Bonnac (Cantal)
Bonnac | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Marie-Claire Tuffery 2020-2026 |
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Code postal | 15500 | ||||
Code commune | 15022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bonnacois, Bonnacoises | ||||
Population municipale |
161 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 31″ nord, 3° 09′ 33″ est | ||||
Altitude | 680 m Min. 560 m Max. 1 007 m |
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Superficie | 22,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Bonnac est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village de Bonnac est situé dans la partie inférieure de la vallée de l'Arcueil.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Villages et hameaux
[modifier | modifier le code]En plus du bourg de Bonnac, la commune compte plusieurs villages et hameaux :
- la Besseyre
- Chalagnac
- Chazeloux
- Coussargues
- Croute, ancienne annexe de la commanderie de Celles[1],[2]
- Pierrefitte
- Pouzol
- Tempel, ancienne annexe de la commanderie de Celles[1],[2]
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St- Poncy_sapc »sur la commune de Saint-Poncy à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bonnac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), prairies (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 136, alors qu'il était de 134 en 2013 et de 134 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 57,2 % étaient des résidences principales, 33,2 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonnac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Bonnac[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 57,2 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,6 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]En 944, Étienne II, évêque d'Auvergne fait don de l'église Saint-Maurice de Bonnac à l'abbaye de Cluny[13], érigée en prieuré au commencement du second millénaire.
Le Chausse, situé à 1 500 mètres au nord-est de Tempel, a perdu tous ses habitants lors de l'épidémie de peste de 1694 qui ravagea Massiac et sa région. Le village du Chausse avait semble-t-il une certaine importance au vu des ruines et des fondements qui subsistent aujourd’hui. On trouve à Tempel deux croix remarquables : l’une est gravée dans la pierre dite « des Templiers », elle date probablement du XIIe siècle, et une autre métallique plus récente qui est fixée sur une meule gallo-romaine[14].
En 1837, la commune a absorbé, conjointement avec Massiac, l'ancienne commune de Saint-Étienne-sur-Massiac[15],[Note 1].
Les Templiers et les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Le hameau de Tempel était à l'origine un établissement de l'ordre du Temple. Vers 1150, les templiers sont venus s'établir sur le plateau fertile qui surplombe Bonnac et y ont fondé trois villages : Croûte, le Chausse et Tempel. Ils y auraient installé un village de lépreux, entièrement clos de murs, que les habitants du voisinage ravitaillaient en déposant des provisions à la porte. En 1307, Philippe le Bel fit arrêter tous les chevaliers du temple ; leurs biens furent confisqués puis dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. On retrouve notamment Tempel qui figure parmi les quatre annexes de la commanderie de Celles[16]. Il ne subsiste aujourd’hui que les hameaux de Tempel et de Crôute.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Bonnac est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 2], en évolution de −3,59 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Église de Bonnac.
-
Chateau de Bonnac.
-
Prieuré de Bonnac.
-
Croix des Templiers.
La commune a longtemps hébergé le centre de vacances de la ville de Noisy-le-Sec.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Cantal
- Liste des commanderies templières en Auvergne
- Grand prieuré d'Auvergne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Le hameau actuel de Saint-Étienne-sur-Massiac se trouve sur les hauteurs, au sud de la commune de Massiac, à proximité de l'ancienne route nationale 9.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bonnac » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bonnac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bonnac - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 122, lire en ligne sur GallicaL'auteur écorche quelque peu ce toponyme en l'orthographiant Cronte et mentionne également la directe sur La roche, La Bastide, Solinhac (prieuré de Molompize) et Massiac et les avenoux (prieuré de Rochefort). Pour Solinhac, c'est un toponyme disparu qui se trouvait au dessus de La roche, dont l'orthographe la plus récente est Solignat. Quant à Les Avenoux, parfois orthographié Avenaux notamment chez Déribier, il s'agit d'Avenaud, commune de Saint-Poncy où on trouve les ruines d'un château. Le prieuré de Rochefort était au nord de cette même commune.
- M. Déribier-du-Chatelet, Dictionnaire statistique et historique du Cantal, vol. III, (lire en ligne), p. 68
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bonnac et Saint-Poncy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- M. Déribier-du-Chatelet, Dictionnaire statistique et historique du Cantal, vol. I, (lire en ligne), p. 269
- Panneau d'informations touristiques de Hautes Terres Communauté installé à Tempel, consulté le
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Bouffet 1914, p. 91,98,112,120-122.
- « Hautes Terres Communauté - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Le conseil municipal est installé », sur La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Saint-Barthélémy », notice no PA00093761, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château de Bonnac », notice no PA00093762, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Prieuré de Bonnac », notice no PA00093760, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Croix des Templiers », notice no PA00093759, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture