire sa maîtresse selon plusieurs sources[96],[97],[98]. En vue de l'élection présidentielle de 1981, elle chante dans plusieurs meetings de François Mitterrand, tout en indiquant soutenir « un homme et non un parti »[99]. Le 21 mai 1981, lors de l'investiture présidentielle de celui-ci, elle est en première ligne des personnalités remontant la rue Soufflot à ses côtés[100].
Mais son amitié avec le président Mitterrand — qui ne s'enquiert plus d'elle après son élection — divise son public[43]. En , lors d'un événement organisé par Line Renaud, elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition, Jacques Chirac[96],[55]. Alors que Dalida affirme être apolitique et ne se consacrer qu'à ses fans, les médias s'interrogent sur la possible signification politique de ce geste et y voient au moins la fin de l'engagement de Dalida auprès de Mitterrand et de son entourage[43].
Soutien aux radios libres
[modifier | modifier le code]En , les radios libres sont autorisées à émettre sur la bande FM, mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales)[101].
En 1984, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle annonce la cessation provisoire d'émettre pour RFM, NRJ et d'autres radios libres. Ces dernières appellent alors à manifester et sont soutenues par des personnalités comme Dalida, Guy Lux, Jean-Luc Lahaye, Johnny Hallyday ou encore François Valéry[102],[101],[103]. Sous la pression, l’Assemblée nationale vote une loi permettant aux radios qui le souhaitent de passer du statut associatif à celui de société commerciale. Après ces manifestations, Dalida est nommée marraine de la radio NRJ, dirigée alors par son ami Max Guazzini[104],[105],[106].
Influence et postérité
[modifier | modifier le code]En France
[modifier | modifier le code]Entre et sa mort, Dalida classe 72 singles dans le top 20 du hit-parade français[25].
Bien qu'elle ait disposé d'un large choix linguistique, c'est principalement en français qu'elle chantait. Durant sa carrière, plusieurs succès musicaux en français dépassent les frontières francophones, comme J'attendrai, Gigi l'amoroso ou encore Monday, Tuesday... Laissez-moi danser[25].
Dans le domaine musical, Charles Aznavour lui a consacré De la scène à la Seine en 2000. En 2017, pour un album intitulé Dalida by Ibrahim Maalouf , Ibrahim Maalouf recompose les grands succès de la chanteuse qui sont repris par divers artistes comme Mika (Salma ya salama), Mathieu Chedid et Monica Bellucci (en duo pour Paroles... Paroles...) ou encore Alain Souchon (Bambino)[107]. En 2018, le rappeur Soolking enregistre l’album Dalida, en hommage à la chanteuse[108], avec le titre Dalida qui reprend l'air de Paroles... Paroles... en guise de premier extrait[109].
En 2005, l'émission Le Plus Grand Français de tous les temps diffusée sur France 2 qui établit un classement des « cent Français les plus importants de tous les temps » selon l'opinion subjective en septembre 2004 de 1038 Français de plus de 15 ans (sondage réalisé par BVA) positionne Dalida à la 58e position[110].
Au théâtre, la pièce Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ? de Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau, a été jouée aux ateliers théâtre de Montmartre en 2005.
Plusieurs expositions lui sont consacrées. En 2007, la mairie de Paris consacre dans ses murs une exposition d'images et de sons présentant ses tenues et des photographies inédites[111],[112].
En 2017, 110 de ses 150 robes et tenues sont présentées pendant quatre mois au palais Galliera[113]. La même année, a lieu au Palais des congrès de Paris la première de Hit Parade, comédie musicale rendant hommage aux titres de Dalida, Claude François, Mike Brant et Sacha Distel[114].
Un téléfilm intitulé simplement Dalida est réalisé par Joyce Buñuel et diffusé sur la chaîne France 2 en [115]. La première partie du téléfilm se place en deuxième position d'audience de la télévision française, avec 6,1 millions de téléspectateurs, tandis que la seconde partie atteint la plus grande part d'audience des chaînes françaises avec plus de 6,5 millions de téléspectateurs[116],[117].
En 2017 également, un film biographique français, pareillement intitulé Dalida et réalisé par Lisa Azuelos pour les trente ans de sa mort, retrace la vie de la chanteuse. Sorti dans une quarantaine de pays, le film cumule près d’un million d’entrées en France[118],[119].
