Trient
Trient | ||||
Entrée du village de Trient. | ||||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Martigny | |||
Localité(s) | Trient, La Forclaz, Les Jeurs | |||
Communes limitrophes | Finhaut Martigny-Combe Orsières | |||
Président | Bertrand Savioz | |||
NPA | 1929 | |||
No OFS | 6142 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Triennard | |||
Population permanente | 160 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 4 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 03′ 29″ nord, 6° 59′ 46″ est | |||
Altitude | 1 300 m |
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Superficie | 39,56 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.trient.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Trient (/tʀiɛ̃/) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Martigny.
Au sud du village de Trient se trouve le glacier du Trient, source de la rivière du même nom, laquelle traverse les gorges mystérieuses de Tête Noire plus en aval sur le territoire de la commune.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de Trient est vaste et se situe dans la haute vallée du Trient, en rive gauche du Rhône et sur la route du col de la Forclaz, faisant frontière avec la France. La commune comprend 22 hameaux, dont Gillot, le chef-lieu, et Les Jeurs[3]. La commune mesure 39,56 km2[2]
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune de Trient, dont le nom se prononce /tʀiɛ̃/[4], porte le nom de la vallée du Trient. L'origine de ce nom n'est pas connu[4]. Il est attesté entre 1025 et 1031 sous la forme « Trioncia », en 1298 « Triens »[3] et en 1377 « Trient »[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1377, l'évêque de Sion donne à Nantelme, vidomne de Martigny, la forêt et la mine de fer de Trient. Les Jeurs forment vers 1350 une petite communauté, tout en appartenant au quartier de Martigny-Combe ; le hameau de Trient n'est à l'origine qu'un mayen. La commune naît officiellement en 1900, après avoir décidé en votation populaire de se séparer de Martigny-Combe en 1899[3].
Au spirituel, Trient relève d'abord de Martigny, bien qu'une chapelle aurait existé en 1286 déjà — une chapelle est attestée aux Jeurs en 1657 également. Un rectorat est érigé en 1830, puis une paroisse en 1868. La séparation n'est complète qu'en 1893, date de la construction de l'église. En 1878, la commune compte trois écoles, une à Trient, les autres aux Jeurs (fermée en 1948, actuelle bibliothèque) et à Litroz. Outre l'élevage, les habitants exploitent la glace du glacier du Trient dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le tourisme d'été se développe entre 1870 et 1906 avec la construction de sept hôtels. La nouvelle route de la Forclaz, reliant Martigny à Chamonix, est ouverte en 1957, remplaçant celle du XIXe siècle, qui avait elle-même succédé à un sentier muletier[3].
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Triennards[5] ou les Treyennards[6].
Ils sont surnommés les Boyards, soit les bergers en patois valaisan[7].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Trient compte 160 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 4 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 12,2 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 30,2 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 27,1 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[9].
La même année, la commune compte 83 hommes pour 80 femmes, soit un taux de 51,9 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[9].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Le premier atterrissage sur glacier en Valais a eu lieu sur le glacier du Trient : c'est l'aviateur allemand Ernst Udet qui a réalisé cet exploit dans le cadre du tournage du film Tempête sur le mont Blanc avec comme actrice Leni Riefenstahl, future cinéaste d'Adolf Hitler[10].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Les armoiries de Trient sont modernes[12].
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- David Rey, « Trient » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Trient » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Sophie Dorsaz, « Trient: son église rose qui interpelle », Le Nouvelliste, (consulté le )
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 134
- Raphy Rappaz, Les sobriquets des localités du Valais romand, Sion, Éditions Fiorina, , 3e éd., 290 p., p. 41
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Roland Farquet, « Le premier atterrissage sur glacier en valais », Passé Simple 23,
- « Trient », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 263.