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Macrin

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Macrin
Empereur romain
Image illustrative de l’article Macrin
Buste de Macrin.
Règne
(~15 mois)
Période Sévères
Précédé par Caracalla
Co-empereur Diaduménien (218)
Suivi de Héliogabale
Biographie
Nom de naissance Marcus Opellius Macrinus
Naissance v. 165, Césarée de Maurétanie Césarienne
Décès (à 53 ans), en Cappadoce
Épouse Nonia Celsa (av. 208-218)
Descendance Diaduménien

Macrin (latin : Marcus Opellius Severus Macrinus Augustus), né entre 164 et 166 à Césarée de Maurétanie et mort le près de Chalcédoine, est un empereur romain ayant régné de 217 à 218[1].

Membre de l'ordre équestre, il est le premier empereur originaire de Maurétanie césarienne[2]. Avant de devenir empereur, Macrin sert sous Caracalla comme préfet du prétoire et traite les affaires civiles de Rome. Il conspire ensuite contre lui et le fait assassiner puis lui succède en tant qu'empereur[3]. Macrin réussit là où ont échoué Séjan sous Tibère et Plautien sous Septime Sévère : il est le premier chevalier à accéder au trône impérial.

Proclamé empereur le à Antioche, Macrin est par la suite confirmé par le Sénat. Cependant, durant son règne, il n'a jamais l'opportunité de retourner à Rome. Alors que la politique de son prédécesseur a laissé les coffres de Rome vides et l'Empire en guerre avec plusieurs royaumes (Parthes, Arménie et Dacie), Macrin tente d'abord de faire adopter une réforme pour rendre la stabilité économique et diplomatique à Rome. Alors que son action diplomatique rétablit la paix, ses dépenses supplémentaires et ses réformes budgétaires provoquent des troubles au sein de l'armée romaine.

Macrin est né entre 164 et 166 à Césarée (actuellement Cherchell, ville située en Algérie) en Maurétanie césarienne, d'une famille maure[4], ainsi que semble en attester le fait qu'il ait, selon Dion Cassius[5], l'oreille percée, comme c'était la tradition pour les hommes de cette origine[6].

Avocat de formation, il exerce à Rome où il se fait une réputation solide. Sous Septime Sévère, le préfet du prétoire Plautien, dont il défend un proche lors d'un procès, lui ouvre la carrière équestre. D'abord chargé de la gestion de la fortune personnelle de Plautien, il devient ensuite avocat du fisc (avocatus fisci). La disgrâce de Plautien (205) ne change rien à sa situation. Il bénéficie en effet de la protection du préfet de la Ville Fabius Clio, ami de Septime Sévère. Il poursuit donc sa carrière procuratorienne équestre, gravissant les échelons de l'administration impériale. Il exerce par exemple la fonction de préfet des véhicules chargé du ravitaillement le long de la via Flaminia ainsi que plusieurs autres procuratèles (procurator aerarii maioris vers 208 ; procurateur de la res privata). Il devient ensuite préfet du prétoire, la plus haute fonction équestre, sous le successeur de Sévère, Caracalla[7],[8], très probablement dès 212, avec pour collègue M. Oclatinius Adventus[9],[10]. Ce dernier prend en charge la dimension militaire des missions des préfets du prétoire, quand Macrin, spécialiste du droit, est chargé de la dimension civile de cette même fonction.

Complot contre Caracalla

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Au printemps 217, Caracalla se rend avec ses préfets du prétoire dans les provinces orientales afin de préparer une campagne contre l'Empire parthe[11],[12].

