Zefiro (propulseur à poudre)
Type moteur | Propulseur à propergol solide |
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Ergols | PBHT |
Autres versions | Zefiro 9, Zefiro 23, Zefiro 40 |
Utilisation | Étages supérieurs |
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Lanceur | Vega, Vega C, Vega E |
Premier vol | |
Statut | En service |
Pays | Italie |
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Constructeur | Avio |
Zefiro est une famille de propulseurs à propergol solide développés par Avio et utilisés sur le lanceur léger Vega.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le propergol solide des étages Zefiro est composé à 19 % de poudre d'aluminium (combustible), 69 % de perchlorate d'ammonium (oxydant) et 12 % de polybutadiène hydroxytéléchélique (liant)[1].
Zefiro 23 est utilisé comme deuxième étage de Vega. Il est allumé après 107 secondes de vol à une altitude de 44 km, après largage du premier étage P80. Il brûle 24 tonnes de propergol pendant 80 secondes environ[2]. Son successeur, Zefiro 40, est utilisé comme deuxième étage des versions Vega C et des futures version Vega E[3].
Zefiro 9 est utilisé comme troisième étage de Vega et de la version Vega C. Il est allumé à une altitude de 100 km et brûle 10,5 tonnes de propergol pendant 2 minutes environ[4].
Version | Zefiro 23[2] | Zefiro 40[3] | Zefiro 9[4] |
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Lanceur | Vega | Vega C, Vega E | Vega, Vega C |
Étage | 2e | 2e | 3e |
Poussée | 1 122 kN | 1 304 kN | 314 kN |
Isp | 287,5 s | 293,5 s | 295,2 s |
Durée | 77 s | 92,9 s | 117,1 s |
Hauteur | 7,5 m | 7,6 m | 3,9 m |
Diamètre | 1,9 m | 2,3 m | 1,9 m |
Masse propergol | 24 t | 36,2 t | 10,5 t |
Masse à vide | 1,9 t | 3 t | 0,9 t |
Missions
[modifier | modifier le code]L'échec du lancement des satellites Pléiades Neo 5 et 6 lancés par la fusée Vega-C serait dû au Zefiro 40 utilisé comme deuxième étage[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Photothèque du CNES », sur phototheque.cnes.fr (consulté le )
- (en-US) « VEGA: 2° stage - Zefiro 23 », sur Avio.com (consulté le )
- (en-US) « VEGA C: 2° stage - Zefiro 40 », sur Avio.com (consulté le )
- (en-US) « VEGA: 3° stage - Zefiro 9 », sur Avio.com (consulté le )
- « La fusée Vega-C se perd peu après le décollage, un revers pour l’Europe spatiale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )