La Chapelle-Laurent
La Chapelle-Laurent | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Georges Ceytre 2020-2026 |
||||
Code postal | 15500 | ||||
Code commune | 15042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chapelou - Chapeloune | ||||
Population municipale |
244 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 43″ nord, 3° 14′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 623 m Max. 1 060 m |
||||
Superficie | 26,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
La Chapelle-Laurent est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Chapelous et les Chapelounes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Celoux, Massiac, Saint-Poncy, Lubilhac et Mercœur.
Massiac | Lubilhac (Haute-Loire) |
|||
Saint-Poncy | N | Mercœur (Haute-Loire) | ||
O La Chapelle-Laurent E | ||||
S | ||||
Celoux |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire est entouré par l'ancien volcan du puy de Loubarcet et le suc de Lapèze qui culmine à 1 057 m d'altitude.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St- Poncy_sapc »sur la commune de Saint-Poncy à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Chapelle-Laurent est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (1,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 232, alors qu'il était de 227 en 2013 et de 220 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 53 % étaient des résidences principales, 26,7 % des résidences secondaires et 20,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chapelle-Laurent en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,3 % en 2013), contre 70,4 % pour du Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | La Chapelle-Laurent[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 53 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 26,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 20,3 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Capella del Laurent (1250). Ce toponyme vient du nord-occitan chapèla et du nom propre Laurent[11].
Histoire
[modifier | modifier le code]Une trouvaille faite en janvier 1908 sur le flanc de la montagne de la Pèze, à un kilomètre à l'ouest du bourg, témoigne d'une occupation à l'époque gauloise : il s'agit d'un trésor de monnaies gauloises contenu dans un vase de céramique grise avec trois bracelets en argent ; ce trésor a été dispersé, mais certaines monnaies ont été décrites ou sont encore conservées dans des musées de la région[12].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de La Chapelle-Laurent est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 1], en évolution de −18,12 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,6 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 132 hommes pour 125 femmes, soit un taux de 51,36 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Football
[modifier | modifier le code]Le club de football amateur, fondé en 1959 est composé de 4 équipes senior, pensionnaires du stade Lucien-Delorme. Après deux montées historiques (Champion de D4 en 2015-2016 puis de D3 en 2016-2017), l'équipe fanion du club se retrouve au plus haut niveau de son histoire, en Départemental 2 (Excellence). L'équipe réserve du club évolue, quant à elle, en Départemental 5 (2e division de District du Cantal).
Une équipe féminine (fondée en 2006) et une équipe vétérans (fondée en 2015) évoluent, quant à elles, à 8 dans le championnat de Haute-Loire.
Le club a atteint par deux fois le quatrième tour de Coupe de France, en 2012 et 2016 et une finale de Coupe Combourieu en 2017. L'équipe féminine a atteint une fois la finale de Coupe du Cantal en 2010.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, dont le chœur de l'époque romane fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [21].
- Chapelle de Loubarcet, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [22].
Légendes
[modifier | modifier le code]- Selon une légende, les chats des environs se rendaient au sommet du volcan du Suc-de-la-Pèze au dessus du village de La Chapelle Laurent. Ils suivaient un sentier nommé la piste des chats et arrivaient au sommet à minuit. Le diable les y attendait et passait au milieu d'eux et les faisait tourner autour de lui dans une ronde infernale qui durait toute la nuit. Mais à l'aube, les chats étaient dévorés les uns après les autres par leur maître. Aussi, quand un chat disparaissait, on disait qu'il s'était rendu au sabbat des chats[23].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à la La Chapelle-Laurent » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Chapelle-Laurent - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Chapelle-Laurent - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de La Chapelle-Laurent (15042) », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Chapelle-Laurent et Saint-Poncy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), p. 1676
- Brigitte Fischer et Fernand Malacher, « Les monnaies gauloises de La Chapelle-Laurent (Cantal) », Études celtiques, XXI, 1984, p. 119-127 (en ligne).
- « Hautes Terres Communauté - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Annuaire des maires du Cantal, site de l'AMF15 (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Notice no PA00093491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle de Loubarcet », notice no PA00132727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Éloïse Mozzani, Légendes et mystères des régions de France, , 1566 p. (lire en ligne)