Selon Dion Cassius, la principale source du règne, explique que Macrin en serait alors venu à envisager l'assassinat de l'empereur ainsi :

« Il semble qu’un voyant en Afrique ait déclaré (…) que Macrinus, le préfet, et son fils Diadumenianus, étaient destiné à détenir le pouvoir impérial ; et plus tard, ce voyant (…) avait révélé cette prophétie à Flavius Maternianus (…) et cet homme avait écrit une lettre à [Caracalla] (…) une autre lettre, écrite par Ulpius Julianus (…) arriva par d’autres messagers directement à Macrinus (…). Et donc Macrinus, craignant d’être mis à mort par [Caracalla] sur ce témoignage (…) ne perdit plus de temps. »[13]

Cette explication n'est pas à écarter dans l'absolu, les présages étant pris au sérieux dans la société romaine (Caracalla lui-même, selon Hérodien, avait donné des ordres pour surveiller la diffusion de ce genre de présages)[14]. Cependant, il ne faut pas écarter que le complot ait eu en partie pour origine l'ambition du préfet du prétoire. Le même Dion Cassius soupçonne ainsi que ce dernier avait appelé son fils « Diaduménien » car il le pensait destiné à monter un jour sur le trône[15]. Dans le même temps, une autre source contemporaine des évènements, l'historien Hérodien, évoque les vexations subies par Macrin, un civil, de la part de Caracalla lui reprochant son côté « efféminé »[16].

Quoi qu'il en soit, il se résout à assassiner l’empereur et à s'emparer du pouvoir, entouré d'un nombre très restreint de personnes dont les motivations sont parfois inconnues : l’état major de la révolte se limite à six personnes y compris Macrin lui-même et le futur exécuteur de l'empereurs, le centurion Iulius Martialis[17]. Celui-ci s'entoure de deux tribuns de la garde prétorienne, L. Aurelius Nemesianus et M. Aurelius Apollinaris, ainsi que du préfet de la Legio II Parthica Aelius Decius Triccianus et du commandant de la flotte Marcius Claudius Aggripa[17], deux personnalités nommées gouverneur de province une fois Macrin au pouvoir[18]. La position élevée de ces quatre militaires dans la hiérarchie permette de s'assurer de la fidélité au complot des troupes qui se trouvent à proximité du prince à l'occasion de sa campagne orientale.

Le 8 avril 217, alors que l’empereur effectue la route d'Édesse à Carrhae où il souhaite visiter le temple de Luna, il est assassiné par Martialis. Après avoir abattu l'empereur, qui selon certaines sources avait fait une halte pour se soulager, Martialis est lui-même exécuté par la garde rapprochée de l’empereur.

Prise du pouvoir

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Après deux ou trois jours au cours desquels Rome reste sans empereur, le , Macrin se proclame empereur à Antioche avec le soutien de l'armée. Au Sénat de Rome, lointain et impuissant, il se contente d'écrire une lettre pour informer de son avènement[19] tout en essayant de séduire les sénateurs en leur promettant de respecter la dignité sénatoriale. Macrin règne depuis Antioche et ne se déplacera jamais à Rome comme empereur[20].

Macrin est le premier empereur issu de l'ordre équestre, ainsi que le premier empereur d'ascendance numidienne ( berbère). Il adopte le nom de Severus, en l'honneur de la dynastie des Sévères, et confère le titre impérial d'Augusta à sa femme Nonia Celsa. Son fils Diaduménien (8 ans en 217) est associé au pouvoir avec le titre de César et le nom d'Antonin[21],[22]. Il fait diviniser Caracalla, peut-être pour détourner les soupçons, et traite Julia Domna avec égards. Il tente ainsi de se présenter comme l'héritier des Sévères tout en jetant les bases de sa propre dynastie.

Cet aureus au revers Liberalitas Aug[ustorum] montre Macrin et son fils Diaduménien distribuant des libéralités.

Malgré ses origines équestres, Macrin est accepté par le Sénat faute de candidat alternatif et du fait du soutien de l'armée envers sa personne. Mais ses relations avec les sénateurs se dégradent progressivement du fait de certaines décisions. Par exemple, certaines nominations à des postes élevés sont mal reçues. Ainsi, la nomination de son ex-collègue à la préfecture du prétoire, Oclatinius Adventus, un chevalier issu d'une carrière militaire, au poste traditionnellement réservé aux sénateurs de préfet de la Ville, est très mal reçue[23].

