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Bataille d'Auray (1795)

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Bataille d'Auray
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue du port de Saint-Goustan, à Auray, en 2011.
Informations générales
Date
Lieu Auray
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
Lazare Hoche
• Charles Vernot-Dejeu
Paul du Bois-Berthelot
• Jean-Baptiste d'Allègre de Saint-Tronc
Forces en présence
1 000 hommes[1]
1 canon[1]
2 000 à 3 000 hommes[2]
Pertes
3 à 12 morts[1],[3]
12 à 18 blessés[1],[3]
3 prisonniers au moins[1]
2 morts[4]
4 blessés[4]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 47° 40′ 07″ nord, 2° 58′ 53″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
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Bataille d'Auray
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Bataille d'Auray
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Bataille d'Auray

La bataille d'Auray se déroule le , au cours de l'expédition de Quiberon, pendant la Chouannerie. Elle s'achève par la victoire des chouans, qui repoussent une attaque des républicains sur la ville d'Auray. Celle-ci est cependant abandonnée le lendemain et reprise sans combat par les républicains.

Le 28 juin 1795, au lendemain du débarquement des émigrés à Carnac, les chouans de la division de Paul Alexandre du Bois-Berthelot, forts de 2 000 à 3 000 hommes[2],[5], prennent possession de la ville d'Auray, où 400 gardes nationaux menés par le notaire Glain font défection pour rallier les rangs des royalistes[2],[6]. Malgré ce succès, les chouans s'inquiètent bientôt de l'absence des troupes émigrées qui devait venir les soutenir en occupant la commune de Locoal-Mendon, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest[7]. Estimant que le mécontentement et le découragement de ses troupes risqueraient d'entraîner une déroute en cas d'attaque républicaine, Bois-Berthelot préfère abandonner la ville pour se replier sur Locmariaquer[7]. Informé de ce mouvement dans la soirée du 28, le général Joseph de Puisaye donne aussitôt l'ordre à d'Hervilly d'envoyer 400 soldats émigrés à Locoal-Mendon et à Bois-Berthelot de reprendre Auray et de s'y maintenir[7],[Note 1].

De leur côté, les républicains profitent de l'inaction des royalistes pour tenter de reprendre l'initiative. Le matin du 29 juin, 1 000 hommes commandés par le chef d'escadron Guérin occupent Sainte-Anne-d'Auray, au nord-est d'Auray, tandis que 700 hommes menés par l'adjudant-général Vernot-Dejeu prennent sans combattre le château de Pont-Sal, à l'est d'Auray[1],[8]. Le général en chef Lazare Hoche mène quant à lui une reconnaissance sur Baden avec 360 hommes avant d'aller rejoindre la colonne de Vernot-Dejeu, pour ensuite se porter sur Auray[1],[8],[9].

Déroulement

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Une heure avant la tombée de la nuit, l'avant-garde républicaine pénètrent dans la ville par le port de Saint-Goustan[1],[8]. Peu après, les chouans de Bois-Berthelot entrent également à Auray par le côté opposé[4].

Selon le récit laissé par Joseph de Puisaye dans ses mémoires[Note 2], les chouans chargent l'avant-garde républicaine et la mettent en fuite[4]. Le capitaine Jean-Marie Hermely se lance à sa poursuite avec 250 hommes avant de reculer sur la route de Vannes, face au gros des troupes de Hoche[4]. Celui-ci se remet alors en marche, attaque le pont de Saint-Goustan et met en fuite ses défenseurs[4]. Les républicains établissent ensuite leur pièce d'artillerie[Note 3] sur le pont et tirent à la mitraille sur les chouans[4]. Cependant le capitaine Hermely, posté en embuscade dans un petit retranchement à 80 pas du pont, fait découvrir ses hommes qui ouvrent le feu sur les républicains[4]. Ces derniers battent alors en retraite en emportant leur canon[4].

Hoche donne quant à lui peu d'informations sur le déroulement du combat dans ses rapports[Note 4]. Il écrit avoir investi le pont Saint-Goustan mais affirme que son objectif n'était que de mener une mission de reconnaissance et que ses troupes avaient ordre de ne pas pénétrer dans Auray[1],[8]. Il indique que son canon a fait « grand feu » vers dix heures du soir[1],[8] et que les combats ont duré deux heures[11].

Dans ses mémoires, Joseph de Puisaye écrit que les pertes des royalistes sont de deux tués et quatre blessés, dont deux officiers et Bois-Berthelot, touché par une balle au bras au commencement de l'action[4]. Il affirme que les républicains laissent « quelques morts, quelques blessés, et un plus grand nombre de prisonniers », qui sont soignés ou incorporés à leurs demandes dans les rangs royalistes[4].

Le général Lazare Hoche écrit quant à lui aux officiers municipaux de Vannes, au lendemain du combat, que ses pertes sont de 18 hommes, « savoir 3 ou 4 tués, 12 blessés la plupart légèrement et 3 hommes pris dans Auray »[1],[8].

Un journal de la République batave, Les Nouvelles extraordinaires de divers endroits, fait quant à lui mention d'une perte de 12 morts et 16 ou 18 blessés pour les forces de Hoche, contre « quelques hommes » de tués du côté des « brigands »[Note 5].

Les officiers municipaux de Vannes font cependant part de leurs inquiétudes à Hoche à propos d'une déclaration d'un officier de santé nommé Bruno ayant fait état de 300 à 400 soldats républicains tués[1],[8],[Note 6]. Hoche répond le lendemain en démentant ce bilan[1],[8].

Après le combat, Hoche regagne le château de Pont-Sal à minuit et demi et donne l'ordre au chef d'escadron Guérin de venir l'y rejoindre avec sa colonne[1],[8]. Il fait ensuite reposer ses troupes de trois heures à neuf heures du matin, avant de se replier sur Luscanen, aux abords de Vannes[1],[8].

Selon Puisaye, les chouans reçoivent un bon accueil de la part de la population d'Auray[12],[13], mais les émigrés n'arrivent à Locoal-Mendon qu'à six heures du soir, soit avec quatorze heures de retard, et négligent d'en apporter la nouvelle à Auray[12]. Les chouans s'en alarment à nouveau et, persuadés d'être trahis, ils abandonnent Auray pour la seconde fois et se retirent sur le poste du tumulus Saint-Michel, près de Carnac[12]. Boisberthelot est incapable de les retenir et cède son commandement à son second, Jean-Baptiste d'Allègre de Saint-Tronc, en raison de sa blessure[12]. D'après Puisaye, « le mécontentement était extrême parmi les insurgés, et leurs chefs le partageaient »[Note 7].

Le 30 juin, à huit heures du matin, 2 500 républicains commandés par l'adjudant-général Josnet de Laviolais reprennent possession de la ville d'Auray[2],[14]. Josnet laisse 800 hommes sur place puis arrive à Vannes le même jour[2],[10],[14],[Note 8].

Notes et références

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  1. « Dans tous les cas d'invasion, si vous donnez à votre ennemi le temps de se reconnoître, et que vous ne profitiez pas du premier moment de l'épouvante dans laquelle votre arrivée inattendue l'a jeté, il ne faut que peu de temps pour voir tourner contre vous-même les avantages inséparables de la surprise dans ce genre d'attaque. A plus forte raison, si après avoir fait quelques progrès, vous vous désistez de les poursuivre, un seul pas rétrograde est le signal de l'audace pour vos adversaires, et celui du découragement pour vos partisans. L'évacuation d'Auray étoit donc une des fautes les plus graves qui pût être commise. Cette faute ne doit point être imputée au Général Boisberthelot; il avoit bien jugé les Chouans, et il est certain, que, s'il eût été attaqué lorsque le mécontentement et la méfiance qu'avoit occasionnés l'absence du détachement de troupes soldées subsistoient, il lui auroit été impossible de se maintenir: il n'eut donc qu'à choisir entre deux maux, et il choisit le moindre. Cette nouvelle me parvint fort tard, le 28; M. d'Hervilly me dit que ses ordres n'avoient pas été exécutés; mais qu'il prendroit soin que les quatre cents hommes et les deux pièces de canon fussent rendus à Mendon avant la pointe du jour. Je donnai sur-le-champ avis de cette détermination à M. de Boisberthelot, avec ordre de reprendre Auray et de s'y maintenir[7]. »

    — Mémoires de Joseph de Puisaye.

