Sur cette
photo d’une belle construction, se dégage un effet de profondeur et de
dérision. L’objectif nous colle presque le nez dans le sable, impossible
d’échapper à cet étalage de détritus. L’ouverture choisie, estompe juste ce
qu’il faut de l’arrière plan. Dans ce tableau le haïku prend de la hauteur dans
un ciel grisonnant, et nous apporte ce petit côté désabusé. Mais il y a assez
d’ouverture pour que chaque lecteur puisse investir de sa réflexion, cette
plage et son naufrage environnemental. Pour ma part, un haïsha réussi.
Gérard Dumon
Gérard Dumon
J’aime
beaucoup la photo, à la fois pour son cadrage assez classique (13 _ 2/3) avec
un point focal au 1° plan qui attire le regard, et aussi par ce qu’elle nous
dit de notre monde endéliquescence.
L’allusion à Édith Piaf et à la vie qui, du coup n’est pas très rose accentue le côté militant de ce haïsha qui donne une fois de plus à réfléchir sur nos actes quotidiens.
(Je me demande si le côté « pixellisé » des détritus sur la plage est voulu, ou pas…)
L’allusion à Édith Piaf et à la vie qui, du coup n’est pas très rose accentue le côté militant de ce haïsha qui donne une fois de plus à réfléchir sur nos actes quotidiens.
(Je me demande si le côté « pixellisé » des détritus sur la plage est voulu, ou pas…)
Robert Gillouin
Ce haïsha m’interroge. Il y a une vraie recherche graphique
entre la présence des sujets et de leurs ombres qui est très réussie et qui compose l’image en deux
parties.
Avant même de lire le haïku qui lui est associé, j’avais
imaginé le sujet du premier plan comme étant un gros plan sur un insecte, ou un
élément d’un mammifère disparu (dinosaure ou autre). Je pense que le lien entre
la photo est le texte se situe dans ce questionnement.
Alors, pourquoi une prière ? Pourquoi Pâques ? L’être
représenté au premier plan serait-il en train d’émerger d’un œuf (de Pâques ?),
suite à une improbable prière ?
L’auteure seule le sait… Mais le haïsha est aussi fait pour
présenter un peu de mystère, non ?
Robert Gillouin