Biélorussie : Passages à tabac et tortures de manifestants
L'OSCE et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU devraient enquêter sur ces violations
Les autorités biélorusses poursuivent leur « purge » des voix indépendantes, en poursuivant et harcelant des défenseur-e-s des droits humains, des journalistes, des avocats, des opposants politiques, des manifestants et des activistes. Des centaines de personnes sont derrière les barreaux en raison de motifs politiques, et subissent des mauvais traitements en détention. Aucune organisation de défense des droits humains n'est en mesure d'opérer légalement au Bélarus.
Les autorités biélorusses ont poursuivi les critiques de la guerre de la Russie en Ukraine et dispersé brutalement les manifestations anti-guerre, tout en permettant aux forces russes d'utiliser le territoire biélorusse pour soutenir leur invasion de l'Ukraine ayant débuté le 24 février 2022.
Le Bélarus reste le seul pays d'Europe et d'Asie centrale à appliquer la peine de mort et en 2022, a élargi le nombre de crimes pour lesquels cette peine peut être imposée.
27 mai 2024
16 avril 2024
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L'OSCE et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU devraient enquêter sur ces violations
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Anastasia Loika a été condamnée à sept ans de prison
Maria Kalesnikava est maintenue en isolement cellulaire, sans accès à un médecin ni à son avocat
Les autorités devraient mettre fin aux poursuites à motivation politique la visant, ainsi qu’aux mauvais traitements infligés lors de sa détention
Les autorités poursuivent les familles des prisonniers politiques
Il faut garantir l’accès humanitaire et protéger les personnes contre le risque de violences
Il faut fournir de l’aide humanitaire aux migrants, et cesser les refoulements sous forme de ping-pong
23 ONG dont Human Rights Watch lancent la campagne #FreeViasna
Ekaterina Bakhvalova et Daria Chultsova ont été condamnées chacune à deux ans de prison
Des descentes de police ont ciblé des organisations de défense des droits humains, des activistes et des journalistes