  2. « L'évacuation d'Auray, et notre inaction sur les autres points, avoient produit l'effet qu'on devoit en attendre. Hoche, revenu le premier de la terreur qui l'avoit porté à lever tous ses postes, parvint à réunir deux mille hommes, et marcha sur Vannes. Les corps administratifs y rentrèrent à sa suite, et reprirent leurs fonctions. L'espoir abandonna nos partisans; il passa à nos ennemis.

    Le Général Républicain, aussi actif que nous l'étions peu, étoit à une demie lieue d'Auray, une heure avant la nuit; son avant-garde avoit déjà pénétré dans la ville, lorsque le Général Boisberthelot, en conséquence de l'ordre que je lui avois donné la veille, y entra de son côté: il chargea les Républicains, et les mit en fuite. Deux cents cinquante Royalistes à la tête desquels étoit le brave Capitaine Hermely, les poursuivrent un quart de lieue sur la route de Vannes; mais ayant été informé que Hoche étoit là avec deux pièces de canon, Hermely se retira par un sentier détourné, vint occuper un petit retranchement qui domine le pont St. Gontan à l'entrée de la ville. Ce pont étoit gardé par des Royalistes; Hoche revenant à la charge, les en chassa, et y établit ses deux pièces, dont-il fit voler la mitraille sur les Chouans et sur les habitans. Alors Hermely, qui n'étoit pas à quatre vingt pas du pont, sort de son embuscade, et fait un feu suivi sur les Républicains. Ceux-ci ne combattirent qu'autant de temps qu'il en falloit pour sauver leurs canons, et laissèrent encore une fois les Royalistes maîtres du pont et de la ville.

    Nous ne perdîmes dans cette affaire, que deux soldats; un troisième fut blessé, ainsi que deux officiers qui combattoient à côté du Général Boisberthelot. Celui-ci avoit reçu une balle dans le bras, dès le commencement de l'action.

    Les Républicains laissèrent quelques morts, quelques blessés, et un plus grand nombre de prisonniers. On prit soin des blessés; et les prisonniers, sur la demande qu'ils en firent, furent incorporés avec les Royalistes[4]. »

    — Mémoires de Joseph de Puisaye.

  3. Deux canons selon Puisaye[4], un seul canon selon Hoche[1],[8]
  4. « Aux citoyens officiers municipaux de Vannes.

    Le but de ma sortie d'hier avait pour objet une reconnaissance de la flotte anglaise et du camp ennemi, qu'on m'avait dit établi à Carnac; des forces que pouvaient avoir les ennemis sur la rive gauche de la rivière d'Auray; de faire connaître à l'armée, campée à Landévant, que j'étais dans les environs avec des forces. C'est pour remplir ce dernier objet que j'avais amené avec moi une pièce de canon, à laquelle je fis faire grand feu, vers dix heures du soir.

    Afin de remplir tous ces objets à la fois, j'ordonnai au chef d'escadron Guérin de se porter sur Sainte-Anne avec 1,000 hommes; à l'adjudant Vernot-Dejeu de marcher sur Pont-Sal et Saint-Goustan à la tête de 700 hommes (il avait la défense d'entrer dans Auray), tandis que je marchais moi-même avec 360 hommes sur Baden, d'où on découvre l'escadre anglaise et Carnac.

    Après m'être assuré qu'il n'existait pas de camp, je rejoignis l'adjudantgénéral Dejeu, à l'approche duquel les brigands avaient fui de Pont-Sal, sans nous faire brûler une cartouche.