En 2019, pour célébrer le quatre-vingt-sixième anniversaire de sa naissance, Google dédie un doodle à Dalida[120].
En 2021, elle est l'une des personnalités présentées dans l'exposition « Divas. D'Oum Kalthoum à Dalida » à l'Institut du monde arabe (Paris)[121].
À l’étranger
[modifier | modifier le code]Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées[9],[43],[122]. En Europe, en créant plusieurs scènes sur le continent, elle classe 95 singles en Wallonie entre et (les classements belges entre 1977 et 1995 étant indisponibles), 30 en Italie, 16 en Suisse Romande, 15 en Espagne, 10 en Flandre, 4 en Allemagne, aux Pays-Bas, et en Autriche ainsi qu'un au Portugal et en Suisse allemande. En Europe de l'est, où les classements des ventes musicales n'existaient pas jusque dans les années , elle parvient à vendre une quantité de disques non négligeable : en , elle vend plus de 40 000 exemplaires de l'album Il silenzio en Tchécoslovaquie[123], en 450 000 copies du single Parle plus bas en URSS et en , plus de 470 000 copies en Russie du titre Tu m'as déclaré l'amour[62]. Après sa mort, en 2003 et 2017, deux de ses albums entrent dans les classements polonais[124].
Au Québec, Dalida bénéficie d'une importante popularité : elle est notamment la troisième artiste francophone ayant classé le plus de singles dans le hit-parade québécois (62 titres), derrière Ginette Reno et Gilbert Bécaud[125]. Aux États-Unis, elle est présente trois fois dans le Cash Box Top 100 conjointement avec d'autres artistes pour les titres Bambino (n°18), Le jour où la pluie viendra et Ciao Ciao Bambina (tous les deux n°17)[25].
Elle a également su s'imposer sur le marché musical de plusieurs pays d'Amérique latine. Ainsi, elle classe treize singles dans le hit-parade en Argentine, deux au Brésil et au Mexique[25],[126]. Au Chili, Augusto Pinochet utilisait des chansons populaires comme instrument de torture contre les prisonniers, dont Gigi l'amoroso [127].
Dalida réussit à classer deux singles dans le hit-parade japonais (en 1973 et en 1976)[128]. Au Moyen-Orient, où elle chante à plusieurs reprises durant sa carrière[j], Dalida profite d'une popularité notable en Égypte[129] et se positionne deux fois dans le hit-parade d'Israël[130],[131] et treize fois dans celui de la Turquie[25].
Le film Dalida, sorti au cinéma en 2017 lors du 30e anniversaire de sa mort, écoule 300 000 entrées hors France[132].
Style et apparence
[modifier | modifier le code]Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son code vestimentaire, presque entièrement composé de robes.
Au début des années 1960, elle adopte la ligne New Look de l’époque inspirée de Christian Dior : taille fine et jupe ample. Brune à cette époque, elle mise sur les corsages ajustés et les jupes corolles[133]. Entre 1967 et 1974, elle adopte un style plus discret avec des robes longues et fines de couleur unie[133]. L'image la plus répandue de la chanteuse est très certainement celle de la période disco, entre 1975 et 1987, où elle arbore des tenues pailletées ou brodées de perles et des couleurs vives ou des motifs floraux[134].
Dotée d'une longue chevelure ondulée, elle décide en 1964 de se teindre les cheveux en blond vénitien[135],[136]. Elle déclare à ce propos : « Je chante avec tout, même avec mes cheveux »[56].
Dalida se maquille de façon à avoir des yeux de biche et utilise régulièrement un rouge à lèvres[137]. En effet, à partir des années 1950, elle se maquille en traçant au-dessus de ses yeux un trait noir d'eye-liner, en apposant du fard à paupière et en rendant ses sourcils plus foncés[138].
Places et monuments
[modifier | modifier le code]Une place — qui comporte un buste la représentant — porte son nom à Paris, à proximité de la rue d'Orchampt, où elle résidait[139]. Sa tombe, sur laquelle est érigée une statue à son effigie, est présentée comme la plus fleurie du cimetière de Montmartre[140].
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Vue d’ensemble de la place Dalida, avec en perspective la rue de l'Abreuvoir.
Utilisations de ses chansons dans des films
[modifier | modifier le code]Les chansons de Dalida ont été utilisées dans 37 films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de Il venait d'avoir 18 ans dans Mina Tannenbaum (1994), Histoire d'un amour dans Gazon maudit (1995), Salma ya salama dans Pédale douce (1996), Bambino dans OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006), Romantica dans L'Instinct de mort (2008), Itsi bitsi petit bikini dans Les Femmes du 6e étage (2011) et Dans la ville endormie dans Mourir peut attendre (2021).
Documentaires et fictions sur Dalida
[modifier | modifier le code]- 1977 : Dalida pour toujours, film de Michel Dumoulin
- 2005 : Dalida, téléfilm biographique en deux parties de Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle de Dalida
- 2007 : Secrets d'actualité - Dalida, secrets et tourments présenté par Éric Delvaux, M6
- 2012 : Un jour, un destin - Dalida, les secrets d'une femme présenté par Laurent Delahousse, France 2
- 2016 : Dalida, la femme qui rêvait d'une autre scène, documentaire réalisé par Gérard Miller et Anaïs Feuillette
- 2016 : La Fièvre des années disco, réalisé par ADLTV[réf. nécessaire]
- : Dalida, film biographique réalisé par Lisa Azuelos, avec Sveva Alviti dans le rôle de Dalida
- 2022 : Hôtel du temps (« objet télévisuel moderne non identifié »[142]) présenté par Thierry Ardisson ; Dalida est incarnée par Julie Chevallier, France 3
Discographie
[modifier | modifier le code]Au cours de sa carrière, elle interprète plus de 700 chansons chantées en 11 langues (français, italien, allemand, espagnol, anglais, japonais, arabe égyptien, arabe libanais, hébreu, néerlandais et grec)[143].
Principaux singles
[modifier | modifier le code]Ces singles se sont classés dans le Top 10 du hit-parade en France à partir de 1956[144],[25] :
- 1956 : Bambino (1) (no 1 au Québec et en Wallonie)
- 1957 : Le Torrent (3)
- 1957 : Tu n'as pas très bon caractère (1)
- 1957 : Buenas noches mi amor (2) (no 1 au Québec)
- 1957 : Miguel (3)
- 1957 : Histoire d'un amour (5)
- 1958 : Gondolier (1) (no 1 au Québec et en Wallonie)
- 1958 : Aie mon coeur (6)
- 1958 : Come prima (1) (no 1 en Flandre et en Wallonie)
- 1958 : Je pars (7)
- 1958 : Les Gitans (4)
- 1958 : Guitare et Tambourin (2)
- 1959 : Le jour où la pluie viendra (1) (no 1 en Allemagne)
- 1959 : Ciao ciao bambina (2) (no 1 en Wallonie)
- 1959 : Love in portofino (8)
- 1959 : T'aimer follement (1) (no 1 en Espagne)
- 1959 : Ne joue pas (2) (no 1 en Wallonie)
- 1960 : Luna caprese (7)
- 1960 : Romantica (2) (no 1 en Allemagne, Autriche et Wallonie)
- 1960 : Les enfants du Pirée (1) (no 1 en Espagne et en Wallonie)
- 1960 : L'arlequin de Tolède (2)
- 1960 : Itsi bitsi petit bikini (1) (no 1 au Québec)
- 1961 : Garde moi la dernière danse (1)
- 1961 : 24.000 baci (2) (no 1 en Autriche)
- 1961 : Pépé (2)
- 1961 : Nuits d'Espagne (3)
- 1961 : Loin de moi (8)
- 1962 : Achète moi un juke-box (3)
- 1962 : Le petit Gonzales (4)
- 1962 : Le jour le plus long (3)
- 1965 : La Danse de Zorba (2)
- 1965 : Bonsoir mon amour (3) (no 1 en Italie)
- 1966 : Mama (5) (no 1 en Italie)
- 1967 : Les Grilles de ma maison (6)
- 1967 : À qui? (9)
- 1968 : Le Temps des fleurs (1)
- 1968 : Si j'avais des millions (10)
- 1969 : Zoum zoum zoum (6)
- 1972 : Parle plus bas (3) (no 1 en Suisse Romande)
- 1973 : Paroles... Paroles... (8)
- 1974 : Gigi l'amoroso (5) (no 1 en Suisse et en Flandre)
- 1975 : J'attendrai (1) (no 1 en Wallonie)
- 1976 : Bésame mucho (7)
- 1977 : Salma ya salama (6)
- 1978 : Génération 78 (8)
- 1979 : Laissez-moi danser (Monday, Tuesday) (1)
- 1980 : Il faut danser reggae (8)
Ventes de disques
[modifier | modifier le code]D’après sa maison de disques, Universal Music, Dalida a vendu 120 millions de disques de son vivant et 20 millions ost mortem jusqu'en 2017[9],[33],[145],[l]. D'autres chiffres apparaissent parfois dans les médias à ce sujet, allant de quelques dizaines de millions[146],[147] à 170 millions de disques vendus[148],[149].
En France, l'un de ses plus grands marchés à l'échelle internationale, une estimation attribue à Dalida une vente globale de plus de 15 millions d'albums et de singles[150]. Depuis 1973[151], le SNEP a décerné des disques d'or ou de platine à 11 de ses albums ainsi qu'à son single Salma Ya Salama[152], soulignant des ventes allant de 100 000 à plus de 300 000 exemplaires. Elle a également reçu trois disques d'or au Canada[153].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1949 : Caprices de femmes (ar) ou Flirt des jeunes filles (غزل البنات) d'Anwar Wagdi (ar) : figurante[154],[155]
- 1954 : Ne soyez pas injuste (ar) ou Péché interdit (الظلم حرام) de Hassan El Seifi (ar) : figurante[154],[156]
- 1954 : Pitié pour mes larmes (ar) (ارحم دموعي) de Henri Barakat : figurante[154]
- 1954 : Le Masque de Toutankhamon de Marco de Gastyne
- 1955 : Un verre, une cigarette (سيجارة وكاس) de Niazi Mostafa : Yolanda[154]
- 1958 : Rapt au Deuxième Bureau de Jean Stelli : Bella Morena
- 1959 : Brigade des mœurs de Maurice Boutel : Dalida
- 1961 : Parlez-moi d'amour (Che femmina!! E... che dollari!) de Giorgio Simonelli : Laura Pisani
- 1963 : L'Inconnue de Hong Kong de Jacques Poitrenaud : Georgia, la chanteuse
- 1965 : Ménage à l'italienne (Ménage all'italiana) de Franco Indovina : Armida
- 1968 : American Secret Service, film de montage d'Enzo Di Gianni : L'héritière
- 1968 : Moi, je t'aime (Io ti amo) d'Antonio Margheriti : Judy
- 1977 : Comme sur des roulettes de Nina Companeez : Dalida
- 1986 : Le Sixième Jour (اليوم السادس) de Youssef Chahine : Saddika
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1966 : La Morale de l'histoire (téléfilm) de Claude Dagues : Colette, une possible épouse pour François (Daniel Gélin)
- 1984 : Dalida idéale[Quoi ?] de Jean-Christophe Averty[réf. nécessaire]
Publicités
[modifier | modifier le code]Durant sa carrière, Dalida apparaît dans plusieurs publicités, à l'écran ou sur papier. En 1960, elle apparaît dans un spot publicitaire pour les matelas Permaflex (it) en Italie, où elle apparaît couchée en chantant la chanson Mes frères. Six ans après, elle pose pour les vins Margnat en France puis, en 1968, pour les montres de poignet. En 1970, elle accepte de faire la promotion des couturiers Armand Thiery et Sigrand puis en 1976 pour les apéritifs Saint-Raphaël. Elle apparaît également dans une publicité début 1986 pour les désodorisants Wizard Sec[m], où elle danse dans plusieurs pièces d'une maison en pulvérisant autour d'elle du désodorisant Wizard Sec sur le rythme d'une reprise de Gigi l'amoroso[157].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- D'origine italienne, elle est naturalisée en 1961. Cf. « Dalida : Découvrez le dressing de la chanteuse et ses secrets », gala.fr, 26 avril 2017.
- Certaines sources feront un raccourci avec le titre de Miss Égypte, mais Dalida affirme elle-même en 1970 à Jacques Chancel, qui lui demande clairement si elle a été Miss Égypte : « C'était Miss Ondine, l'équivalent de Miss Egypte disons ». Toutefois, selon Le journal d'Égypte du 9 juin 1954, c'est Paula Williams qui a été élue Miss Ondine, Dalida étant 2e : « Paula Williams a été élue "Bathing Beauty 1954". Ses dauphines sont Yolande Gigliotti et Catherine Kindilidis. » Cf. Dalida, Mythe et mémoire de Barbara Lebrun (éditions Le mot et le reste, 2020, (ISBN 9782361393991))
- Ils ont joué au 421 pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur Europe 1, Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.
