Aller au contenu

4e régiment de chevau-légers lanciers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

4e régiment de chevau-légers lanciers
Image illustrative de l’article 4e régiment de chevau-légers lanciers
Capitaine du 4e régiment de chevau-légers lanciers

Création
Dissolution 1815
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Branche Grande Armée
Type Régiment
Rôle Cavalerie
Guerres Guerres napoléoniennes
Commandant Colonel Louis Bro
Uniforme de trompette du 4ème Chevau-légers

Le 4e régiment de chevau-légers lanciers également appelé plus simplement 4e régiment de chevau-légers ou 4e régiment de lanciers est une unité de cavalerie française issue du 9e régiment de dragons.

Le 4e régiment de chevau-légers lanciers est formé par décret impérial du du 9e régiment de dragons.

Le 4e régiment de chevau-légers lanciers fait la campagne de Russie de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 2e corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée et participe aux batailles de La Moskowa et de Winkowo.

Il fait la campagne de 1813 en Allemagne au 2e corps de cavalerie et participe aux batailles de Leipzig et Hanau.

En 1814, il est en France au 2e corps de cavalerie et participe aux batailles de Champaubert et Vauchamps (14 février).

Lors de la réorganisation des corps de cavalerie, le , le 4e régiment de chevau-légers lanciers garde en premier lieu son numéro avant de prendre la dénomination de régiment de lanciers de Monsieur.

À son retour de l'ile d'Elbe, le , Napoléon Ier, réorganisa les différents corps de l'armée. Un décret du rendit aux anciens régiments de cavalerie les numéros qu'ils avaient perdus sous la première restauration. Le régiment reprend le nom de 4e régiment de chevau-légers lanciers et durant les Cent-Jours il est aux campagnes de Belgique au 1er corps d'armée et combat aux batailles de Fleurus et de Waterloo.

À la bataille de Waterloo, Louis Bro, colonel du régiment, effectua une charge restée célèbre, écharpa la brigade Ponsonby, sous les ordres du Major-General Sir William Ponsonby[1], tua cet officier général[2], et reprit l'aigle du 55e régiment d'infanterie enlevée par les dragons de Ponsomby.

4e Régiment de lanciers

[modifier | modifier le code]

Le 4e régiment de lanciers est formé, le 19 février 1831, avec le 4e régiment de chasseurs à cheval.

En 1859 il combat lors de la campagne d'Italie au sein de la brigade de Labareyre.

Lors de sa création, le 4e lanciers conserve une des aigle impériale du 9e régiment de dragons.
où sont inscrits :

  • ARCOLE
  • MARENGO
  • AUSTERLITZ
  • EYLAU
  • Le 4ème régiment de Chevau-légers est créé le 18 juin 1811 à partir du 9ème régiment de Dragons dont il conserve d'abord l'Aigle. Le régiment reçoit ensuite un étendard modèle 1812 avec les inscriptions "ULM - AUSTERLITZ - JENA - EYLAU".

Personnages célèbres ayant servi au 4e régiment de chevau-légers lanciers

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Adrien Pascal : Histoire de l'armée et de tous les régiments T4
  • François Joseph Michel Noel, LJM Carpentier : Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes T4
  • Jean-Baptiste Duvergier : Lois, décrets, ordonnances, règlements, avis du conseil-d'État T19
  • Pierre-François Tissot : Les fastes de la gloire : ou, Les braves recommandés à la postérité

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  • Les ouvrages cités en bibliographie
  1. Le général major Ponsonby commandait une des brigades de cavalerie qui, après avoir chargé le Ier Corps français, s'aventurèrent jusqu'à la position de la grande batterie où ils furent contre-attaqués par la cavalerie française. Il fut fait prisonnier, mais, lorsque ses hommes essayèrent de le délivrer, un lancier français n'hésita pas à le tuer et ses lieutenants furent massacrés également.
  2. Cet acte a été attribué à Louis Bro par Charles Mullié dont les écrits sont contestés par les historiens militaires modernes tels que Henri Bernard, Jacques Logie, Luc De Vos…
  3. « Base Leonore » (consulté le )