    Nous allâmes ensemble voir Saint-Goustan. Sa seule colonne s'est mise en bataille et a été au feu sur les Chouans renfermés dans Auray. Le résultat de son appel du jour, c'est l'absence de 18 hommes, savoir 3 ou 4 tués, 12 blessés la plupart légèrement et 3 hommes pris dans Auray, quoique la défense d'y entrer ait été faite.

    Mon objet rempli à mon désir, je fis partir l'ordre à Guérin de me joindre à Pont-Sal, où j'arrivai à minuit et demi. A trois heures du matin, je donnai six heures complètes de repos à toute la petite armée et la ramenai ensuite à Luscanen, où elle est maintenant.

    Voilà, citoyens, le détail exact de ce qui a été fait et est arrivé. Je méprise les donneurs de mauvaises nouvelles et ne me vengerai du citoyen Bruno qu'en publiant la vérité et en lui faisant avouer ses torts.

    Je vous prie de donner communication de la présente aux administrations[1],[8],[10]. »

    — Lettre du général Lazare Hoche aux officiers municipaux de Vannes, le 12 messidor an III ().

    « Le lendemain nous fîmes une nouvelle sortie, dans laquelle je pus reconnaître de Baden la flotte anglaise et les forces que l'ennemi avait jetées dans Auray où nous nous battîmes deux heures. Hier, 30, Auray a été évacué par les Chouans, et occupé par nos troupes ; ma jonction s'est opérée avec Josnet, et l'armée se rassemble. Belle-Ile a des vivres pour deux mois, la récolte y sera faite dans un. Ne craignez rien pour Lorient, ni en général pour les suites de la descente ; elle ne fera qu'ajouter à la gloire des armes républicaines[11]. »

    — Rapport de Lazare Hoche au représentant Antoine Grenot à Vannes, le 1er juillet 1795.

  5. « Cependant la journée du 10. Messidor (28. Juin) se passe. Les Cantonnemens épars se rétinissent à Vannes. On encloue les Canons fur la Côte; & l'on forme une Force de deux ou trois mille Hommes, qu'on dirige vers Aurai, pour reconnoître l'Ennemi, dont on ne connoit ni les moyens, ni la force, ni méme l'efpèce. Les Brigands tenoient fur la route un Avant-Poste à Pontsol, à une forte lieue d'Aurai. Une Avant-Garde de nos Troupes les en débusque, qnoiqu'au nombre de douze-cents, s'empare du Poste, & s'y maintient. Vers 5. heures on est dans les avenues à'Aurai, avec une Pièce de canon. Le Combat s'engage: L'Ennemi dirige fur nous un feu bien-nourri, & tel qu'on ne l'avoit pas encore remarqué: On lui tue quelques Hommes; il entre dans la Ville: Quelques - uns des nôtres y pénètrent, malgré la défense du Gênerai; mais, ne pouvant y tenir, ils font forcés d'en sortir, avec perte de 12. morts & 16. ou 18. blessés. On fait agir la Pièce de campagne contre les Brigands, répandus en grand nombre fur les rives du côté du Lac d'Aurai. On ne crut pas prudent d'y pénétrer, ne connoistant pas le nombre des Ennemis: Cependant, fi l'on y eût entré, on en eut fait une grande déconfiture. On prit donc le parti de se replier sur Pontsol, vers les 10. heures du soir[3]. »

    — Les Nouvelles extraordinaires de divers endroits, le 31 juillet 1795.

