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507e régiment de chars de combat

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507e RCC
Image illustrative de l’article 507e régiment de chars de combat
Insigne régimentaire du 507e RCC

Création 1918
Dissolution 1997
Pays France
Branche Armée de terre
Type Arme blindée cavalerie
Rôle Régiment de chars de combat
Inscriptions
sur l’emblème
Oise 1918
Mont-d'Origny 1918
Commandant historique Colonel de Gaulle
Le 507° RCC défile à Paris

Le 507e RCC est un régiment de chars de combat ayant combattu lors de la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régiment est divisé en plusieurs bataillons qui combattent séparément. Recréé en 1984, il est dissous en 1997.

Création et différentes dénominations

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Un AMX-30 du 507e RCC
  • 1916 : création de l'artillerie d'assaut.
  • 1918 : création, en août, 507e régiment d’artillerie spéciale (507e RAS)
  • 1920 : devient, par changement d'appellation, le 507e régiment de chars de combat (507e RCC)
  • 1939 : dissolution du régiment
  • 1984 : nouvelle création du 507e RCC
  • 1997 : nouvelle dissolution

Chefs de corps

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  • 1918 - 1919 : commandant Clayeux[1]
  • 1919 - 19xx : lieutenant-colonel Girard
  • 1926 - 1928 : colonel Delalain
  • 1933 - 1935 : colonel Loizillon
  • 1935 - 1937 : colonel Guillot
  • 1937 - 1939 : colonel de Gaulle
  • 1939 - 1939 : colonel Roche
  • 1984 - 1986 : colonel Berthelot
  • 1986 - 1988 : lieutenant-colonel Pellegrin
  • 1988 - 1991 : colonel Boutry
  • 1991 - 1993 : colonel Nisse
  • 1993 - 1995 : colonel Foucher
  • 1995 - 1997 : colonel de Laforcade

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Première Guerre mondiale

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Uniforme d'un soldat du 507e régiment d'artillerie spéciale en 1918.

Affectations

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À sa création au camp de Cercottes, en , le 507e RAS, commandé par le commandant Clayeux, comprend un état-major (Capitaine Christian Bruneau et lieutenants Andries et Brière) et trois bataillons de chars légers (BCL) dotés de chars Renault FT et constitués chacun de trois compagnies, dénommées AS.

  • 19e bataillon, formé le , commandé par le chef d'escadrons Keller puis le commandant Hallez
    • AS 355,
    • AS 356,
    • AS 357.
  • 20e bataillon, formé le , commandé par le commandant Wattel
    • AS 358,
    • AS 359,
    • AS 360.
  • 21e bataillon, formé le , commandé par le commandant Lourdel-Henaut
    • AS 361,
    • AS 362,
    • AS 363.

Entre-deux-guerres

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De 1919 à 1940 le régiment est en garnison à Montigny-lès-Metz (quartiers Reymond et Guignal-Baudet puis quartier Lizé[2])

Une compagnie est envoyée au Maroc en pendant la guerre du Rif[3].

En 1934, le régiment est doté de 50 chars D1 qui sont affectés au I/507e RCC jusqu'en , date à laquelle ils sont transférés au 509e RCC et remplacés, en juillet, par le nouveau char D2. Au 2e bataillon du régiment, les vieux FT ont été remplacés depuis janvier par 45 chars Renault R35[4].

Le , le lieutenant-colonel de Gaulle est affecté au 507e régiment de chars de combat. Le 507e RCC est alors basé au quartier Lizé à Montigny-lès-Metz[5]. C'est la rencontre concrète avec son outil de prédilection. Le lieutenant-colonel de Gaulle prend le commandement du régiment, par intérim, le , puis en titre (colonel) le [6], sous les ordres du général Charles Delestraint[7]. Lors des manœuvres, Charles De Gaulle tente d'imposer, contre le règlement, sa conception de l'usage autonome des blindés, ce qui lui vaut l'hostilité de son supérieur, le général Henri Giraud (attention : cette assertion n'est pas prouvée et elle est probablement fausse : aucun témoignage n'existe que le colonel De Gaulle aurait transgressé en 1937 la doctrine de l'armée de terre. De Gaulle n'a jamais prôné une quelconque tactique mais prônait la constitution d'un corps d'armée composé de soldat de métier, professionnels).

Seconde Guerre mondiale

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Le char D2 Neerwinden du 19e BCC en janvier 1940.

Lors de sa dissolution, le 507e RCC donne naissance à trois bataillons de chars de combat qui seront ventilés dans différents groupes de bataillons de chars :

Il participe à la bataille de France

De 1945 à nos jours

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De 1984 à 1997 le régiment est en garnison à Fontevraud-l'Abbaye.

Le le 507e RCC est appelé à défiler à Paris pour commémorer le 100e anniversaire de la naissance de De Gaulle son ancien chef de corps, le 50e anniversaire de l'appel du 18 juin et le vingtième de sa mort. Rappelé de manœuvre au camp de Mailly le régiment parvient à aligner des chars remis à neuf en quelques jours.

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Comme pour tous les RCC le cri de ralliement est le « Rick de rick ».

« Toujours plus »

Ovale de feuilles à un heaume sommant un écu chargé d’une salamandre, au-dessus d’une croix de Lorraine.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :

« A fait preuve dans trois attaques successives d'endurance, de bravoure et d’énergie exceptionnelle. »

— Maréchal Pétain, 1918

Décorations

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Il est décoré de la croix de guerre 14-18 avec palme.

« Cinq cent septième régiment de chars, toujours joyeux, toujours flambard. »

Personnalités ayant servi au sein du régiment

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Articles connexes

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Liens externes

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. Historique 1918, p. 2.
  2. In revue GBM no 79, page 19.
  3. « Les chars au Maroc en 1925 », Revue militaire française, Berger-Levrault,‎ , p. 398-416 (lire en ligne)
  4. In revue GBM no 79, page 21.
  5. Ministère de la Guerre. 6e région. Place de Metz. Intendance et subsistances. 26 janvier 1938. État de renseignements pour la fourniture du vin aux corps de troupe de la 6e région pendant le 2e trimestre 1938. Hellenbrand, Metz, 1938.
  6. Pierre Messmer et Alain Larcan, Les Écrits militaires de Charles de Gaulle : Essai d'analyse thématique, Presses universitaires de France, , 592 p. (ISBN 9782130391692, lire en ligne), p. 69
  7. François Roth (dir. F-Y. Le Moigne): A l’épreuve des guerres mondiales, in Histoire de Metz, éditions Privat, 1986, p. 379.
  8. a et b Ce bataillon sera finalement intégré à la 4e DCr.
  9. Constitué conjointement avec le 512e RCC.
  10. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  11. Historique 1918, p. 3.