Macrin doit faire face à de nombreux problèmes, certains hérités du précédent règne, notamment le conflit en cours avec les Parthes. En outre, Caracalla a augmenté les dépenses de Rome, surtout dans le domaine militaire[24] faisant passer la solde des soldats de 2 000 à 3 000 sesterces par an[25].

Politique extérieure

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En matière de politique étrangère, Macrin montre une tendance à régler les différends par la diplomatie et une réticence à s'engager dans des conflits militaires, même si cela peut être dû au manque de ressources et de main-d'œuvre plutôt qu'à sa préférence personnelle[26]. Quand il arrive au pouvoir, l'autorité Romaine est à l'époque menacée les Parthes ainsi que par les troubles en Dacie et dans le royaume client d'Arménie[27].

Macrin doit poursuive la guerre entamée par Caracalla contre les Parthes et les combat en 217 à la bataille de Nisibe dont l'issue est incertaine[28]. En échange de la paix, Macrin est contraint de payer un important tribut de deux cents millions de deniers[29] au souverain parthe Artaban V[30]. Macrin tourne ensuite son attention vers l'Arménie[31]. En 216, Caracalla a emprisonné le roi arménien Khosrov Ier avec sa famille[32], puis installé un nouveau gouverneur romain[32], ce qui suscite des révoltes contre Rome[26]. Macrin restitue le pouvoir au fils et successeur de Khosrov, Tiridate II, dont il libère également la mère, rétablissant la paix avec le royaume-client de Rome[33]. Enfin, Macrin obtient également la paix avec les Daces du sud du Danube en libérant les otages retenus par Caracalla lors d'un conflit dans la région[34].

Politique fiscale et économique

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Macrin renoue avec la politique fiscale de Septime Sévère[35]. Un tel changement de politique affecte la rémunération des légionnaires romains[36]. Les soldats déjà enrôlés bénéficient depuis le règne de Caracalla de paiements exorbitants qu'il est impossible pour Macrin de réduire sans risquer une rébellion[37]. Il réduit néanmoins la rémunération des nouvelles recrues en la ramenant au niveau fixé par Sévère[38]. Cette dernière mesure lui aliène néanmoins les soldats expérimentés qui redoutent un préalable éventuel à la réduction de leurs propres privilèges, réduisant considérablement la popularité de Macrin auprès des légions qui l'ont déclaré empereur[39]

À partir de l'automne 217 et jusqu'à la fin de son règne, Macrin réévalue la monnaie romaine, augmentant la pureté et le poids du denier de 50,78 % et 1,66 gramme à la fin du règne de Caracalla à 57,85% et 1,82 g. Il tente dans ce domaine également de renouer avec le règne de Sévère pour la période 197-209[40]. L'objectif de Macrin avec ces politiques est de ramener Rome à la relative stabilité économique , appréciée sous le règne de Septime, quoique coûteuse. Les mesures fiscales de Macrin, mécontentant l'armée dont l'influence demeure déterminante pour la stabilité du règne, n'ont pas d'effets à long terme.

Macrin et son fils, Diaduménien.

Dans le même temps, la mère de Caracalla, Julia Domna, d'abord laissée en paix est placée en résidence surveillée à Antioche[41] où, atteinte d'un cancer du sein, elle se laisse mourir de faim. Macrin envoie alors la sœur de Domna, Julia Mæsa, et ses enfants à Emèse en Syrie, d'où Mæsa ourdit le projet de faire renverser Macrin. Celui-ci reste à Antioche au lieu de se rendre à Rome après avoir été déclaré empereur, un faux pas qui favorise son impopularité à Rome et contribue à sa chute[42].

Julia Mæsa vit ainsi retirée dans sa ville natale d'Emèse avec une fortune immense qu'elle avait accumulée durant vingt ans. Elle y a emmené ses enfants, Julia Soæmias et Julia Mamæa, ainsi que ses petits-enfants, y compris Héliogabale[43]. Ce dernier, âgé de 14 ans, est installé comme prêtre principal de la divinité phénicienne Élagabal (ou El-Gabal)[44]. Des soldats de la Legio III Gallica, stationnés au camp de Raphanea, qui ont fréquemment visité Emèse, ont observé Héliogabale accomplir ses rituels et ses devoirs de prêtre[45]. Julia Mæsa en profite pour leur suggérer qu'Héliogabale est le fils illégitime de Caracalla et le , l'adolescent est proclamé empereur par la Legio III Gallica dans son camp de Raphanea[46]. Apprenant la révolte d'Héliogabale, Macrin se rend à Apamée, confère le titre d'Auguste à son jeune fils Diaduménien qu'il établit co-empereur.

Bien que conscient du danger, Macrin tergiverse sur la conduite à tenir et demeure à Antioche. Son préfet du prétoire Ulpius Julianus, alors à proximité de la ville d'Emèse, tente en vain de réduire l'usurpation. Trahi par ses troupes, il est assassiné et l'armée d'Héliogabale s'en trouve renforcée[47]. Peu de temps après, une force menée par Gannys, tuteur d'Héliogabale, affronte l'armée de Macrin le 8 juin 218 près du village d'Immæ, à environ 24 milles d'Antioche. Défait, Macrin se réfugie à Antioche, qu'il doit fuir peu après à cause des désordres qui s'y sont déclenché. Héliogabale lui-même entre ensuite à Antioche en tant que nouveau dirigeant de l'Empire romain[48]. Dans sa fuite, Macrin arrive à Chalcédoine où il est reconnu et capturé. Son fils Diaduménien, envoyé aux soins d'Artaban V de Parthie, est lui-même capturé à Zeugma et tué en juin 218[49]. Son « règne » aura duré 14 mois. À la suite de la nouvelle de la mort de son fils, Macrin tente de s'échapper, se blesse au cours de cette tentative infructueuse et est ensuite exécuté en Cappadoce. Sa tête est alors envoyée à Héliogabale, de même que celle de Diaduménien.

Damnatio memoriæ

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Immédiatement après l'arrivée de la nouvelle à Rome de leurs décès, Macrin et son fils Diaduménien sont déclarés hostes publici, ennemis de l'État, par le Sénat dans le cadre d'une déclaration officielle de soutien à l'usurpateur Héliogabale. Cette décision aboutit à leur damnatio memoriæ : leurs portraits sont détruits et leurs noms effacés des inscriptions et des papyrus ; les soldats révoltés contre Macrin détruisent toutes les œuvres et possessions de Macrin, nombre de bustes de marbre de l'éphémère empereur, ainsi que des pièces de monnaie à son effigie.

L'avènement de Macrin correspond néanmoins au début d'une phase d'essor des nobles et notables maures originaires de la province romaine d'Afrique, qui ont joué un grand rôle dans l'Empire au IIIe siècle[50].

Noms et titres

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Noms successifs

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  • 164, naît Marcus Opellius Macrinus
  • 217, accède à l'Empire : Imperator Cæsar Marcus Opellius Severus Macrinus Pius Felix Augustus
  • 218, titulature à sa mort : Imperator Cæsar Marcus Opellius Severus Macrinus Pius Felix Augustus, Pontifex Maximus, Tribuniciæ Potestatis II, Consul II, Pater Patriæ.