  6. « Nous apprenons à l'instant que le citoyen Bruno, officier de santé à l'hospice ou à l'ambulance, a dit au citoyen Jeannin, greffier de la police correctionnelle, que ton armée s'était reployée sur Luscanen et qu'il y avait 3 à 400 morts des nôtres. Ce propos, dans la circonstance actuelle, nous a paru mériter ton attention, et que tu interroges le citoyen Bruno, qui a pour le moins commis une indiscrétion, qui pourrait affaiblir la confiance dans le militaire qui prodigue son courage avec une générosité exemplaire et pourrait accréditer celle des aristocrates[8]. »

    — Lettre des officiers municipaux de Vannes au général Lazare Hoche, le 12 messidor an III ()

  7. « La ville retentissoit des cris de Vive le Roi! et la joie étoit universelle, lorsqu'on apprit que le détachement des troupes soldées que j'avois promis la veille, avec deux pièces de canon, n'avoient pas encore paru à Mendon. Les Chouans se persuadèrent qu'ils étoient trahis: il faut avoir vu les effets d'une telle persuasion dans une troupe que la confiance seule a rassemblée pour pouvoir les concevoir. De ce moment il n'étoit pas de puissance humaine capable de les retenir. Boisberthelot céda au torrent; il se retira sur St. Michel, où il prit poste; et, après avoir remis le commandement à d'Allegre, il vint au quartier-général, pour y faire panser son bras, qui le faisoit beaucoup souffrir.

    Cependant Hermely, restoit ferme à son poste, entendoit se maintenir dans la place, à la tête de sa petite troupe; il ignoroit le motif qui avoit causé la retraite du gros de la division: mais les habitans qu'un moment avoit fait passer de la joie à la terreur, le supplièrent de se retirer, et M. d'Allegre lui en ayant envoyé l'ordre, il s'y conforma.

    Le mécontentement étoit extrême parmi les insurgés, et leurs chefs le partageoient.

    Les quatre cents hommes de troupes soldées et les deux pièces de campagne étoient enfin venus à Mendon, mais ils n'y étoient arrivés qu'à six heures du soir, c'est-à-dire, quartorze heures plus tard qu'on ne l'avoit promis, pour la seconde fois, et la nuit survenant, on avoit négligé d'en porter la nouvelle à Auray[12]. »

    — Mémoires de Joseph de Puisaye.

  8. « Jusqu'au 29 juin, Hoche n'avait pu réunir que deux mille deux cents hommes, encore avait-il été obligé de dégarnir tous les postes, et même les chefs-lieux de district. Le même jour il s'avança sur Auray, pour faire une reconnaissance. Le 30, le général Josnet y entra à huit heures du matin, après l'évacuation des Chouans. Il avait environ deux mille cinq cents hommes ; il en a laissé huit cents dans la place. Il est arrivé des troupes le 30 juin et le 1er juillet, et Hoche peut se trouver à la tête de dix mille hommes ; il est reparti le 1er avec cette force[14]. »

    — Rapport de l'administration du Morbihan au Comité de salut public, le 3 juillet 1795.


    « À huit heures ce matin, les brigands au nombre de 2 à 3 000 ont évacué Auray. Le général Josnet y est rentré avec 2 500 hommes. Il en a laissé 800 dans cette place, et est arrivé ici ce soir avec le reste de sa colonne[2],[10]. »

    — Bulletin du directoire départemental, le 12 messidor an III ().

Références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Huchet 1995, p. 86-87.
  2. a b c d e et f Huchet 1995, p. 71-72.
  3. a b et c Les Nouvelles extraordinaires de divers endroits, (lire en ligne), chap. LXI.
  4. a b c d e f g h i j k l et m Puisaye, t. VI, 1808, p. 211-213.
  5. Sibenaler 2007, p. 36.
  6. Puisaye, t. VI, 1808, p. 185.
  7. a b c et d Puisaye, t. VI, 1808, p. 207-209.
  8. a b c d e f g h i j k l et m Chassin, t. I, 1896, p. 468.
  9. Gabory 2009, p. 1194.
  10. a b et c Closmadeuc 1899, p. 12-14.
  11. a et b Savary, t. V, 1827, p. 230.
  12. a b c d et e Puisaye, t. VI, 1808, p. 214-215.
  13. Garnier 1986, p. 223-224.
  14. a b et c Savary, t. V, 1827, p. 235.

Bibliographie

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