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åæ La radio passa un papier au pilote : ãIl y a tant d'orages que les décharges remplissent mes écouteurs. Coucherez-vous à San Julian ? ã Febien sourit : le ciel était calme comme un aquariumm et toutes les escales, devant eux, leur sâ¦
åæ ã San Julian est en vue ; nous atterrirons dans dix minutes. ã Le radio navigant passait la nouvella à tous les postes de la ligne. Sur deux mille cinq cents kilomètres, du détroit de Magellan à Buenos Aires, des escales semblables â¦
åæ Et le pilote Fabien, qui ramenait de l'extrême Sud, vers Buenos Aires, le courrier de Patagonie, reconnaissait l'approche du soir aux mêmes signes que les eaux d'un port : à ce calme, à ces rides légères qu'à peine dessinaient de tranâ¦
åæ Les collines, sous l'avion, creusaient déjà leur sillage d'ombre dans l'or du soir. Les plaines devenaient lumineuses mais d'une inusable lumière : dans ce pays elles n'en finissent pas de rendre leur or de même qu'après l'hiver, elleâ¦