Titres et magistratures

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Références

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  1. Donald L. Wasson, « Macrin », sur Encyclopédie de l'Histoire du Monde (consulté le )
  2. zman-admin, « MACRIN, un autochtone, «Algérien» empereur de Rome », sur Babzman, (consulté le )
  3. Éditions Larousse, « Macrin en latin Marcus Opellius Macrinus - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  4. (en) Pierre Forni, Caracalla : Père de la citoyenneté universelle ?, Ellipses, (ISBN 978-2-340-05528-5, lire en ligne), Pt102
  5. « Dion Cassius, LXXXIX, le dit de « race maure » », Paul Petit, Histoire générale de l'Empire romain, Seuil, 1974, p. 331.
  6. (en) David S. Potter, The Roman Empire at Bay : AD 180-395, Routledge, , 2e éd. (ISBN 978-1-134-69484-6), p. 147
  7. (en) Phillip Naylor, North Africa, Revised Edition : A History from Antiquity to the Present, University of Texas Press, , 412 p. (ISBN 978-0-292-76190-2, lire en ligne).
  8. (grc) Hérodien, Histoire des Empereurs romains..., p. IV, 12, 1
  9. Pflaum, H.-G., Les carrières procuratoriennes équestres sous le Haut-Empire romain., Paris,
  10. Michel Christol, « La préfecture du prétoire sous le règne de Caracalla » », BSAF,‎ , p. 219-230.
  11. Goldsworthy 2009, p. 74.
  12. Mennen 2011, p. 22.
  13. (grc) Cassisus Dion, Histoire Romaine, p. LXXVIII (LXXIX), 4, 1-5.
  14. (grc) Hérodien, Histoire des Empereurs romains..., p. IV, 12, 4-8
  15. (grc) Cassius Dion, Histoire Romaine, p. LXXVIII (LXXIX), 5, 2.
  16. (grc) Hérodien, Histoire des empereurs romains..., p. IV, 12, 1-2.
  17. a et b Christian Panaget, Les révoltes militaires dans l'empire romain de 193 à 324 (Thèse de doctorat en histoire), Université de Rennes 2, (HAL tel-01127558v1), p. 253
  18. (grc) Cassius Dion, Histoire Romaine, p. LXXVIII (LXXIX), 13, 2-3.
  19. (grc) Cassius Dion, Histoire Romaine, p. LXXVIII (LXXIX), 16, 2.
  20. (en) Éric Varner, Mutilation and transformation : damnatio memoriæ and Roman imperial portraiture, Leiden, Brill Academic, , 185 p. (ISBN 90-04-13577-4).
  21. (en) Éric Varner, Mutilation and transformation : damnatio memoriæ and Roman imperial portraiture, Leiden, Brill Academic, , 184–188 p. (ISBN 90-04-13577-4).
  22. (en) Matthew Bunson, Encyclopedia of the Roman Empire, Infobase Publishing, , 173 p. (ISBN 978-1-4381-1027-1 et 1-4381-1027-8, lire en ligne).
  23. (grc) Cassius Dion, Histoire Romaine, p. LXXVIII (LXXIX), 14, 1-3
  24. (en) William, E. Dunstan, Ancient Rome, Lanham: Rowman and Littlefield, (ISBN 978-0-7425-6832-7), p. 406.
  25. (en) Mary Taliaferro Boatwright, Daniel J. Gargola et Richard J. A. Talbert, The Romans, from village to empire, New York/Oxford, Oxford University Press, , 413 p. (ISBN 0-19-511875-8).
  26. a et b Scott 2008, p. 113.
  27. Scott 2008, p. 111.
  28. Goldsworthy 2009, p. 88.
  29. Brosius 2006, p. 100–101.
  30. Scott 2008, p. 119.
  31. (en) S. Payaslian, The History of Armenia : From the Origins to the Present, Springer, , 296 p. (ISBN 978-0-230-60858-0 et 0-230-60858-2, lire en ligne), p. 32.
  32. a et b Scott 2008, p. 270-271.
  33. Scott 2008, p. 114-115.
  34. Scott 2008, p. 114.
  35. (en) Edward Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Emperor, , 165–166 p..
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  39. (en) Edward Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Empire, , p. 166.
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  43. (en) Edward Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Empire, , p. 182.
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  48. (en) Martijn Icks, The Crimes of Elegabalus : The Life and Legacy of Rome's Decadent Boy Emperor, I. B. Tauris, , 14 p. (ISBN 978-1-84885-362-1 et 1-84885-362-9).
  49. (en) Jean-Baptiste Louis Crevier, The History of the Roman Emperors from Augustus to Constantine, Volume 8, F. C. & J. Rivington, , 236–237 p..
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Bibliographie

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Liens externes

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