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502e régiment de chars de combat

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502e régiment de chars de combat
Image illustrative de l’article 502e régiment de chars de combat
Insigne régimentaire du 502e RCC

Création 1918
Dissolution 1939
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de chars de combat
Rôle Guerre blindée
Garnison Béziers (1919-1923)
Angoulême (1924-1939)
Ancienne dénomination 502e régiment d'artillerie spéciale
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1918
Reims 1918
L'Aisne 1918
Guerres Première Guerre mondiale

Le 502e régiment de chars de combat (ou 502e RCC) est une unité militaire de chars de combat de l'Armée de terre française. Il combat pendant la Première Guerre mondiale et est dissous au début de la Seconde.

Création et différentes dénominations

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Chefs de corps

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  • 1918 - 1919 : chef de bataillon Chaubés
  • 1919 - 19xx : lieutenant-colonel de Pelacot
  • 1925 - 1926 : lieutenant-colonel Léon Henri Pasquier (1875-1937), futur général de brigade[1]
  • 1936 : colonel Bourguignon[2]

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Première Guerre mondiale

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Un des chars FT du 502e RAS, en soutien de l'attaque de la 66e division d'infanterie sur Fontaine-Saint-Rémy (commune de Leuilly-sous-Coucy) le .

Le 502e régiment d'artillerie spéciale (502e RAS), ou 502e régiment d'artillerie d'assaut, est formé le par décision du GQG no 247 datée du [3]. À sa création, le commandement est confié au chef de bataillon Chaubés et sa composition est la suivante :

  • Groupement II (chef d'escadons Danloux)
    • SRR 101 (section de réparation et de ravitaillement)
    • Groupes 3, 8, 11 et 12
  • 4e BCL (chef de bataillon Roussu)
    • compagnies AS 310, 311, 312
  • 5e BCL (chef de bataillon Besse)
    • compagnies AS 313, 314, 315
  • 6e BCL (chef de bataillon Lemar)
    • compagnies AS 316, 317, 318
L'étendard du 502e régiment d'artillerie d'assaut lors de la revue du .

Entre-deux-guerres

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Le régiment s'installe en garnison à Béziers. Début 1920, les trois compagnies (AS 313, 314 et 315) du 5e BCL sont envoyées en Syrie. Elles participent à la guerre franco-syrienne et forment le le 61e bataillon de chars légers[4].

Le régiment prend le nom de régiment de chars blindés par décret du . En 1923, il prend sa désignation finale de 502e régiment de chars de combat[5].

En 1924, le régiment prend garnison à Angoulême, au quartier Bossut[2].

En avril 1939, le Ier bataillon reçoit 45 chars légers modernes type FCM 36[6].

Seconde Guerre mondiale

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Lors de sa dissolution, le , le 502e RCC donne naissance à trois bataillons de chars de combat qui seront ventilés dans différents groupes de bataillons de chars[6] :

Le nouveau groupe de bataillons de chars 502 (GBC 502), commandé par le lieutenant colonel Brojat, est également formé par le 502e RCC et affecté à la 5e armée[6]. En mai 1940, il est affecté à la 4e armée du général Réquin et est alors constitué de deux bataillons de chars légers[8] :

L'insigne du régiment, livré par la maison Arthus Bertrand en mai 1935, est constitué des armes de la ville d'Angoulême avec le heaume et les canons croisés de l'artillerie spéciale en chef et une salamandre, autre symbole de l'artillerie spéciale, en pointe[5].

Dessin du revers de l'étendard du 502e RCC.

Inscriptions sur l'étendard[9] :

« A puissamment aidé la progression de l'Infanterie sur le terrain semé de nids de mitrailleuses et a fait payer cher à l'ennemi les pertes sévères qu'il a lui-même subies ! »

— NN, 1918 - AS AS 313, 314, 315

Décorations

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En 1939, les unités suivantes portaient la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-18[10] :

  • 4e compagnie (AS 312) : deux palmes
  • 6e compagnie (AS 315) : deux palmes

« Cinq cent deux, oui, c'est le plus beau régiment. »[10]

Personnalités ayant servi au sein du régiment

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. « Cote LH//2061/66 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. a et b Stéphane Bonnaud, « Le 502e régiment de chars de combat : 2e partie », Militaria Magazine, no 284,‎ , p. 48 et suivantes (résumé)
  3. Stéphane Bonnaud, « Le 502e régiment de chars de combat : 1re partie », Militaria Magazine, no 282,‎ , p. 16-23 (résumé)
  4. Jacques Sicard, « Les unités de chars au Levant, 1920-1946 », Militaria Magazine, nos 59-60,‎ , p. 78-82
  5. a et b Jacques Sicard, « Les régiments de chars de combat en France, 1919-1939 », Militaria Magazine, no 8,‎ , p. 49-52
  6. a b c et d Stéphane Bonnaud et Michel Bureau, « Le 4e BCC entre en campagne », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 98,‎ , p. 56 et suivantes
  7. a et b Éric Denis, « Les bataillons de chars de l'armée française au 10 mai 1940 » [archive du ], sur eric-denis.com (consulté le )
  8. Jacques Belle et François Vauvillier, « Nos unités blindées : septembre 1939 - mai 1940 », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 132,‎ , p. 17-26
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  10. a et b Andolenko 1968, p. 185.

Liens externes

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Articles connexes

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