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Message
Après trois ans passés au Japon comme Ambassadeur, je vais quitter ce pays pour exercer d'autres responsabilités. Il est donc temps de mettre un terme à ce blog. Je voudrais remercier tous ceux qui ont suivi ces chroniques régulières et qui m'ont fait part de leurs commentaires. Même si je n'ai pas toujours répondu à leurs attentes, qu'ils sachent qu'ils m'ont aidé dans ma tâche de communication et d'information. Je quitte le Japon, rempli d'admiration pour un pays qui a si bien su s'adapter à la mondialisation. Il s'est réformé malgré les difficultés et malgré les coûts sociaux inévitables (parfois même des baisses de revenus et une plus grande précarité de l'emploi), tout en restant toujours fidèle à sa culture, à son identité et en regardant toujours l'avenir grâce à un effort considérable en faveur de la recherche.
La France et le Japon sont devenus ces dernières années des partenaires importants. Depuis très longtemps nous avons une attirance de sentiments pour nos cultures respectives. Mais nous avons été beaucoup plus loin. Depuis 5 ans la France est devenue le deuxième investisseur étranger au Japon ; cinq cents entreprises françaises sont actives au Japon. Nos coopérations dans la recherche et entre universités sont nombreuses. Dans le domaine politique, notre dialogue traite de toutes les questions importantes pour la paix du monde. Nous travaillons ensemble à créer un système multilatéral plus fort. La France a été le seul membre permanent du Conseil de Sécurité à co-parrainer la résolution en faveur d'un siège permanent pour le Japon au Conseil de Sécurité. La France souhaite que l'Union Européenne contribue par ses analyses et par sa présence à la stabilité de l'Asie du Nord Est et à y développer un climat de dialogue.
Je suis très confiant que ces relations continueront à se développer à l'avenir car la société internationale a besoin de pays responsables qui mobilisent leur volonté politique pour résoudre les crises et créer une société internationale plus solidaire.
Bernard de MONTFERRAND
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Le vrai but des négociations de Hong Kong
Les négociations du cycle de Doha à Hong Kong ne sont pas un exercice de théorie. Chacun voit bien qu'elles affectent dans leur emploi et dans leur vie des hommes et des femmes comme les riziculteurs de Corée ou les cultivateurs de coton du Mali. Elles peuvent permettre un accès à des médicaments à des millions d'Africains. Elles peuvent favoriser plus d'investissements de pays riches dans les pays pauvres. Les intérêts en jeu sont tellement importants qu'il faut agir avec prudence et équilibre :
- L'ouverture des frontières est en soi une bonne chose, mais pas plus que le libéralisme elle ne doit être une religion abstraite. Le secret de la réussite de l'Europe depuis 50 ans c'est une ouverture totale des frontières, mais accompagnée de politiques communes, d'une régulation et d'un contrôle de marchés. Si l'ouverture des frontières veut dire casser la politique agricole commune, cela ne peut être un objectif, car sans cette politique que deviendrait notre environnement, que deviendrait notre industrie agroalimentaire ? Si l'on cassait la PAC on voit bien ce que perdraient les agriculteurs européens. Qui en seraient les bénéficiaires ? Toutes les études montrent que ce ne seraient ni les pays pauvres, ni les pays émergents, mais l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada et les Etats-Unis. Est-ce cela que nous voulons ? Les Européens savent que pour aider les pays pauvres il faut d'autres mesures et en particulier de l'Aide publique et c'est pour cela que l'Europe est le premier apporteur d'aide du monde.
- Il ne peut y avoir d'accord sans équilibre entre les concessions et les avantages obtenus. Chacun de nos pays a besoin d'un tel équilibre pour "vendre" un éventuel accord à des opinions publiques de plus en plus sensibles aux effets du Doha round. Concessions agricoles oui, mais équilibrées par un effort d'ouverture sur les produits industriels par les pays émergents, mouvement généralisé des pays industriels en faveur du développement et pas seulement effets d'annonce... Ce n'est qu'avec de tels équilibres que nous obtiendrons un succès qui confortera la croissance mondiale sans casser des systèmes sociaux ou des systèmes de production.
Bernard de MONTFERRAND
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LâUnion Européenne et la France font des propositions très positives dans les négociations de Doha
La France souhaite le succès du cycle de Doha parce quâelle est lâun des pays les plus ouverts du monde au commerce extérieur. Elle a donc tout à gagner à une plus grande ouverture des frontières. Câest pour cela quâelle a soutenu les propositions de négociation équilibrées de lâUnion Européenne. Mais aujourdâhui, elle estime que les autres partenaires nâont pas répondu suffisamment à ces offres.
