Editorial 

La joie olympique, sans arrière-pensées

Flore Thomasset

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Depuis le succès de la cérémonie d’ouverture des JO, il flotte sur la capitale un air de fête. Quand tout semblait figé, les Jeux semblent avoir ouvert une perspective. Pourrait-elle se poursuivre au-delà de la parenthèse olympique ?

Pour aller plus loin

Est-ce la lourdeur étouffante des dernières semaines politiques ? La peur d’une faute de goût humiliante le premier soir ? Ou l’angoisse d’une ville plusieurs fois meurtrie ? Depuis le succès de la cérémonie d’ouverture des JO, grandiose et enthousiaste, il flotte sur la capitale un très rare air de fête. Des Parisiens qui avaient déserté le regrettent, paraît-il. Et partout les Français se passionnent pour ces sports parfois confidentiels qui font le plaisir des Jeux et dont témoignent les audiences record de France Télévisions. Comme si un couvercle de fonte s’était enfin soulevé. Ça y est, c’est parti et c’est permis : on a le droit d’en profiter.

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Cette ferveur olympique dépasse toutes les attentes. Ce n’est pas le Club France, complet tous les soirs, qui le démentira, ni les visiteurs étrangers, ébahis par l’ambiance de Coupe du Monde qui règne dans les travées au moindre quart de finale alignant un athlète français. Il faut dire qu’il y a de la fierté. Elle explose en « Marseillaise » époumonée dans les stades et sous les écrans géants. Elle s’expose dans les images, spectaculaires, des…

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