Aller au contenu

Wilhelm Geiger

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Wilhelm Ludwig Geiger, né le à Nuremberg et mort le à Neubiberg, est un orientaliste allemand spécialiste de l'indologie et de l'iranologie.

Wilhelm Geiger naît à Nuremberg dans la famille d'un pasteur protestant en 1856. Il poursuit des études classiques, ainsi que de philologie orientale à Erlangen auprès de l'illustre Friedrich Spiegel. Il est affilié pendant le semestre d'hiver 1873-1874 à la fraternité estudiantine Uttenruthia de l'université d'Erlangen. En 1876, il termine son troisième cycle (promotion) par une thèse intitulée Die Pehleviversion des ersten Capitels des Vendidâd [La version en pehlevi du premier chapitre du Vendidâd].

Ensuite, il est enseignant dans un lycée classique de Neustadt a.d.H. Il publie un de ses œuvres majeures d'iranologie en 1882, Die ostiranische Kultur im Altertum [La Culture iranienne orientale dans l'Antiquité]. En 1884, Geiger enseigne au prestigieux Max-Gymnasium de Munich. Il est nommé en 1891 professeur de l'université d'Erlangen et cinq ans plus tard fait paraître Grundriß der iranischen Philologie [Aperçu de la philologie iranienne]. Jusque vers 1900, Geiger se consacre principalement aux études iraniennes, avant se concentrer sur l'indologie. Il entreprend alors plusieurs voyages à l'île de Ceylan (actuel Sri Lanka). Sa traduction des chroniques de ce pays, rédigées en pali, le Dīpavaṃsa et le Mahāvaṃsa, font toujours autorité aujourd'hui[réf. souhaitée], tout comme ses contributions à l'étude de la langue palie. Geiger est nommé en 1920 à l'université de Munich, où il succède à la chaire d'Ernst Kuhn.

Geiger à été membre du Parti national-libéral à la chambre de Bavière en 1905-1906.

Vie privée

[modifier | modifier le code]

De son premier mariage avec Marie Plochmann, il a deux fils qui deviendront des scientifiques éminents: le physicien Hans Geiger et le climatologue Rudolf Geiger (de).

Une plaque rappelle la mémoire de Wilhelm Geiger et de son fils Hans à Erlangen, sur un édifice de la Loewenichstraße[1].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Geiger était membre d'honneur de la Société orientale allemande[2], de l'American Oriental Society, de la Société asiatique et de la Royal Asiatic Society. Il reçoit de l'empereur du Japon en 1935 la médaille commémorative des deux mille cinq-cents ans du bouddhisme.

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Ceylon. Tagebuchblätter und Reiseerinnerungen, Kreidel, Wiesbaden, 1898.
  • (hrsg. mit Ernst Kuhn) Grundriß der iranischen Philologie, Trübner, Straßburg, 1896.
  • Dipavamsa und Mahavamsa, die beiden Chroniken der Insel Ceylon, Deichert, Erlangen/Leipzig, 1901.
  • Dîpavamsa und Mahâvamsa und die geschichtliche Überlieferung in Ceylon, G. Boehme, Leipzig, 1905.
  • (mit Magdalene Geiger) Pāli Dhamma vornehmlich in der kanonischen Literatur, Verlag der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, München, 1920.
  • Elementarbuch des Sanskrit. 2 Teile. 3., um einen Nachtrag vermehrte Auflage, De Gruyter, Berlin/Leipzig, 1923.
  • Besprechung zu Heinrich Junker, Arische Forschungen, vers 1930.
  • Singhalesische Etymologien, Stephen Austin and Sons, Hertford, 1936.
  • Beiträge zur singhalesischen Sprachgeschichte, C.H. Beck, München, 1942.
  • Kleine Schriften zur Indologie und Buddhismuskunde, Hrsg. von Heinz Bechert, Steiner, Wiesbaden, 1973.
  • Die Reden des Buddha: Gruppierte Sammlung, Saṃyutta-nikāya (Aus dem Pālikanon übersetzt von Wilhelm Geiger, Nyānaponika Mahāthera, 1925), Hellmuth Hecker (de), Beyerlein-Steinschulte, Stammbach, 1997. (ISBN 3-931095-16-9)

Traductions en langue anglaise

[modifier | modifier le code]
  • The Age of the Avesta and Zoroaster, co-authored with Friedrich Spiegel, translated into English by Dārāb Dastur Peshotan Sanjānā, London, 1886.
  • Civilization of the eastern Iranians in Ancient Times, with an Introduction on the Avesta religion, translated into English by Darab Dastur Peshotan Sanjana, London, 1885–1886.
  • Zarathushtra in the Gathas, and in the Greek and Roman Classics, co-authored with Friedrich Heinrich Hugo Windischmann (de); translated into English by Dārāb Peshotan Sanjānā, Leipzig, 1897.
  • The Dīpavaṃsa and Mahāvaṃsa and their Historical Development in Ceylon, translated into English by Ethel M. Coomaraswamy, Colombo, 1908.
  • The Mahavamsa or the Great Chronicle of Ceylon, English translation assisted by Mabel Haynes Bode, London, Pali Text Society, 1912[3].
  • Maldivian Linguistic Studies, Colombo, 1919.
  • The Language of the Väddās Calcutta, 1935.
  • A Grammar of the Sinhalese Language Colombo, 1938.
  • Pali Literature and Language, translated by Batakrishna Ghosh from the German original, Calcutta 1943. Revised by K. R. Norman (en) under the title A Pali Grammar, Oxford, 1994.
  • Cūlavamsa : Being the More Recent Part of the Mahāvamsa, English translation assisted by Christian Mabel Duff Rickmers, Colombo, 1953.
  • Culture of Ceylon in Mediaeval Times, edited by Heinz Bechert (en), Wiesbaden, 1960.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (de) Tafeln Accédé le 23 octobre 2008. « http://www.fen-net.de/er/hedayati/tafeln/tafeln.html#Loewenichstr.%2024 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  2. Plus exactement « levantine »
  3. (en) Le Mahavamsa, traduit du pâli en anglais par Wilhelm Geiger et alii, édition de 1912.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]