Trop peu a été fait pour le développement alors que le cycle de Doha devrait être en priorité au bénéfice des pays en développement. LâUnion Européenne est le premier apporteur dâaide du monde. LâUnion Européenne importe sans tarif et sans limitation tous les produits des 49 pays les plus pauvres. LâUnion Européenne importe davantage de produits agricoles en provenance des pays en développement que les U.S.A., le Canada, le Japon, lâAustralie et la Nouvelle Zélande réunis. Nos autres partenaires doivent faire un effort supplémentaire en faveur des pays pauvres.
La négociation sâest concentrée sur les questions agricoles qui ne sont quâun élément du problème. LâUnion Européenne a fait dans ce domaine un effort considérable pour réformer la politique agricole commune. Nous avons diminué le montant des aides, nous les avons découplées des prix et des quantités ce qui supprime leurs effets négatifs. Nous sommes en droit dâattendre que des pays comme les Etats-Unis réforment eux aussi leurs aides quâils ont massivement augmenté à lâoccasion du Farm Bill de juillet 2000. Nous demandons à ce quâils suppriment leurs subventions au coton qui sont supérieures au P.I.B. du Burkina Faso et qui menacent le coton de lâAfrique subsaharienne.
Nous souhaitons aussi que des efforts soient faits pour lâaccès au marché, sur les appellations dâorigine et sur beaucoup dâautres sujet dont lâaccès aux médicaments pour les pays pauvres.
LâUnion Européenne a fait des propositions très positives. Sans elle, aucun progrès nâaurait pu être fait.
Bernard de MONTFERRAND
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La nouvelle politique industrielle et de recherche en France
Le Ministre de l'Industrie français, M. Loos, est en visite au Japon. Son but est d'expliquer la nouvelle politique française de la Recherche et de l'innovation technologique. Le but est de favoriser le travail en commun des entreprises, des centres de recherche, des universités et des institutions locales. Lever les barrières entre ces acteurs permettra de favoriser le passage de la recherche fondamentale à la recherche développement et à la technologie. Pour cela le gouvernement a lancé un appel à la concurrence en demandant que les acteurs se regroupent par régions et par thèmes et lui fassent des propositions. Après étude, il a ensuite sélectionné 15 pôles à vocation mondiale et 52 à vocation nationale. L'un des critères de choix de ces pôles a été que les entreprises y jouent un rôle moteur. Un pôle de compétitivité est défini comme la mobilisation dans un espace géographique limité, d'entreprises, de laboratoires et d'organismes de formation, autour de projets coopératifs innovants, avec le soutien des collectivités territoriales. L'idée est de faire germer des idées dans les laboratoires de recherche pour les transférer rapidement dans des produits fabriqués par les entreprises et que ces dernières s'appuient sur les compétences des personnes issues des organismes de formation spécialisés du pôle pour les mettre en Åuvre. Ces pôles de compétitivité disposeront d'avantages fiscaux.
Nous avons aussi créé une Agence nationale de recherche qui va disposer de 1,5 Milliards d'Euros pour financer des projets de recherche industrielle sélectionnés après mise en concurrence.
Deux idées principales inspirent cette politique :
- la fin des frontières entre recherche publique et industrie.
- le financement et la recherche sur projet.
Notre souhait est de développer des liens étroits entre les pôles de compétitivité français et les "clusters" japonais pour faire de la recherche qui soit réellement globale.
Le gouvernement français a la volonté politique de mettre des moyens financiers importants au service de cette politique. C'est la condition qui permettra à la France de rester un grand pays industriel.
Bernard de MONTFERRAND
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Semaine de l'art contemporain français à Tokyo
Hier soir nous avons inauguré à la Résidence de France la semaine de l'art contemporain français au Japon.
Pendant la semaine du 21 au 27 novembre 2005. Quelques-unes des meilleures galeries de Tokyo ont accepté de présenter au même moment des artistes français. La Résidence de France sera ouverte au public à cette occasion pour accueillir elle aussi ces artistes. Cette ouverture est une "première".
Pourquoi une semaine de l'art contemporain français à Tokyo ?
D'abord pour mieux faire connaître la création française actuelle. Elle est diverse. Elle a une grande vitalité et une capacité à tout remettre en cause. Elle exprime et vit à sa manière le monde d'aujourd'hui. L'on y trouve, comme dans notre monde, un extraordinaire mélange de subjectivité et d'éphémère, de simplicité et de recherche conceptuelle, d'humour et de sérieux, de violence et de poésie.
J'espère aussi que cette semaine aidera les galeries japonaises à renforcer leurs liens avec la France. Ce sont les galeries qui mettent en contact les artistes avec le public. Ce sont elles qui prennent le risque de choisir un artiste et de le promouvoir. Je souhaite que cette semaine les conforte dans leur action.
Cette présentation contribuera à la poursuite du dialogue artistique franco-japonais qui a toujours été extrêmement fructueux, aussi bien entre les artistes qu'avec le public. Le contact d'Åuvres si différentes, mais inspirées par une très forte tradition culturelle, est souvent à l'origine de nouvelles idées et stimule nos sensibilités.
Je remercie particulièrement les galeries Koyanagi, Mizuma Art, Tomio Koyama, Kenji Taki, Nagai Fine Arts, Itsutsuji, Hermès, Agnès B et le musée d'art contemporain Hara. Et je suis très heureux qu'une dizaine d'artistes français dont Annette Messager qui a gagné le Lion d'or à la dernière Biennale de Venise aient pu venir au Japon à cette occasion.
Bernard de MONTFERRAND
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"Rendez-vous du climat" Ã Paris
Une grande conférence sâest tenue le 14 novembre à Paris, le "rendez-vous climat 2005".
Elle a été lâoccasion dâun bilan de la situation climatique en cette année où le Protocole de Kyoto entre en vigueur. Elle a surtout été lâoccasion de rappeler que ce qui manque le plus dans ce domaine câest la volonté politique.
Pourtant si nous poursuivons nos efforts, nous réussirons à convaincre tous les pays industrialisés et les pays émergents de nous rejoindre. Regardons les résultats déjà obtenus depuis une dizaine dâannées et la formidable prise de conscience des dangers du changement climatique qui a eu lieu sur toute la planète. Il nous faut maintenir le mouvement et négocier dès maintenant de nouveaux engagements sur les émissions de CO2 car nous savons que le seul progrès technique ne résoudra pas le problème. De nouvelles voies sâouvrent à nos chercheurs et à nos entreprises : le développement des énergies à émission de CO2 réduite ou sans émission, les économies dâénergie (un voyageur en T.G.V. câest 5,7 grammes de CO2 au kilomètre ; en voiture câest en moyenne 111 grammes), la prévention des risques issus du réchauffement climatique (inondations, santé⦠).
Tous ces points ont été rappelés par le Premier Ministre, M. de VILLEPIN, dans un discours prononcé à ce "rendez-vous du climat". Jâobserve que sur cette question le Japon et la France sont sur la même position et nous avons besoin de coopérer davantage pour entraîner les autres nations.
Bernard de MONTFERRAND
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Les violences urbaines en France
Je reviens à nouveau sur ce sujet qui suscite beaucoup de questions au Japon.
- Le calme revient progressivement en France dans les quartiers où ont eu lieu les violences. Le fait quâils soient situés à la périphérie des villes et relativement isolés explique pourquoi ces événements nâont eu aucun effet sur la vie économique en France. La Bourse, dâordinaire si sensible, nâa pas été affectée. A Paris, les cours ont continué à monter. De même, aucun lieu touristique nâa été concerné.
- Ces événements ne remettent pas en cause le principe français de lâintégration. En France, nous considérons que dès lors quâune personne acquiert la nationalité elle a en théorie tous ses droits de citoyen qui sont des droits universels. Mais elle ne dispose dâaucun droit particulier du fait de son origine religieuse, ethnique ou géographique. En dâautres termes, nous nâacceptons pas le ââmulticulturalismeââ qui donne des droits particuliers à des minorités. Ce qui nous conforte dans notre politique câest que ces jeunes qui ont manifesté lâon fait non pas ethnie contre ethnie ou religion contre religion mais tous ensemble contre lâEtat pour réclamer une meilleure intégration.
Naturellement, ces événements nous ont montré quâil y avait un écart inacceptable entre nos principes et la réalité. Il nous faut donc devenir pragmatiques et mettre en place des politiques qui obtiennent des résultats sur le terrain :
• Débarrasser nos banlieues des délinquants qui y font régner un climat de peur et développent des trafics illicites.
• Favoriser lâemploi des jeunes ce qui demande plus de flexibilité dans les contrats de travail pour que les entreprises puissent embaucher plus facilement.
• Soutenir toutes les associations de quartier qui souhaitent recréer des liens et une solidarité sociale forte dans des cités déshéritées.
Ce qui me paraît important câest la réaction dâensemble de la classe politique française qui exprime de façon unanime la volonté de réagir de façon unitaire face au choc quâont été ces événements.
Bernard de MONTFERRAND