- En 1981, Orlando crée cette récompense honorifique à l'intention de sa sœur afin de célébrer ses 25 ans de carrière (cf. Marianne). Sept ans plus tard, le SNEP créera une récompense officielle portant le même nom, mais avec une définition totalement différente (certification pour les albums ayant dépassé le million de ventes).
- Construite en 1927, la maison est habitée par l’écrivain Céline de 1929 à 1944, puis par un comte et par Dalida qui l'acquiert en mai 1962. Après sa mort, la maison est scindée en plusieurs appartements. Cf Léna Lutaud, « À Montmartre, la maison de Dalida attire fans et touristes », sur lefigaro.fr, .
- Sheila interrompt ses vacances pour rendre hommage à son amie. Quelques jours après, en direct sur la chaîne de télévision RTL TV, elle déclare en larme : « Tout le monde va la trouver merveilleuse, maintenant, mais c'est avant qu'il fallait lui dire ! » Cf. « Site officiel de Sheila », sur sheila-lefildenotrehistoire.eu (consulté le ).
- Alain Delon, qui la connaissait depuis les années 1950, déclare à son tour : « C'était une femme exceptionnelle avec un grand F. Je l'aimais beaucoup [,] nous avons partagé tant de moment[s] de notre vie et une belle histoire d'amour. Elle me manque[,] c'était une star, une véritable star, certainement la dernière de sa profession. » Cf. « Alain Delon », sur dalida.com (consulté le ).
- Il restera un ami fidèle de la chanteuse. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, La Véritable Dalida d'Emmanuel Bonini (éditions Pygmalion, 2004, (ISBN 2-85704-902-1)), mais elle est démentie par Orlando.
- C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns. Cf. (it) « Tenco: confermata l'ipotesi del suicidio », Corriere della Sera, 16 février 2006. Consulté le 22 septembre 2018.
- Voir la Liste des concerts de Dalida.
- Ce bronze est poli au niveau des seins qui sont caressés par les touristes en guise de porte-bonheur. Cf Caroline Hauer, « Paris : Buste de Dalida à Montmartre, oeuvre du sculpteur Alain Aslan - XVIIIème », sur parisladouce.com, .
- Lors du 10e anniversaire de sa mort, les ventes de disques de la chanteuse augmentent particulièrement. Le single La-bas dans le noir parvient à accéder au classement du Top50 en France dès 1996. L'année suivante, Salma ya salama, dans une version remixée parvient à atteindre la 14e position des ventes françaises, alors que l'album Les Années Orlando est rapidement certifié double disque d'or puis double disque de platine.
- La marque Wizard a ensuite fusionné avec AirWick au sein du groupe Reckitt.
Références
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Annexes
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- Jacques Brachet, Du Nil à la scène, Édition la Nerthe, 2002
- Isaline, Dalida, entre violon et amour, Éditions Publibook, 2002
- Henry-Jean Servat, Dalida, Albin Michel, 2003, 2007
- David Lelait, Dalida, d'une rive à l'autre, Payot, 2004
- Daniel Lesueur, L'argus Dalida : Discographie mondiale et cotations, Éditions Alternatives, 2004
- E. Bonini, La Véritable Dalida, Éditions Pygmalion,
- J. Barnel, Dalida, la femme de cœur, Éditions du Rocher, 2005
- A. Ravier, Dalida passionnément, Éditions Favre, 2006
- Bernard Pascuito, Dalida, une vie brûlée, L'Archipel, 2007
- Jacques Pessis, Dalida : une vie…, Dargaud, 2007
- J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Éditions Carpentier, 2007
- Claire Séverac - Cédric Naïmi, Dalida. Ses fans, ses amis ont la parole, Éditions du Rocher, 2008
- Stéphane Julienne - Luigi Gigliotti, Mia zia, ma tante Dalida, Éditions Ramsay, 2009
- Frédéric Quinonero, Les années 60. Rêves et Révolutions, Éditions D. Carpentier, 2009
- Joseph Agostini, Dalida sur le divan, Envolume, 2017
- Olivier Saillard, Dalida, une garde robe de la ville à la scène, Paris-Musées, 2017
Articles connexes
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